Culture
La réouverture de Notre-Dame toujours prévue pour 2024
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Des "aléas" mais un cap maintenu: la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris reste prévue pour 2024, malgré un "chantier extrêmement complexe", a assuré jeudi la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak.
Dans une cathédrale emplie d'échafaudages et où s'affairent des artisans de tous corps de métiers, Mme Abdul Malak, qui était sur place pour la première fois dans ses habits de ministre, s'est montrée rassurante.
"Nous sommes assez confiants, tous, collectivement, pour que l'année 2024 (...) soit l'année d'aboutissement d'une grande partie de ce chantier, en tout cas de l'ouverture de la cathédrale au culte et au public", a-t-elle affirmé lors d'un point presse improvisé.
La promesse d'une réouverture en 2024 avait été formulée par le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, au soir du spectaculaire incendie qui avait ravagé l'édifice le 15 avril 2019.
"Objectif tendu, rigoureux et compliqué"
La semaine dernière, le général Jean-Louis Georgelin, en charge de la restauration de la cathédrale, avait déclaré au Figaro qu'une réouverture à cet horizon était "un objectif tendu, rigoureux et compliqué", sans toutefois remettre en cause le calendrier initial.
"Je n'ai jamais dit que l'objectif était remis en cause", a-t-il dit jeudi à la presse. "Pour le moment, rien, rien, rien ne permet de dire que l'objectif de 2024 ne sera pas tenu", a-t-il encore insisté.
Un chantier titanesque qui a dû faire face, dès ses débuts, à de nombreux aléas: fermeture administrative du chantier pendant plusieurs semaines pour cause de plomb, ralentissements dus au Covid-19, intempéries...
"Chaque fois que nous rencontrons des difficultés nous sommes là pour les résoudre", a poursuivi M. Georgelin, indiquant que son rôle était "de maintenir l'objectif, pas de le remettre en cause".
2023 pour la flèche
La cathédrale rouvrira-t-elle le 8 décembre, date qui circule dans la presse? Pour l'heure, aucune date n'a été arrêtée, ont affirmé d'une même voix Mme Abdul Malak et M. Georgelin. Seule certitude, "la date sera choisie avec le diocèse", a précisé la ministre.
En attendant 2024, l'année 2023 devrait être l'année où les Parisiens retrouveront la flèche de Notre-Dame, qui avait brûlé et qui est actuellement en cours de reconstruction.
A la rentrée débutera la pose de l'échafaudage de 600 tonnes qui culminera à 100 mètres de hauteur. Le tabouret de la flèche sera lui posé au premier semestre 2023. Objectif: que la flèche s'élève dans le ciel de Paris d'ici mi-2023.
Budget de 850 millions d'euros
D'un budget total de 850 millions d'euros, le chantier est actuellement dans sa deuxième phase, celle de la reconstruction, après une première période de sécurisation/consolidation qui a permis de stabiliser ce chef-d'oeuvre de l'art gothique. Si près de 150 millions d'euros ont été dépensés lors de la première phase, plus de 550 sont prévus pour la deuxième phase, a précisé le général Georgelin.
Les travaux de restauration intérieure ont commencé en mars 2022 dans la cathédrale. C'est à cette période que les artisans d'art (tailleurs de pierre, restaurateurs de peintures murales et de sculptures...) ont rejoint le chantier. En même temps, des opérations de restauration se déroulent partout en France comme la restauration des 22 peintures de grands formats datant des XVIIe et XVIIIe siècles de la cathédrale.
Suivront une troisième phase de reconstruction extérieure de la cathédrale, puis l'aménagement du parvis qui, lui, dépend de la mairie de Paris.
L'incendie de Notre-Dame - dont les causes n'ont toujours pas été établies avec certitude - avait provoqué l'effondrement de sa charpente, de sa flèche, de son horloge et d'une partie de sa voûte, ravagées par les flammes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
L'autrice Banu Mushtaq remporte le Booker Prize international
L'écrivaine et activiste indienne pour les droits des femmes Banu Mushtaq a reçu mardi soir la version internationale du Booker Prize pour son recueil de nouvelles "Heart Lamp" sur la vie quotidienne de femmes issues des communautés musulmanes du sud de l'Inde.
Ecrit en kannada, la langue régionale du sud de ce pays, ce livre dresse le portrait de plusieurs femmes musulmanes en proie à des tensions familiales et communautaires.
C'est le premier livre en kannada à obtenir cette récompense décernée lors d'une cérémonie à Londres mardi soir et dotée de 50'000 livres sterling à partager entre l'autrice et la traductrice Deepa Bhasthi. Ces nouvelles avaient initialement été publiées entre 1990 et 2023.
Selon les organisateurs du prix, le livre a suscité la censure des milieux conservateurs en Inde et a été boudé par les principaux prix littéraires du pays.
"J'accepte ce grand honneur non pas en tant qu'individu, mais en tant que voix qui s'élève avec tant d'autres", a déclaré l'autrice au moment de recevoir son prix, décrivant ce moment comme "incroyable".
Le président du jury Max Porter a décrit le livre comme "quelque chose de vraiment nouveau pour les lecteurs anglophones (...) de belles histoires pleines de vie".
Peu avant l'annonce du lauréat, il a rendu hommage aux "livres qui défient le pouvoir du Soudan à l'Ukraine, en passant par la Chine, l'Érythrée, l'Iran, la Turquie, partout".
Le Booker Prize international est un prix littéraire récompensant des écrivains de fiction. Il était à l'origine bisannuel, mais est attribué depuis 2016 sur une base annuelle.
L'année dernière, le Booker prize international avait été remporté par le roman allemand Kairos de Jenny Erpenbeck, traduit par Michael Hofmann.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
L'UE va aider financièrement Radio Free Europe (Kallas)
L'Union européenne va débloquer 5,5 millions d'euros pour aider Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) à poursuivre ses activités après le gel de son financement par les États-Unis, a indiqué mardi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.
"Cette somme permettra de soutenir le travail vital de Radio Free Europe", a déclaré Mme Kallas aux journalistes à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.
"Il s'agit d'un financement d'urgence à court terme conçu comme un filet de sécurité pour le journalisme indépendant", a-t-elle ajouté.
Le président américain Donald Trump a suspendu le financement de Radio Free Europe/Radio Liberty en mars, en même temps que le financement d'autres diffuseurs américains, y compris Voice of America, dans le cadre de sa campagne visant à réduire les dépenses gouvernementales.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le cinéaste iranien Jafar Panahi, à Cannes, défie Téhéran
Pour la première fois depuis 15 ans, le cinéaste iranien Jafar Panahi a pu se déplacer en personne à Cannes pour présenter "Un simple accident", un thriller en forme de défi aux autorités de Téhéran et d'introspection pour ses dissidents.
La projection du film, en lice pour la Palme d'or, était l'un des évènements du jour, avec celle du premier long métrage de réalisatrice d'une star d'Hollywood, Scarlett Johansson, et le retour de l'actrice francophile et francophone Jodie Foster, dans un film français signé Rebecca Zlotowski.
Peu de montées des marches auront été aussi symboliques que celle de Panahi, 64 ans, et de son équipe: très grand nom du cinéma iranien, le réalisateur de "Taxi Téhéran" ou "Trois visages" est habitué à voir ses oeuvres primées dans les plus grands festivals, beaucoup moins à fouler les tapis rouges.
Depuis sa condamnation en 2010 pour "propagande contre le régime", il n'avait pu se rendre à aucun de ces rendez-vous internationaux. Nul ne sait quel sort lui réserveront les autorités de Téhéran après ce onzième long-métrage qui s'en prend très directement à elles et à l'arbitraire des forces de sécurité.
L'an dernier, un autre cinéaste iranien, Mohammad Rasoulof, a choisi l'exil, arrivant clandestinement à Cannes pour son film brûlot "Les graines du figuier sauvage" (prix spécial du jury).
La justice et la vengeance
Comme lui, Panahi a tourné dans la clandestinité. Au mépris des lois, plusieurs de ses actrices apparaissent cheveux nus, comme récemment dans "Mon gâteau préféré" du couple de cinéastes Maryam Moghadam et Behtash Sanaeeha, sélectionnés à Berlin l'an dernier puis condamnés à des peines de prison avec sursis pour "propagande contre le régime et obscénité".
Thriller très réussi, "Un simple accident" raconte l'histoire d'un homme enlevé par d'anciens détenus convaincus qu'il était leur tortionnaire en prison. Le long-métrage est aussi une réflexion sur la justice et la vengeance face à l'arbitraire.
Avec ce film, Panahi, incarcéré à deux reprises dans son pays, devient un candidat très sérieux à la Palme d'or, décernée samedi par la présidente du jury Juliette Binoche. Actrice engagée, celle-ci l'a régulièrement soutenu.
Son compatriote Saeed Roustaee présentera jeudi "Woman and Child". Sa dernière venue à Cannes pour "Leïla et ses frères", en 2022, lui a valu une peine de six mois de prison en Iran.
"Historique et très actuel"
Seconde star hollywoodienne à présenter un premier film dans la section Un certain regard cette année, après Kristen Stewart avec "The chronology of water", Scarlett Johansson a, pour sa part, fait salle comble avec "Eleanor the Great" - "un rêve devenu réalité", a-t-elle confié, citée sur le site spécialisé Variety.
Le long métrage de l'actrice de 40 ans, vue dans "Lost in translation" et "Match Point", suit Eleanor Morgenstein (June Squibb) qui, à 94 ans, retourne à New York pour prendre un nouveau départ après des décennies passées en Floride.
"C'est un film sur l'amitié, sur le deuil, sur le pardon. Et je pense que ce sont tous des thèmes dont nous avons particulièrement besoin aujourd'hui (...) C'est un film que je trouve historique et également très actuel", a poursuivi Scarlett Johansson.
L'autre film en compétition, "Fuori", adapte l'histoire d'une autrice italienne, Goliarda Sapienza, incarcérée pour vol en 1980. Ce long-métrage, réalisé par Mario Martone et avec Valeria Golino, signe le retour de l'Italien de 65 ans après ses premiers pas en 2022 avec "Nostalgia".
Hors compétition (section Cannes Première), les festivaliers devaient découvrir en soirée "Vie privée", le nouveau thriller psychologique de Rebecca Zlotowski ("Les enfants des autres", "Une fille facile") qui, aux côtés de Virginie Efira et Daniel Auteuil, a embauché Jodie Foster.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Martigny: la Médiathèque Valais explore la domestication animale
La Médiathèque Valais - Martigny présente une nouvelle exposition intitulée "Domestiques photogéniques." Dès vendredi et jusqu'au 28 mars 2026, elle mettra en exergue les liens entre les humains et certains animaux.
Cette exposition se veut un hommage aux animaux et aux êtres humains qui ont cheminé côte à côte durant plus de 5000 ans, grâce aux savoirs élaborés et développés, notamment au Proche-Orient et Moyen-Orient. Cette mise en perspective intègre l’archéozoologie et les récentes découvertes liées à la génétique.
La Médiathèque Valais - Martigny "donne la parole" aux animaux concernés, via ses collections audiovisuelles. Elle compose ainsi un album photographique de l’agriculture et de la vie quotidienne dans les Alpes.
Du XXe siècle à la préhistoire
L’exposition valorise plus de 600 images d’archives et autant de témoignages d’une économie agro-pastorale de subsistance aujourd’hui disparue. En parallèle, elle évoque les tâches d’une économie invisible – l’économie domestique humaine – du Valais d'autrefois,
A Martigny, cette notion de domestication animale est traitée par une sorte de grand écart historico-archéologique. En effet, les images qui ont été choisies datent majoritairement de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, tandis que la discipline archéozoologique nous rappelle ce que signifie domestiquer, à l’origine du monde. On passe ainsi d’un album photographique collectif relativement récent à la préhistoire..
Dans sa démarche, la Médiathèque Valais-Martigny a voulu faire découvrir des animaux, pour la plupart présents dès les débuts de la vie agricole et pastorale en Valais. Le phénomène documente ainsi les prémisses de l’élevage, très riches dans la vallée du Rhône.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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