International
Alstom et Engie s'allient dans le fret ferroviaire à l'hydrogène
Alstom et Engie ont annoncé mercredi la signature d'un partenariat pour développer de puissantes locomotives de fret propulsées par une pile à combustible fonctionnant à l'hydrogène.
Le constructeur ferroviaire Alstom "conçoit une solution hydrogène à partir d'un système de piles à combustible de forte puissance pouvant alimenter des locomotives électriques dans des secteurs non électrifiés", ont indiqué les deux groupes dans un communiqué.
L'énergéticien Engie doit fournir de son côté l'hydrogène renouvelable pour alimenter ces locomotives chargées de tirer des trains de 2000 tonnes.
Alstom commercialise déjà des trains de passagers à hydrogène: 41 rames ont été commandées par deux Länder allemands et des expérimentations ont eu lieu en Autriche, aux Pays-Bas (avec Engie), en Pologne, en Suède et en France.
"L'idée est d'optimiser l'utilisation des locomotives électriques existantes, et quelque part de tuer le diesel, évitant de consommer des millions de litres par an pour le fret", a déclaré à l'AFP Raphaël Bernardelli, vice-président d'Alstom. "Il y une volonté de doubler la part du ferroviaire: il faut accompagner ça par une décarbonation totale", a-t-il souligné.
Avec quelques centaines de kilomètres d'autonomie, les piles à combustible auront pour mission de remplacer le diesel sur les voies non électrifiées, soit 15 à 20% d'un trajet selon les études d'Alstom et de ses partenaires.
L'entreprise vise une mise en service pour la fin de l'année 2025, alors que la SNCF promet la fin du diesel pour 2035, et la Deutsche Bahn pour 2040. Des opérateurs nord-américains et australien travaillent également sur des solutions semblables pour le fret.
Le développement de cette solution sera principalement confié à des sites français, tels Belfort, Tarbes ou Aix-en-Provence. Alstom fait partie des 15 industriels présélectionnés par le gouvernement français pour bénéficier d'une aide publique au titre des programmes européens PIIEC de soutien aux technologies de rupture (comme l'hydrogène) et à la recherche.
Engie compte de son côté sur cette nouvelle application pour renforcer la place de hydrogène dans les transports lourds, qu'il développe par exemple avec les camions du secteur minier.
"On a mis en place des capacités renouvelables importantes. Demain, la demande va être tirée par les usages de façon plus importante et corrélée", a souligné Sébastien Arbola, directeur général adjoint d'Engie chargé des activités de production thermique, hydrogène et de fourniture d'énergie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Accord des Vingt-Sept sur la réforme migratoire
Les ambassadeurs des pays de l'UE, réunis mercredi à Bruxelles, se sont mis d'accord sur un texte clé de la réforme de la politique migratoire européenne en surmontant les réticences italiennes. Ce pas intervient deux jours avant un sommet des Vingt-Sept en Espagne.
Le règlement en discussion est destiné à organiser une réponse européenne en cas d'afflux massif de migrants dans un pays de l'UE, comme lors de la crise des réfugiés de 2015-2016. Il permet notamment d'allonger la durée de détention des migrants aux frontières extérieures du bloc.
L'accord, annoncé par la présidence espagnole de l'UE, devra désormais faire l'objet de négociations avec le Parlement européen.
Ce texte, dernière pièce du "Pacte asile et migration" de l'UE sur lequel les Etats membres devaient se mettre d'accord, s'étaient heurtée pendant plusieurs mois aux objections de l'Allemagne, pour des raisons humanitaires.
Un compromis a élaboré lors d'une réunion des ministres de l'Intérieur, fin septembre, pour obtenir le feu vert de Berlin, mais l'Italie n'était pas d'accord.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Climat - Le pape lance un nouveau cri d'alarme
"Le monde s'écroule": le pape François lance un nouveau cri d'alarme face au réchauffement climatique et appelle à une transition énergétique "contraignante" dans un texte publié mercredi, quelques semaines avant la COP28 de Dubaï.
Huit ans après la publication de son encyclique fondatrice sur l'écologie intégrale, "Laudato Si'", le jésuite argentin âgé de 86 ans déplore des réponses "insuffisantes alors que le monde (...) s'écroule" et s'approche d'un "point de rupture".
Intitulé "Laudate Deum" ("Louez Dieu"), ce nouveau document de 12 pages en espagnol et traduit en plusieurs langues appelle les grandes puissances à "reconfigurer le multilatéralisme" alors que les objectifs de réduction des émissions carbone semblent de plus en plus difficiles à atteindre.
Le chef de l'Eglise catholique insiste notamment sur la nécessité d'une transition énergétique "contraignante", sous forme d'un appel direct aux participants aux négociations sur le climat sous l'égide de l'ONU (COP28) qui se tiendront début décembre à Dubaï.
Selon lui, cette conférence peut représenter "un tournant" en cas d'accord contraignant sur la transition des énergies fossiles aux sources d'énergie propres telles que l'éolien et le solaire, sans quoi elle sera "une grande déception".
"Ce n'est que par un tel processus que la crédibilité de la politique internationale pourra être rétablie", estime-t-il.
Jorge Bergoglio, qui a fait de la défense de la "Maison commune" un thème récurrent de son pontificat depuis son élection en 2013, met aussi en garde face aux "opinions méprisantes et déraisonnables" des climatosceptiques, "même au sein de l'Eglise catholique".
"Ces dernières années, de nombreuses personnes ont tenté de se moquer de ce constat", déplore-t-il, sur fond de prolifération des fausses informations relativisant le réchauffement climatique ou "ridiculisant" ceux qui en parlent.
Les signes du changement climatique sont là
"Nous avons beau essayer de les nier, de les cacher, de les dissimuler ou de les relativiser, les signes du changement climatique sont là, toujours plus évidents", alerte le pape, jugeant "probable" l'explosion du nombre de migrants climatiques "dans quelques années".
Dans cette exhortation apostolique de 73 paragraphes à la tonalité didactique, le pape insiste de nouveau sur les dégâts causés par "l'intervention effrénée de l'homme sur la nature" et fustige le " mode de vie irresponsable du modèle occidental", pointant notamment du doigt les Etats-Unis et la Chine pour leurs émissions de gaz à effet de serre.
Plus généralement, il déplore le fait que "la crise climatique n'est pas vraiment un sujet d'intérêt pour les grandes puissances économiques, soucieuses du plus grand profit au moindre coût et dans les plus brefs délais possibles".
En 2015, "Laudato si" ("Loué sois-tu"), un manifeste de 200 pages pour la solidarité afin d'agir ensemble en vue de protéger l'environnement, avait déclenché un débat au niveau mondial, phénomène inédit pour un texte religieux, y compris des commentaires dans des revues scientifiques.
Quelques mois plus tard, une avancée significative avait été obtenue avec l'accord de Paris sur le climat dont l'objectif primordial est de maintenir la hausse de température en dessous de 2°C.
L'ONU a averti le mois dernier que le monde n'était pas en bonne voie pour atteindre ce but, alors que 2023 devrait être l'année la plus chaude de l'Histoire de l'humanité, avec un été marqué par des canicules, des sécheresses et des incendies.
Selon des experts, ce nouveau texte devrait avoir moins d'impact que le premier, mais Bill McKibben, fondateur de 350.org, une organisation environnementale internationale, estime que "le travail des leaders religieux du monde entier peut représenter notre meilleure chance de reprendre les choses en main".
"Oui, les ingénieurs ont fait leur travail. Oui, les scientifiques ont fait leur travail. Mais il est grand temps que le coeur humain fasse aussi son travail. C'est pour cela que nous avons besoin de ce leadership", a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
International
La Birmanie coupable de "violations flagrantes" de règles de l'OIT
Les militaires au pouvoir en Birmanie sont coupables de "violations flagrantes" de deux Conventions de l'Organisation internationale du travail (OIT). Dans son rapport publié mercredi à Genève, une Commission d'enquête les appelle à "empêcher d'autres abus".
Les restrictions aux libertés fondamentales et aux libertés syndicales sont contraires aux obligations internationales de ce pays, estime-t-elle. La Birmanie est un Etat partie à la fois à une Convention de 1948 sur cette question et une autre de 1930 sur le travail forcé, également un reproché lancé aux militaires.
La Commission avait été établie l'année dernière par le Conseil d'administration de l'organisation, après le coup d'Etat de février 2021. Même sans accès au pays, les trois experts indépendants en charge des investigations ont pu avoir des discussions directes avec des personnes affectées.
Le rapport demande encore aux militaires de mettre un terme aux violences, à la torture et autres abus contre les syndicalistes et les travailleurs. Les détenus doivent être libérés et les libertés syndicales protégées.
Autre demande, le travail forcé perpétré par l'armée doit s'arrêter. La Birmanie a trois mois pour dire si elle accepte ou non les recommandations ou si elle veut saisir la Cour internationale de justice (CIJ). La mission de ce pays auprès de l'ONU à Genève, qui a reçu le rapport, ne représente pas les militaires.
Selon l'ONU, plus de 4100 personnes ont été tuées depuis le coup d'Etat. Comme d'autres acteurs onusiens, le Haut-Commissariat aux droits de l'homme a dénoncé à plusieurs reprises des actes équivalant à des crimes contre l'humanité et crimes de guerre dans ce pays.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Automobile: Bruxelles détaille les preuves de subventions chinoises
Prêts à taux favorables, exonérations fiscales, composants à prix cassés: la Commission européenne a détaillé mercredi les premières preuves qu'elle affirme détenir d'aides publiques illégales octroyées par Pékin aux constructeurs chinois de voitures électriques.
Bruxelles a en effet ouvert une enquête antisubventions.
"La Commission est en possession d'éléments de preuve suffisants tendant à montrer l'existence de subventions, d'une menace de préjudice et d'un lien de causalité requis pour l'ouverture d'une enquête", stipule l'avis d'ouverture de la procédure publié au Journal officiel de l'Union européenne.
Le document précise que cette enquête résulte de la "propre initiative" de la Commission qui agit "sans avoir reçu de plainte écrite déposée par l'industrie" automobile européenne.
Les pratiques identifiées peuvent prendre la forme de "transferts directs de fonds", de "recettes publiques abandonnées" ou encore de "fourniture par les pouvoirs publics de biens ou de services" à des tarifs préférentiels, explique l'avis publié mercredi.
En particulier, la Commission affirme avoir "trouvé des preuves de l'octroi de prêts, de crédits à l'exportation et de lignes de crédit fournis par des banques publiques".
La liste des aides dont auraient bénéficié les constructeurs chinois, au détriment de leurs concurrents européens, inclut aussi "la fourniture d'une assurance à l'exportation préférentielle, des réductions et exonérations de l'impôt sur le revenu, une exonération fiscale des dividendes, des remises de taxe à l'importation et à l'exportation, des exonérations et abattements de TVA, ainsi que la fourniture de biens (tels que des matières premières, des intrants, ainsi que des composants) et de services par les pouvoirs publics moyennant une rémunération moins qu'adéquate".
La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, avait annoncé l'ouverture de cette enquête lors d'un discours au Parlement européen à Strasbourg le 13 septembre, la justifiant par la nécessité de défendre l'industrie européenne.
"Les marchés mondiaux sont aujourd'hui inondés de voitures électriques chinoises bon marché, dont le prix est maintenu artificiellement bas par des subventions publiques massives", avait-elle affirmé.
Pékin a de son côté dénoncé une mesure "protectionniste" qui aura "un impact négatif sur les relations économiques" entre les deux blocs.
L'enquête, qui doit permettre de rassembler l'ensemble des preuves nécessaires, devra être achevée dans un délai maximum de 13 mois, précise l'avis d'ouverture de la procédure.
A l'issue, l'UE pourrait décider de taxer les véhicules importés de Chine, au-delà des 10% actuels.
Mais elle pourrait y renoncer, même en cas d'infraction avérée, si elle estime ne pas y avoir intérêt. "Si l'existence de subventions et d'un préjudice en résultant est établie, il sera déterminé (...) si l'institution de mesures compensatoires n'est pas contraire à l'intérêt de l'Union", souligne le document.
L'industrie automobile allemande réalise 40% de son chiffre d'affaires mondial en Chine et redoute un conflit commercial avec son premier client.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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