International
Notre-Dame sauvée, reconstruction titanesque
Notre-Dame de Paris semblait sauvée mardi, à l'issue de longues heures de combat des pompiers contre les flammes. La tragédie a soulevé une onde de choc internationale et suscité un afflux de dons en vue d'une reconstruction qui s'annonce titanesque.
Tout au long de la journée, des centaines de Parisiens et de touristes ont continué à défiler au chevet du monument amputé de sa flèche, dont la charpente et la toiture ont brûlé. En s'effondrant à travers la voûte, la flèche a jonché l'intérieur de la cathédrale d'un monceau de débris calcinés.
Les deux tours emblématiques de la façade ouest ont en revanche été épargnées par le spectaculaire incendie qui s'est déclaré lundi soir. 400 pompiers étaient mobilisés durant une quinzaine d'heures.
A l'étonnement des badauds, le sinistre est peu visible de l'extérieur. La grande rosace en vitraux de la façade sud, côté Seine, est intacte. Mais une porte béante laisse entrevoir un amas de décombres noircis, poutres de la charpente effondrée. Et les vues aériennes permettent de prendre la mesure des dégâts, notamment au niveau de la toiture en majeure partie détruite.
Un accident
"L'ensemble du feu est éteint", ont finalement annoncé dans la matinée les pompiers de Paris. Toutefois, selon le secrétaire d'Etat à l'Intérieur Laurent Nuñez, le sauvetage de l'édifice vieux de plus de 800 ans s'est joué "à un quart d'heure, une demi-heure près". "Globalement, la structure tient bon mais des "vulnérabilités ont été identifiées notamment au niveau de la voûte".
L'enquête sur le sinistre qui a frappé d'effroi la capitale et soulevé une onde de choc mondiale a commencé dans la nuit et s'oriente vers "la piste accidentelle", selon le procureur de Paris. "Rien dans l'état ne va dans le sens d'un acte volontaire", a déclaré le procureur, Rémy Heitz. Une quinzaine d'ouvriers et d'employés ont déjà été entendus, a-t-il poursuivi.
Mais l'enquête s'annonce longue et complexe -"des semaines, des mois", selon M. Nunez -, d'autant que les experts de la police n'ont pas encore pu pénétrer dans l'édifice, qui n'est pas complètement sécurisé. L'incendie n'a fait qu'un blessé léger, un sapeur-pompier.
Des millions pour reconstruire
Dès lundi soir, le président Emmanuel Macron a promis de "rebâtir" la cathédrale, monument historique le plus visité en Europe, en lançant une grande souscription nationale. Son appel a été entendu, et les divers dons des grandes fortunes et des grands groupes industriels français dépassaient déjà les 600 millions d'euros mardi après midi.
Le pape François, qui doit d'entretenir dans l'après-midi avec le chef d'Etat français, a appelé à la "mobilisation de tous". Le chantier prendra "dix à vingt ans au minimum", selon Stéphane Bern, chargé d'une mission sur le patrimoine par le président français.
"Notre-Dame du monde"
Symboliquement, toutes les cathédrales de France vont faire sonner leurs cloches mercredi à 18h50, heure à laquelle a démarré l'incendie de la cathédrale. Elles résonneront aussi à l'abbaye de Westminster en Angleterre. L'émotion suscitée par ce drame est planétaire.
Le président russe Vladimir Poutine a évoqué "un trésor inestimable de la culture européenne", et le président chinois Xi Jinping s'est dit "profondément attristé" par l'incendie, tout comme la reine Elizabeth II. Partout dans le monde les journaux affichaient largement en Une les photos de la cathédrale en flammes.
"C'est pas Notre-Dame des catholiques, c'est Notre-Dame de France, c'est Notre-Dame du monde: l'église brûle et le monde entier se met à pleurer", a déclaré le vicaire général du diocèse de Paris Philippe Marsset.
Reliques sauvées
Plusieurs oeuvres d'art abritées par la cathédrale ont pu être évacuées pendant l'incendie. Elles seront restaurées au Louvre. Mais certaines n'ont pu être déplacées et restaient étroitement surveillées par les pompiers.
"Les grandes peintures de Notre-Dame de Paris n'ont pas subi de dommages liés à l'incendie, mais plutôt aux fumées", a déclaré le ministre de la Culture Franck Riester à la presse.
La Couronne d'épines, posée, selon la croyance, sur la tête de Jésus peu avant sa crucifixion, et la tunique de Saint Louis, deux reliques extrêmement importantes pour les catholiques, avaient pu être sauvés lundi.
Monument historique le plus visité d'Europe, la cathédrale gothique est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité depuis 1991. Entre 12 à 14 millions de touristes visitent chaque année ce chef-d'oeuvre de l'architecture gothique, situé sur l'île de la Cité.
Le bâtiment est mondialement connu pour son architecture mais aussi grâce au roman de Victor Hugo, "Notre-Dame de Paris", maintes fois adapté au cinéma, notamment par les studios Disney, ou en comédie musicale.
(KEYSTONE-ATS)
International
La mission pour ramener les astronautes coincés dans l'ISS en route
Une mission habitée de la Nasa s'est mise en route vendredi vers la Station spatiale internationale pour permettre le retour des deux astronautes américains coincés dans l'espace depuis neuf mois.
La fusée Falcon 9 de l'entreprise d'Elon Musk SpaceX a décollé peu après 19H00 locales (minuit en Suisse) du Centre spatial Kennedy en Floride, avec quatre astronautes à son bord.
Initialement planifié mercredi, le décollage avait été annulé à la dernière minute en raison d'un problème technique sur un système de support au sol. Une inspection a depuis été menée et une "poche d'air" probablement à l'origine du problème évacuée, a fait savoir la Nasa.
Cette mission nommée Crew 10 doit permettre à Butch Wilmore et Suni Williams, deux astronautes américains coincés dans la Station spatiale internationale (ISS) depuis juin dernier, de revenir sur Terre.
Ils pourraient entreprendre ce retour dès mercredi prochain, soit quelques jours après l'arrivée du nouvel équipage, à bord d'un vaisseau de SpaceX -- et non de l'appareil Starliner de Boeing qui les avait acheminés et a rencontré des défaillances.
Tournure politique
Initialement partis pour une mission de huit jours, ces deux vétérans de l'espace ont vu leur séjour s'éterniser en raison des problèmes détectés sur le système de propulsion de l'appareil.
Ces défaillances ont conduit la Nasa à décider à l'été de renvoyer le vaisseau de Boeing à vide et de faire revenir les deux astronautes avec l'entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk.
Un périple qui a récemment pris une tournure politique avec le retour au pouvoir du président Donald Trump, ce dernier accusant son prédécesseur Joe Biden d'avoir volontairement "abandonné" les deux infortunés.
Elon Musk, désormais proche conseiller du républicain, a lui assuré qu'il aurait pu les secourir il y a longtemps, sans préciser comment, allant même jusqu'à insulter copieusement un astronaute qui l'accusait de mentir.
Américains et Russes
Le nouvel équipage parti vendredi pour l'ISS est constitué de deux astronautes de la Nasa, Anne McClain et Nichole Ayers, d'un astronaute japonais Takuya Onishi, et d'un cosmonaute russe, Kirill Peskov.
En dépit de la guerre en Ukraine, les Etats-Unis et la Russie ont poursuivi ces dernières années leur collaboration dans le domaine spatial, avec l'envoi de cosmonautes russes via SpaceX et d'astronautes américains par les fusées russes Soyouz lors des missions de rotation de l'équipage de l'ISS.
C'est dans ce cadre que s'inscrit cette nouvelle mission. Ses participants seront chargés de réaliser des expériences scientifiques et technologiques dans le laboratoire spatial.
Après une période de passation de quelques jours entre les deux équipages, Butch Wilmore et Suni Williams sont censés revenir sur Terre aux côtés de l'Américain Nick Hague et du Russe Alexandre Gorbounov, de Crew-9.
Ce retour pourrait se tenir au plus tôt mercredi prochain, a précisé la Nasa. Le vaisseau de SpaceX devrait amerrir au large de la Floride, grâce à des parachutes-freins.
Si leur séjour dans l'espace s'est éternisé, Butch Wilmore et Suni Williams n'ont pas encore dépassé le record de l'astronaute américain Frank Rubio.
Ce dernier avait vécu 371 jours à bord de l'ISS en 2023, au lieu de six mois prévus initialement, en raison d'une fuite de liquide de refroidissement à bord du vaisseau spatial russe prévu pour son retour.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le Sénat américain adopte un budget provisoire, la paralysie évitée
Le Sénat américain a adopté vendredi un budget provisoire qui permet d'éviter la paralysie de l'administration fédérale, le fameux "shutdown", à quelques heures du délai limite.
Le texte, qui finance l'Etat fédéral américain jusqu'en septembre, était soutenu par Donald Trump, qui doit désormais le promulguer. Mais il était fortement décrié par l'opposition démocrate, qui dénonce d'importantes réductions prévues dans certaines dépenses publiques, dans un contexte déjà de fortes coupes dans les effectifs de fonctionnaires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Nouveau plongeon de la confiance des consommateurs aux Etats-Unis
La confiance des consommateurs s'est une nouvelle fois enfoncée en mars, plus qu'attendu par les analystes, selon un indicateur publié vendredi mentionnant les turbulences depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.
Un indice évaluant cette confiance a reculé à 57,9 en mars, contre 64,7 un mois plus tôt, selon l'estimation préliminaire de l'université du Michigan.
Soit une baisse de 10,5% sur un mois et de 27,1% sur un an, pour atteindre son plus bas niveau depuis novembre 2022.
Les analystes l'attendaient en bien moindre recul, à 63,2, selon le consensus publié par MarketWatch.
"Les attentes pour l'avenir se sont dégradées dans plusieurs domaines, y compris les finances personnelles, le marché du travail, l'inflation, l'environnement des affaires et les marchés boursiers", est-il rapporté.
Dans ce sondage, "de nombreux consommateurs ont évoqué le haut niveau d'incertitudes entourant la politique et d'autres facteurs économiques".
La publication souligne que "les fluctuations fréquentes des politiques économiques font que les consommateurs ont beaucoup de mal à se projeter dans l'avenir, quel que soit leur bord politique".
L'indice de l'université du Michigan pour février, déjà en fort recul, avait fait l'effet d'un coup de tonnerre sur les marchés qui comptent sur le moral des consommateurs - et leurs dépenses - pour soutenir la vitalité de l'économie américaine.
"Ce n'est pas vraiment une surprise que le moral des consommateurs s'affaisse. C'est le cas depuis le début de l'année, en particulier depuis le démarrage de la guerre commerciale (...) qui a créé énormément d'incertitudes", a déclaré à l'AFP Art Hogan, analyste chez B. Riley Wealth Management.
"En règle générale, les variations des mesures sur le moral des ménages ne reflètent pas vraiment leur comportement d'achats, mais les deux plongeons d'affilée, combinés avec d'autres facteurs, plaident pour un ralentissement des dépenses", relève Robert Frick, économiste chez Navy Federal Credit Union, dans une note.
"C'est une mauvaise nouvelle", tranche Bille Adams, économiste de la banque américaine Comerica dans une note.
"Les gens qui ont peur de perdre leur emploi réduisent leurs dépenses non essentielles", citant en exemples l'achat de voitures neuves, les sorties au restaurant ou les vacances.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
6e étape de Paris - Nice: victoire de Mads Pedersen
Le Danois Mads Pedersen a remporté à Berre l'Etang la 6e étape de Paris - Nice. Sous la pluie, elle a été marquée par un coup de bordure de l'équipe Visma qui a piégé de nombreux leaders
Pedersen a réglé les Britanniques Joshua Tarling et Samuel Watson au sprint dans un groupe de 17 coureurs, dont le maillot jaune Matteo Jorgenson et presque toute l'équipe Visma-Lease a bike, sauf Jonas Vingegaard. Le Danois n'a pas pris le départ vendredi après sa chute de la veille.
Un coup de bordure initié par l'équipe néerlandaise dans la descente des Baux-de-Provence a fait exploser le peloton et piégé de nombreux leaders. Le Portugais Joao Almeida et le Français Lenny Martinez, vainqueur d'étape jeudi, ont ainsi perdu un temps précieux et sans doute leurs derniers espoirs de victoire finale dimanche à Nice.
A deux étapes de la fin, Jorgenson devance désormais l'Allemand Florian Lipowitz de 40 secondes. Le Danois Mattias Skjelmose accuse pour sa part un retard de 59 secondes.
"Horrible"
"Personne n'aime courir à cinq degrés sous la pluie, mais je savoure maintenant", a commenté Mads Pedersen, qui tremblait sur le podium. "C'était horrible. Après cinq kilomètres je ne sentais déjà plus mes pieds", a rapporté Joshua Tarling, deuxième sur la ligne.
Samedi, le peloton risque d'être une nouvelle fois mis à l'épreuve lors de ce qui était censé être l'étape reine entre Nice et Auron. Les prévisions météo annoncent de la neige, ce qui a incité les organisateurs à supprimer du parcours la côte de Belvédère et le col de la Colmiane.
"On attend entre 0 et 2 degrés à 1500 mètres, donc on ne veut pas que les coureurs aient froid et surtout prennent des risques dans la descente de la Colmiane", a expliqué le directeur de la course, Yannick Talabardon. La montée finale (7,3 km à 7,2%) vers la station de ski d'Auron, à 1600 mètres, est en revanche maintenue, même si on sera "à la limite de la pluie-neige".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
CultureIl y a 3 jours
A New York, Judith Godrèche regrette le silence des politiques
-
LausanneIl y a 3 jours
Fête fédérale de gym à Lausanne: beaucoup de bénévoles recherchés
-
ÉconomieIl y a 14 heures
De Vuiteboeuf à Ste-Croix: début du chantier prévu sur quatre ans
-
LausanneIl y a 1 jour
La Parade navale de la CGN n'aura pas lieu en mai 2025
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Les représailles se multiplient face aux droits de douane de Trump
-
SuisseIl y a 2 jours
La robotique et la stimulation spinale pour rétablir le mouvement
-
InternationalIl y a 3 jours
Inditex (Zara) a dégagé un bénéfice record l'an dernier
-
InternationalIl y a 2 jours
Eclipse dans la nuit de jeudi à vendredi: la Lune va rougir