International
Berlin a rapatrié de Syrie huit femmes djihadistes et 23 enfants
L'Allemagne a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi avoir rapatrié du nord de la Syrie huit femmes, qui avaient rallié l'EI, et 23 enfants. Il s'agit de la plus importante opération de ce type menée par Berlin depuis 2019.
Au cours de la même opération, menée avec le soutien logistique de l'armée américaine, le Danemark a fait sortir de Syrie trois femmes et 14 enfants, selon le communiqué.
"Les enfants ne sont pas responsables de leur situation [...] Les mères devront répondre de leurs actes devant la justice pénale. Un grand nombre d'entre elles ont été placées en détention après leur arrivée en Allemagne", a indiqué le ministre allemand des affaires étrangères Heiko Maas dans un communiqué.
"Il s'agit essentiellement d'enfants malades ou ayant un tuteur en Allemagne, ainsi que de leurs frères et soeurs et de leurs mères", selon le ministère allemand. Ils étaient détenus dans le camp de Roj, dans le nord-est de la Syrie, sous contrôle kurde.
Six mandats d'arrêt émis
Selon le quotidien Bild, des représentants du ministère allemand des affaires étrangères et de la police criminelle ont atterri mercredi matin dans le nord de la Syrie à bord d'un avion de l'armée américaine. L'avion est ensuite reparti avec les femmes et les enfants pour le Koweït où le groupe a pris un vol vers Francfort, arrivé dans la soirée.
Les Allemandes sont âgées de 30 à 38 ans et originaires de plusieurs régions d'Allemagne, selon le Spiegel. Six font l'objet d'un mandat d'arrêt. Dans les trois cas les plus lourds, ce mandat a été émis par le parquet fédéral de Karlsruhe, compétent en matière de terrorisme.
Der Spiegel décrit ainsi l'une des femmes, originaire de Rhénanie-du-Nord-Westphalie (ouest), comme partie pour la Syrie en 2015, formée au maniement des armes par l'EI et probablement active plus tard au sein de la police des moeurs de l'organisation. En 2016, son fils, alors âgé de sept ans, avait dû poser pour des photographies avec une arme et jurer allégeance à l'EI.
Une autre est soupçonnée d'avoir fait la promotion de l'organisation sur des forums en ligne, convainquant au moins un Allemand de 16 ans de se rendre en Syrie.
Des milliers d'enfants concernés
Selon Bild, il reste encore environ 70 adultes ayant la nationalité allemande dans des camps sous contrôle kurde dans le nord de la Syrie, ainsi qu'autour de 150 enfants de nationaux allemands.
Depuis la chute en mars 2019 de l'Etat islamique (EI), la communauté internationale est confrontée au casse-tête du rapatriement des familles des djihadistes capturés ou tués en Syrie et en Irak. La plupart des pays européens effectuent des rapatriements au cas par cas.
La Suisse refuse de rapatrier activement ses ressortissants de Syrie et d'Irak, tout en admettant que ces personnes ont le droit de revenir sur le territoire. En 2019, le Conseil fédéral mentionnait une vingtaine de ressortissants suisses détenus dans ces deux pays pour des motifs terroristes présumés. Au total, plusieurs milliers d'enfants de différents pays font face à des conditions de vie très dures dans le nord-est de la Syrie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Expulsions des Etats-Unis: le Mexique prêt à coopérer
Le gouvernement mexicain s'est dit prêt vendredi à coopérer pour accueillir ses citoyens expulsés des Etats-Unis. Selon la Maison-Blanche, le Mexique a accepté "quatre vols en un jour" de ressortissants expulsés.
"Nous accepterons toujours l'arrivée de Mexicains sur notre territoire à bras ouverts", a déclaré le ministère mexicain des affaires étrangères dans un communiqué. Il n'a confirmé ni l'arrivée de vols ni un accord pour recevoir un nombre défini d'avions transportant des personnes expulsées.
La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, s'est félicitée que "le Mexique a accepté hier [jeudi ndlr] un nombre record de quatre vols d'expulsion en une journée", dans un message sur le réseau social X.
"Ces mesures s'ajoutent aux reconduites illimitées à la frontière terrestre, à l'expulsion des non-Mexicains" et au rétablissement d'un programme américain encourageant les migrants à rester au Mexique en attendant une réponse à leur demande d'asile.
"Assistance humanitaire"
"Le Mexique entretient de très bonnes relations avec le gouvernement des États-Unis et nous coopérons dans le respect de notre souveraineté sur un large éventail de questions, y compris les migrations", a ajouté le ministère mexicain.
La présidente du Mexique Claudia Sheinbaum a proposé cette semaine de fournir une "assistance humanitaire" puis d'organiser le "rapatriement" des étrangers cibles des premières mesures du gouvernement américain.
Le président américain Donald Trump s'était engagé à une vaste offensive contre les migrants clandestins durant sa campagne électorale. Il a entamé son second mandat présidentiel lundi avec une série de décrets destinée à enrayer leur afflux aux Etats-Unis.
Il a ainsi décrété "un état d'urgence nationale" à la frontière sud, avec le Mexique, et annoncé le déploiement de troupes tout en promettant l'expulsion des "étrangers criminels".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le plus grand iceberg menace l'île de Géorgie du Sud
Traqué par les satellites, le plus grand iceberg au monde, long de 80 kilomètres, dérive actuellement depuis l'Antarctique vers une île britannique reculée. Dans le pire des cas, il pourrait s'y échouer et bloquer les manchots et otaries qui s'y reproduisent.
Cet immense plateau de glace, 30 fois plus vaste que Paris, s'éloigne depuis des années de l'Antarctique. Il se dirige désormais vers l'île de Géorgie du Sud, un site important pour la reproduction de la faune sauvage.
L'iceberg, contrairement à des cas précédents identiques, ne semble pas se fragmenter en de plus petits morceaux en dérivant, a expliqué vendredi Andrew Meijers, océanographe au British Antarctic Survey. Selon l'expert, il est difficile de prévoir avec exactitude sa trajectoire, mais les courants dominants laissent penser que ce colosse atteindra les abords du plateau continental autour de la Géorgie du Sud d'ici deux à quatre semaines.
La suite reste incertaine. L'iceberg pourrait éviter le plateau continental et être emporté vers les eaux profondes de l'océan Atlantique Sud, au-delà de la Géorgie du Sud, un territoire britannique situé à environ 1400 km à l'est des îles Falkland.
Un mur comme "Game of Thrones"
Mais il pourrait aussi heurter le fond incliné, rester bloqué pendant des mois, voire se briser en plusieurs morceaux et créer des obstacles pour les otaries et manchots. "Ce serait assez dramatique, mais pas sans précédent", dit l'expert. "Des icebergs se sont déjà échoués à cet endroit par le passé, causant une mortalité importante parmi les poussins de manchots et les jeunes otaries".
Mais pour un expert chilien, Raul Cordero de l'université de Santiago, "les chances de collision ne sont pas très élevées", de l'ordre de "moins de 50%", l'île ayant tendance à dévier l'eau et les courants océaniques qui, à leur tour, pourraient dévier l'iceberg.
"Des morceaux" pourraient, peut-être, heurter l'île, "mais l'iceberg dans son ensemble, ce serait étonnant", juge ce membre du programme de recherche antarctique chilien.
S'étendant sur environ 3500 kilomètres carrés, l'iceberg baptisé A23a est le plus vieux au monde. Il s'est détaché de la plateforme glaciaire de l'Antarctique en 1986. Il est ensuite resté coincé sur le plancher marin pendant plus de 30 ans avant de se libérer en 2020, entamant alors sa lente dérive vers le nord. En 2024, il est resté plusieurs mois au même endroit à tourner sur lui-même.
Selon Andrew Meijers, c'est "une immense falaise blanche, haute de 40 à 50 mètres, qui s'étend à perte de vue". "C'est comme un gigantesque mur blanc qui rappelle 'Game of Thrones'", a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Sénat américain confirme Hegseth à la tête du Pentagone
Le Sénat américain a confirmé vendredi, de justesse, la nomination de Pete Hegseth comme ministre de la défense. La candidature de l'ancien major devenu présentateur de Fox News a été acceptée malgré l'opposition des démocrates et de trois sénateurs républicains.
La nomination au Pentagone de cet ancien major de l'armée de 44 ans, devenu présentateur de Fox News, avait été vivement contestée à gauche en raison notamment d'une accusation d'agression sexuelle, datant de 2017, de son manque d'expérience et de soupçons sur une consommation d'alcool excessive.
En raison des trois défections républicaines, le nouveau vice-président des Etats-Unis d'Amérique, J.D. Vance, a dû, chose rare, se rendre dans la chambre haute du congrès pour départager un décompte de 50 voix contre 50 avec sa voix décisive.
Parmi les trois élus républicains ayant voté contre figure, avec une certaine surprise, Mitch McConnell, ancien responsable du parti. Lisa Murkowski, qui a aussi voté contre, avait plus tôt affirmé que cette nomination suscitait "des inquiétudes considérables" sur lesquelles elle ne pouvait pas "fermer les yeux".
Elle cite aussi l'opposition exprimée par Pete Hegseth à la présence de femmes dans les troupes combattantes. Depuis ses déclarations en novembre, l'ancien militaire a affirmé être revenu sur cette opposition.
Armée trop "woke"
Pete Hegseth s'est fait connaître des Américains ces dix dernières années comme présentateur chez Fox News, la chaîne télévisée préférée des conservateurs aux Etats-Unis. A 44 ans, il doit prendre la tête d'un ministère doté d'un budget annuel pharaonique de 850 milliards de dollars et employant quelque trois millions de soldats, réservistes et civils.
Sa mission principale, a-t-il déclaré à la mi-janvier lors de son audition de confirmation devant une commission du Sénat, sera de "ramener la culture du guerrier" au Pentagone. Pete Hegseth a assuré à de nombreuses reprises vouloir réformer le Pentagone de fond en comble, devenu trop "woke" et acquis à une idéologie trop à gauche selon lui.
L'annonce de la nomination de Pete Hegseth en novembre avait suscité une levée de boucliers dans l'opposition. Face à la commission des forces armées, les sénateurs démocrates l'avaient notamment interrogé sur une accusation d'agression sexuelle.
Datant de 2017 en Californie, elle avait émergé après l'annonce de sa nomination. L'ancien militaire, qui dément toute relation non consentie, était parvenu à un accord financier de 50'000 dollars quelques années plus tard avec celle qui l'accusait, pour empêcher des poursuites.
"Pas qualifié"
Les élus de l'opposition avaient également décrié lors de l'audition son manque d'expérience pour diriger un portefeuille aussi important. "M. Hegseth, vous n'êtes pas qualifié", avait lancé la sénatrice Tammy Duckworth.
Cette ancienne pilote d'hélicoptère de combat dans l'armée, amputée des deux jambes après que son appareil fut visé par une roquette en Irak en 2004, a critiqué dans un communiqué mercredi son opposition à la présence de femmes dans les troupes combattantes.
Pete Hegseth est aussi soupçonné d'avoir une consommation d'alcool régulièrement excessive. "L'un de vos collègues a dit que vous étiez tellement bourré à un événement dans un bar que vous avez chanté 'Tuez tous les musulmans'", a asséné la sénatrice Elizabeth Warren lors de l'audition.
Malgré les polémiques, le président américain Donald Trump a maintenu son choix. Vendredi encore, il l'a qualifié d'"homme bien".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Dernières courses de vitesse pour les dames avant Saalbach
Les femmes font étape à Garmisch-Partenkirchen ce week-end en Coupe du monde. Les deux dernières courses de vitesse avant les Mondiaux figurent au programme en Allemagne.
Leader du classement général avec une marge de 55 points sur sa dauphine Lara Gut-Behrami, Federica Brignone remet aussi en jeu sa tunique rouge de leader de la Coupe du monde de descente samedi. L'Italienne ne compte que 9 longueurs d'avance sur sa compatriote Sofia Goggia, qui reste sur un succès à Cortina dans la discipline-reine.
5e et meilleure Suissesse au classement de la discipline, Lara Gut-Behrami aborde aussi ce week-end en confiance après ses deux 2es places d'affilée (en super-G à Cortina et en géant à Plan de Corones). La Tessinoise, 3e de la première descente de l'hiver à Beaver Creek, est toujours en quête d'une première victoire cette saison.
Mais c'est forcément dimanche en super-G que Lara Gut-Behrami abattra sa meilleure carte. La championne olympique en titre de la discipline s'est déjà imposée à quatre reprises en Bavière en super-G. En descente, elle n'y compte qu'un podium, en 2017 où elle avait terminé 2e derrière Lindsey Vonn.
A noter que les Suissesses restent sur un doublé en descente à Garmisch-Partenkirchen, où Corinne Suter avait devancé Jasmine Flury en janvier 2022. Une Corinne Suter qui reste sur une 3e place en super-G à Cortina, où elle a cueilli son premier podium depuis mars 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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