Vaud
Les comptes 2021 du canton ont été validés, mais l'avenir inquiète
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Le Grand Conseil vaudois a validé mardi les comptes 2021 du canton, qui ont bouclé sur un résultat positif. A gauche de l'hémicycle, plusieurs députés ont toutefois réclamé davantage d'investissements face au réchauffement climatique. Des élus se sont aussi inquiétés d'une future diminution des recettes liée à la baisse d'impôts initiée par le camp bourgeois.
Les comptes ont été acceptés par 106 voix contre 8 et trois abstentions. Alors que le budget prévoyait un déficit de 164,2 millions de francs, un excédent de recettes de 14,4 millions a finalement été dégagé. L'écart s'explique par des rentrées fiscales extraordinaires et conjoncturelles, la redistribution du bénéfice de la Banque nationale suisse (BNS) et la prise en charge partielle des coûts liés au Covid-19 par la Confédération, notamment.
C'est la 17e année consécutive que les comptes de l'Etat de Vaud présentent un résultat positif. Le grand argentier Pascal Broulis a été ovationné. Chef du Département des finances depuis 2002, il quittera le Conseil d'Etat à la fin du mois, après ne s'être pas représenté lors des dernières élections. Il sera remplacé par la nouvelle élue Valérie Dittli (Centre).
"Pingrerie"
Des voix critiques se sont malgré tout élevées lors de la discussion qui a précédé le vote. Rapporteur de minorité de la Commission des finances (COFIN) en remplacement d'Hadrien Buclin atteint par le Covid-19, Vincent Keller (Ensemble à Gauche-POP) a déploré la "pingrerie" du gouvernement cantonal en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
"Au lieu de thésauriser des millions sur lesquels notre canton doit payer des intérêts négatifs, le Conseil d'Etat serait bien avisé de profiter de cette manne pour financer des politiques publiques ambitieuses et soutenir la transition énergétique", a déclaré l'élu de la gauche radicale. "Deux cents millions ont certes été dépensés (en 2021, ndlr) pour la transition, mais c'est insuffisant", a-t-il ajouté. "Il faut agir fort et investir massivement."
"Année après année, les budgets ne sont pas à la hauteur des défis climatiques et du mur que nous nous apprêtons à nous prendre", a renchéri Rebecca Joly au nom des Verts.
Et alors que l'UDC Yvan Pahud, pour qui le canton "a tellement d'argent qu'il ne sait plus quoi en faire", a exhorté à mettre en oeuvre la motion pour une baisse d'impôts de 5 points sur les personnes physiques acceptée en mai par le parlement, des craintes se sont fait entendre à ce sujet.
"Cette baisse d'impôts va faire perdre 170 millions de francs", en pleine période troublée tant sur le plan climatique que géopolitique, a déploré Claire Richard pour les Vert'libéraux. "Les choses risquent de s'aggraver et il est essentiel de garder des réserves pour les affronter", a abondé sa collègue de parti Graziella Schaller, qui a appelé à rester "attentifs et prudents".
"Les dettes sont un poison"
De la prudence, Pascal Broulis en a aussi demandé. La pandémie n'est pas encore derrière nous, a-t-il rappelé. "Nous en aurons encore des traces jusqu'en 2030", a-t-il dit. Il aussi évoqué l'impact de la guerre en Ukraine. Quelque 53 millions de francs ont été affectés à l'accueil et la scolarisation des réfugiés cette année, mais il "faudra réfléchir à de nouvelles solutions pour 2023".
Quant au réchauffement climatique, le ministre des Finances sortant estime que les 200 millions de francs débloqués par le canton en 2021 seront multipliés "par cinq ou sept", par effet de levier. "L'Etat intervient par subsidiarité, en appui", pour le financement de projets, a-t-il souligné. "L'idée, c'est que cela fasse des petits."
A ceux qui voudraient relâcher les cordons de la bourse, il a mis en garde contre tout creusement de la dette. "Les dettes sont un poison", a-t-il lancé, citant la Bible. Il a jugé que les comptes 2021 n'étaient "ni bons, ni mauvais", mais qu'ils donnaient des "perspectives" à l'Etat de Vaud. "Aujourd'hui, tant mieux que nous ayons un petit peu d'argent de côté pour voir venir."
Vaud
Orbe - Chavornay: les adieux à une ligne historique
Les habitants d'Orbe et de Chavornay (VD) ont dit au revoir samedi à la ligne historique reliant les deux localités, avant la refonte complète du parcours. Un dernier aller-retour symbolique a été organisé sur ce qui a longtemps été la plus petite ligne à voie normale électrifiée de Suisse.
L'Orbe - Chavornay (OC), ou l'Ottawa-Chicago selon son surnom, reliait les deux localités du Nord vaudois sur 3,965 kilomètres. Elle avait été inaugurée en 1894 et était, à l'époque, la première ligne électrifiée du pays.
Cette ligne, qui obligeait les voyageurs d'Orbe à changer à Chavornay pour rejoindre le réseau CFF, va être complètement modernisée. Avec donc comme objectif principal d'intégrer la cité urbigène et ses 8000 habitants au RER vaudois.
Début 2027
Le chantier a déjà démarré depuis plusieurs semaines et comprend divers aspects, relatifs à la future ligne, aux haltes, mais aussi à la construction d'un pont routier pour assurer le croisement entre le ferroviaire et la route cantonale. L'ensemble du projet est estimé à 100 millions de francs, dont environ 96% sont financés par la Confédération, le solde étant notamment à charge des communes et du Canton.
Durant la durée des travaux, le trafic des voyageurs s'effectuera désormais avec des bus. A la réouverture de la ligne, prévue début 2027, l'exploitation ferroviaire sera assurée par les CFF, et non plus par la société de transports régionaux Travys.
"Nouvelle ambition"
Samedi à Orbe, la population a été invitée à participer aux adieux des rames OC, lesquelles finiront à la casse. "Ce dernier voyage marque la fin d'une époque, mais surtout le début d'une nouvelle ambition: offrir à la région une liaison directe et performante avec le réseau RER Vaud, jusqu'à Renens, sans changement à Chavornay", a relevé le directeur de Travys, David Robert, cité dans un communiqué.
Diverses animations ont été proposées durant la journée. La rame OC a notamment été décorée par plus de 70 dessins d'élèves d'Orbe et Chavornay.
En 2023, près de 320'000 voyageurs ont emprunté la ligne Orbe - Chavornay. A terme, l'objectif consiste à atteindre entre 400'000 et 500'000 personnes. Le trafic marchandises en profitera aussi, à commencer par Nestlé qui dispose d'un important site à Orbe.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Fuite de chlore à la piscine d'Etoy: 3 ados hospitalisés
Une fuite de chlore survenue vendredi en début de soirée à la piscine du Centre sportif d'Etoy a nécessité l'évacuation d'une cinquantaine de personnes. Intoxiqués, trois adolescents ont dû être hospitalisés, mais leur vie n'est pas en danger, indique la police cantonale samedi.
Les trois adolescents âgés de 15 ans sont toujours en observation à l'hôpital, précise la police dans son communiqué, mais leur pronostic vital n'est pas engagé. La police ignore pour l'heure les raisons de la fuite de chlore, survenue vers 18h45. Le Ministère public a ouvert une enquête.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Succession de Ruiz: les socialistes ont choisi Roger Nordmann
Le Parti socialiste vaudois a désigné samedi Roger Nordmann comme candidat à l'élection complémentaire au Conseil d'Etat le 8 mars prochain pour succéder à Rebecca Ruiz. L'ex-conseiller national a été préféré au chef du groupe PS au Grand Conseil, Sébastien Cala.
Réunis en Congrès extraordinaires à Epalinges, les 400 délégués du PS Vaud ont voté par 239 voix en faveur de Roger Nordmann, dès le premier tour. Ils l'ont ensuite longuement applaudi.
"En trois ans et demi, la majorité de droite du Conseil d'Etat a entraîné un enchevêtrement de crises, crises financières, institutionnelles et de confiance", a déclaré M. Nordmann devant le congrès. Le Lausannois a notamment critiqué les baisses fiscales, dénonçant "une crise des recettes fabriquée par la droite".
Face à "la redistribution des richesses à l'envers", il a plaidé pour "une politique pour l'intérêt général". Il a aussi vanté sa compréhension des enjeux économiques, financiers et fiscaux. "Bâtir des ponts est ma marque de fabrique pour résoudre les problèmes", a-t-il dit.
Très connu et médiatisé pour son inlassable engagement sur le plan climatique et énergétique, Roger Nordmann avait annoncé en février dernier qu'il démissionnait du Parlement fédéral. Le Lausannois était entré en novembre 2004 à la chambre du peuple à Berne. Il avait affirmé alors aux médias qu'il quittait "provisoirement, c'est sûr" la politique, mais "sans exclure de revenir". Il disait avoir besoin d'une pause et d'être moins exposé.
Il a notamment siégé dans la commission de l'énergie et de l'environnement du Conseil national. Il a également présidé le groupe socialiste de 2015 à 2023, puis été membre de la commission d'enquête parlementaire sur Credit Suisse. Il est souvent loué pour sa capacité à construire des ponts et à bâtir des compromis.
UDC en challenger
Roger Nordmann aura donc la tâche de conserver le deuxième siège PS au gouvernement vaudois après l'annonce de la démission de la ministre de la santé et de l'action sociale Rebecca Ruiz, la semaine passée, pour des raisons de santé. Les Vert-e-s ont déjà annoncé qu'ils soutiendraient la candidature socialiste et ne lancent donc personne dans la course.
L'UDC est, elle partante. Elle a été le premier parti à désigner son candidat à cette élection complémentaire, le député et ex-président du Grand Conseil Jean-François Thuillard. Cet agriculteur est aussi actuellement syndic de Froideville. Il est soutenu par le PLR. Egalement membre de l'Alliance vaudoise, le Centre doit se prononcer mardi soir.
La gauche radicale est aussi dans les starting-blocks. Elle lance la conseillère communale lausannoise d'Ensemble à gauche, Agathe Raboud Sidorenko.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Budget vaudois: le gouvernement revient sur deux mesures contestées
Rebondissement dans le budget vaudois 2026: le gouvernement revient sur deux mesures très contestées dans la fonction publique. Il retire la contribution de crise de 0,7% sur les salaires ainsi que la suppression des décharges de fin de carrière des enseignants.
Cette annonce tombe après plusieurs semaines de mobilisation du personnel des services publics et parapublics, entre journées de grève, manifestations dans les rues de la capitale vaudoise et diverses actions dans les secteurs de l'enseignement, de la santé et du social notamment. Le Grand Conseil avait, lui, terminé son premier débat sur le budget mercredi soir après 26 heures de discussions, souvent très tendues, et sans avancée majeure.
"Le Conseil d'Etat propose un nouveau chemin pour apaiser le climat politique et social et assurer un retour à l'équilibre financier", a-t-il indiqué vendredi en fin de journée dans un communiqué. Il précise avoir pris ces décisions dans une séance extraordinaire ce vendredi même. Il compte ouvrir des négociations avec les syndicats.
"Constatant que la répartition des efforts souhaités dans son projet de budget 2026 a été modifiée lors du premier débat budgétaire, en parallèle à la montée d'un mouvement de contestation, il a décidé d'abandonner certaines mesures concernant le personnel tout en maintenant ses objectifs d'économies dans ce secteur", écrit-il.
Compensations
Le gouvernement retire donc le décret sur la contribution de crise de 0,7 % sur les salaires de la fonction publique, soit l'équivalent de 24 millions de francs.
Mais, ajoute-t-il, le montant sera compensé par des mesures d'économies ciblées sur les ressources humaines, notamment par le non-renouvellement automatique des postes au départ du titulaire et l'introduction d'un délai de carence de six mois à l'engagement sans prétériter les prestations essentielles (par exemple: chaîne sécuritaire, médecins, infirmières, enseignants, etc).
S'agissant de la suppression des décharges de fin de carrière des enseignants (-1 million de francs), le Conseil d'Etat retire donc aussi la mesure. Il formulera rapidement une nouvelle proposition au Grand Conseil dans le cadre de la réponse à une interpellation, après avoir négocié les modalités d'application avec les syndicats.
Stop à la grève?
"Compte tenu des mesures prises, le Conseil d'Etat considère que les conditions de licéité de la grève ne sont plus remplies", écrit-il aussi. Le gouvernement annonce aussi vouloir négocier avec les syndicats. Il les invitera prochainement au dialogue, affirme-t-il. Invitée dans l'émission Forum de la RTS, la présidente du gouvernement Christelle Luisier a évoqué de possibles négociations "dès le début de l'année prochaine".
Invité dans la même émission, David Gygax, secrétaire syndical au SSP-Vaud, s'est montré prudent par rapport au communiqué de presse du gouvernement. "On lâche d'une main mais on reprend d'une autre. C'est une opération blanche pour le Conseil d'Etat", a-t-il réagi.
Il s'étonne surtout de la "position surprenante" sur la grève. C'est à l'Organe de conciliation dans le secteur public de trancher, selon lui, critiquant une "forme d'autoritarisme à nouveau" du gouvernement vaudois. L'appel à la grève de lundi est maintenu, a-t-il affirmé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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