Suisse Romande
Contre-projet à l'initiative pour les urgences à Fribourg
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Le Grand Conseil fribourgeois a décidé mardi d'opposer un contre-projet "solide" à l'initiative constitutionnelle "Pour des urgences hospitalières 24/24 de proximité". Les députés ont confirmé par leur vote la volonté déjà exprimée en mai par le Conseil d’Etat.
La proposition de décret a passé la rampe à l'unanimité des 84 voix exprimées. Les députés ont pu cette fois davantage s'exprimer sur le fond, contrairement au mois de mars dernier, où ils avaient dû se limiter à la forme quand ils avaient alors validé le texte. Ils ont suivi dans les grandes lignes la position gouvernementale.
L'idée vise à rejeter l'initiative et d'y opposer un contre-projet répondant aux préoccupations des initiants. Le Conseil d'Etat veut soumettre sa vision propre aux citoyens. Il estime que le texte serait difficile à appliquer et note qu’il ne tient pas compte de l’évolution de la médecine et de la prise en charge préhospitalière.
Selon l'exécutif, l’initiative populaire ne fait pas la différence entre les services d’urgence et les différents profils des structures hospitalières. C'est pourquoi, via son ministre de la santé Philippe Demierre, il a invité le législatif à ne pas se rallier au texte et à le charger de préparer un contre-projet.
Termes plus généraux
Rapporteuse de la commission ad hoc, la députée centriste Anne Meyer Loetscher a appelé à une intégration du législatif dans les travaux. Au-delà, l'ampleur des enjeux a été répétée par Philippe Demierre, le magistrat UDC soulignant que le canton de Fribourg devrait prendre des décisions "très importantes" ces prochaines années.
Selon l'exécutif, un service d’urgence dépend de la mission de l’institution à laquelle il est rattaché. Ce service n’est pas le même dans un hôpital universitaire que dans un hôpital périphérique. Les spécialistes différencient quatre niveaux: urgence vitale, situation urgente, situation semi-urgente et situation non urgente.
Le Conseil d’Etat propose de rédiger un contre-projet en reprenant l’orientation de l’initiative, soit un accès optimal aux soins d’urgence partout. Sa vision s’articulerait en revanche en termes plus généraux pour répondre à toutes les situations. Le contre-projet devra être élaboré jusqu’au 22 mars 2023.
"Démantèlement" à éviter
Déposée en juin 2021 par le Comité citoyen HFR, l'initiative demande une révision partielle de la Constitution fribourgeoise du 16 mai 2004, afin que l’Etat garantisse un service d’urgences hospitalières publiques 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, situées dans le sud, dans le centre du canton et dans la partie alémanique.
La démarche des initiants vise à contrer la stratégie 2030 de l’Hôpital fribourgeois (HFR) de concentrer les soins aigus à Fribourg et d’ouvrir des centres de santé et de réadaptation dans les régions. Elle demande aussi que l’Etat utilise les modes de financement disponibles pour garantir des soins aigus de proximité.
Le comité d'initiative a déploré la voie retenue par les autorités. Il a réagi, via un communiqué de son président Marc Monney, publié dimanche déjà, avec "colère" à la décision du Grand Conseil. Les initiants parlent d'un "écran de fumée pour éviter un réel débat", regrettant la mise en exergue du seul aspect technique du sujet.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne invite à tester ses machines et véhicules de nettoyage
La Ville de Lausanne invite la population à découvrir le quotidien des équipes oeuvrant à la propreté de l'espace public le mardi 3 juin. Elle proposera de se mettre aux commandes de neuf engins de nettoyage à la Place St-François et profitera de l'occasion pour sensibiliser les passants à la problématique du littering.
"Chaque engin a une utilité bien spécifique: effacer les tags sauvages, vidanger ou nettoyer les poubelles, retirer les chewing-gums et les taches tenaces, brosser les places piétonnes et trottoirs, aspirer les déchets sauvages, nettoyer les toilettes publiques, et plus encore", écrit la Municipalité lundi dans un communiqué.
Des panneaux explicatifs présenteront les spécificités de ces machines et véhicules. Enfants comme adultes seront invités à les prendre en main.
Pas moins de 140 personnes s'activent tous les jours pour le maintien de la propreté et de la convivialité sur les 263 kilomètres de route, 131 kilomètres d'aménagements cyclables et 217 kilomètres de trottoirs de l'espace public lausannois. Elles disposent d'une centaine de véhicules et de machines spécifiques pour les aider dans leur tâche.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Douane de St-Gingolph (VS): le butin était dans ses sous-vêtements
Les collaborateurs de l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF) ont interpellé à Saint-Gingolph (VS) un Français de 21 ans. Un contrôle de sa voiture a permis de découvrir des objets pouvant servir à des cambriolages. D’après les premiers éléments recueillis, il aurait volé une montre de luxe à Montreux (VD).
Le véhicule a été intercepté le 24 avril dernier dans l’après-midi, à sa sortie de Suisse. Au volant, un jeune Français qui n’a pas pu dans un premier temps présenter un document d’identité et qui affirmait conduire un véhicule loué par un tiers, a communiqué l'OFDF lundi.
Lors d’une palpation de sécurité, les douaniers ont mis la main sur une montre de luxe qui était cachée dans ses sous-vêtements. En vérifiant le véhicule, ils ont remarqué une amende pour stationnement reçue un peu plus tôt dans la commune de Montreux. Dans un sac, à l’arrière de l’habitacle, se trouvaient également des gants, des vêtements ainsi que divers outils pouvant servir à commettre des cambriolages.
Les premières recherches effectuées par l’OFDF ont démontré qu’un cambriolage avait eu lieu dans la région montreusienne et que le signalement d’un des auteurs pouvait correspondre à la personne interpellée à Saint-Gingolph. Le butin et l’individu ont été remis à la Police Riviera. Une procédure pénale a été ouverte par le Ministère public vaudois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Politique culturelle: le canton a désormais son mot à dire
Longtemps chasse gardée de la Ville de Genève, qui en finance l'essentiel, la culture genevoise s'ouvre désormais au canton qui va s'impliquer davantage dans le domaine, tant sur le plan financier qu'au niveau politique. Cet engagement se traduit notamment par la création d'une structure de gouvernance qui réunit l'Etat, la Ville et les communes genevoises.
L'organe de concertation et de coordination de la politique culturelle de l'Etat (OCC) signale "le retour dans le jeu" du gouvernement cantonal, a indiqué lundi, devant les médias, le conseiller d'Etat genevois Thierry Apothéloz, responsable du département de la cohésion sociale (DCS).
Cette collaboration plus étroite du canton, de la Ville et des communes genevoises découle de la signature, en 2022, de l'accord pour la politique culturelle à Genève. Pour M. Apothéloz, la culture est une nécessité. Elle représente un espace d'expression et de dialogue. Elle doit rester au coeur des "priorités politiques".
Cofinancement d'institutions phares
Au niveau financier, le canton de Genève va soutenir régulièrement plusieurs institutions et festivals, à commencer par trois théâtres (Am Stram Gram, les Marionnettes et Carouge) dès cette année. Au total, 28 institutions ont été identifiées et vont bénéficier, d'ici à 2027, d'un cofinancement cantonal.
Le canton va aussi apporter une aide à la création artistique. Il va également veiller à offrir l'accès à la culture à tout le monde et à négocier de meilleures conditions pour les artistes et le personnel technique qui travaille avec eux. "La politique culturelle cantonale entre dans une nouvelle phase", a relevé M. Apothéloz.
Pour la Ville de Genève, le changement est conséquent. La municipalité joue historiquement un rôle dominant dans la culture genevoise, a rappelé le conseiller administratif Sami Kanaan. Le budget qu'elle consacre uniquement à ce secteur s'élève à quelque 300 millions de francs.
La Ville de Genève a toujours demandé un soutien financier au canton. En revanche, elle s'est constamment montrée réticente, jusqu'à récemment, à l'idée de devoir partager la gouvernance avec lui. Aujourd'hui, "nous avons un cofinancement et une co-gouvernance", s'est réjoui Sami Kanaan.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Le projet de développement régional agricole du Gros-de-Vaud se dévoile
Le Conseil d'Etat vaudois va prochainement soumettre au Grand Conseil une demande de crédit de 6,2 millions pour financer la part cantonale du projet de développement régional agricole (PDRA) du Gros-de-Vaud. Initié en 2019, cet outil, issu de la Politique agricole, a pour objectif de créer de la valeur ajoutée autour de la filière céréales de la région, considérée comme le grenier du canton.
Jean-François Thuillard, président de l'Association du PDRA Gros-de-Vaud et actuel président du Grand Conseil s'est réjoui lundi à Montilier, sur le pâturage de Sugnens, de la présentation de ce projet de décret au Parlement. "Après six années de travail, cette étape valide le travail considérable effectué par les porteurs de projet", a-t-il déclaré.
Initié en 2019, le PDRA Gros-de-Vaud regroupe sept projets partiels et une mesure collective qui prévoit la mise en place d'un réseau d'acteurs. En 2023, une étape importante avait été franchie grâce aux préavis positifs de l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) et de la Direction générale de l’agriculture, de la viticulture et des affaires vétérinaires (DGAV), a poursuivi M. Thuillard.
Et de rappeler les objectifs de l'outil: valoriser le patrimoine céréalier, fédérer les acteurs de la filière et améliorer les conditions de travail et les revenus des agriculteurs et de la région, grâce à la création de valeur ajoutée. Cette nouvelle étape marque la volonté de mettre en avant la profession auprès des consommateurs, notamment les plus jeunes.
Carte touristique
Parmi les éléments phares du PDRA, M. Thuillard a cité la création d'un nouveau lieu, l'Espace du blé au pain à Echallens. Il jouera un "rôle prépondérant" avec trois pôles: muséal, boulangerie, ainsi que produits locaux. "Ce sera la carte de visite touristique de toute une région", a décrit le président du Grand Conseil.
Le passage devant le Parlement, qui aura probablement lieu cet automne, constitue la dernière étape avant de pouvoir poser la première pierre des différents projets, a souligné M.Thuillard. Il sera suivi de la signature d'une convention tripartite qui réunira les représentants de la Confédération, du Canton de Vaud et de l’association PDRA Gros-de-Vaud. Les projets auront ensuite 6 ans pour être réalisés.
Côté novateur
Vincent Schmitt, collaborateur de l'OFAG en charge du suivi des PDRA en Suisse romande, s'est réjoui du futur financement du cinquième projet de développement régional du canton qui "concerne plusieurs centaines d'exploitations. Ce projet sera le 51e au niveau national", a-t-il relevé.
Le responsable a rappelé que cet instrument est né des discussions de la Politique agricole 2004-2007. "Il poursuit un objectif simple: rassembler, car l'union fait la force". Séduite par le "côté novateur du projet", la Confédération devrait y participer à hauteur de 6,2 millions de francs également.
Le point d'orgue du PDRA Gros-de-Vaud est, selon le responsable, la rénovation complète du centre collecteur d'Echallens. Celle-ci permettra le traitement rapide et le stockage d'environ 20'000 tonnes de graines par an, aussi bien des céréales, que des oléagineux et des légumineuses.
30 millions investis
L'ensemble des projets totalise un investissement global chiffré à près de 30 millions de francs. Le soutien financier cantonal demandé, associé à celui de la Confédération, permettra ainsi de valoriser le patrimoine régional à travers l’agriculture céréalière, l’art et l’artisanat, tout en renforçant la mise en valeur des produits locaux et le développement de l’agritourisme.
Outre la buvette à Sugnens, l’Espace du Blé au Pain et le Centre Collecteur à Echallens, les projets partiels proposent plusieurs mesures de diversification et d'amélioration touchant le Moulin d’Echallens, le Verger du Talent à Oulens-sous-Echallens, la Ferme Martin à Assens et le Pâturage de Denezy.
"Des projets collectifs innovants et durables, que rêver de mieux", a commenté Valérie Dittli, conseillère d'Etat en charge de l'agriculture, venue soutenir les porteurs du projet. "J'espère que ce PDRA aura autant de retombées positives que les cinq autres du canton", a-t-elle conclu.
Keystone ats avec Yann Rossier
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