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Économie

Lausanne veut devenir une destination économique incontournable

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La Ville de Lausanne veut renverser la vapeur et attirer beaucoup plus d'emplois du secteur privé (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La Ville de Lausanne veut dynamiser l'emploi sur son territoire. Si la capitale vaudoise souhaite continuer à s'appuyer sur ses atouts - santé, formation, sport et tourisme - qui ont encore un gros potentiel de croissance, elle compte aussi diversifier son tissu économique, notamment dans le secteur secondaire. La Municipalité crée un nouvel organe: l'Unité développement et promotion de la Ville de Lausanne.

Quatrième ville suisse en taille et nombre d'habitants, Lausanne n'occupe de loin pas ce classement sur le plan économique et de l'emploi. "Le constat est attristant, nous avons un taux de chômage plus élevé que le canton de Vaud qui a lui-même un taux plus haut que la moyenne suisse", a dit mardi devant la presse Pierre-Antoine Hildbrand, municipal lausannois en charge de l'économie, évoquant sans détour des "déficiences".

"Lausanne a raté certaines grandes étapes de développements économiques, a-t-il poursuivi. Le secteur bancaire n'a jamais pris l'ampleur de celui de Genève ou de Zurich, pareil pour celui de la pharma par rapport à Bâle. La ville n'a jamais eu une grande tradition industrielle", a rappelé M. Hildbrand. "Tout ça pèse sur la présence de sièges sociaux de grandes entreprises".

Pas assez d'emplois privés

"Nous avons un bassin d'emplois privés modestes en comparaison à la population. Le potentiel d'accroissement de l'emploi sur notre sol est énorme", a enchaîné le syndic Grégoire Junod. "Ces quinze dernières années, nous avons développé de nouveaux et grands sites de logements. C'est le bon timing de poser sur la table une stratégie visant à favoriser la création et l'implantation d'entreprises" sur le territoire lausannois, a-t-il expliqué.

La Municipalité à majorité rose-verte est régulièrement critiquée par la droite pour ne pas en faire assez sur le plan économique et surtout pour la création d'emplois. Mardi sur le site du Biopôle de Lausanne-Vennes, elle a clairement affiché son ambition: "valoriser Lausanne comme destination économique incontournable". M. Junod a promis d'en faire une des priorités du programme de législature 2021-2026.

"Si la Ville dispose de solides atouts, elle doit aujourd'hui mettre en place un projet ambitieux de valorisation du territoire et de ses acteurs, et se doter d'une organisation assurant le développement optimal des différents sites d'activités stratégiques", ont résumé les deux responsables. Lausanne va donc continuer de développer et renforcer ses domaines-clés qui constituent son "écosystème": la santé, la formation, le sport et le tourisme.

Rééquilibrage tertiaire-secondaire

Mais la Ville compte également miser sur la diversification de son tissu économique. Comment? La réponse de son syndic, Grégoire Junod.

Grégoire JunodSyndic de Lausanne

Il faut donc tempérer un peu la très forte croissance du secteur tertiaire par rapport à celui du secondaire, qui a aussi un potentiel de croissance, a dit en substance le syndic lausannois. Il s'agira aussi de soigner la relation étroite au secteur privé.

Grégoire Junod a aussi affirmé vouloir "jouer à fond la carte de villes touristiques de deuxième niveau, en comparaison des grandes capitales européennes".

Fort de tous ces constats, la Municipalité a ainsi défini une vision stratégique reposant sur trois axes: le développement de six sites d'activités (Biopôle, Rasude et Pôle gare, Beaulieu, Plaines-du-Loup, Sévelin-Sébeillon-Provence et Vernand, Prés-de-Vidy), la valorisation de Lausanne comme destination économique et touristique, ainsi que la connaissance des acteurs et des flux économiques qu'ils génèrent.

Pour mettre en oeuvre cette stratégie, la Municipalité crée une toute nouvelle entité, l'Unité développement et promotion de la Ville de Lausanne. Elle sera composée de cinq personnes et dirigée par le conseiller stratégique à la syndicature, Fabrice Bernard. C'est elle qui définira la vision stratégique, qui fait actuellement défaut à la capitale vaudoise. Un fait étonnant? On retrouve Grégoire Junod.

Grégoire JunodSyndic de Lausanne

L'Unité développement et promotion de la Ville mettra en oeuvre et conduira le plan d'action sur la période 2023-2026.

Isabelle Bertolini avec Keystone-ATS

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Économie

La Banque d'Italie abaisse sa prévision de croissance pour 2024

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Rome s'est engagé à ramener le déficit public dès 2026 à 2,8% du PIB, en dessous du plafond de 3% fixé par le pacte de stabilité européen (archives). (© KEYSTONE/EPA/ETTORE FERRARI)

La Banque d'Italie a abaissé vendredi sa prévision de croissance économique pour 2024, tablant désormais sur 0,7% contre 0,8% auparavant, en raison d'une "croissance plus faible de la demande étrangère".

L'institution a également revu en baisse ses estimations pour 2025 et 2026, misant sur respectivement 0,7% et 1,2%, contre 0,9% et 1,3% auparavant, en données non corrigées des jours ouvrables.

Le ministre de l'Economie Giancarlo Giorgetti avait assuré dès jeudi que la croissance de l'Italie "pourrait atteindre 0,7%" cette année, mais que cette correction à la baisse n'aurait pas d'impact sur les comptes.

La coalition de droite et d'extrême droite dirigée par Giorgia Meloni avait prévu auparavant une progression du produit intérieur brut (PIB) de 1% pour l'année en cours, malgré une croissance nulle enregistrée au troisième trimestre.

"Nous avons fait des prévisions extrêmement prudentes sur les finances publiques" et "comme nous l'avons fait dans le passé, nous obtiendrons des résultats encore meilleurs qu'annoncé", a affirmé M. Giorgetti.

Rome s'est engagé à ramener le déficit public dès 2026 à 2,8% du PIB, en dessous du plafond de 3% fixé par le pacte de stabilité européen, ce qui laisse peu de marge pour une politique économique expansionniste.

Corrigée des jours ouvrables, la hausse du PIB serait de 0,5% en 2024, 0,8% en 2025 et 1,1% en 2026, a précisé la Banque d'Italie.

Malgré "un environnement de grande incertitude, en particulier sur les politiques commerciales de la nouvelle administration américaine, la croissance de la demande extérieure se consolidera", estime l'institution.

Mais cette hausse sera "bien inférieure à la moyenne des deux décennies précédant la pandémie", ajoute la Banque d'Italie. Après un recul des exportations de 0,3% cette année, elle table sur une hausse de 1,3% en 2025 et de 3,2% en 2026.

L'Italie subit le contrecoup des affres de l'Allemagne, son principal partenaire commercial, qui a tout juste échappé à une récession grâce à une hausse de son PIB de 0,1% au troisième trimestre.

Après la croissance nulle au troisième trimestre, le PIB devrait progresser "à un rythme modéré" au quatrième, estime la Banque d'Italie.

"La croissance pourrait s'accélérer à partir du second semestre de l'an prochain", grâce à la reprise de la consommation et des exportations.

Dans un contexte de ralentissement de l'inflation, la consommation des ménages devrait rester stable en 2024 et croître de 1% en 2025 et 0,9% en 2026.

L'inflation devrait atteindre 1,1% en 2024 et 1,5% en 2025 et 2026.

Début décembre, l'Institut national des statistiques (Istat) avait divisé par deux sa prévision de croissance pour 2024, tablant désormais sur une hausse du PIB de 0,5%, contre 1% estimé juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Allemagne: prévisions de croissance 2025 et 2026 en fort repli

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L'économie allemande devrait connaître en 2024 une deuxième année de récession consécutive (archives). (© KEYSTONE/DPA/JENS BÜTTNER)

La Banque fédérale d'Allemagne a fortement abaissé vendredi ses prévisions de croissance pour les années 2025 et 2026, douchant les espoirs d'un rebond rapide de la première économie européenne enlisée dans une crise structurelle.

L'institution prévoit une hausse de 0,2% du Produit intérieur brut l'an prochain, contre 1,1% dans ses dernières estimations en juin. Pour 2026, elle table sur une croissance de 0,8%, contre 1,4% précédemment.

Ces prévisions, également révisées à la baisse cette semaine par plusieurs instituts économiques nationaux, s'éloignent encore de celles du ministère de l'Économie, qui attend une croissance de 1,1% en 2025 et de 1,6% en 2026.

Pour 2024 en revanche, l'affaire est entendue : le PIB devrait reculer de 0,2% d'après le gouvernement et la Bundesbank, soit une deuxième année de récession consécutive.

"L'économie allemande lutte non seulement contre des vents contraires conjoncturels persistants, mais aussi contre des problèmes structurels", déclare le président de la Bundesbank, Joachim Nagel, dans un communiqué.

L'industrie allemande, jadis fer de lance de l'économie, souffre de la faiblesse des exportations et de prix d'énergie plus élevés que chez ses voisins, conséquence notamment de la guerre russe en Ukraine.

Les investissements reculent dans un contexte politique incertain avant des élections législatives anticipées prévues en février, après l'éclatement de la coalition du chancelier social-démocrate Olaf Scholz.

Le marché du travail, traditionnellement robuste, montre par ailleurs des signes de ralentissement, ce qui affecte la consommation privée qui, contrairement aux anticipations d'il y a quelques mois, ne jouera pas un rôle moteur dans la reprise économique espérée.

La Bundesbank prévoit une stagnation du PIB durant l'hiver 2024/2025, avant une reprise progressive d'ici fin 2025.

Ces prévisions restent incertaines, notamment en raison de la "possible montée du protectionnisme mondial", a souligné M. Nagel, en référence aux hausses de tarifs douaniers que pourrait imposer une nouvelle administration américaine sous Donald Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le Conseil fédéral contraint de légiférer sur le salaire minimal

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Les Chambres fédérales veulent légiférer sur les salaires cantonaux minimaux. Le Conseil fédéral lui soumet un projet à contre-coeur (archives). (© KEYSTONE/DPA/SOEREN STACHE)

Les conventions collectives nationales (CCT) devraient primer sur les dispositions cantonales. Contraint par le Parlement, le Conseil fédéral lui a transmis vendredi un projet en ce sens.

Actuellement, une CCT ne peut être étendue que si elle ne contient rien de contraire au droit fédéral ou cantonal. Il n'est donc pas possible d'étendre des salaires minimaux fixés dans une CCT s'ils sont inférieurs aux salaires minimaux inscrits dans les lois cantonales.

Une motion du sénateur Erich Ettlin (Centre/OW) demande que les conventions collectives du travail (CCT) étendues et nationales, déclarées de force obligatoire par le Conseil fédéral, l'emportent sur le droit cantonal en matière de salaire minimum, de 13e salaire et de droit aux vacances. Le sénateur pointait du doigt le salaire minimum entré en vigueur en 2017 à Neuchâtel et celui de Genève de 2020, accusés de saper le partenariat social.

Le Conseil fédéral prévoit la possibilité d'étendre les salaires minimaux des CCT qui seraient inférieurs à ceux inscrits dans les lois cantonales. Mais, avertit-il, une telle modification va à l'encontre de plusieurs principes de l'ordre juridique suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Swiss Re vise un bénéfice net de 4,4 milliards de dollars en 2025

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Sur les trois prochaines années, Swiss Re anticipe une hausse annuelle du dividende par action d'au moins (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le réassureur Swiss Re a publié vendredi ses objectifs financiers pour l'année suivante, visant notamment un bénéfice net supérieur à 4,4 milliards de dollars. Le dividende est également attendu en croissance, alors que les dépenses sont anticipées en baisse.

Sur les trois prochaines années, le dividende par action doit croître de 7% "ou plus" par an, a-t-il indiqué dans un communiqué publié en marge de sa journée des investisseurs. Le rendement des fonds propres (IFRS ROE) doit quant à lui atteindre plus de 14%.

Au niveau des divisions, l'assurance vie (L&H) cible un bénéfice net de 1,6 milliard de dollars en 2025, alors que l'assurance dommages (P%C) s'attend à dégager un ratio combiné inférieur à 85%. L'activité avec les entreprises (Corporate Solutions) voit ce marqueur en dessous de 91%.

La direction du numéro deux mondial de la réassurance prévoit aussi de continuer à réduire ses coûts de 300 millions de dollars d'ici 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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