Climat
Un incendie géant se propage à toute allure en Californie
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Plus de 2500 pompiers soutenus par 17 hélicoptères combattaient lundi les flammes d'un incendie "explosif" qui continuait de se propager à un rythme toujours "très rapide" dans les collines boisées du centre de la Californie, près du célèbre parc national de Yosemite.
L'incendie, baptisé "Oak Fire", s'est déclaré vendredi près de la petite ville de Midpines et avait déjà parcouru quelque 7000 hectares de végétation selon le dernier bilan disponible lundi soir.
Déjà devenu le plus gros feu de forêt californien de la saison, "il avance très rapidement et la fenêtre de réaction pour évacuer les gens est limitée", a expliqué sur la chaîne CNN Jon Heggie, un responsable des soldats du feu californiens.
Selon l'expert, la vitesse de progression et le comportement de cet incendie sont "vraiment sans précédent".
"Les flammes atteignaient jusqu'à 30 mètres de haut", a assuré David Lee, un évacué, au journal Santa Cruz Sentinel.
L'homme de 55 ans figurait parmi les premières personnes évacuées vendredi et pense que sa maison a été engloutie par l'incendie.
"Il fonçait droit vers nous. Ce feu est de loin le plus rapide que j'ai jamais vu", a ajouté M. Lee.
Le "Oak Fire" n'était contenu qu'à hauteur de 16% mardi, après avoir détruit une dizaine de bâtiments mais les secours redoutent que ce bilan ne s'alourdisse rapidement.
L'incendie menace quelques milliers d'habitations dans de petites localités rurales du comté de Mariposa, sur les contreforts de la Sierra Nevada, où plusieurs milliers de personnes restaient sous le coup d'ordres d'évacuation.
L'incendie, qualifié de "mégafeu" par Jon Heggie, est notamment alimenté par les arbres morts et buissons desséchés dans cette région soumise, comme la majeure partie de la Californie, à une sécheresse chronique.
"C'est un résultat direct du changement climatique", a estimé le responsable des pompiers. "On ne peut pas avoir dix ans de sécheresse en Californie et s'attendre à ce que les choses ne changent pas."
Sécheresse chronique et vagues de chaleur
Jonathan Pierce, un porte-parole des pompiers, a déclaré qu'une faible humidité et des températures élevées alimentaient l'incendie.
"Nous avons également une forte 'mortalité' des arbres dans le comté de Mariposa, donc beaucoup d'arbres morts sur pied, beaucoup d'arbres morts qui sont au sol", a-t-il ajouté.
Quelque 3000 personnes ont été évacuées jusqu'à présent, ont déclaré des responsables.
Le parc de Yosemite, l'un des plus célèbres du monde, avait subi mi-juillet un incendie dont les flammes avaient menacé ses séquoias géants. Ces arbres pour certains millénaires ont été dans l'ensemble préservés grâce notamment à des feux dirigés menés depuis des décennies dans ces bosquets pour diminuer le combustible au sol.
Déclaré le 7 juillet, l'incendie en question n'était toujours pas totalement éteint lundi.
L'Ouest américain a déjà connu ces dernières années des feux de forêt d'une ampleur et d'une intensité exceptionnelles, avec un très net allongement de la saison des incendies, phénomène que les scientifiques attribuent principalement au changement climatique.
L'"Oak Fire" est l'une des manifestations les plus dramatiques de la vague de chaleur qui a touché les Etats-Unis ce week-end. A proximité de l'incendie, les températures devraient atteindre les 37°C lundi, selon les prévisions.
Des températures similaires voire supérieures étaient encore prévues dans le centre des Etats-Unis (Oklahoma, Kansas, Arkansas) et même la côte du nord-ouest du pays, généralement fraîche et très humide, n'était pas épargnée.
Les services météorologiques ont ainsi lancé une alerte aux fortes chaleurs à Seattle cette semaine et des records pourraient y être battus mardi.
La ville est si peu accoutumée à la chaleur que nombre de logements sont dépourvus de climatisation, fait très rare aux Etats-Unis.
La région avait connu un pic de chaleur historique en juin 2021, avec des températures qui avaient atteint par endroits 47°C dans le nord-ouest des Etats-Unis et au Canada voisin.
Les autorités estiment que des centaines de personnes avaient trouvé la mort à cause de cette vague de chaleur sans précédent dans la zone.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Blatten (VS): une partie du glacier a cédé
Mardi vers 18h, un événement de grande ampleur s’est produit au niveau du glacier du Birch, au-dessus de Blatten (VS). L'effondrement est le plus important enregistré depuis l'évacuation du village.
Les fractures dans le glacier augmentent de manière significative. Une grosse avalanche s'est ainsi produite dans la nuit de lundi à mardi, avec un mélange de glace, de roche, de neige et d'eau, mais n'a pas atteint le fond de la vallée.
Mardi en début de soirée, un autre grand torrent formé de glace, de roche, de neige et d'eau s'est détaché. Selon la cellule communication de l'état-major de conduite régional du Lötschental, "il s’agit du plus important effondrement sur le glacier depuis que le village a été évacué", il y a huit jours.
Les débris n'ont pas atteint le village de Blatten, mais ont glissé jusqu'à un barrage. "Les gravats se sont arrêtés à 400 mètres des premières maisons", ont révélé les autorités à Keystone-ATS. "Pour l'heure, Impossible de définir avec précision la quantité de débris qui a dévalé, mais on peut parler en miliers de m3."
La montagne se calme
"Le front du glacier continue d'avancer à une vitesse de 10 mètres par jour, a confirmé, mardi soir, l'état-major de conduite.
Un cône d'éboulis massif s'était formé ces derniers jours sur le glacier du Birch. Environ neuf millions de tonnes de débris pèsent sur le glacier. Les géologues s'affèrent actuellement à évaluer de manière détaillée, les mouvements et l'aspect des crevasses sur le front du glacier, grâce, notamment, à des vols de reconnaissance et l'installation d'une deuxième caméra, permettant une vue oblique du glacier.
Les nouvelles en provenance du Petit Nesthorn, la montagne qui surplombe le glacier du Birch, sont davantage positives. La situation sur le front des éboulements semble s'être calmée depuis un peu plus de 24 heures.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Zermatt: 3 des 5 alpinistes retrouvés sans vie ont été identifiés
Trois des cinq personnes retrouvées samedi sans vie sur le glacier de l'Adler près de Zermatt ont été identifiées, a indiqué le ministère public valaisan lundi. Il s'agit de deux hommes de 38 et 35 ans, ainsi que d'une femme de 34 ans, tous ressortissants suisses.
Selon les premières investigations, les cinq alpinistes ont quitté la cabane Britannia dans la région de Saas-Fee vers 04h30 samedi dans le but de gravir le Rimpfischhorn.
Après avoir déposé leurs skis, ils ont poursuivi leur ascension à pied en direction du sommet. Ils auraient ensuite été emportés par une avalanche.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
L'effondrement du glacier, le plus grand danger actuel à Blatten
La situation restait tendue lundi dans la zone d'éboulement de Blatten, dans le Lötschental (VS). De petits éboulements se produisaient régulièrement en montagne, mais aussi sur le glacier, a indiqué Josianne Jaggi, de l'état-major régional de conduite.
Le problème majeur reste le risque de rupture de la partie avant du glacier de Birch, a expliqué Mme Jaggi lundi à Keystone-ATS. Neuf millions de tonnes de débris pèsent sur le glacier.
Ce dernier est toujours en mouvement, avec une avancée de 2,5 à 3,5 mètres par jour. Le plus grand danger actuel est que le glacier se détache en une seule fois. L'incertitude demeure, mais les experts ne peuvent actuellement pas calculer la quantité de matériel qui pourrait tomber à cette occasion.
Au Petit Nesthorn, la situation est restée "relativement identique" par rapport aux derniers jours, poursuit Mme Jaggi. Il y a également toujours de petits éboulements sur la montagne. Le volume de roche tombé s'élevait en dernier à 3,5 millions de mètres cubes. Pour les experts, un éboulement en de nombreuses petites chutes et non en un "événement majeur" est un scénario favorable.
Le village de Blatten a été évacué il y a une semaine en raison du risque d'éboulement. Près de 300 personnes ont dû quitter leur maison.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Inondations à Bombay en raison d'une mousson précoce
De fortes précipitations ont entraîné des inondations lundi à Bombay, la capitale financière de l'Inde, frappée deux semaines plus tôt que d'habitude par des pluies de mousson, selon le service météorologique du pays.
Vitales pour l'approvisionnement en eau du pays, les pluies de mousson s'abattent généralement sur une grande partie de l'Inde de juin à septembre.
Elles entraînent des inondations et des glissements de terrain qui font de nombreuses victimes et d'importants dégâts.
Le service météorologique indien (IMD) a placé en alerte rouge la mégapole située dans l'Etat du Maharashtra (ouest), jusqu'à mardi en raison de "précipitations extrêmement fortes".
"Tous les habitants sont invités à rester chez eux et à éviter les déplacements sauf en cas d'extrême nécessité", ont déclaré les autorités municipales dans un communiqué.
Les pluies ont atteint Bombay lundi, soit "16 jours plus tôt que d'habitude", a indiqué l'IMD, rappelant qu'elles s'abattent généralement sur Bombay autour du 11 juin.
"C'est la date la plus précoce (enregistrée) sur une période allant de 2001 à 2025", a-t-il précisé.
Concernant le vaste Etat du Maharashtra, c'est la première fois en 14 ans que les pluies de mousson arrivent aussi tôt, a affirmé la responsable météorologique de l'IMD dans la région, Shubhangi Bhute.
L'Asie du Sud a enregistré des températures plus élevées au cours des dernières années et une évolution des conditions météorologiques. Il est cependant difficile pour les scientifiques d'établir la manière dont le changement climatique à des conséquences sur la mousson, un phénomène très complexe.
"Brise marine colossale"
La mousson du sud-ouest ou mousson d'été asiatique est essentiellement une brise marine colossale qui apporte à l'Asie du Sud, chaque année entre juin et septembre, de 70 à 80% de ses précipitations annuelles.
Vitale pour l'agriculture et la sécurité alimentaire, elle se produit lorsque la chaleur de l'été réchauffe la masse continentale de la sous-région, provoquant une élévation de l'air et aspirant les vents plus frais de l'océan Indien qui produisent alors d'énormes volumes de pluie.
En Inde, la mousson commence généralement par frapper l'Etat du Kerala (sud) début juin avant de toucher le reste du pays au cours de la première semaine de juillet et atteint généralement le Maharashtra vers le 7 juin.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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