International
Trump estime avoir "vaincu le groupe Etat islamique" en Syrie
Donald Trump envisage un retrait complet des troupes américaines stationnées dans ce pays. Le président américain estime avoir atteint son objectif de "vaincre le groupe Etat islamique" en Syrie.
"C'est un retrait total" qui interviendra "aussi rapidement que possible", a indiqué mercredi à l'AFP un responsable américain sous couvert d'anonymat. "La décision a été prise hier", a-t-il précisé.
"Nous avons vaincu le groupe Etat islamique en Syrie, la seule raison pour moi pour laquelle nous étions présents pendant la présidence Trump", a de son côté tweeté le président américain.
"Ces victoires sur l'Etat islamique en Syrie ne signalent pas la fin de la coalition mondiale ni de sa campagne. Nous avons commencé à ramener les troupes américaines à la maison alors que nous passons à la phase suivante de cette campagne", a précisé sa porte-parole, Sarah Sanders, dans un communiqué.
D'après un membre de l'administration américaine ayant requis l'anonymat, tout le contingent américain sera rapatrié une fois les opérations contre l'EI achevées. Ce retrait, a-t-il ajouté, prendrait alors entre 60 et 100 jours. Les Etats-Unis disposent actuellement de 2000 hommes environ en Syrie. Ils conseillent les Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de combattants kurdes et arabes.
Si Donald Trump a, à plusieurs reprises, exprimé sa volonté de retirer les soldats américains de ce pays en guerre, plusieurs membres de son administration ont exprimé leurs différences sur ce dossier sensible.
Au printemps, lorsque le sujet avait été remis sur la table, un compromis pour confirmer le statu quo sans heurter la susceptibilité du magnat de l'immobilier avait été trouvé: l'administration avait affirmé que le retrait restait "l'objectif", mais aucun calendrier n'avait été fixé.
Mise en garde
La semaine dernière encore, l'émissaire des Etats-Unis pour la coalition internationale antidjihadistes, Brett McGurk, assurait que les Américains avaient vocation à rester encore pendant un bon moment en Syrie.
"Même si la fin du califat en tant que territoire est maintenant clairement à portée de main, la fin de l'EI prendra beaucoup plus longtemps", avait-il dit devant la presse à Washington, car "il y a des cellules clandestines" et "personne n'est naïf au point de dire qu'elles vont disparaître" du jour au lendemain.
"Personne ne déclare mission accomplie", avait-il insisté. "Nous avons bien entendu appris beaucoup de leçons dans le passé, donc nous savons qu'une fois que les territoires sont libérés, on ne peut pas simplement plier bagage et partir".
A plusieurs reprises, le ministre américain de la Défense Jim Mattis a lui aussi mis en garde contre un départ précipité de la Syrie. "Nous devons éviter de laisser en Syrie un vide qui puisse être exploité par le régime d'Assad ou ses soutiens", avait-il ainsi expliqué en juin.
(ATS)
International
Paralympiques: Rigling offre une 18e médaille à la Suisse
Au sprint, Flurina Rigling a pris la 2ème place de l'épreuve de cyclisme sur route en catégorie C1-3, décrochant une 18ème médaille pour la délégation suisse. Elle a été devancée par la Japonaise Keiko Sugiura, alors que l'Américaine Clara Brown a décroché la médaille de bronze.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Meister en finale du 100 mètres dos
La nageuse suisse Nora Meister s'est facilement qualifiée pour la finale des Jeux paralympiques de Paris sur 100 mètres dos.
Un jour après avoir décroché l'argent sur 400 mètres crawl, l'Argovienne de 21 ans a pris la 3e place en 1'27''46. Elle disputera la finale ce samedi soir (17h50).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Zelensky au mini-Davos italien pour plaider la cause de l'Ukraine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky poursuit samedi sa participation au forum de Cernobbio, en Italie, où il doit réitérer ses appels pour obtenir davantage d'armes face à l'avancée russe dans l'est de son pays.
Le dirigeant a plaidé la cause de son pays la veille, devant les participants du forum The European House-Ambrosetti de Cernobbio, sorte de mini-Davos organisé jusqu'à dimanche sur les rives du lac de Côme, tout près de la frontière avec le Tessin.
Il était arrivé vendredi au forum quelques heures après avoir réclamé "plus d'armes" à ses alliés, lors d'une réunion des soutiens internationaux de Kiev sur la base aérienne américaine de Ramstein, dans l'ouest de l'Allemagne.
M. Zelensky a indiqué sur Telegram qu'il comptait s'entretenir samedi à Cernobbio avec des représentants d'entreprises italiennes et avec la cheffe du gouvernement Giorgia Meloni.
Celle-ci devrait l'assurer de son soutien sans faille, même si l'un des partenaires de sa coalition de droite et d'extrême droite, Matteo Salvini, est farouchement opposé à toute incursion de Kiev en territoire russe, comme l'armée ukrainienne en mène une depuis début août.
Une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Viktor Orban, opposé à l'aide occidentale à l'Ukraine et proche du Kremlin, n'est pas confirmée à ce stade mais le Premier ministre nationaliste hongrois a dit qu'il s'entretiendrait "bien sûr" avec le président ukrainien à Cernobbio si l'occasion se présentait.
"Nous avons une bonne relation", a assuré M. Orban aux journalistes. "S'il n'y a pas de dialogue, il n'y a aucune chance de paix".
Armes à longue portée
Lors de leur dernier face-à-face à Kiev début juillet, M. Orban avait appelé M. Zelensky à envisager un "cessez-le-feu rapidement", illustrant leurs divergences mais aussi celles entre Budapest et la plupart des Européens.
M. Zelensky avait quant à lui insisté sur l'importance d'une "paix juste" pour son pays, rappelant que l'Ukraine exigeait pour tout cessez-le-feu le retrait complet des forces russes du territoire ukrainien et le paiement de réparations.
Viktor Orban avait suscité colère et incompréhension au sein de l'UE en rendant quelques jours plus tard visite à Vladimir Poutine.
Campant sur ses positions, le dirigeant hongrois, dont le pays assure la présidence de l'UE, a réaffirmé vendredi que la recherche de la paix, via des négociations, passait par un cessez-le-feu préalable.
Renvoyant dos à dos Kiev et Moscou, il a toutefois estimé qu'"aucune des deux parties n'a l'intention de faire la paix".
Deux ans et demi après le lancement de l'invasion russe, l'Ukraine est à la peine: son offensive entamée début août dans la région russe de Koursk, n'a pas aidé à stopper l'avancée de Moscou dans l'Est.
L'armée russe multiplie ses bombardements meurtriers comme récemment sur un institut militaire à Poltava, dans le centre de l'Ukraine, qui a fait au moins 55 morts.
A Ramstein, M. Zelensky a réitéré sa demande de pouvoir utiliser les armes à longue portée fournies par ses partenaires "non seulement sur le territoire occupé de l'Ukraine, mais aussi sur le territoire russe" pour détruire les bases à partir desquelles Moscou lance ses missiles.
En Italie, il a martelé qu'en aucun cas ces armes ne seraient utilisées pour frapper les civils ou les cibles non militaires.
Plusieurs grands pays, dont ses deux principaux fournisseurs d'armes, les Etats-Unis et l'Allemagne, continuent néanmoins à rechigner par crainte d'une escalade avec Moscou, qui agite régulièrement la menace nucléaire.
"Je ne pense pas qu'une seule capacité spécifique sera décisive", a ainsi déclaré le secrétaire d'Etat américain à la Défense Lloyd Austin à l'issue de la réunion en Allemagne, disant que l'Ukraine devait miser sur la combinaison des différents armements.
Son homologue allemand Boris Pistorius a affirmé que la position de Berlin à cet égard était inchangée.
Nouvelles aides
Lloyd Austin a annoncé une nouvelle aide militaire de 250 millions de dollars qui "permettra d'accroître les capacités" de l'Ukraine. "Le Kremlin continue de bombarder les villes ukrainiennes et de s'en prendre aux civils ukrainiens. C'est un scandale", a-t-il dénoncé.
Londres a également annoncé un contrat de 162 millions de livres sterling (192 millions d'euros) pour 650 missiles légers multirôle à courte portée, pouvant être tirés à partir de diverses plates-formes terrestres, maritimes et aériennes.
M. Pistorius a de son côté rendu public l'envoi de douze obusiers de type 2000, dont six cette année et le reste en 2025, pour un montant de 150 millions d'euros.
Le Canada prévoit d'envoyer 80'840 petites roquettes air-sol non armées supplémentaires à l'Ukraine ainsi que 1300 ogives dans les mois à venir, a également annoncé son ministre de la Défense, Bill Blair, dans un communiqué.
Berlin avait confirmé mercredi de nouvelles livraisons de systèmes de défense aérienne Iris-T qui doivent aider à intercepter les missiles russes.
S'ils réaffirment régulièrement leur solidarité sans faille, de nombreux gouvernements sont confrontés à des opinions publiques divisées alors que la guerre s'enlise.
Kiev s'inquiète d'autant plus que le temps des grands paquets d'aides en provenance des Etats-Unis - où un retour aux manettes de Donald Trump n'est pas exclu-- semble révolu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Le typhon Yagi fait au moins deux morts et 92 blessés en Chine
Le super typhon Yagi a touché terre samedi après-midi sur la côte du nord du Vietnam, selon un média d'Etat, poursuivant sa course dévastatrice après avoir fait deux morts et d'importants dégâts dans le sud de la Chine.
Yagi a frappé les provinces de Quang Ninh et Haiphong, du nord du Vietnam, déracinant des milliers d'arbres et emportant dans sa course des bateaux en mer, a indiqué VNExpress.
A Haiphong, des toits métalliques et des panneaux publicitaires ont volé à travers la ville sous l'effet du vent violent et des fortes pluies entraînées par le typhon.
"Cela fait des années que je n'ai pas vu un typhon de cette ampleur", a déclaré à l'AFP Tran Thi Hoa, une habitante de Haiphong de 48 ans.
"C'était effrayant. Je suis restée à l'intérieur, après avoir fermé toutes mes fenêtres. Mais le bruit du vent et de la pluie était incroyable". "Je pouvais même entendre le bruit des toitures métalliques se fracturer et tomber dans la rue", a-t-elle indiqué.
Au Vietnam, le typhon devait notamment passer par la baie d'Halong, classée au patrimoine de l'Unesco.
Le Premier ministre vietnamien Pham Minh Chinh avait appelé avant la tempête les autorités locales à évacuer les habitants des zones dangereuses. Il a également demandé aux autres habitants de ne pas quitter leur domicile.
Quelque 20'000 personnes ont été évacuées et transportées vers des zones plus sûres et plus en altitude dans le nord de Haiphong, Thai Binh et Hanoi, ont indiqué les autorités locales. Elles ont été hébergées dans des écoles, des jardins d'enfants et d'autres bâtiments publics.
Quatre aéroports du nord du pays, dont l'aéroport international Noi Bai de la capitale, ont été fermés et la navigation était interdite depuis vendredi.
Rafales supérieures à 230 km/heure
Dans le sud de la Chine, le typhon Yagi, a fait la veille au moins deux morts et 92 blessés dans l'île touristique de Hainan, connue pour ses plages de sable et ses hôtels de luxe, selon un premier bilan humain annoncé samedi par l'agence officielle Chine nouvelle.
Le typhon a provoqué de fortes pluies et des rafales de vent supérieures à 230 km/h qui ont déraciné de nombreux arbres.
Quelque 460'000 personnes avaient été évacuées dans l'île en lieu sûr, selon la télévision étatique CCTV.
Les images de télévision ont montré des pluies extrêmement violentes et d'innombrables arbres déracinés, dont certains tombés sur des voitures.
Dans la province voisine du Guangdong (sud de la Chine), les autorités avaient indiqué vendredi avoir aussi évacué plus de 574'000 habitants vers des lieux sûrs.
L'aéroport de Haikou, capitale de Hainan située dans le nord de l'île, sera temporairement fermé jusqu'à dimanche midi, a indiqué l'agence Chine nouvelle.
Les images des médias chinois à certains endroits de Hainan et du Guangdong témoignaient de dégâts importants.
CCTV a diffusé des images d'un hôtel de Hainan au hall d'entrée ravagé, avec des ordinateurs brisés et des amas de structures métalliques sur le sol, les porte-fenêtres ayant été arrachées par la puissance du vent.
Dans la ville de Leizhou, dans le Guangdong, des employés de la voirie, coiffés de casques, dégageaient samedi de très nombreux arbres tombés sur la chaussée, selon des images de la chaîne.
Yagi a tué au moins 13 personnes aux Philippines cette semaine, alors qu'il était encore classé comme tempête tropicale. Il a provoqué des inondations et des glissements de terrain sur l'île principale de Luçon avant de se transformer en super typhon au cours des derniers jours.
Le typhon est ensuite passé dans la nuit de jeudi à vendredi à moins de 400 kilomètres de Hong Kong, entraînant de fortes précipitations. La Bourse de Hong Kong a été suspendue vendredi et les écoles fermées, mais les dégâts ont été limités.
Le sud de la Chine est fréquemment frappé, en été et en automne, par des typhons qui se forment dans les océans chauds à l'est des Philippines et de la Thaïlande.
Mais les typhons de la région se forment plus près des côtes qu'auparavant, s'intensifient plus rapidement et restent plus longtemps au-dessus des terres en raison du changement climatique, selon une étude publiée en juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
SuisseIl y a 1 jour
Les permis bleus ne seront plus valables dès novembre
-
VaudIl y a 3 jours
Une pétition vaudoise veut lutter contre le deal de rue
-
PublireportageIl y a 2 jours
2024, une année spéciale pour le Centre de Formation des Carrossiers Vaudois (CFCV) !
Publicité -
ClimatIl y a 2 jours
Glissement de terrain: fermeture de la route de la vallée de Saas
-
InternationalIl y a 2 jours
Un deuxième succès précieux pour Alinghi
-
InternationalIl y a 3 jours
Régates reportées à cause de la tempête
-
Bons Plans LFMIl y a 3 jours
La 25ème édition d'Equissima Lausanne débute ce samedi
-
VaudIl y a 2 jours
Michel Ducommun nouveau président de la FVE