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Suisse

La sécheresse contraint des cantons à interdire les feux d'artifice

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Comme ici au Moléson (FR), l'utilisation d'engins pyrotechniques sera limitée en raison de la sécheresse persistante des derniers jours. (Archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les températures élevées des derniers jours et la sécheresse qu'elles entraînent ont poussé vendredi de nouveaux cantons à interdire les feux d'artifice sur leur territoire. En parallèle, certains ont également étendu l'interdiction de faire du feu en plein air.

En prévision des festivités du 1er Août, les cantons de Neuchâtel et de Fribourg ont annoncé vendredi l'interdiction de l'utilisation des engins pyrotechniques. Seuls des tirs de feux d'artifice officiels communaux exécutés par des professionnels sont autorisés les 31 juillet et 1er Août. A Fribourg, des dérogations pourront être accordées. Une surveillance par les sapeurs-pompiers sera toutefois nécessaire.

Vaud a également durci le ton vendredi en bannissant tous les engins pyrotechniques comme les fusées et feux d'artifice, les vésuves ou encore les pétards. En Suisse romande, le Valais avait déjà pris des mesures similaires mardi en révoquant les autorisations de vente et de tirs des engins pyrotechniques délivrés par la police cantonale. Le canton a également permis aux administrations communales de pouvoir désigner des zones reconnues et sécurisées placées sous la surveillance des sapeurs-pompiers.

Outre-Sarine, le canton de Thurgovie a également interdit d'allumer des feux d'artifice sur l'ensemble du territoire cantonal, tout comme certaines communes zurichoises. Une décision déjà prise par Schaffhouse, Soleure, Uri et Glaris. De son côté, le canton d'Argovie s'était limité à interdire les feux d'artifice en forêt et à proximité de la forêt.

Feu en plein air également restreint

La sécheresse persistante pousse aussi les gouvernements cantonaux à se préoccuper du danger d'incendie. En Suisse romande, Vaud a étendu l'interdiction de faire du feu désormais à toutes les activités en plein air sur son sol. Une décision prise également par les autorités fribourgeoises. Les deux cantons précisent toutefois que les barbecues et les grillades en jardin ou sur les terrasses notamment ne sont pas concernés par cette interdiction.

Ailleurs aussi, les autorités ont renforcé les mesures vendredi. Le canton des Grisons a décrété une interdiction absolue de faire du feu. La Basse et la Haute-Engadine ainsi que le Val Müstair et Samnaun sont exemptés de cette interdiction, du moins dans un premier temps. Auparavant, le Valais et le canton du Tessin avaient également décrété des interdictions absolues de faire du feu en plein air.

Des interdictions de faire du feu en forêt et à proximité de la forêt sont également en vigueur dans les cantons de Bâle-Campagne et de Bâle-Ville, de Berne, de Genève, du Jura, de Lucerne, de Nidwald, d'Obwald, de Schaffhouse, de Schwyz (à certaines conditions), de Soleure, d'Uri et de Zoug (à certaines conditions). Les cantons de Saint-Gall et des deux Appenzell s'en tiennent pour l'instant à des rappels.

Températures élevées

Côté températures, la journée de vendredi s'est à nouveau révélée très chaude, surtout au Sud des Alpes et aux Grisons. Le mercure a grimpé jusqu'à 36,4 degrés à Biasca (TI) et 36,5 à Stabio (TI) non loin de Chiasso, un record absolu pour cette localité. La dernière mesure la plus élevée, 36,3, remontait à 1983, selon SRF Meteo.

En Suisse romande, c'est à Genève qu'il a fait le plus chaud avec 37,2. En Valais, le thermomètre affichait 34 alors qu'ailleurs sur le Plateau, il a fait aux alentours des 32 degrés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Recours contre l'ouverture des magasins le dimanche 21 décembre

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Les syndicats genevois ont déposé un recours contre l'autorisation d'ouvrir les commerces le dimanche 21 décembre (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, les syndicats SIT et Unia ont déposé un recours contre l'autorisation d'ouvrir les magasins le dimanche 21 décembre. Pour les syndicats, le canton a "interprété de façon abusive" une décision du Tribunal fédéral.

Le recours a été déposé mercredi devant la Chambre administrative de la Cour de justice, indiquent vendredi le SIT et Unia dans un communiqué. Ils s'opposent à l'autorisation octroyée par l'office cantonal de l’inspection et des relations de travail (OCIRT), qui répondait une requête des associations patronales Genève Commerces et NODE.

Cette autorisation a été délivrée alors qu’aucune convention collective de travail (CCT) étendue ne protège les employés, dénoncent les syndicats. Ils demandent l'annulation de la décision de l’OCIRT.

Le peuple genevois aurait dû se prononcer en novembre sur le projet de loi d’ouverture de deux dimanches à Genève sans autorisation. Mais le Conseil d'Etat avait annulé la votation suite à un arrêt du Tribunal fédéral.

Les juges de Mon Repos ont estimé que la loi genevoise sur les heures d'ouverture des magasins (LHOM) violait le droit supérieur. En cause, la disposition qui conditionne les ouvertures le dimanche à l'existence d'une CCT étendue. Une révision prochaine de la loi est attendue.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Construction: entrepreneurs et syndicats ont trouvé un accord

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Les entrepreneurs et les syndicats du secteur du bâtiment se sont mis d'accord après de longues négociations (image d'illustration). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les entrepreneurs et les ouvriers du bâtiment représentés par les syndicats se sont mis d'accord sur une nouvelle convention collective de travail (CCT) dans le secteur de la construction. Ils l'ont annoncé vendredi après la dixième série de négociations.

Il a notamment été convenu d'introduire une nouvelle planification du temps de travail à partir du 1er janvier 2027, selon le communiqué de la Société suisse des entrepreneurs (SSE) et des syndicats Syna et Unia. A noter qu'à partir d'une certaine mesure, le temps de déplacement comptera à l'avenir comme des heures supplémentaires.

Cette convention a une durée de six ans, de début 2026 à fin 2031, mais le résultat des négociations doit encore être approuvé par les instances décisionnelles des deux parties, précise le communiqué. Au cours des négociations intenses, les deux camps se sont rapprochés et sont convaincus d'avoir trouvé une solution qui rendra le secteur de la construction plus attractif pour les employés actuels et la relève.

Une CCT pour 80'000 travailleurs

La convention collective nationale dans le secteur de la construction existe depuis le 1er janvier 2023 et expire à la fin de cette année. Elle régit les salaires et les conditions de travail des quelque 80'000 personnes employées dans le secteur de la construction en Suisse.

Les entrepreneurs et les syndicats se sont longtemps écharpés pour dessiner les contours de ce nouveau texte. Sans un nouvel accord, il y aurait eu un vide juridique et, dans le pire des cas, selon les syndicats ces dernières semaines, une grève nationale dans le secteur. Les syndicats ont notamment critiqué le refus des entrepreneurs d'accorder des horaires de travail compatibles avec une vie de famille. Ils réclamaient également le paiement des temps de trajet vers les chantiers et une augmentation salariale substantielle.

Il a également été convenu dans la nouvelle CCT que les entreprises pourraient choisir un modèle de temps de travail avec une durée quotidienne constante et, en contrepartie, davantage d'heures supplémentaires et de réduction du temps de travail. À l'avenir, une réglementation simplifiée des heures supplémentaires et la possibilité de créer un compte de vacances pour les employés qui souhaitent accumuler des heures supplémentaires seront également applicables.

L'accord comprend également un paquet salarial, une protection contre l'inflation et "des augmentations substantielles des suppléments et des indemnités dans le secteur des travaux souterrains". Répondant à Keystone-ATS, le porte-parole de la SSE Matthias Engel a déclaré que ce paquet salarial représentait une augmentation de plusieurs pourcents sur la durée totale de la convention.

Plainte pas retirée

Du côté des constructeurs, une assemblée extraordinaire des délégués se tiendra le 17 décembre 2025 pour décider du résultat définitif. Pour les syndicats Syna et Unia, les conférences professionnelles qui statueront sur le résultat des négociations auront lieu respectivement les 20 et 24 janvier 2026.

Selon M. Engel, la SSE ne retirera pas la plainte pour violation présumée de la paix du travail, qui a récemment été déposée auprès du tribunal de paix à Zurich. Du moins tant que des grèves sont encore envisagées, a ajouté le porte-parole de la SSE.

A l'automne, les ouvriers du bâtiment de plusieurs villes de Suisse avaient organisé des manifestations pour obtenir un résultat satisfaisant dans les négociations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Budget vaudois: le gouvernement revient sur deux mesures contestées

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Le gouvernement vaudois revient en arrière sur son budget 2026. Il invitera par ailleurs prochainement les syndicats au dialogue (archives). (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

Rebondissement dans le budget vaudois 2026: le gouvernement revient sur deux mesures très contestées dans la fonction publique. Il retire la contribution de crise de 0,7% sur les salaires ainsi que la suppression des décharges de fin de carrière des enseignants.

Cette annonce tombe après plusieurs semaines de mobilisation du personnel des services publics et parapublics, entre journées de grève, manifestations dans les rues de la capitale vaudoise et diverses actions dans les secteurs de l'enseignement, de la santé et du social notamment. Le Grand Conseil avait, lui, terminé son premier débat sur le budget mercredi soir après 26 heures de discussions, souvent très tendues, et sans avancée majeure.

"Le Conseil d'Etat propose un nouveau chemin pour apaiser le climat politique et social et assurer un retour à l'équilibre financier", a-t-il indiqué vendredi en fin de journée dans un communiqué. Il précise avoir pris ces décisions dans une séance extraordinaire ce vendredi même. Il compte ouvrir des négociations avec les syndicats.

"Constatant que la répartition des efforts souhaités dans son projet de budget 2026 a été modifiée lors du premier débat budgétaire, en parallèle à la montée d'un mouvement de contestation, il a décidé d'abandonner certaines mesures concernant le personnel tout en maintenant ses objectifs d'économies dans ce secteur", écrit-il.

Compensations

Le gouvernement retire donc le décret sur la contribution de crise de 0,7 % sur les salaires de la fonction publique, soit l'équivalent de 24 millions de francs.

Mais, ajoute-t-il, le montant sera compensé par des mesures d'économies ciblées sur les ressources humaines, notamment par le non-renouvellement automatique des postes au départ du titulaire et l'introduction d'un délai de carence de six mois à l'engagement sans prétériter les prestations essentielles (par exemple: chaîne sécuritaire, médecins, infirmières, enseignants, etc).

S'agissant de la suppression des décharges de fin de carrière des enseignants (-1 million de francs), le Conseil d'Etat retire donc aussi la mesure. Il formulera rapidement une nouvelle proposition au Grand Conseil dans le cadre de la réponse à une interpellation, après avoir négocié les modalités d'application avec les syndicats.

Stop à la grève?

"Compte tenu des mesures prises, le Conseil d'Etat considère que les conditions de licéité de la grève ne sont plus remplies", écrit-il aussi. Le gouvernement annonce aussi vouloir négocier avec les syndicats. Il les invitera prochainement au dialogue, affirme-t-il. Invitée dans l'émission Forum de la RTS, la présidente du gouvernement Christelle Luisier a évoqué de possibles négociations "dès le début de l'année prochaine".

Invité dans la même émission, David Gygax, secrétaire syndical au SSP-Vaud, s'est montré prudent par rapport au communiqué de presse du gouvernement. "On lâche d'une main mais on reprend d'une autre. C'est une opération blanche pour le Conseil d'Etat", a-t-il réagi.

Il s'étonne surtout de la "position surprenante" sur la grève. C'est à l'Organe de conciliation dans le secteur public de trancher, selon lui, critiquant une "forme d'autoritarisme à nouveau" du gouvernement vaudois. L'appel à la grève de lundi est maintenu, a-t-il affirmé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Plus de 175 chefs-d'oeuvre de la gravure exposés à Martigny (VS)

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La nouvelle exposition de la Fondation Gianadda propose de découvrir 178 chefs-d'oeuvre de la gravure des XX et XIXe siècles. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"L'immense créativité des artistes dans le domaine de l'estampe" se révèle à travers la nouvelle exposition de la Fondation Gianadda. "De Manet à Kelly: l'art de l'empreinte" présente 178 chefs-d'oeuvre de la gravure des XIXe et XXe siècles jusqu'au 14 juin 2026.

Edouard Manet, Elssworth Kelly, Francisco de Goya ou Edvard Munch font partie des noms qui habillent les murs de l'institution muséale martigneraine. Cette "présentation exceptionnelle d'oeuvres modernes et contemporaines" plonge le public dans les collections de la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) de Paris, initiée par le mécène français Jacques Doucet.

L'accrochage est organisé en une dizaine de séquences thématiques, dont une dédiée à l'histoire du collectionneur. "L'estampe s'y révèle comme un art de l'empreinte, de l'action de la matière, du multiple et la variation", écrit la Fondation Gianadda.

"De Manet à Kelly: l'art de l'empreinte" est pensée comme un prolongement d'une exposition de 1992, où quelques oeuvres avaient déjà été montrées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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