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Climat

Un violent incendie continue de s'étendre en Californie

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Les pompiers sont à pied d'oeuvre afin de maîtriser le feu qui ne cesse de s'étendre depuis vendredi. (© KEYSTONE/AP/Noah Berger)

Un violent incendie qui ravage depuis vendredi la forêt californienne continuait de s'étendre dimanche. Des milliers de personnes ont été évacuées dans un contexte de forts pics de chaleur affectant des dizaines de millions d'Américains dans tous les Etats-Unis.

Le feu, baptisé "Oak Fire", s'étend dans le comté de Mariposa, près du parc national de Yosemite et de ses célèbres séquoias géants. Il "s'est considérablement développé dans la partie nord, se déplaçant plus loin dans la forêt nationale de la Sierra", selon un bulletin dimanche du département californien des forêts et de la protection contre le feu.

Favorisé par une "extrême sécheresse", les vents et les hausses de températures, l'incendie, combattu par quelque 2000 pompiers, a brûlé au moins 6313 hectares de forêt, détruit 10 propriétés, en a endommagé cinq autres et en menace plus de 2500, a dit à l'AFP une porte-parole de ce département.

L'incendie n'est pas du tout contenu et la chaleur, combinée à un faible taux d'humidité, va "entraver" les efforts pour le combattre, a indiqué le CAL FIRE.

"Effrayant"

Plus de 6000 personnes, vivant pour la plupart dans de petites localités en altitude, ont dû évacuer samedi, selon un autre porte-parole des pompiers de Californie, cité par le journal Los Angeles Times.

"C'était effrayant quand nous sommes partis, parce que nous recevions des cendres sur nous et nous avions une telle vision de ce nuage (de fumée). On aurait dit qu'il était au-dessus de notre maison et qu'il venait vers nous très rapidement", a témoigné sur la chaîne de télévision locale KCRA 3 une femme qui a dû quitter sa maison, Lynda Reynolds-Brown.

"On commençait à rassembler nos affaires. Je suis remonté sur la colline pour regarder et j'ai pensé 'Oh mon Dieu', il (le feu) arrivait vite", a ajouté son époux, Aubrey Brown, près d'une école de Mariposa transformée en centre d'accueil d'urgence. Le parc de Yosemite, l'un des plus célèbres du monde, avait connu mi-juillet un incendie, dont les flammes avaient menacé ses séquoias géants.

L'Ouest américain a déjà connu ces dernières années des feux de forêt d'une ampleur et d'une intensité exceptionnelles, avec un très net allongement de la saison des incendies, phénomène que les scientifiques attribuent au changement climatique.

Entre 37°C et 43°C

"Oak Fire" est l'une des manifestations les plus dramatiques de la vague de chaleur qui a touché les Etats-Unis ce week-end, dans le nord-ouest, le centre et le nord-est. Selon une carte du service météo national (NWS), une très large partie du pays, dont la Californie, tout le sud, puis une grande partie de la côte est, a connu des températures de 37°C à 43°C.

Une chaleur torride qui devrait quelque peu s'atténuer lundi: elle va "continuer de sévir dans le centre et le nord-est ce (dimanche) soir, avant que le creux en altitude au-dessus du Canada ne descende dans la région pour modérer un peu les températures demain" (lundi), selon les prévisions du NWS.

Mais toutes les régions ne vont pas en profiter: des températures de 37°C ou plus sont prévues pour dans les prochains jours dans certaines parties de l'est du Kansas et de l'Oklahoma, jusqu'au sud du Missouri et au nord de l'Arkansas. Même le nord-ouest du Pacifique, habituellement frais, n'échappera pas à la chaleur, les températures élevées "devant augmenter régulièrement au cours des prochains jours et pourraient battre des records", ajoute le NWS.

"Survie de la civilisation en jeu"

"Les scientifiques ont prédit ces événements extraordinaires et catastrophiques depuis des décennies maintenant", a réaffirmé dimanche sur la chaîne de télévision ABC News l'ancien vice-président américain Al Gore, qui avait reçu un prix Nobel de la paix en 2007 pour son engagement pour le climat.

"Aujourd'hui, ils disent que si nous n'arrêtons pas d'utiliser notre atmosphère comme une poubelle et si nous n'arrêtons pas ces émissions (de gaz à effet de serre) qui piègent la chaleur, les choses vont empirer. Plus de gens seront tués et la survie de notre civilisation est en jeu", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Climat

La montagne est toujours en mouvement au-dessus de Blatten VS

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Un cône d'éboulis s'est accumulé sur le glacier ces derniers jours. Selon une estimation, trois millions de mètres cubes de débris se trouvent sur la masse de glace. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un mouvement de débris était toujours visible samedi matin sur la montagne au-dessus du village de Blatten, dans le Lötschental valaisan. De petits éboulements se produisaient régulièrement. Les débris ne sont toutefois pas descendus jusqu'à la vallée.

Il n'y a pas de changement significatif par rapport à vendredi, a déclaré Matthias Ebener, de l'état-major de conduite régional, à l'agence de presse Keystone-ATS. De petites quantités de débris continuent de se détacher et le glacier Birch reste en mouvement.

Vendredi, le mouvement du glacier était d'environ deux mètres à deux mètres et demi par jour. Un cône d'éboulis s'est accumulé sur le glacier ces derniers jours. Selon une estimation, trois millions de mètres cubes de débris se trouvent sur la masse de glace, a déclaré M. Ebener.

Effondrement du glacier, le "pire danger"

L'impact du poids des gravats sur le glacier reste incertain. Matthias Ebener a décrit deux scénarios. Dans l'un, le poids pourrait pousser le glacier vers l'avant et provoquer de petites ruptures de glace sur son front.

Dans le second scénario, le "pire", le glacier pourrait se briser en raison du poids des éboulis, les débris et la glace dévalant alors ensemble la montagne.

Village évacué lundi

Plus haut, une partie du Petit Nesthorn menace de se détacher et de tomber dans la vallée. Le glacier Birch se trouve entre le Nesthorn et le village.

Des sentiers de randonnée ont été fermés depuis samedi dernier en raison d'une coulée de boue. Le village de Blatten a été entièrement évacué lundi. Environ 300 personnes ont dû quitter leurs maisons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Australie: le bilan des inondations porté à cinq morts

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Le réchauffement climatique, causé principalement par la combustion du pétrole, du charbon et du gaz, accentue la violence et la fréquence des désastres climatiques. (© KEYSTONE/AAP/LINDSAY MOLLER)

Le bilan des pluies torrentielles qui ont provoqué cette semaine de vastes inondations dans l'est de l'Australie a été porté à cinq morts, selon la police. Quelque 50'000 personnes restant samedi piégées par les eaux qui ont commencé à se retirer.

Les pluies ont frappé la Nouvelle-Galles du Sud, région fertile à quelque 400 kilomètres de Sydney.

Selon le service d'urgence de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud, près de 10'000 propriétés ont été endommagées par les inondations causées par les pluies torrentielles, équivalentes à six mois de précipitations, qui se sont abattues sur la région en l'espace de trois jours.

50'000 personnes encore piégées

Samedi, quelque 50'000 personnes se trouvaient encore piégées par les eaux qui ont commencé à se retirer, selon le service d'urgence de Nouvelle-Galles du Sud.

"Nous continuerons d'approvisionner les habitants isolés par voie terrestre, maritime et aérienne", a assuré Paul McQueen, chef du service d'urgence de l'Etat.

Plus de 600 personnes ont été évacuées depuis le début de la semaine. Face à la montée des eaux, certaines ont dû grimper sur des voitures, des maisons et des ponts avant d'être hélitreuillées.

Six mois de pluie en trois jours

Les tempêtes ont déversé plus de six mois de pluie en seulement trois jours, a déclaré le bureau météorologique du gouvernement, battant des records de hauteur d'inondation dans certaines régions.

Le gouvernement a déclaré l'état de catastrophe naturelle, débloquant ainsi des ressources plus importantes pour les zones touchées.

De l'arrière-pays aride à la côte tropicale, des pans entiers de l'Australie ont été frappés par des conditions météorologiques extrêmes au cours des derniers mois.

Réchauffement en cause

La température moyenne à la surface de la mer autour du pays a été la plus élevée jamais enregistrée en 2024, selon l'Université nationale d'Australie.

Des eaux plus chaudes provoquent plus d'humidité dans l'atmosphère, ce qui mène à des pluies plus intenses. Le réchauffement climatique, causé principalement par la combustion du pétrole, du charbon et du gaz, accentue la violence et la fréquence des désastres climatiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Le glacier de Blatten (VS) avance de nouveau plus vite

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L'accélération du mouvement du glacier accroît le risque d'effondrement. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le mouvement du glacier dans la région de Blatten (VS), dans le Lötschental, s'est à nouveau accéléré entre jeudi et vendredi. Cela comporte le risque que des parties du glacier tombent dans la vallée et déclenchent des laves torrentielles.

Le mouvement du glacier est actuellement d'environ deux mètres par jour, a indiqué vendredi à Keystone-ATS le chef d'information suppléant de l'état-major de conduite régional, Jonas Jeitziner. Jeudi, l'avancée était de 1,5 mètre, contre environ 0,8 à 1 mètre mercredi. Jusqu'ici il n'y a pas eu de rupture du glacier, a précisé M. Jeitziner.

Cinq vols de reconnaissance ont eu lieu vendredi matin. Deux avec des géologues et des glaciologues, un pour élaborer un modèle de terrain et les deux derniers avec des représentants des médias. Avec ces vols, les experts espèrent avoir une meilleure image de la zone d'éboulement. Les résultats de ces calculs seront rendus publics durant le week-end.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Le bilan des inondations en Australie porté à quatre morts

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Inondations à Port Macquarie en Nouvelle-Galles du Sud. (© KEYSTONE/AP/Lindsay Moller)

Le bilan des pluies torrentielles qui ont provoqué cette semaine de vastes inondations dans l'est de l'Australie a été porté à quatre morts vendredi, selon la police, quelque 50'000 personnes restant piégées par les eaux qui ont commencé à se retirer.

Quatre corps sans vie ont été retrouvés dans les vastes étendues d'eau qui recouvrent une partie du nord de la Nouvelle-Galles du Sud, région fertile située à quelque 400 kilomètres de Sydney, a indiqué la police.

Les équipes de sauvetage préparent de vastes opérations de nettoyage alors que les eaux commencent à se retirer vendredi matin, et évaluent les dégâts des inondations causées par les pluies torrentielles, équivalentes à six mois de précipitations, qui se sont abattues sur la région en l'espace de trois jours.

"Notre quartier des affaires a été inondé, tant d'entreprises ont été envahies par l'eau, il va falloir procéder à un nettoyage massif", a déclaré Kinne Ring, maire de la ville agricole de Kempsey, touchée par les inondations. "Des maisons ont été inondées", a-t-elle ajouté, sur la chaîne nationale ABC.

Dallas Burnes, chef du service d'urgence de l'Etat, a indiqué que plus de 2000 personnes avaient été déployées dans la zone sinistrée. "Pour l'instant, notre priorité est de réapprovisionner les quartiers isolés", a-t-il déclaré, ajoutant que 50'000 personnes étaient toujours bloquées par les inondations.

Plus de 600 personnes ont été évacuées depuis le début de la semaine. Face à la montée des eaux, certaines ont dû grimper sur des voitures, des maisons et des ponts avant d'être hélitreuillées.

Les tempêtes ont déversé plus de six mois de pluie en seulement trois jours, a déclaré le bureau météorologique du gouvernement, battant des records de hauteur d'inondation dans certaines régions.

Le gouvernement a déclaré l'état de catastrophe naturelle, débloquant ainsi des ressources plus importantes pour les zones touchées.

De l'arrière-pays aride à la côte tropicale, des pans entiers de l'Australie ont été frappés par des conditions météorologiques extrêmes au cours des derniers mois.

La température moyenne à la surface de la mer autour du pays a été la plus élevée jamais enregistrée en 2024, selon l'Université nationale d'Australie.

Des eaux plus chaudes provoquent plus d'humidité dans l'atmosphère, ce qui mène à des pluies plus intenses. Le réchauffement climatique, causé principalement par la combustion du pétrole, du charbon et du gaz, accentue la violence et la fréquence des désastres climatiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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