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Culture

La musique reprend ses droits à Montreux

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L'édition 2022 du Montreux Jazz Festival va vivre son "presque retour à la normale" dès vendredi, selon son patron Mathieu Jaton (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Montreux Jazz Festival (MJF) lève vendredi le rideau sur sa 56e édition. Après deux ans chahutés par la pandémie, la manifestation accueille jusqu'au 16 juillet près de 70 artistes sur ses deux scènes payantes, ainsi que 450 concerts et activités gratuites.

Ce sera au trio norvégien de pop synthétique a-ha, groupe culte des années 80, d'ouvrir les feux vendredi soir à l'auditorium Stravinski et à Sophie Hunger au Lab. Pour la suite, Nick Cave, Björk, Diana Ross, Robert Plant, Jeff Beck, Van Morrison, Herbie Hancock, The Smile, Woodkid, Jacques Dutronc et bien d'autres encore se succéderont sur les scènes du MJF, dans une édition qui fait son "presque retour à la normale".

Pas une copie de 2019

Interrogé par Keystone-ATS, Mathieu Jaton ressent très fortement l'effervescence du festival pour lequel "des centaines de personnes s'activent" et se dit "très heureux" de son ouverture. Ce ne sera pas un "copy/paste" de 2019 pour plusieurs raisons, observe-t-il. "Notamment parce que le Covid est encore présent".

"Cela reste une menace aujourd'hui, surtout sur les annulations d'artistes", relève-t-il, citant les exemples d'Eric Clapton, des Rolling Stones et de Metallica tout récemment. "Le danger qu'un artiste ne puisse pas monter sur scène a toujours existé, mais il est décuplé par cette nouvelle vague de Covid qui arrive. On doit faire avec et s'adapter".

"Pour l'instant, je touche du bois, on va prendre les choses jour par jour (...) et travailler avec la même agilité qu'on a eue pendant deux ans", ajoute-t-il, se référant à l'annulation du festival en 2020 et à sa mini-version en 2021.

Public impatient

Avec le retour de toutes les grandes manifestations et les reports de 2020 et 2021, il y a une suroffre en Suisse et en Europe. "On sent qu'on n'est pas dans les mêmes dispositions qu'auparavant", souligne le boss du festival. "Il y a la guerre en Ukraine, la crise, l'inflation et beaucoup d'autres choses qui impactent une grande manifestation comme Montreux".

Le public est cependant impatient de revenir. Cela se confirme dans la billetterie: "Les ventes vont extrêmement bien, mieux qu'elles ne l'ont été dans les années précédentes. Notamment au Stravinski où l'on affiche huit, voire dix soirées sold out", détaille-t-il.

Lake house

Quant aux nouveautés 2022, Mathieu Jaton évoque la transformation de l'offre gratuite avec la mise sur pied de la Lake House, principal lieu de rendez-vous des scènes non payantes, située dans le Petit Palais. Cette maison incubatrice de culture et d'art abrite huit chambres, dont une bibliothèque, un cinéma, une galerie. Mais aussi The Memphis, un club dévolu à la nouvelle génération du jazz, essentiellement anglo-saxonne, a rappelé M. Jaton.

"Il y a vraiment un mouvement du festival vers ce lieu, ce qui est aussi une anticipation des travaux prévus au Centre des congrès en 2024-2025", explique-t-il.

Au total, le festival propose onze scènes gratuites, dont la nouvelle Ipanema, une "boîte de nuit électro à ciel ouvert", juste en face du 2m2c. Elle accueillera des DJs émergents internationaux pratiquement les pieds dans l'eau.

Gestion des fans

Questionné sur la venue de Johnny Depp qui défraye la chronique et qui accompagnera Jeff Beck le 15 juillet, Mathieu Jaton relève que Montreux "a déjà eu des gigas stars, que ce soit Prince ou Stevie Wonder: la gestion des fans on connaît", commente-t-il.

Toujours au niveau programme, le MJF a également signalé cette semaine un changement de dernière minute. Alan Parsons qui doit subir une opération du dos a dû annuler son concert. Il sera remplacé par Magma et son rock progressiste le 11 juillet.

www.montreuxjazz.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Croatie et Ukraine qualifiés pour la finale de l'Eurovision

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Les Ukrainiennes alyona alyona et Jerry Heil ont interprété le titre "Teresa & Maria" lors de la demi-finale de mardi. (© KEYSTONE/EPA/JESSICA GOW)

Deux des favoris de l'Eurovision 2024, Croatie et Ukraine, se sont qualifiés mardi soir pour la finale, qui se tiendra samedi à Malmö. La compétition est marquée cette année par les controverses sur la participation d'Israël.

Les genres musicaux s'entrelacent allégrement lors de cette 68ème édition du rendez-vous annuel de la musique européenne populaire. Le titre "Teresa & Maria", interprété par les Ukrainiennes alyona alyona et Jerry Heil, mélange rap et pop aux accents d'opéra tandis que "Rim Tim Tagi Dim" du Croate Baby Lasagna, qui avait été repêché en sélection nationale après un désistement, mêle rock et électro.

Au-delà des performances musicales, les éventuelles prises de position des artistes ont été scrutées pendant le premier volet de cette compétition d'habitude édulcorée qui revendique un caractère non-politique.

Depuis le début de l'année, les pétitions se sont multipliées pour exiger l'exclusion d'Israël. Fin mars, les candidats de neufs pays, dont Bambie Thug (Irlande) en lice ce mardi soir, ont appelé à un cessez-le-feu durable.

Israël en demi-finale jeudi

Lors du numéro d'ouverture, c'est finalement le chanteur suédois Éric Saade, qui a attiré l'attention. L'artiste, dont le père est d'origine palestinienne, avait prévenu vouloir utiliser sa performance pour protester contre la participation d'Israël et portait un keffieh autour du bras.

Son geste a été déploré par la télévision publique suédoise, SVT, qui organise cette 68ème édition avec l'Union européenne de radio-télévision (UER). "Il est regrettable qu'il utilise sa participation de cette manière", a déclaré à l'AFP Ebba Adielsson.

A l'issue de cette première demi-finale, tranchée par les votes du public, sont aussi qualifiés la Serbie, le Portugal, la Slovénie, la Lituanie, la Finlande, Chypre, l'Irlande et le Luxembourg. Ils rejoignent les six pays qualifiés d'office en finale: la Suède, détentrice du titre, et les "big five" - Allemagne, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni - plus gros contributeurs à l'organisation du concours.

Israël participe à la deuxième demi-finale qui a lieu jeudi avant la finale de samedi. Plusieurs manifestations, appelant à exclure Israël du concours, doivent avoir lieu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

VS: Collections patrimoniales et séquestres sous le même toit

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La première pierre de la construction du centre de compétences mutualisé Eterpys a été posée sur l’ancien site de l’Agroscope à Conthey (VS) (image symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Certaines collections patrimoniales du service de la culture, les pièces à conviction gérées par la police cantonale et un des deux centres d'impression du service cantonal de l'informatique seront bientôt réunis sous le même toit. La première pierre de ce centre de compétences mutualisé, baptisé Eterpys, a été posée mardi.

Financé à hauteur de 25 millions de francs par le Fonds pour le financement des investissements et la gestion des biens immobiliers de l'État (FIGI), le nouveau bâtiment devrait être mis en service en automne 2025, indique le canton dans un communiqué. Il verra le jour sur l’ancien site de l’Agroscope à Conthey (VS).

Dans le détail, l'infrastructure accueillera les collections de l’Office cantonal d’archéologie et des Musées cantonaux "dans des conditions de conservation appropriées". Elle permettra également d’assurer la mission d’étude et de médiation du patrimoine d’importance cantonale en étant accessible au public. Actuellement, ces collections sont disséminées dans trois lieux de stockage qui ne répondent plus aux normes requises et qui sont saturés.

Le nouveau bâtiment abritera également les objets séquestrés à des fins de pièces à conviction, actuellement conservés en différents lieux. Il offrira ainsi "la possibilité d’y gérer de manière centralisée l’ensemble de ces pièces et de disposer d’un outil adapté aux besoins, notamment en termes de sécurité et de confidentialité", précise le canton. Un local d’expertise est prévu pour permettre les investigations scientifiques qui doivent être menées sur certains objets placés sous séquestre.

Un des deux centres d’impression exploités par le Service cantonal de l’informatique sera également déplacé dans le nouveau bâtiment. "Ceci permettra d’instaurer une redondance en cas de destruction (incendie, inondation, etc.) du centre", souligne le canton. De quoi "mieux assurer" la continuité des services d’impression et de mise sous pli.

Deux zones distinctes

Développé sur trois niveaux - un sous-sol et deux niveaux hors terre - le projet est composé de deux entités très distinctes. Une zone sera sécurisée pour la police cantonale et une zone publique pour le service de la culture, dans laquelle vient s’insérer le centre d’impression, précise-t-on de même source.

Cette première pierre a été posée en présence du chef du Département des finances et de l’énergie, Roberto Schmidt, du chef du Département de la santé, des affaires sociales et de la culture, Mathias Reynard et du chef du Département de la sécurité, des institutions et du sport (DSIS), Frédéric Favre. Ils étaient accompagnés du chef du Service immobilier et patrimoine, Philippe Venetz, ainsi que du président de Conthey, Christophe Germanier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le journaliste littéraire Bernard Pivot referme le livre de sa vie

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Bernard Pivot avait organisé à partir de 1985 les Dicos d'or, championnat d'orthographe vite devenu international (archives). (© KEYSTONE/AP/FRANCOIS MORI)

Le journaliste et écrivain Bernard Pivot, qui a su passionner les Français pour les livres qu'il présentait à la télévision, a refermé lundi le livre d'une vie riche passée à interroger des écrivains de légende.

Le présentateur de la mythique émission littéraire d'Antenne 2 "Apostrophes" est mort à Neuilly-sur-Seine à l'âge de 89 ans, a annoncé sa fille Cécile à l'AFP.

Un livre à la main, sa paire de lunettes dans l'autre, il avait également présenté l'émission "Bouillon de culture" et organisé à partir de 1985 les Dicos d'or, championnat d'orthographe vite devenu international.

Bernard Pivot, lecteur aussi scrupuleux qu'il était brillant comme intervieweur, est s'est imposé au fil des ans comme une figure populaire bien au-delà du petit milieu parisien des lettres.

"Apostrophes", le vendredi soir, était regardée par plusieurs millions de téléspectateurs. Grands connaisseurs de la littérature ou modestes amateurs de livres, ils y appréciaient les traits d'esprit, les pensées frappantes de concision, les tirades lyriques ou les engueulades que Bernard Pivot savait susciter chez les auteurs invités.

"Phénomène sociologique"

Le journal Le Monde qualifie l'émission de "rendez-vous incontournable des auteurs et du monde de l'édition". Pour le magazine Télérama, elle "bouleversa durablement la vie littéraire", "un phénomène sociologique et un objet culturel unique en son genre".

Ses archives laissent cependant voir une époque où les relations de Gabriel Matzneff avec des mineurs faisaient rire et où l'on fumait et buvait sans aucune retenue.

Quand elle s'est arrêtée en 1990, au bout de quinze ans, la perte a semblé irréparable à ce milieu. Affable, d'humeur égale, Bernard Pivot y était unanimement apprécié.

"Il était gai, il était drôle. Il était sympathique, profondément sympathique", a déclaré sur BFMTV une autre grande figure de la télévision des années 80, Anne Sinclair.

La preuve avec ce bon mot sur Twitter en 2016: "L'habitude des radios de m'appeler à la mort d'un écrivain est si grande que, le jour où je mourrai, elles m'appelleront".

L'animateur, amateur de bon vin et d'humour, n'avait pas son pareil pour décontracter l'ambiance sur son plateau. Et, dans les conditions du direct, pour tirer le débat vers le haut.

Des géants du XXe siècle se sont assis face à lui pour évoquer le titre qu'ils venaient de publier, tels Marguerite Duras, le boxeur Mohamed Ali ou le dissident soviétique Alexandre Soljenitsyne.

"Jamais rassasié"

"La littérature subit une perte immense. Il est, à mes yeux, un de ces médiateurs pour qui je dirais qu'en Europe aussi un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle", a écrit l'écrivain franco-congolais Alain Mabanckou sur X.

"Il aimait les livres avec gourmandise, comme la nourriture, sinon que son appétit littéraire n'était jamais rassasié", a affirmé Jacques Attali, écrivain et ancien conseiller du président François Mitterrand.

"Nous perdons un grand homme de culture et de TV", a estimé la directrice générale de France Télévisions Delphine Ernotte Cunci.

Bernard Pivot, qui avouait sans peine ses limites comme écrivain, exerça ensuite son influence à l'Académie Goncourt. Entré en 2004, président en 2014, il s'en était retiré fin 2019.

Les autres académiciens lui savent gré d'une indépendance sans aucun compromis face aux grands éditeurs français. Sous sa présidence, les éditions du prix Goncourt en 2006 ("Les Bienveillantes" de Jonathan Littell) et 2010 ("La Carte et le Territoire" de Michel Houellebecq) restent dans les annales.

Le club de football de Saint-Étienne a aussi salué la mémoire de ce passionné de foot, fidèle aux Verts. "L'ASSE salue cet homme de lettres (...) entraîné, comme bien d'autres, par la passion stéphanoise".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Mort du présentateur et écrivain Bernard Pivot

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Alerte Info (© )

Le présentateur et écrivain français Bernard Pivot est mort, a annoncé lundi sa famille à l'AFP. L'animateur d'"Apostrophes" et "Bouillon de culture" avait fêté dimanche ses 89 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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