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International

L'ex-président Compaoré est arrivé à Ouagadougou après 8 ans d'exil

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Alors au pouvoir en 2004, Blaise Compoare (à droite) ici avec le président de la Confédération d'alors Joseph Deiss, et Abdou Diouf, alors secrétaire général de l'Organisation international de la francophonie lors d'un Sommet de la Francophonie à Ouagadougou en 2004. (© KEYSTONE/MONIKA FLUECKIGER)

L'ex-président du Burkina Faso Blaise Compaoré, est arrivé jeudi à Ouagadougou après 8 ans d'exil en Côte d'Ivoire. Il doit participer à une rencontre d'ex-chefs d'Etat burkinabè avec le nouvel homme fort du pays, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

M. Compaoré, 71 ans, qui voyageait depuis Abidjan dans un avion mis à sa disposition par la présidence ivoirienne, a atterri à la base militaire de Ouagadougou, peu avant 14h00 (16h00 suisses).

C'est la première fois que l'ex-président foule le sol de son pays depuis qu'il a été contraint de s'exiler en Côte d'Ivoire en octobre 2014, après de violentes émeutes populaires qui avaient éclaté contre sa volonté de rester au pouvoir après 27 ans de règne.

Il ne s'agit toutefois pas d'un retour définitif, mais d'un séjour de quelques jours à l'invitation du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, nouvel homme fort du Burkina, auteur d'un coup d'Etat en janvier qui a renversé le président Roch Marc Christian Kaboré.

Au même titre que les anciens présidents burkinabè encore en vie, M.Compaoré doit participer à une réunion pour "accélérer la réconciliation nationale" face aux attaques jihadistes qui ensanglantent le Burkina Faso depuis 2015 et se sont multipliées ces derniers mois.

A l'aéroport de Ouagadougou, où des dizaines de sympathisants espéraient apercevoir l'ex-président, des banderoles et des portraits, étaient brandis pour saluer ce retour.

"Nous sommes venus l'accueillir et lui témoigner notre respect. C'est un grand jour pour nous, c'est une nouvelle histoire qui s'écrit à partir d'aujourd'hui", a affirmé à l'AFP Alida, une enseignante de 36 ans qui est venue du village natal de l'ex-chef d'Etat, Ziniaré, à une trentaine de kilomètres de la capitale.

Amidou Kaboré, commerçant, abonde: "aujourd'hui l'existence du pays même est menacée et Blaise pourra apporter sa contribution pour la restauration" de la paix.

Union sacrée

Au pouvoir depuis son putsch du 24 janvier, le lieutenant-colonel Damiba tente de créer une "union sacrée" autour de lui pour l'aider dans la lutte contre les groupes djihadistes qui ensanglantent le Burkina Faso depuis 2015 et dont les attaques de plus en plus meurtrières se multiplient ces dernières semaines.

La rencontre de vendredi entre les chefs d'Etat est notamment organisée pour "mutualiser les énergies et les synergies (...) pour lutter efficacement contre la tragédie qui nous frappe", selon le porte-parole du gouvernement.

Outre Blaise Compaoré, président de 1987 à 2014, sont également invités Jean-Baptiste Ouedraogo (1982-1983), Isaac Zida qui avait brièvement pris le pouvoir en 2014 et actuellement en exil au Canada, Michel Kafando (2014-2015) et Roch Marc Christian Kaboré, élu en 2015 et renversé en janvier.

Mais le retour de Blaise Compaoré ne fait pas l'unanimité au Burkina Faso.

"Forfaiture"

Le 6 avril, il a été condamné par contumace au Burkina à la prison à perpétuité pour son rôle dans l'assassinat de son prédécesseur Thomas Sankara, lors d'un coup d'Etat qui l'avait porté au pouvoir en 1987.

"Ce serait une forfaiture si Blaise Compaoré venait au Burkina Faso et en repartait allègrement. Cela voudrait dire que dans notre pays, il n'y a plus ni justice ni loi", a estimé Bénéwende Stanislas Sankara, un des avocats de la famille Sankara.

Le chercheur Ra-Sablga Seydou Ouédraogo, directeur du groupe de réflexion Free Afrik, estime que "la réconciliation ne saurait être une prime à l'impunité. En quoi la consécration de l'impunité sert-elle la lutte contre le terrorisme?".

"Cette rencontre importante pour la vie de la Nation n'entrave pas les poursuites judiciaires engagées contre certains", avait de son côté indiqué la présidence, mercredi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: les attaques israéliennes font 6 nouveaux morts

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Mettant fin à une trêve de deux mois ayant permis le retour d'une trentaine d'otages israéliens (dont huit morts) en échange de la libération de quelque 1800 Palestiniens, Israël a repris son offensive à la mi-mars sur la bande de Gaza, dévastée et en proie à une situation humanitaire catastrophique (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé samedi matin la mort de six personnes, dont deux mineurs, dans des frappes aériennes nocturnes dans le centre et le sud du territoire palestinien assiégé où Israël intensifie son offensive.

"Nos équipes ont transporté au moins 6 morts", a déclaré à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de cet organisme de premiers secours.

Selon lui, "quatre morts", un couple et deux enfants mineurs de la même famille, ainsi que "des dizaines de blessés", ont été transportés vers des hôpitaux après une frappe aérienne vers 01h30 sur une habitation dans le quartier Amal de Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien.

Camp de réfugiés bombardé

M. Bassal a également fait état de "deux morts et plusieurs blessés, dont des enfants", dans une frappe une demi-heure plus tard sur une habitation dans le camp de réfugiés palestiniens de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a indiqué ne pas être en mesure de commenter à moins qu'on lui fournisse "les coordonnées géographiques exactes" de ces frappes. L'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations de M. Bassal.

Depuis le début de la guerre, dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien, déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas, Israël interdit l'accès de la bande de Gaza aux journalistes extérieurs.

Plus de 53'000 morts

Mettant fin à une trêve de deux mois ayant permis le retour d'une trentaine d'otages israéliens (dont huit morts) en échange de la libération de quelque 1800 Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes, Israël a repris son offensive à la mi-mars sur la bande de Gaza, dévastée par la guerre et en proie à une situation humanitaire catastrophique.

Israël a intensifié cette offensive le 17 mai dans le but affiché d'anéantir le Hamas et de libérer les derniers otages restant. Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 57 restent retenues dans Gaza, dont au moins 34 sont mortes, selon les autorités israéliennes.

Plus de 53'822 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la bande de Gaza par les attaques israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Australie: le bilan des inondations porté à cinq morts

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Le réchauffement climatique, causé principalement par la combustion du pétrole, du charbon et du gaz, accentue la violence et la fréquence des désastres climatiques. (© KEYSTONE/AAP/LINDSAY MOLLER)

Le bilan des pluies torrentielles qui ont provoqué cette semaine de vastes inondations dans l'est de l'Australie a été porté à cinq morts, selon la police. Quelque 50'000 personnes restant samedi piégées par les eaux qui ont commencé à se retirer.

Les pluies ont frappé la Nouvelle-Galles du Sud, région fertile à quelque 400 kilomètres de Sydney.

Selon le service d'urgence de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud, près de 10'000 propriétés ont été endommagées par les inondations causées par les pluies torrentielles, équivalentes à six mois de précipitations, qui se sont abattues sur la région en l'espace de trois jours.

50'000 personnes encore piégées

Samedi, quelque 50'000 personnes se trouvaient encore piégées par les eaux qui ont commencé à se retirer, selon le service d'urgence de Nouvelle-Galles du Sud.

"Nous continuerons d'approvisionner les habitants isolés par voie terrestre, maritime et aérienne", a assuré Paul McQueen, chef du service d'urgence de l'Etat.

Plus de 600 personnes ont été évacuées depuis le début de la semaine. Face à la montée des eaux, certaines ont dû grimper sur des voitures, des maisons et des ponts avant d'être hélitreuillées.

Six mois de pluie en trois jours

Les tempêtes ont déversé plus de six mois de pluie en seulement trois jours, a déclaré le bureau météorologique du gouvernement, battant des records de hauteur d'inondation dans certaines régions.

Le gouvernement a déclaré l'état de catastrophe naturelle, débloquant ainsi des ressources plus importantes pour les zones touchées.

De l'arrière-pays aride à la côte tropicale, des pans entiers de l'Australie ont été frappés par des conditions météorologiques extrêmes au cours des derniers mois.

Réchauffement en cause

La température moyenne à la surface de la mer autour du pays a été la plus élevée jamais enregistrée en 2024, selon l'Université nationale d'Australie.

Des eaux plus chaudes provoquent plus d'humidité dans l'atmosphère, ce qui mène à des pluies plus intenses. Le réchauffement climatique, causé principalement par la combustion du pétrole, du charbon et du gaz, accentue la violence et la fréquence des désastres climatiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Syrie salue la levée formelle des sanctions américaines

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La levée des sanctions internationales, principal obstacle à la relance de l'économie, doit permettre le retour des investissements en Syrie (archives). (© KEYSTONE/AP/OMAR SANADIKI)

Le pouvoir syrien a salué samedi la levée formelle des sanctions américaines imposées au pays, en proie à une grave crise économique après plus de 13 ans de guerre civile.

Le président Donald Trump a créé la surprise en annonçant lors d'une visite à Ryad le 13 mai la levée de sanctions américaines, disant vouloir "donner une chance de grandeur" aux nouvelles autorités de Damas.

Il a aussi rencontré le lendemain le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, qui a dirigé la coalition de groupes rebelles islamistes radicaux ayant renversé en décembre le président syrien Bachar al-Assad.

"La République arabe syrienne se félicite de la décision du gouvernement américain de lever les sanctions imposées à la Syrie et à son peuple depuis de longues années", a déclaré le ministère syrien des Affaires étrangères.

"Il s'agit d'un pas positif dans la bonne direction pour réduire les souffrances sur les plans économique et humanitaire", a-t-il ajouté.

Sanctions renforcées

La Syrie, dirigé par le clan Assad pendant plusieurs décennies, fait l'objet de sanctions internationales depuis 1979. Celles-ci ont été renforcées après la répression par le pouvoir de Bachar al-Assad de manifestations prodémocratie en 2011, élément déclencheur de la guerre.

Les sanctions internationales sont le principal obstacle à la relance de l'économie syrienne.

Et leur levée permettra le retour des investissements en Syrie, où le pouvoir syrien s'emploie à trouver le fonds pour la reconstruction du pays dévasté par la guerre.

Vendredi, le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, a indiqué que le département du Trésor et le département d'Etat mettaient "en oeuvre des autorisations pour encourager de nouveaux investissements en Syrie".

En outre, le département d'Etat délivré une dérogation au titre de la "loi César" sur la protection des civils en Syrie "qui permettra à nos partenaires étrangers, à nos alliés et à la région d'exploiter davantage le potentiel (du pays)", ajoute le communiqué.

Cette loi de 2020 prévoyait des sanctions sévères contre toute entité ou entreprise coopérant avec le pouvoir déchu de Bachar al-Assad.

Cette exemption est valable pendant 180 jours, a précisé le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio dans un communiqué séparé.

Investissements

Ces mesures "s'inscrivent dans le cadre d'un effort plus large du gouvernement américain visant à supprimer l'ensemble des sanctions imposées à la Syrie en raison des abus commis par le régime Assad", a indiqué le Trésor.

La guerre en Syrie a fait plus d'un demi-million de morts, provoqué l'exil de millions d'habitants et détruit les infrastructures du pays.

La levée des sanctions américaines doit permettre de "réaliser des investissements favorables à la stabilité et à faire progresser les efforts de redressement et de reconstruction", selon M. Rubio.

Washington s'attend désormais à "une action rapide de la part du gouvernement syrien sur des priorités politiques importantes", a-t-il ajouté, en allusion au respect des droits des minorités et aux progrès sur le chemin de la démocratie.

Le 20 mai, l'Union européenne a annoncé la levée de toutes les sanctions économiques contre la Syrie mises en place sous le pouvoir Assad.

Cette levée des sanctions concerne essentiellement le système bancaire syrien, jusque-là interdit d'accès au marché international des capitaux. Elle prévoit également un dégel des avoirs de la banque centrale syrienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les Pacers enfoncent le clou face aux Knicks

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Pascal Siakam a brillé vendredi face aux Knicks en inscrivant 39 points (© KEYSTONE/AP/Frank Franklin II)

Les Pacers ont pris une option sur une place dans les Finales NBA.

Indiana est allé s'imposer une deuxième fois sur le parquet des New York Knicks vendredi (114-109) pour mener 2-0 en finale de la Conférence Est. Les deux prochains matches auront lieu à Indianapolis.

Battus en prolongation dans un acte I où ils comptaient 14 points d'avance à 2'51 de la fin du temps réglementaire, les Knicks n'ont pas réussi à relever la tête. La franchise new-yorkaise a craqué à l'entame du quatrième quart vendredi, concédant un partiel de 13-4 pour accuser 9 longueurs de retard à 9'17 du "buzzer" (94-85).

Un 9-0 a permis aux Knicks d'entretenir l'espoir et de revenir à 1 point (110-109) avec 14 secondes à jouer. Mais les Pacers ont rentré leurs quatre derniers lancers-francs, alors que Jalen Brunson a manqué la cible à 3 points à 8''1 de la fin alors qu'il pouvait permettre à New York d'égaliser à 112-112.

Brunson a pourtant livré la marchandise, cumulant 36 points (à 5/12 derrière l'arc) et 11 rebonds pour un différentiel de +4. Mais l'homme du match fut l'ailier fort d'Indiana Pascal Siakam. Le Camerounais, champion NBA avec Toronto en 2019, a réussi 39 points, 5 rebonds et 3 passes décisives.

Les Pacers, toujours en quête d'un premier titre NBA, sont donc à deux succès d'une deuxième "grande" finale après celle disputée en 2000. Ils s'étaient alors inclinés en six matches face aux Lakers du duo Kobe Bryant/Shaquille O'Neal, après avoir vaincu... les Knicks (4-2) en finale de Conférence.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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