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International

Le chef du groupe EI en Syrie tué dans une frappe de drone

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Les Américains ont revendiqué la mort du chef du groupe Etat islamique en Syrie. (© KEYSTONE/AP/BADERKHAN AHMAD)

Le chef du groupe Etat islamique en Syrie a été tué mardi dans une frappe de drone américaine dans le nord-ouest du pays, a annoncé le Pentagone.

Maher Al-Agal, présenté comme "l'un des cinq plus hauts dirigeants" de l'EI, a été tué alors qu'il roulait à moto près de la ville de Jandairis. Son plus proche conseiller a été "gravement blessé", a précisé le Commandement central du Pentagone dans un communiqué.

Maher al-Agal était "chargé de poursuivre de façon agressive le développement des réseaux de l'EI hors d'Irak et de Syrie", et "l'élimination de ces dirigeants de l'EI va perturber les capacités de l'organisation terroriste à préparer et perpétrer des attentats dans le monde", a affirmé le porte-parole du Commandemant central, le colonel Joe Buccino.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG disposant d'un vaste réseau de sources en Syrie, a confirmé la mort de Maher al-Agal dans une frappe de drone.

Les Forces démocratiques syriennes, alliance de combattants kurdes et arabes soutenue par Washington, ont pour leur part indiqué qu'une personne avait été tuée et une autre blessée dans une frappe aérienne visant une moto dans la région d'Alep, sans identifier les victimes.

Très discret

Il existe peu d'informations sur Maher al-Agal, présenté par l'OSDH comme "le gouverneur pour le Levant" de l'organisation jihadiste.

Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Irak et en Syrie voisine et la conquête de vastes territoires, l'EI a vu son "califat" autoproclamé être renversé sous le coup d'offensives successives dans ces deux pays, respectivement en 2017 et 2019.

En février, le président américain Joe Biden avait annoncé la mort de l'ancien dirigeant de l'EI, Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi, qui s'était fait exploser au cours d'une opération des forces spéciales américaines dans le nord-ouest de la Syrie, région sous contrôle de jihadistes.

Toujours remplacé dans la foulée

Damien Ferré, fondateur de Jihad Analytics, spécialisée dans l'analyse du jihad mondial et cyber, a indiqué à l'AFP que la mort du dernier dirigeant "ne devrait pas vraiment impacter" le groupe jihadiste.

"A chaque fois qu'un chef de l'EI est tué, il est remplacé dans la foulée", a-t-il rappelé.

Mais "l'EI en Syrie n'est plus que l'ombre d'elle-même", a souligné l'analyste. "Elle est encore capable de mener des attaques contre les forces syriennes et de mener ici ou là des opérations contre les forces kurdes mais cela n'a plus rien à voir avec la période du +califat+."

L'organisation a également étendu son influence dans d'autres régions du monde comme dans la zone du Sahel, au Nigeria, au Yémen ou en Afghanistan, où elle revendique régulièrement des attentats.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Nouvelles manifestations contre la loi sur l'"influence étrangère"

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La Géorgie est en proie à des manifestations antigouvernementales depuis trois semaines. Mercredi soir, des dizaines de milliers de manifestants sont à nouveau descendus dans la rue. (© KEYSTONE/EPA/DAVID MDZINARISHVILI)

Des dizaines de milliers de manifestants sont à nouveau descendus dans la rue mercredi en Géorgie pour protester contre le projet de loi controversé sur l'"influence étrangère", adopté en 2e lecture par le Parlement malgré la mobilisation massive de ses détracteurs.

Ce pays du Caucase est en proie à des manifestations antigouvernementales depuis le 9 avril, après que le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, a réintroduit ce projet de loi perçu comme une entrave aux aspirations de Tbilissi à rejoindre l'Union européenne.

Les députés ont voté mercredi à 83 pour et 23 contre ce texte que le Rêve géorgien compte adopter définitivement d'ici mi-mai, malgré trois semaines de mobilisation dans la rue de ses opposants.

Le texte doit encore passer une troisième lecture et la présidente Salomé Zourabichvili, qui est en conflit avec le parti au pouvoir, devrait y opposer son veto. Le Rêve géorgien dispose cependant d'assez de voix pour pouvoir passer outre.

Comme la veille, les manifestants se sont rassemblés mercredi soir devant le Parlement en brandissant des drapeaux géorgiens et européens, tandis que résonnait l'Ode à la joie, l'hymne de l'UE, a constaté un journaliste de l'AFP.

La police, qui avait la veille dispersé les manifestants à coup de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc, a délogé cette fois avec du gaz poivre et des canons à eau un petit groupe de manifestants qui tentaient de bloquer l'entrée latérale du Parlement. Le reste du rassemblement s'est poursuivi de manière pacifique dans la soirée.

"Leur violence insensée est futile. La manifestation ne fera que s'amplifier car la colère populaire grandit contre notre gouvernement", a commenté l'un des manifestant, Tato Gachechiladzé, 20 ans.

"Garder le cap" vers l'UE

"La Géorgie appartient à l'Europe et nous ne tolérerons pas des lois russes et un gouvernement pro-russe", a-t-il ajouté.

Le texte controversé s'inspire d'une législation russe utilisée par le Kremlin pour réprimer les voix dissidentes.

Le ministère de l'Intérieur a lui assuré que la police avait utilisé "les moyens spéciaux prévus par la loi - gaz poivre et canons à eau - afin de rétablir l'ordre public".

L'Union européenne a condamné la "violence" de la police lors de la nuit précédente durant laquelle des journalistes, dont un photographe de l'AFP, ont été pris pour cible. Une soixantaine de manifestants ont aussi été arrêtés.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a indiqué mercredi suivre avec "une vive inquiétude" les manifestations, appelant Tbilissi à "garder le cap" vers l'UE.

Des rassemblements similaires ont eu lieu cette semaine dans tout le pays, notamment à Batoumi, la deuxième ville de Géorgie, et à Koutaïssi, la principale ville de la région occidentale d'Imereti.

Si cette loi est adoptée, elle exigera que toute ONG ou organisation médiatique recevant plus de 20% de son financement de l'étranger s'enregistre en tant qu'"organisation poursuivant les intérêts d'une puissance étrangère".

Le gouvernement assure pour sa part que cette mesure est destinée à obliger les organisations à faire preuve de davantage de "transparence" sur leurs financements.

Une première version du texte avait été abandonné l'année dernière après des manifestations de rue d'ampleur.

Ces troubles surviennent à quelques mois d'élections législatives en octobre, considérées comme un test important pour la démocratie dans cette ex-république soviétique habituée aux crises politiques.

En décembre, l'UE a accordé à la Géorgie le statut de candidat officiel, mais a déclaré que Tbilissi devrait mener des réformes ses systèmes judiciaire et électoral, accroître la liberté de la presse et limiter le pouvoir des oligarques avant que les négociations d'adhésion ne soient officiellement lancées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Parme va retrouver la Serie A après trois ans d'absence

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Simon Sohm, ici avec la Suisse, est promu en Serie A avec Parme (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Parme, leader du Championnat d'Italie de 2e division, va retrouver l'élite après trois ans d'absence. Ceci grâce à son nul 1-1 à Bari mercredi.

A deux journées de la fin de la saison, Parme totalise 74 points, soit sept de plus que Venise, 3e, qui ne peut donc plus la devancer.

Le but qui a assuré le retour en Serie A de Parme a été inscrit par le Français Ange-Yoan Bonny (50e).

Parme où ont notamment évolué l'Italien Gianluigi Buffon, le Français Lilian Thuram, l'Argentin Hernan Crespo ou encore le Brésilien Adriano n'a jamais été sacré champion d'Italie.

Mais le club d'Emilie-Romagne a remporté trois éditions de la Coupe d'Italie (1992, 1999, 2002), la Coupe des vainqueurs de Coupe, la défunte C2 (1993) et la Coupe de l'UEFA, actuelle Europa League, à deux reprises (1995, 1999).

Parme pourrait être accompagné dans l'élite par Come, 2e à trois points du leader. Le troisième billet pour la Serie A sera attribué à l'issue de barrages opposant six équipes.

Seule pour le moment une des trois équipes reléguées de Serie A est connue: il s'agit de la Salernitana, lanterne rouge du Championnat d'Italie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La Fed maintient ses taux, '"absence de progrès" sur l'inflation

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Le président de la Fed, Jerome Powell, a prévenu qu'il faudrait sans doute "plus de temps que prévu" avant d'avoir confiance dans la baisse de l'inflation. (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

La Réserve fédérale américaine (Fed) a maintenu mercredi ses taux d'intérêt inchangés. Elle fait état de l'"absence de progrès" récents sur le front de l'inflation, mais annonce qu'elle dégonflera moins vite le volume d'actifs à son bilan à partir de juin.

La banque centrale américaine a laissé ses taux au plus haut depuis plus de vingt ans, entre 5,25 et 5,50%, fourchette au sein de laquelle ils évoluent depuis juillet, a-t-elle annoncé dans un communiqué publié à l'issue de sa réunion.

Cela a pour effet de maintenir à un niveau élevé les taux d'intérêts des prêts immobiliers, des cartes de crédit, des prêts automobiles ... afin d'empêcher les prix de continuer à flamber.

Et le président de la Fed, Jerome Powell, a prévenu lors d'une conférence de presse qu'il faudrait sans doute "plus de temps que prévu" avant d'avoir confiance dans la baisse de l'inflation. Comprendre que les taux resteront élevés plus longtemps.

Il s'est gardé de toute prédiction sur le moment où les taux entameront leur recul, entre crainte de voir les prix flamber de nouveau, et inquiétudes, à l'inverse, que cela ne pèse trop fort sur l'activité économique.

Jerome Powell a toutefois jugé "peu probable que le prochain mouvement sur les taux soit une hausse", la politique monétaire étant selon lui et ses collègues "suffisamment restrictive" sur la durée.

Sur le moment, cela a fait bondir Wall Street.

"Repoussées, pas annulées"

Les marchés, qui étaient pleins d'espoir de voir les taux commencer à baisser en juin, misent désormais plutôt sur septembre ou novembre, selon l'estimation de CME Group.

"Le moment de la première baisse des taux dépendra d'une modération durable de l'inflation", note Nancy Vanden Houten, économiste pour Oxford Economics.

Mais le message est que "les baisses de taux sont repoussées, pas annulées", souligne Krishna Guha, économiste pour Evercore, société de conseil en investissements.

Le Comité de politique monétaire (FOMC) a, dans son communiqué, fait état de l'"absence de progrès supplémentaires" au cours des derniers mois sur le front de l'inflation, pour la voir rejoindre l'objectif de 2%.

La courbe des prix semblait pourtant sur la bonne trajectoire. Mais depuis janvier, elle est repartie à la hausse, à 2,7% sur un an en mars, selon l'indice PCE privilégié par la Fed - celui qu'elle souhaite ramener à 2% -, et à 3,5% selon l'indice CPI.

Dégonfler moins vite le bilan

Malgré ce rebond, la Réserve fédérale marque un début d'assouplissement de politique monétaire: elle a en effet annoncé mercredi qu'elle réduira moins vite à partir de juin, le volume d'actifs à son bilan.

Elle réduira ses actifs en bons du Trésor de 25 milliards de dollars par mois, quand elle sabre actuellement 60 milliards chaque mois.

Le portefeuille de la Fed avait grossi pendant la pandémie, lorsqu'elle massivement acheté des titres, inondant le marché de liquidités pour maintenir le fonctionnement du système financier.

Puis, parallèlement aux hausses de taux destinées à lutter contre l'inflation, elle avait cédé des titres, réduisant son portefeuille de 1500 milliards de dollars.

Le marché de l'emploi américain aussi reste trop tendu au goût de la Fed. Les chiffres officiels d'avril seront publiés vendredi, mais les entreprises du seul secteur privé ont créé 192.000 emplois en avril, selon l'enquête mensuelle ADP/Stanford Lab publiée mercredi.

Pour enfoncer le clou, l'indice du coût de l'emploi s'est montré au premier trimestre bien plus élevé qu'attendu, "suggérant que la décélération des salaires s'est arrêtée, au moins temporairement", indique Krishna Guha.

Le rebond de l'inflation aux Etats-Unis contraste avec l'Europe, où le net ralentissement de l'inflation conduit la Banque centrale européenne (BCE) à envisager une baisse des taux dès juin.

Jerome Powell a par ailleurs rappelé que la Fed est indépendante du pouvoir politique, à six mois de l'élection présidentielle. Le scrutin, qui verra s'affronter le président démocrate Joe Biden, et son prédécesseur républicain Donald Trump, se tiendra la veille d'une réunion du comité de politique monétaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Alcaraz, double tenant du titre, battu en quarts par Rublev

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Carlos Alcaraz s'est incliné face à Jan-Lennard Struff à Madrid (© KEYSTONE/AP/Manu Fernandez)

Carlos Alcaraz, no 3 mondial et double tenant du titre, a été renversé en quarts de finale du Masters 1000 de Madrid par le no 8 mondial Andrey Rublev 4-6 6-3 6-2. Et ce en à peine deux heures.

Alcaraz lançait sa saison sur terre battue dans la capitale espagnole, après un mois sans compétition, la faute à son avant-bras droit douloureux qui l'avait contraint à renoncer à Monte-Carlo et Barcelone.

Pour une place en finale, Rublev affrontera soit l'Américain Taylor Fritz (13e), soit l'Argentin Francisco Cerundolo (22e), opposés dans la soirée.

Au tour précédent la veille, Alcaraz s'en était sorti de justesse, au bout de quasi trois heures, contre l'Allemand Jan-Lennard Struff (24e) 6-3 6-7 (5/7) 7-6 (7/4) dans une réédition de la finale 2023.

Dans la "Caja magica" de Madrid toit fermé mercredi après-midi, le jeune Espagnol, bras droit enserré dans un manchon protecteur comme depuis le début du tournoi, s'est montré loin de son meilleur niveau à partir du deuxième set en accumulant fautes et choix discutables. Au contraire, Rublev a été de plus en plus percutant, au service et à l'échange.

Le protégé de Juan Carlos Ferrero, qui n'avait acté sa participation que la veille de son entrée en lice, aura néanmoins joué quatre matches sur la terre battue espagnole. Il est désormais attendu à Rome, le dernier Masters 1000 sur ocre avant Roland-Garros (26 mai-9 juin), qui débute la semaine prochaine.

Alcaraz restait sur quatorze matches gagnés consécutivement à Madrid. En quatre participations, il n'y avait jusque-là connu qu'une seule fois la défaite, en 2021 face à Rafael Nadal, précisément le jour de ses 18 ans.

Son élimination intervient justement au lendemain de celle de Nadal, battu lui en huitièmes de finale mardi soir pour sa toute dernière participation au tournoi madrilène, à 37 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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