Économie
Lausanne veut devenir une destination économique incontournable
La Ville de Lausanne veut dynamiser l'emploi sur son territoire. Si la capitale vaudoise souhaite continuer à s'appuyer sur ses atouts - santé, formation, sport et tourisme - qui ont encore un gros potentiel de croissance, elle compte aussi diversifier son tissu économique, notamment dans le secteur secondaire. La Municipalité crée un nouvel organe: l'Unité développement et promotion de la Ville de Lausanne.
Quatrième ville suisse en taille et nombre d'habitants, Lausanne n'occupe de loin pas ce classement sur le plan économique et de l'emploi. "Le constat est attristant, nous avons un taux de chômage plus élevé que le canton de Vaud qui a lui-même un taux plus haut que la moyenne suisse", a dit mardi devant la presse Pierre-Antoine Hildbrand, municipal lausannois en charge de l'économie, évoquant sans détour des "déficiences".
"Lausanne a raté certaines grandes étapes de développements économiques, a-t-il poursuivi. Le secteur bancaire n'a jamais pris l'ampleur de celui de Genève ou de Zurich, pareil pour celui de la pharma par rapport à Bâle. La ville n'a jamais eu une grande tradition industrielle", a rappelé M. Hildbrand. "Tout ça pèse sur la présence de sièges sociaux de grandes entreprises".
Pas assez d'emplois privés
"Nous avons un bassin d'emplois privés modestes en comparaison à la population. Le potentiel d'accroissement de l'emploi sur notre sol est énorme", a enchaîné le syndic Grégoire Junod. "Ces quinze dernières années, nous avons développé de nouveaux et grands sites de logements. C'est le bon timing de poser sur la table une stratégie visant à favoriser la création et l'implantation d'entreprises" sur le territoire lausannois, a-t-il expliqué.
La Municipalité à majorité rose-verte est régulièrement critiquée par la droite pour ne pas en faire assez sur le plan économique et surtout pour la création d'emplois. Mardi sur le site du Biopôle de Lausanne-Vennes, elle a clairement affiché son ambition: "valoriser Lausanne comme destination économique incontournable". M. Junod a promis d'en faire une des priorités du programme de législature 2021-2026.
"Si la Ville dispose de solides atouts, elle doit aujourd'hui mettre en place un projet ambitieux de valorisation du territoire et de ses acteurs, et se doter d'une organisation assurant le développement optimal des différents sites d'activités stratégiques", ont résumé les deux responsables. Lausanne va donc continuer de développer et renforcer ses domaines-clés qui constituent son "écosystème": la santé, la formation, le sport et le tourisme.
Rééquilibrage tertiaire-secondaire
Mais la Ville compte également miser sur la diversification de son tissu économique. Comment? La réponse de son syndic, Grégoire Junod.
Il faut donc tempérer un peu la très forte croissance du secteur tertiaire par rapport à celui du secondaire, qui a aussi un potentiel de croissance, a dit en substance le syndic lausannois. Il s'agira aussi de soigner la relation étroite au secteur privé.
Grégoire Junod a aussi affirmé vouloir "jouer à fond la carte de villes touristiques de deuxième niveau, en comparaison des grandes capitales européennes".
Fort de tous ces constats, la Municipalité a ainsi défini une vision stratégique reposant sur trois axes: le développement de six sites d'activités (Biopôle, Rasude et Pôle gare, Beaulieu, Plaines-du-Loup, Sévelin-Sébeillon-Provence et Vernand, Prés-de-Vidy), la valorisation de Lausanne comme destination économique et touristique, ainsi que la connaissance des acteurs et des flux économiques qu'ils génèrent.
Pour mettre en oeuvre cette stratégie, la Municipalité crée une toute nouvelle entité, l'Unité développement et promotion de la Ville de Lausanne. Elle sera composée de cinq personnes et dirigée par le conseiller stratégique à la syndicature, Fabrice Bernard. C'est elle qui définira la vision stratégique, qui fait actuellement défaut à la capitale vaudoise. Un fait étonnant? On retrouve Grégoire Junod.
L'Unité développement et promotion de la Ville mettra en oeuvre et conduira le plan d'action sur la période 2023-2026.
Isabelle Bertolini avec Keystone-ATS
Économie
Changement climatique: les géants pétroliers savaient
Les principaux géants mondiaux du pétrole et du gaz savaient depuis "au moins" les années 1960 que les énergies fossiles allaient entraîner un réchauffement de la planète mais ils ont persisté à le nier et même pratiqué la désinformation. selon un rapport.
"Pendant plus d'un demi-siècle, les 'Big Oil' ont trompé le public américain au sujet de leur rôle dans la crise climatique, en faisant tout ce qui était en leur pouvoir pour que les Etats-Unis et le monde entier restent dépendants de leurs produits polluants", dénonce le rapport d'une commission d'enquête d'élus démocrates de la Chambre des représentants, publié mardi.
Les "Big Oil" sont les six géants et organismes passés au crible pendant cette enquête lancée en septembre 2021: ExxonMobil, Chevron, BP America, Shell, l'American Petroleum Institute (API) - représentant du secteur pétrolier - et la Chambre de commerce.
"Tous les six (...) ont fait obstruction et retardé" cette enquête en refusant de se soumettre "malgré des assignations", souligne le rapport de 65 pages intitulé "Dénégation, désinformation, et double langage: évolution des efforts des 'Big Oil' pour esquiver la responsabilité du changement climatique".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le directeur général des SIG part à la retraite anticipée
Christian Brunier quitte avec effet immédiat les Services industriels de Genève (SIG). Le directeur général de l'entreprise, empêtré dans une affaire de népotisme présumé, a annoncé mardi faire valoir ses droits à la retraite anticipée.
"Christian Brunier est extrêmement affecté par les attaques dont il fait l'objet. Il a jugé préférable de partir le plus rapidement possible", a indiqué devant les médias le président des SIG Robert Cramer. En temps normal, Christian Brunier avait prévu de prendre sa retraite anticipée le 31 mars 2025.
Christian Brunier a passé 45 ans aux SIG, dont dix ans en tant que directeur.
Des soupçons de népotisme pèsent sur Christian Brunier depuis que la Tribune de Genève et la télévision Léman Bleu ont révélé que ses deux beaux-fils travaillaient aux SIG, ainsi que l'épouse de l'un d'eux. Vendredi dernier, c'est la RTS qui informait l'engagement par l'entreprise d'un neveu du directeur général.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Baromètre conjoncturel du KOF: légère reprise en avril
L'économie suisse reprend quelques couleurs en avril, selon le baromètre conjoncturel du KOF publié mardi. Mais aucune relance forte n'est actuellement en vue.
Le baromètre conjoncturel a gagné 1,4 point en avril pour atteindre 101,8 points, après deux mois consécutifs de baisse, écrit le Centre de recherches conjoncturelles (KOF) de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich dans son communiqué. Avec cette hausse, l'indicateur revient dans une zone légèrement supérieure à la moyenne.
Les perspectives s'améliorent dans les services financiers et l'assurance, l'industrie manufacturière et la consommation privée. Les perspectives pour les secteurs de la construction et de l'hôtellerie sont en revanche légèrement moins favorables qu'en mars.
Dans l'industrie manufacturière et la construction, l'activité de production et la situation générale des affaires évoluent de manière particulièrement favorable. En revanche, le taux d'utilisation des machines et des équipements ainsi que les stocks de produits intermédiaires ou les achats de biens intermédiaires plombent la situation.
L'évolution se révèle très inégale dans les branches de l'industrie manufacturière. L'industrie chimique et pharmaceutique ainsi que la construction mécanique tirent leur épingle du jeu, contrairement aux fabricants de produits alimentaires et de luxe ainsi qu'à l'industrie du textile et de l'habillement, qui se distinguent de manière négative.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Vaudoise fait l'acquisition de Prevanto
Vaudoise Assurances a acquis 100% du capital-actions de la société Prevanto, active dans le conseil aux institutions de prévoyance publiques et privées en Suisse. Tous les emplois sont conservés dans le cadre de cette reprise, précise l'assureur.
La société Prevanto est active dans toute la Suisse avec des bureaux à Zurich, Bâle et Lausanne, indique Vaudoise. Elle est détenue depuis 2015 par ses trois associés fondateurs Stephan Wyss, Patrick Spuhler et Michèle Mottu Stella, ajoute-t-elle.
Cette acquisition permet à Vaudoise de compléter ses services aux caisses de pensions en Suisse romande et en Suisse alémanique, souligne le groupe mardi. Elle vient compléter celle de Pittet Associés en 2019, entité qui a intégré l'équipe d'experts LPP de SwissLife Pension Services en 2022.
À la suite de cette transaction, le conseil d'administration de Prevanto sera présidé par Reto Kuhn, directeur des investissements chez Vaudoise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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