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Attaques russes repoussées selon Kiev, mais un long conflit attendu

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Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a averti que les pays occidentaux devaient être prêts à offrir un soutien à long terme à Kiev pendant une guerre acharnée. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

L'armée ukrainienne a affirmé dimanche avoir repoussé des attaques russes près de Severodonetsk, dans l'est du pays. Cette ville est le théâtre de combats sanglants, dans une guerre qui pourrait durer "des années" selon l'Otan.

"Nos unités ont repoussé l'assaut dans la région de Tochkivka", a déclaré l'armée ukrainienne sur Facebook. "L'ennemi a battu en retraite et se regroupe".

Le gouverneur local, Serguiï Gaïdaï, a qualifié de "mensonges" l'idée selon laquelle les Russes contrôlaient la localité stratégique de Severodonetsk. "En effet, ils contrôlent la majorité de la ville mais ils ne la contrôlent pas entièrement", a-t-il déclaré sur Telegram.

De son côté, le ministère russe de la Défense a affirmé dimanche que "l'offensive contre Severodonetsk se déroule avec succès". "Des unités de la milice populaire de la République populaire de Lougansk, soutenues par les forces armées russes, ont libéré la localité de Metolkine", au sud-est de Severodonetsk.

Le ministère russe également affirmé avoir frappé une usine de Mykolaïv (sud) avec des missiles de croisière, et détruit "dix obusiers de 155 mm M777 et jusqu'à une vingtaine de véhicules blindés fournis au régime de Kiev par l'Occident au cours de ces dix derniers jours". Des affirmations impossibles à vérifier de source indépendante.

Le conflit pourrait durer

Alors que l'Ukraine affiche sa détermination à combattre jusqu'au bout, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a averti que les pays occidentaux devaient être prêts à offrir un soutien à long terme à Kiev pendant une guerre acharnée.

La guerre pourrait durer "des années", a-t-il mis en garde dans une interview publiée dimanche par le quotidien allemand Bild, en exhortant les pays occidentaux à inscrire leur soutien à Kiev dans la durée.

"Nous ne devons pas faiblir dans le soutien à l'Ukraine, même si les coûts sont élevés, pas seulement en ce qui concerne le soutien militaire mais aussi en raison des prix de l'énergie et de l'alimentation qui montent", a dit le chef de l'Otan.

"Tout reprendre"

Les forces russes concentrent leur puissance de feu sur l'est et le sud de l'Ukraine ces dernières semaines depuis l'échec de leur tentative de prendre la capitale Kiev après l'invasion éclair du 24 février.

"Les pertes sont importantes. De nombreuses maisons ont été détruites, la logistique civile a été perturbée, il y a de nombreux problèmes sociaux", a concédé Volodymyr Zelensky, qui s'est rendu sur le front sud samedi. Il a assuré dimanche que ses troupes avaient conservé le moral et "qu'aucun ne doute" de la victoire.

Durant cette rare visite en dehors de Kiev, où il s'est barricadé au début du conflit quand la capitale était menacée par l'armée russe, M. Zelensky s'est déplacé dans la ville de Mykolaïv près de la mer Noire, rendant visite aux troupes stationnées à proximité et dans la région voisine d'Odessa.

"Nous ne donnerons le Sud à personne, nous allons tout reprendre, et la mer sera ukrainienne, elle sera sûre", a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur Telegram alors qu'il rentrait à Kiev.

"Envie de vivre"

"Nous allons définitivement reconstruire tout ce qui a été détruit. La Russie n'a pas autant de missiles que notre peuple a envie de vivre", a-t-il ajouté. M. Zelensky a remercié les soldats, qui contiennent la poussée des troupes russes, soutenues à l'est depuis la Crimée annexée, pour leur "service héroïque".

"Tant que vous êtes vivants, il y a un mur ukrainien solide qui protège notre pays", leur a-t-il dit.

Une vidéo, diffusée par la présidence, l'a montré à Mykolaïv avec le gouverneur local, Vitaliy Kim, devant la façade béante du siège de l'administration régionale, touché par une frappe russe en mars qui avait fait 37 morts.

Cette ville portuaire et industrielle de près d'un demi-million d'habitants avant la guerre est toujours sous contrôle ukrainien, mais elle est proche de la région de Kherson, presque entièrement occupée par les Russes. Une frappe russe y a fait deux morts et 20 blessés vendredi.

Elle reste une cible de Moscou car elle se trouve sur la route d'Odessa, le plus grand port d'Ukraine, à 130 km au sud-ouest près de la Moldavie, lui aussi toujours sous contrôle ukrainien et au centre des discussions sur l'exportation bloquée des millions de tonnes de céréales ukrainiennes.

La Russie, qui contrôle cette zone de la mer Noire malgré les tirs de missiles ukrainiens contre ses navires, explique que les eaux sont minées.

"Se préparer au pire"

Dans la région du Donbass (est), des combats acharnés font notamment rage près de Severodonetsk, partiellement contrôlée par des séparatistes prorusses depuis 2014 et dont la Russie, après avoir échoué à prendre Kiev dans les premières semaines de son offensive, s'est fixé pour objectif de prendre le contrôle total.

"Une expression dit: il faut se préparer au pire et le meilleur viendra de lui-même", a déclaré samedi dans un entretien à l'AFP Serguiï Gaïdaï, gouverneur de la région de Lougansk, qui abrite notamment les villes de Severodonetsk et Lyssytchansk.

"Bien sûr qu'il faut qu'on se prépare", a ajouté celui qui a plusieurs fois prévenu que les Russes finiraient par encercler Lyssytchansk en coupant ses principales routes d'approvisionnement.

A Lyssytchansk "la situation est difficile, dans la ville et dans toute la région", a-t-il souligné, car les Russes "bombardent nos positions 24 heures sur 24".

Se passer du gaz de Poutine

Enfin, sur le front du gaz, dont la Russie a réduit cette semaine massivement le flux vers l'Europe occidentale, l'Allemagne, première visée, a annoncé dimanche prendre des mesures pour revenir vers davantage de charbon, une énergie polluante qu'elle avait prévu d'abandonner d'ici 2030.

Quant au groupe italien ENI, également très dépendant des livraisons de Moscou, le Qatar a annoncé dimanche qu'il rejoignait le français TotalEnergies dans le projet North Field East (NFE,) qui vise à augmenter de 60% la production de gaz naturel liquéfié (GNL) du pays du Golfe d'ici 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Thames Water écope d'une amende salée pour pollution

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Thames Water est sous le feu des critiques en raison de déversement de quantités importantes d'eaux usées dans les cours d'eau britanniques. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Le régulateur britannique de l'eau Ofwat a infligé mercredi une amende record de près de 123 millions de livres (137 millions de francs) au plus grand distributeur d'eau du Royaume-Uni, Thames Water.

"Notre enquête a révélé une série de manquements de l'entreprise au niveau de la construction, l'entretien et l'exploitation d'infrastructures", a résumé David Black, directeur général de l'Ofwat, dans un communiqué, précisant que l'entreprise est aussi sanctionnée pour le versement de dividendes indus à ses actionnaires.

Souffrant d'un sous-investissement dans un système d'égouts qui date, pour grande partie, de l'époque victorienne, les compagnies des eaux britanniques, privatisées depuis 1989, sont sous le feu des critiques depuis plusieurs années à cause du déversement de quantités importantes d'eaux usées dans les cours d'eau et en mer.

Thames Water est la plus grande: elle dessert la région de Londres et 16 millions de clients, soit un quart de la population britannique.

Mais l'entreprise croule sous une montagne de dettes et ses finances fragiles font planer le spectre d'un plan de sauvetage public potentiellement ruineux pour l'Etat si elle ne parvient pas à trouver les financements privés dont elle a besoin.

L'enquête de l'Ofwat sur le réseau de Thames Water a mis en évidence des débordements "réguliers", lors desquels des eaux usées se retrouvent dans les cours d'eau, et ajoute que "l'ampleur réelle des déversements" est sans doute encore plus importante que ce qui est relevé par la compagnie.

"Nous prenons très au sérieux notre responsabilité envers l'environnement et (...) nous avons déjà progressé dans la résolution des problèmes", a réagi Thames Water dans un communiqué.

L'amende pour ces faits s'élève à 104,5 millions de livres, "la plus lourde amende jamais infligée par l'Ofwat", à laquelle s'ajoutent 18,2 millions de livres à l'issue d'une enquête séparée qui pointe le versement de dividendes "injustifiés".

L'Ofwat a précisé mercredi que 131,3 millions de livres de dividendes seraient récupérés au profit des clients, et indique que désormais "aucun autre versement" aux actionnaires ne pourra être effectué sans son approbation préalable.

Thames Water, détenue par un consortium d'actionnaires, au premier rang desquels un fonds de pension canadien et un autre britannique, cherche activement un repreneur. Le fonds d'investissement américain KKR est le "partenaire privilégié" dans ces discussions de rachat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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L'Italien Antonio Filosa nommé directeur général de Stellantis

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Antonio Filosa, qui a fait toute sa carrière dans le groupe Fiat-Chrysler (FCA), était l'un des profils internes favoris pour prendre le poste de directeur général. (archive) (© )

Le constructeur automobile Stellantis a annoncé mercredi la nomination de l'Italien Antonio Filosa au poste de directeur général, en remplacement de Carlos Tavares, évincé en décembre.

Antonio Filosa, qui était jusqu'à présent directeur pour l'Amérique du Nord et du Sud pour Stellantis, avait été nommé également début février à la tête d'une nouvelle direction mondiale de la qualité.

Stellantis "annonce que son conseil d'administration a élu à l'unanimité Antonio Filosa en tant CEO, à l'issue d'un processus de recherche approfondi de candidats internes et externes, mené par un comité spécial du conseil d'administration dirigé par son président exécutif, John Elkann", indique le constructeur dans un communiqué publié mercredi matin.

Le groupe "tiendra une assemblée générale extraordinaire, qui sera convoquée dans les prochains jours, afin d'élire Antonio Filosa au conseil d'administration en tant qu'administrateur exécutif de la société", précise l'entreprise. "Entre-temps, afin de lui donner les pleins pouvoirs et d'assurer une transition efficace, le conseil d'administration lui a accordé les pouvoirs de CEO, à compter du 23 juin".

Antonio Filosa, qui a fait toute sa carrière dans le groupe Fiat-Chrysler (FCA), était l'un des profils internes favoris pour prendre le poste de directeur général, vacant depuis la mise à l'écart de Carlos Tavares début décembre 2024.

M. Filosa avait déjà été promu fin 2024 directeur pour l'Amérique du Nord et du Sud, et directeur de toutes les marques américaines (Chrysler, Dodge, Ram).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Climat: l'UE confiante pour ses objectifs 2030, en attendant 2040

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Il y a plus d'un an, la Commission recommandait une baisse de 90% des émissions de CO2 en 2040 par rapport à 1990, depuis, elle n'a jamais osé mettre formellement la proposition sur la table. (archive) (© )

L'Union européenne est en bonne voie pour atteindre ses objectifs climatiques en 2030, s'est réjouie la Commission mercredi, même si le flottement persiste sur les ambitions du continent en 2040.

Après avoir évalué les plans énergie-climat de la plupart des Etats membres, Bruxelles table sur une baisse de 54% des émissions européennes de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990, tout près de l'objectif de 55% visé par l'UE.

"Nous devons maintenant nous appuyer sur cette dynamique", a réagi Wopke Hoekstra, le commissaire européen en charge du climat.

"Il s'agit d'un moment décisif: chaque secteur, dans chaque Etat membre, doit contribuer", a-t-il réclamé.

Selon la Commission, l'Europe a déjà réduit de 37% ses émissions depuis 1990, dont 8% en 2023, et l'objectif 2030 est à portée de main.

Bruxelles relève toutefois des disparités entre Etats membres et souligne les difficultés en matière de protection des forêts et de séquestration du carbone.

Cette "faiblesse de nos puits de carbone, conséquence de la détérioration de nos forêts est inquiétante et il faut y remédier au plus vite", a prévenu l'eurodéputé centriste Pascal Canfin (Renew), tout en saluant la "bonne nouvelle" des estimations globales en 2030.

L'exécutif européen souligne aussi que la plupart des pays membres se sont alignés sur son objectif d'atteindre une part des énergies renouvelables dans la consommation totale de 42,5% d'ici 2030.

Avec une mauvaise élève du point de vue de Bruxelles, la France, même si Paris ne cesse de défendre son énergie nucléaire "décarbonée".

Trois Etats - la Belgique, l'Estonie et la Pologne - sont pointés du doigt pour n'avoir pas encore remis leur plan énergie-climat (Pniec). Ils "doivent le faire sans délai", a exhorté la Commission.

Après ce satisfecit pour 2030, le plus dur reste à faire sur la route de la neutralité climatique promise par l'Europe en 2050.

Virage "pro-business"

Car les Vingt-Sept vont d'abord devoir s'accorder sur l'étape intermédiaire de 2040, et les négociations piétinent.

Il y a plus d'un an, la Commission recommandait une baisse de 90% des émissions de CO2 en 2040 par rapport à 1990 au sein de l'UE. Depuis, elle n'a jamais osé mettre formellement la proposition sur la table des Etats.

Car certains jugent l'objectif inaccessible. D'autres comme la France ne cachent pas leur scepticisme et demandent des garanties sur la décarbonation de l'industrie.

Embarrassée, la Commission européenne pourrait envisager des flexibilités dans son mode de calcul en 2040, peut-être grâce à l'achat de crédits carbone sur les marchés internationaux.

L'exécutif européen promet de soumettre une proposition avant l'été et assure que l'UE sera prête pour la prochaine conférence de l'ONU sur le climat (COP30) en novembre au Brésil.

Mais ces atermoiements suscitent l'inquiétude des écologistes, qui espéraient une mobilisation européenne après le retrait des Etats-Unis de Donald Trump de l'accord de Paris sur le climat.

Et les ONG s'alarment d'un détricotage en règle du Pacte vert, le fameux "Green Deal" adopté lors du précédent mandat d'Ursula von der Leyen.

Confrontée à la concurrence chinoise et aux menaces douanières de M. Trump, l'Union européenne a en effet entamé un virage pro-business ces derniers mois.

Report de la loi contre la déforestation, suspense sur l'avenir d'un texte consacré à la "vigilance" environnementale des multinationales etc: Bruxelles entend réviser une série de lois, au nom de la lutte contre la "bureaucratie".

Et le contexte a changé au sein des 27 avec la montée de l'extrême droite.

La socialiste espagnole Teresa Ribera, vice-présidente de la Commission en charge de la Transition propre, a peiné à se faire entendre jusqu'ici.

"Nous devons créer les conditions nécessaires" pour baisser les émissions de 90 % d'ici à 2040, a-t-elle appelé mercredi.

Avec les résultats du jour, l'Europe vient de "prouver que des objectifs fiables et prévisibles, fondés sur des données scientifiques, ainsi qu'une réglementation adéquate, sont efficaces", a-t-elle assuré.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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L'UE en bonne voie pour atteindre ses objectifs climatiques en 2030

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Bruxelles table sur une baisse de 54% des émissions européennes de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990, tout près de l'objectif de 55% visé par l'UE (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/MARTIN MEISSNER)

L'Union européenne est en "bonne voie" pour atteindre ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre en 2030, a estimé la Commission mercredi. L'exécutif communautaire s'est exprimé après avoir évalué la plupart des plans énergie-climat des 27.

Si les pays européens mettent en oeuvre les mesures promises, la Commission table sur une baisse de 54% des émissions en 2030 par rapport à 1990, tout près de l'objectif de 55% visé par l'UE.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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