International
La course vers Downing Street lancée avec huit candidats en lice
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La course vers Downing Street est officiellement lancée. Ils sont huit candidats conservateurs à tenter de succéder au Premier ministre Boris Johnson après avoir obtenu mardi le nombre de parrainages nécessaires.
Sans surprise, l'ex-ministre des Finances Rishi Sunak, l'ancienne ministre de la Défense Penny Mordaunt, la cheffe de la diplomatie Liz Truss et le député Tom Tugendhat ont obtenu sans problème les 20 soutiens nécessaires pour être officiellement candidats à la tête du parti conservateur - et donc au poste de Premier ministre, a annoncé mardi le comité 1922, groupe parlementaire conservateur chargé d'établir les règles du scrutin.
Le tout nouveau ministre des Finance Nadhim Zahawi, la conseillère juridique du gouvernement ("Attorney General") Suella Braverman, l'ex-secrétaire d'Etat à l'Egalité Kemi Badenoch et l'ancien ministre de la Santé Jeremy Hunt sont aussi en lice.
30 députés à rallier
Boris Johnson a démissionné jeudi après qu'une soixantaine de membres de son exécutif ont claqué la porte, lassés des scandales à répétition. Il reste toutefois Premier ministre jusqu'à ce que son successeur soit connu le 5 septembre.
Dès mercredi, les huit candidats devront rallier 30 députés à leur cause s'il veulent passer le premier tour du vote. Un deuxième tour est prévu jeudi et un autre, si nécessaire lundi.
L'objectif est de n'avoir plus que deux candidats avant les vacances parlementaires qui commencent le 22 juillet. Le nom du futur Premier ministre sera connu en septembre à l'issu d'un vote final ouvert aux adhérents du parti.
Mardi matin, ils étaient encore onze à être candidats pour succéder à Boris Johnson mais trois d'entre eux, dont l'ancien ministre de la Santé Sajid Javid se sont désistés à mesure que la clôture du dépôt des candidatures approchait.
Les bookmakers placent au coude à coude M. Sunak et Mme Mordaunt, suivie par Mme Truss.
Baisses d'impôts
En lançant sa candidature mardi, M. Sunak s'est bien gardé de critiquer M. Johnson, refusant de "diaboliser Boris, d'exagérer ses fautes et de nier ses efforts".
L'ancien chancelier de l'Echiquier, âgé de 42 ans, a démissionné avec fracas du gouvernement la semaine dernière entraînant avec lui une soixantaine d'autres membres de l'exécutif et in fine la démission du Premier ministre. Il est critiqué par les soutiens de M. Johnson qui l'accusent d'avoir mené le Premier ministre à sa perte.
La campagne s'était jusque-là limitée à des vidéos de lancement grandiloquentes, à des promesses vagues - la plupart des candidats assurant qu'ils mettront en place des baisses d'impôts sans expliquer comment ils les financeront - et à des polémiques en tout genre.
M. Zahawi, 55 ans, a ainsi estimé qu'on cherchait à le "salir" quand la presse a rapporté qu'il faisait l'objet d'une enquête fiscale. Il a promis de publier chaque année sa déclaration d'impôts s'il devenait Premier ministre.
Contrairement à ses rivaux, M. Sunak s'est montré prudent concernant les baisses d'impôts dans un contexte de forte inflation. "C'est une question de +quand+, pas de +si+", a-t-il toutefois rassuré, prêchant pour "de l'honnêteté et de la responsabilité, pas des contes de fées".
M. Sunak avait été critiqué quand il était ministre des Finances pour ne pas avoir fait assez pour soulager les ménages britanniques étranglés par la crise du coût de la vie.
Motion de défiance
Après un vote des adhérents du Parti conservateur, le nom du futur Premier ministre sera connu le 5 septembre.
Trop tard, estime le Parti travailliste qui a déposé une motion de défiance au Parlement mardi, jugeant "intolérable" que M. Johnson reste au pouvoir jusqu'à la fin de l'été.
Mais le gouvernement a refusé d'accorder du temps de débat au Parlement pour qu'un tel vote ait lieu, a indiqué le Labour en dénonçant un "abus de pouvoir flagrant".
"Etant donné que le Premier ministre a déjà démissionné et qu'un processus (pour le remplacer) est en cours, nous ne pensons pas qu'il s'agisse d'une utilisation utile du temps parlementaire", a justifié Downing Street qui estime qu'une motion de défiance travailliste pourrait être débattue si elle ne visait pas le Premier ministre individuellement.
Peu de chances toutefois qu'une telle motion soit soutenue par de nombreux Tories. Elle déclencherait en cas de succès des élections générales lors desquelles les conservateurs pourraient perdre la large majorité qu'ils ont obtenue en 2019, dans le sillage de l'élection d'un Boris Johnson alors ultra-populaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Un mois de juin record en Europe de l'Ouest
Juin 2025 a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré en Europe de l'Ouest, a annoncé mercredi le service européen Copernicus. Des températures "extrêmes" ont frappé le continent lors de deux vagues de chaleur consécutives précoces.
Dans le monde, le mois dernier était le 3e mois de juin le plus chaud, juste derrière juin 2024 (qui était 0,2 degré plus chaud) et quasiment au même niveau (0,06 degré) que juin 2023, poursuivant pour la troisième année une série de températures moyennes jamais vues auparavant, alors que la planète se réchauffe en raison des émissions humaines de gaz à effet de serre.
Selon les calculs de l'AFP effectués à partir des données de Copernicus, 12 pays et quelque 790 millions d'habitants de la planète ont connu leur mois de juin le plus chaud. Cela a été le cas au Japon, en Corée du Nord et du Sud, ainsi qu'au Pakistan et au Tadjikistan.
"Stress thermique extrême"
Les températures ont été également particulièrement "extrêmes" en Europe, qui se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale. Juin y a été marqué par deux vagues de chaleur - entre le 17 et le 22 puis à partir du 30 juin - "exceptionnelles", note dans un communiqué Samantha Burgess, climatologue pour Copernicus.
Dans le contexte du réchauffement climatique, "ces vagues de chaleur sont susceptibles d'être plus fréquentes, plus intenses et affecteront de plus en plus de personnes en Europe", a-t-elle souligné.
Localement les températures ont dépassé régulièrement les 40 degrés Celsius dans plusieurs pays et ont atteint jusqu'à 46 degrés en Espagne ou au Portugal. Le 30 juin, nouveau record journalier mensuel, a été "l'une des journées d'été les plus chaudes jamais connues" sur le continent.
Mais ces moyennes ne sont rien comparées aux températures ressenties, qui mesurent l'impact sur le corps humain en tenant compte de l'humidité et du vent: au nord de Lisbonne, l'indice universel du climat thermique (UTCI) a atteint jusqu'à 48 degrés, ce qui correspond à un "stress thermique extrême", souligne Copernicus.
Conséquences dramatiques
Les nuits tropicales, où la température ne descend pas sous les 20 degrés, ont mis les organismes à rude épreuve: l'Espagne en a connu 24, soit 18 de plus qu'un mois de juin normal, et certaines zones côtières de Méditerranée en ont subi 10 à 15 au lieu de zéro habituellement en juin, souligne Copernicus.
Incendies dévastateurs dans certaines régions du Canada et du sud de l'Europe, inondations meurtrières sur certaines zones d'Afrique du Sud, de Chine et du Pakistan: les conséquences du réchauffement climatique ont été particulièrement dramatiques dans le monde le mois dernier.
Juin marque toutefois un léger répit après l'enchaînement des deux années les plus chaudes, 2023 et 2024: il a été en moyenne 1,3 degré plus chaud qu'un mois de juin de l'ère pré-industrielle (1850-1900), soit "seulement le troisième mois sur les 24 derniers écoulés où la température planétaire a été inférieure à 1,5 degré au-dessus du niveau préindustriel", souligne Copernicus.
Selon la tendance actuelle, 2025 pourrait devenir la troisième année la plus chaude.
Canicule marine
L'accord de Paris sur le climat a vu les pays s'engager à limiter le réchauffement climatique à long terme à 1,5 degré, au-delà duquel des changements climatiques et environnementaux majeurs et durables deviennent plus probables. Mais de nombreux scientifiques affirment désormais qu'il sera presque impossible de rester en dessous de ce niveau.
"Au niveau mondial, le climat est environ 1,35 à 1,4 degré plus chaud que l'ère pré-industrielle", a déclaré à la fin juin à l'AFP Samantha Burgess, dont l'observatoire prévoit que la barre de 1,5 degré de réchauffement sera considérée atteinte, au rythme actuel, dès 2029.
Juin 2025 a en outre été marqué par une canicule marine en Méditerranée occidentale, le thermomètre à la surface de l'eau grimpant en flèche dès le début du mois pour atteindre une température moyenne record absolue de 27 degrés Celsius le 30 juin.
"Ces températures exceptionnelles de l'eau de la Méditerranée ont réduit le refroidissement nocturne de l'air le long des côtes et ont augmenté l'humidité, aggravant ainsi les effets du stress thermique", souligne Copernicus.
Elles ont également des effets désastreux pour la biodiversité marine et des répercussions sur la pêche et l'aquaculture.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
PSG-Real Madrid, le nouvel empereur contre le roi ressuscité
Le Paris St-Germain affronte le Real Madrid mercredi (21h00) à East Rutherford en demi-finale du Mondial des clubs.
Cette partie déborde d'attraits, entre les retrouvailles de Kylian Mbappé avec son ancien club et les prétentions hégémoniques du champion d'Europe face au géant en plein renouveau.
Le Mondial des clubs n'a que rarement fait le plein, que ce soit dans les stades aux Etats-Unis ou sur les écrans européens, mais la compétition tient là une affiche de rêve. Pour le public français en particulier, ce match revêt une signification particulière, puisque le capitaine des Bleus Kylian Mbappé va, à un an de la Coupe du monde, mesurer un peu plus la signification de son départ au Real.
Parti l'été dernier à l'issue de derniers mois de relations acrimonieuses avec la direction parisienne, après sept saisons, Mbappé a vu ses anciens coéquipiers remporter sans lui, dès la saison suivante, la tant convoitée Ligue des champions.
Et avec la manière: le 5-0 infligé à l'Inter Milan en finale à Munich a couvert le PSG de gloire en Europe et dans le monde, que le jeu séduisant et intense n'a fait qu'accentuer. Le club a confirmé ses ambitions hégémoniques dans ce Mondial des clubs, balayant l'Atlético Madrid et le Miami de Messi et prenant le meilleur d'un excellent Bayern Munich à 9 contre 11 (2-0) samedi.
La patte Xabi Alonso
Le Real Madrid, lui, essaie de regagner son lustre de la dernière décennie (six titres de Ligue des champions sur ses 15 au total) et de l'année dernière, quand il avait réalisé le doublé C1-Liga. Il n'a gagné aucun titre majeur cette saison, vécue dans l'ombre du grand rival le FC Barcelone.
De surcroît, le Real a proposé un fonds de jeu décevant, avec de multiples questions autour des relations techniques et tactiques entre ses stars Kylian Mbappé, Vinicius Junior, Jude Bellingham et Rodrygo. C'est bien Mbappé qui est attendu par le peuple Merengue pour justifier rétrospectivement les longues années à patienter, avant qu'il ne se décide à venir à la Maison blanche.
Mais les regards sont aussi tournés vers le nouvel entraîneur Xabi Alonso. Arrivé de Leverkusen juste avant le Mondial des clubs, l'ancien joueur du Real Madrid n'a pas tardé à améliorer l'équipe, solide après un premier match décevant contre Al-Hilal (1-1). Les Madrilènes ont retrouvé une certaine sérénité même dans les moments tendus, à l'image du ciseau de Mbappé contre un Dortmund qui se réveillait, en fin de quart de finale (3-2).
Les stars sont là
Xabi Alonso a confié sa satisfaction et sonné le tocsin: "Nous devons gagner la demi-finale. Espérons que nous arriverons en finale, que nous nous améliorerons et grandirons en tant qu'équipe. Nous en sommes beaucoup plus proches maintenant et nous allons continuer comme ça, le rythme est bon".
Un feu d'artifice offensif ne serait pas étonnant, d'autant que de part et d'autre la grande star a recouvré tous ses moyens. Mbappé a fini de se remettre de la sévère gastro-entérite qui l'avait privé du début de la compétition. Après deux entrées en jeu, il postule à une place de titulaire mercredi. Le PSG aussi a pleinement retrouvé Ousmane Dembélé, buteur contre le Bayern pour sa seconde entrée en jeu après une blessure le 5 juin.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trois morts dans une attaque de drones ukrainiens à Koursk
Une attaque de drones ukrainiens a fait trois morts, dont un soldat de la garde nationale, dans la ville russe de Koursk, près de la frontière avec l'Ukraine, a annoncé le gouverneur par intérim de la région tôt mercredi. Sept personnes ont également été blessées.
"Avec un camarade, ils sont allés sur la plage" le long d'une rivière de la ville de Koursk après le signalement d'une attaque de drone. "Le sergent-chef a commencé à évacuer les gens et, à ce moment-là, une deuxième explosion s'est produite", a indiqué sur le réseau social Telegram le gouverneur Alexander Khinshtein.
"Les trois morts sont des hommes" et "un total de sept personnes ont été blessées", a détaillé le gouverneur, précisant que cinq personnes, dont un enfant de cinq ans, étaient dans un état grave. Le gouverneur a dénoncé une "frappe cruelle sans précédent" sur un lieu loin de toute infrastructure militaire selon lui.
Dans la même région, une autre attaque de drone a fait deux blessés dans la ville de Rylsk, a indiqué la même source.
L'armée ukrainienne avait réussi en août 2024 à s'emparer de plusieurs centaines de kilomètres carrés de la région russe de Koursk, à la frontière avec l'Ukraine. Les forces russes l'ont reprise en avril après des mois de combats, selon Moscou.
Dans la capitale ukrainienne Kiev, une femme a été blessée et hospitalisée suite à une frappe russe, a indiqué mercredi matin Mikola Kalachnik, chef de l'administration militaire de la région de Kiev.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Gaza: nouvelle rencontre entre Trump et Netanyahou
Le président américain Donald Trump et le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou se sont rencontrés mardi pour la deuxième fois en 24 heures à Washington pour parler de Gaza. Le milliardaire américain fait pression pour mettre fin à la "tragédie" de la guerre.
Le retour de M. Netanyahou à la Maison-Blanche pour de nouvelles discussions est intervenu après que les médiateurs qataris ont prévenu qu'il faudrait du temps pour sceller un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas lors des pourparlers de Doha.
Le président américain avait annoncé qu'il recevrait une nouvelle fois mardi M. Netanyahou, après un précédent entretien la veille. "Il va venir plus tard. Je dirais que nous allons parler presque exclusivement de Gaza. Il faut que l'on trouve une solution", avait-il déclaré.
"C'est une tragédie. Et je veux trouver une solution. Il veut trouver une solution et je pense que l'autre partie [le Hamas] le veut aussi", avait-il ajouté.
"Nous espérons qu'à la fin de la semaine, nous aurons un accord qui nous amènera à un cessez-le-feu de 60 jours", a dit l'émissaire spécial de Washington, Steve Witkoff, qui doit se rendre dans la semaine à Doha, selon la Maison-Blanche. "Dix otages vivants seront libérés. Neuf otages décédés seront restitués", a-t-il précisé.
Des dizaines de morts mardi
Le ministère des affaires étrangères du Qatar a indiqué que les négociateurs parlaient "séparément" avec les deux délégations présentes à Doha "pour établir un cadre pour les discussions". "Je peux dire qu'on a besoin de temps pour ça", a-t-il souligné.
Lundi, M. Trump avait écarté tout "blocage" et s'était dit convaincu que le Hamas était prêt à accepter un accord.
Les pourparlers, selon une source palestinienne proche des discussions, portent en particulier sur "les clauses relatives au retrait [israélien, ndlr] et à l'aide humanitaire" dont Gaza a un besoin vital.
Selon des sources palestiniennes, les discussions se basent sur une proposition américaine comprenant une trêve de 60 jours, pendant laquelle le mouvement islamiste palestinien relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.
Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.
Après 21 mois de guerre, déclenchée par une attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, la défense civile de Gaza a annoncé que plusieurs frappes israéliennes avaient fait 29 morts mardi à travers le territoire palestinien.
L'armée israélienne a annoncé la mort au combat de cinq soldats à Beit Hanoun, dans le nord de Gaza. De Washington, M. Netanyahou a déploré une "matinée difficile" après ces décès, qui portent à 450 le nombre de soldats tués à Gaza depuis le début de l'offensive au sol le 27 octobre 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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