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International

Totalenergies investit dans l'hydrogène en Inde

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La coentreprise de Totalenergies et Adani vise d'ici 2030 une production d'un million de tonnes d'hydrogène par an, en s'appuyant sur de nouvelles capacités de production d'environ 30 GW. (archives) (© KEYSTONE/ALEXANDRA WEY)

Totalenergies a annoncé mardi un accord avec Adani Entreprises, le plus grand conglomérat privé indien dans le domaine de l'énergie et des infrastructures, afin de "créer un acteur géant de la production d'hydrogène vert".

"Totalenergies a conclu un accord avec Adani Enterprises Limited (AEL) pour acquérir une participation de 25% dans Adani New Industries Limited (ANIL)" et "créer un acteur géant de la production d'hydrogène vert", indique un communiqué sans préciser de montant.

"ANIL sera la plateforme exclusive d'AEL et de Totalenergies pour la production et la commercialisation d'hydrogène vert à grande échelle en Inde. ANIL vise, comme premier jalon, une production d'un million de tonnes d'hydrogène vert par an (Mtpa) d'ici à 2030, en s'appuyant sur de nouvelles capacités de production d'électricité renouvelable d'environ 30 gigawatts (GW)", est-il indiqué.

"Pour commencer, ANIL entend développer un projet visant à produire 1,3 Mtpa d'urée dérivée de l'hydrogène vert pour le marché intérieur indien, en remplacement des importations actuelles d'urée, et investira environ 5 milliards de dollars dans un électrolyseur de 2 GW, alimenté par l'énergie renouvelable d'un parc solaire et éolien de 4 GW", ajoute le communiqué.

L'urée est une forme d'engrais fabriquée à partir de l'hydrogène.

Totalenergies souligne que cet investissement "marque une nouvelle étape clé de l'alliance stratégique entre Totalenergies et Adani Group, le plus grand conglomérat privé indien dans le domaine de l'énergie et des infrastructures", après deux précédents partenariats en 2018 et 2020.

"Notre prise de participation dans ANIL est une étape majeure de la mise en oeuvre de notre stratégie d'hydrogène bas carbone, qui vise à la fois à décarboner l'intégralité de l'hydrogène consommé par nos raffineries européennes d'ici 2030", a souligné Patrick Pouyanné, patron de Totalenergies, cité dans le communiqué.

Le président du groupe Adani, Gautam Adani, a pour sa part salué un partenariat "en ligne avec notre ambition de devenir le plus grand acteur de l'hydrogène vert au monde".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Le chef de l'OMS exhorte Israël à avoir "pitié" de Gaza

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Le chef de l'Organisation mondiale de la santé Tedros Adhanom Ghebreyesus a exhorté jeudi Israël à avoir "pitié" de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/MAGALI GIRARDIN)

Le chef de l'Organisation mondiale de la santé Tedros Adhanom Ghebreyesus a exhorté jeudi Israël à avoir "pitié" de Gaza et à mettre fin à la guerre et à la "destruction systématique" du système de santé du territoire palestinien.

Dans une allocution à Genève à l'occasion de l'Assemblée mondiale de la Santé, le chef de l'OMS a déclaré que la guerre ne servirait en rien à apporter une solution durable au conflit.

"Un appel en faveur de la paix est en réalité dans le meilleur intérêt d'Israël lui-même. Je sens que la guerre nuit à Israël lui-même et qu'elle n'apportera pas de solution durable", a déclaré M. Tedros, 60 ans.

"Je vous demande de faire preuve de pitié. Ce serait bon pour vous (Israël, ndlr) et bon pour les Palestiniens. Ce serait bon pour l'humanité."

Après plus de deux mois et demi de blocus total de ce territoire dévasté par la guerre entre le Hamas et Israël, quelque 90 camions y ont livré mercredi de l'aide humanitaire, selon l'ONU.

"Il est injuste de faire de la nourriture une arme. Il est vraiment injuste de faire du matériel médical une arme", a lancé le patron de l'OMS jeudi.

Quelque 2,1 millions de personnes à Gaza se trouvent "en danger de mort imminente", d'après le directeur chargé des urgences sanitaires pour l'OMS, Michael Ryan.

"Nous devons mettre fin à la famine, nous devons libérer tous les otages (enlevés le 7 octobre 2023 en Israël par le Hamas, ndlr) et nous devons réapprovisionner et remettre le système de santé sur pied", a-t-il appelé.

"Au moins 94% de tous les hôpitaux de la bande de Gaza sont endommagés ou détruits", décrit un communiqué de l'agence onusienne, et le nord du territoire est privé de "presque toutes" ses infrastructures sanitaires.

"La destruction est systématique. Les hôpitaux sont remis en état et réapprovisionnés, pour être à nouveau exposés aux hostilités ou attaqués. Ce cycle destructeur doit cesser."

L'attaque sans précédent du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles. Sur 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 20 vivantes "avec certitude" selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 53'762 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Cannes rend hommage à Pierre Richard, clown sensible du cinéma

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Pierre Richard sur le tapis rouge de Cannes. (© KEYSTONE/AP/Natacha Pisarenko)

Le Festival de Cannes a rendu hommage jeudi à Pierre Richard. Ce pilier de la comédie populaire française incarne à la perfection le clown sensible, l'hurluberlu gaffeur, la tête dans la lune et les pieds sur les plateaux de tournage.

"L'homme qui a vu l'ours qui a vu l'homme", son dernier film et le premier qu'il réalise depuis près de 30 ans, a été projeté en séance spéciale, avant de sortir en salles le 24 septembre. Le film, tourné en Occitanie, raconte l'amitié entre un vieux pêcheur ayant fui son milieu - joué par Pierre Richard lui-même - et un jeune garçon autiste, qui partagent le même amour de la nature.

"C'est une sorte d'ovni", a déclaré le cinéaste lors de la projection, avant d'évoquer l'ours qui donne son titre au film. Il y a "un ours qui fait plus de 500 kg et dont je ne pouvais pas m'approcher à moins de cinq mètres", a-t-il ajouté.

Plus de 60 ans de carrière

A 90 ans, dont plus de 60 ans de carrière, l'acteur, qui restera à jamais le "Grand blond avec une chaussure noire" (1972), a fait rire de sa gaucherie dans plus de 100 longs métrages, traversant comme peu d'acteurs l'histoire de la comédie française.

Inoubliable avec son grand sourire et sa tignasse frisée dans les succès de Francis Veber ("La Chèvre", "Le Jouet"...), il a encore prêté ces dernières années son capital sympathie à Pierrot, l'un des incorrigibles vieillards des "Vieux Fourneaux" (2018), ou au druide Panoramix dans "Astérix et Obélix: l'Empire du milieu" (2023).

Cet acteur au jeu burlesque, volontiers lunaire, a reçu en 2006 un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. Lors de la remise du prix, la musique du "Grand blond" accompagnant son entrée sur scène, il a écouté l'ovation de ses pairs avant de lâcher: "moi qui n'ai jamais été qu'un impair..."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

USA: Harvard ne pourra plus accueillir des étudiants étrangers

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L'Université d'Harvard à Cambridge. (© KEYSTONE/AP/Steven Senne)

L'administration Trump a annoncé jeudi qu'elle retirait le droit d'accueillir des étudiants étrangers à la prestigieuse université privée Harvard. Cette décision prive d'un moyen de rayonnement important l'institution.

D'après son site internet, l'université accueille cette année quelque 6700 "étudiants internationaux", soit 27% du total.

"La certification du programme SEVIS (Student and Exchange Visitor) de l'université Harvard est révoquée avec effet immédiat", a écrit la ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem dans une lettre adressée à l'établissement.

Ce programme est le principal système par lequel les étudiants étrangers sont autorisés à étudier aux Etats-Unis.

Selon la ministre, cette décision signifie qu'Harvard a l'interdiction de recevoir des étudiants titulaires de visas F ou J pour l'année scolaire 2025-2026, une immense perte potentielle pour Harvard.

Vaste offensive de Trump les unis privées

L'administration Trump a lancé depuis plusieurs mois une vaste offensive contre l'enseignement supérieur aux Etats-Unis, accusant les universités privées les plus prestigieuses d'avoir laissé prospérer l'antisémitisme et de n'avoir pas protégé suffisamment les étudiants juifs pendant les manifestations contre la guerre d'Israël à Gaza.

Le camp républicain reproche plus généralement aux grandes universités américaines de promouvoir les idées de gauche jugées trop progressistes.

Les associations de défense des libertés individuelles y voient une offensive contre la liberté d'expression et une tentative de museler toute critique contre Israël.

Dans son courrier rendu public, la ministre reproche à Harvard son refus de transmettre des informations au gouvernement, "tout en perpétuant un environnement dangereux sur le campus, hostile aux étudiants juifs, encourageant les sympathies pro-Hamas et utilisant des politiques racistes de 'diversité, d'équité et d'inclusion'".

Ces politiques de diversité sont justifiées par leurs défenseurs au contraire comme un moyen de corriger les inégalités historiques au sein de la société américaine.

Dans son bras de fer avec Harvard, le gouvernement américain avait déjà supprimé plus de deux milliards de dollars de subventions à l'université située près de Boston, dans le nord-est des Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Nouveau sommet pour le bitcoin, tandis que l'euro glisse

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Image d'illustration du Bitcoin. (© KEYSTONE/DPA/FERNANDO GUTIERREZ-JUAREZ)

Le bitcoin a atteint un nouveau plus haut jeudi, porté par la probabilité d'une régulation sur les cryptomonnaies aux Etats-Unis. Pour sa part, l'Euro souffre d'une activité économique en recul dans la zone euro.

La plus capitalisée des cryptomonnaies a atteint un nouveau prix historique jeudi, à 111'978,69 dollars, après avoir dépassé la veille son sommet atteint le 20 janvier, jour de l'investiture de Donald Trump.

Vers 20h30 en Suisse, le bitcoin grimpait de 3,27% à 111.825,56 dollars. La monnaie numérique profite de l'avancée sur la réglementation aux Etats-Unis des "stablecoins", des actifs numériques considérés comme plus sûrs que les jetons plus spéculatifs (tels que le bitcoin) car adossés à des monnaies traditionnelles.

Le texte a été "adopté cette semaine par le Sénat américain avec un large soutien bipartisan", soulignent les analystes de CoinShares, et "ces avancées réglementaires ont ravivé la confiance des investisseurs, qui voient dans ce texte une réponse concrète à l'incertitude juridique qui pèse depuis longtemps sur le secteur des actifs numériques".

Les cryptomonnaies bénéficient aussi d'un contexte général d'apaisement de la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump qui ravive l'intérêt pour les actifs considérés comme plus risqués et volatils sur les marchés.

De son côté, l'euro "ne reçoit aucun soutien des informations selon lesquelles l'UE cherche à proposer son propre accord commercial avec les États-Unis", écrivent les analystes de Monex USA. La monnaie européenne perdait 0,52% face au billet vert, à 1,1274 dollar, et 0,51% face à la livre britannique, à 83,99 pence pour un euro.

Au contraire, la monnaie unique est lestée par le recul de l'activité économique du secteur privé dans la zone euro en mai.

Celle-ci s'est contractée sur cette période pour la première fois depuis cinq mois, plombée par la faiblesse du secteur des services, selon l'indice PMI Flash publié jeudi par S&P Global.

Depuis le début de l'année, l'indice PMI indiquait une croissance très faible au sein des 20 pays partageant la monnaie unique européenne.

Ces données "soutiennent la probabilité d'un nouvel assouplissement monétaire de la part de la Banque centrale européenne", "lors des réunions de juin et de juillet", en conclut Ankita Amajuri, analyste chez Capital Economics.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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