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Économie

Biden et Xi se sont mis d'accord pour se rencontrer en personne

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C'était la cinquième rencontre virtuelle entre Joe Biden et Xi Jinping. (© KEYSTONE/EPA UPI POOL/SARAH SILBIGER / POOL)

Le président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping se sont mis d'accord jeudi sur le principe d'une rencontre en personne lors d'une conversation téléphonique de plus de deux heures. Les deux dirigeants ne se sont pas encore réunis en tête à tête.

Selon une responsable américaine ayant requis l'anonymat, les deux hommes "se sont mis d'accord pour que leurs équipes s'efforcent de trouver un moment mutuellement acceptable pour le faire". Aucun calendrier n'a cependant été annoncé.

Les deux parties ont qualifié l'entretien téléphonique, cinquième rencontre virtuelle entre les deux dirigeants, de "franc", un terme diplomatique qui signifie que les désaccords entre les deux pays restent nombreux.

L'agence Chine nouvelle a indiqué que le président chinois avait lancé un avertissement à M. Biden à propos de Taïwan, que Pékin considère comme une partie de son territoire à reprendre, par la force si nécessaire. "Ceux qui jouent avec le feu finissent par se brûler", a prévenu le président chinois, répétant des propos tenus au président américain lors de leur dernier entretien, en novembre.

Voyage de Pelosi

"J'espère que la partie américaine comprend parfaitement cela", a ajouté M. Xi, alors que Pékin menace depuis plusieurs jours de "conséquences" si la cheffe des députés américains, Nancy Pelosi, mène à bien son projet de visite à Taïwan.

De son côté, le président américain a souligné que la position des Etats-Unis sur Taïwan n'avait "pas changé", a fait savoir la Maison-Blanche. Les Etats-Unis reconnaissent le régime chinois depuis 1979, selon le principe d'une "Chine unique" dont la capitale est à Pékin. Ils ne reconnaissent pas officiellement Taïwan, tout en soutenant militairement l'île.

M. Biden a ajouté que "les Etats-Unis s'oppos[aient] fermement aux efforts unilatéraux pour modifier le statut ou menacer la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan", a ajouté dans un communiqué l'exécutif américain.

Opposé à toute initiative qui donnerait aux autorités taïwanaises une légitimité internationale, Pékin est vent debout contre tout contact officiel entre Taïwan et d'autres Etats.

Attaque militaire possible

Bien que des responsables américains se rendent fréquemment à Taïwan, Pékin considère qu'un voyage de Mme Pelosi, l'un des plus hauts personnages de l'Etat américain, serait une provocation majeure.

Le général Mark Milley, le chef d'état-major américain, a déclaré à la presse que si Nancy Pelosi demandait "un soutien militaire", il ferait "le nécessaire pour assurer une conduite en toute sécurité" de ses affaires.

Les tensions autour de ce voyage ne sont qu'une partie du problème. Les responsables américains craignent que le président Xi ne soit en train de réfléchir à l'usage de la force pour imposer son contrôle à Taïwan. Autrefois considérée comme improbable, une invasion ou une autre forme d'action militaire est de plus en plus considérée par les observateurs comme possible.

Les déclarations contradictoires de Joe Biden sur Taïwan - il a dit en mai que les Etats-Unis défendraient l'île, avant que la Maison-Blanche n'insiste sur le fait que la politique d'"ambiguïté stratégique" n'avait pas changé - n'ont pas aidé.

Statu quo sur les tarifs douaniers

Selon la Maison-Blanche, l'objectif principal de M. Biden lors cet entretien téléphonique était d'établir des "garde-fous" pour les deux superpuissances, afin d'éviter un conflit ouvert en dépit de leurs différends et de leur rivalité géopolitique.

Aucun progrès n'a été réalisé sur la question des droits de douane de 25% imposés sur des milliards de dollars de produits chinois par l'ex-président américain Donald Trump, que M. Biden pourrait lever pour lutter contre l'inflation aux Etats-Unis.

"Sur la question des tarifs douaniers, le président Biden a expliqué au président Xi [...] le problème central des pratiques commerciales inéquitables de la Chine qui nuisent aux travailleurs américains et nuisent aux familles américaines, mais il n'a pas discuté des mesures potentielles qu'il pourrait prendre", a déclaré la responsable américaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Italie: l'inflation baisse à 1,7% sur un an en mai

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L'inflation en Italie a légèrement ralenti sur un an en mai à 1,7%. Ici, un supermarché à Varese. (archive). (© KEYSTONE/TI-PRESS/PABLO GIANINAZZI)

L'inflation en Italie a légèrement ralenti sur un an en mai à 1,7%, en raison notamment de la baisse des prix de l'énergie, a indiqué vendredi l'Institut national des statistiques (Istat).

L'inflation dans la péninsule était de 1,9% sur un an en avril, en dessous de l'objectif de la Banque centrale européenne (BCE) de 2% d'inflation.

"Le ralentissement est influencé par (...) l'accentuation de la baisse" des prix de l'énergie non réglementée "(-4,3% contre -3,4% le mois dernier)" a écrit l'Istat dans une note.

Si les produits alimentaires, dont le coût en Italie avait fortement augmenté lors de la vague inflationniste qui a débuté en 2021, ont vu leur prix continuer à augmenter, ils l'ont fait moins rapidement qu'en avril pour ceux non transformés, (+3,7% contre +4,2%).

Mais l'inflation sur les produits alimentaires transformés est repartie à la hausse en mai, ce qui a eu notamment pour conséquence d'augmenter le prix du "chariot de courses" calculé par l'Istat (+3,1% après +2,6% en avril).

Selon le Fonds monétaire international (FMI), l'inflation en Italie devrait rester en moyenne autour de 1,7% sur l'année 2025, avant de "converger vers l'objectif de la BCE de 2% en 2026", écrivait-il dans une note jeudi.

L'inflation a stagné à 2,2% en avril dans la zone euro et elle est désormais susceptible de tomber sous la barre des 2% beaucoup plus tôt que prévu par la BCE.

Cette dernière s'est dite confiante en avril que le combat contre l'inflation élevée était en passe d'être gagné, justifiant une nouvelle baisse des taux en dépit des incertitudes liées aux droits de douane américains.

Elle a réduit en avril son taux de dépôt, qui fait référence, de 25 points de base, à 2,25 %, tout en retirant de sa communication l'engagement à maintenir une politique de taux "restrictive" qui freine l'économie.

Ce premier aperçu de l'inflation en Italie en mai devra être confirmé par une nouvelle estimation qui sera publiée à la mi-juin.

L'Allemagne et les Etats-Unis publieront également vendredi l'indice de leurs prix à la consommation sur le mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Légère embellie en mai sur les perspectives économiques helvétiques

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L'indicateur reste sous sa moyenne sur le long terme (archives). (© KEYSTONE/DPA/KARL-JOSEF HILDENBRAND)

L'économie helvétique a vu en mai se dissiper quelque peu les nuages accumulés sur ses perspectives. Le baromètre conjoncturel compilé par la faculté dédiée de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich pointe toutefois toujours en-deçà de sa moyenne sur le long terme.

L'indicateur a récupéré 1,4 point pour s'établir à 98,5 points, porté notamment par le secteur secondaire. A l'inverse, la demande extérieure et la consommation privée livrent des signaux de fébrilité, indique le Centre de recherches conjoncturelle dans sa publication périodique vendredi.

Les sous-composantes industrielles de la chimie-pharmacie, du bois, du verre, de la pierre, de l'alimentation ou encore de la papèterie et imprimerie ont tous retrouvé des couleurs. Industrie textile et métallurgie par contre ont bu la tasse.

Publié depuis 1970, le baromètre conjoncturel du KOF est calculé sur la base des chiffres de l'Office fédéral de la statistique (OFS) et du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco). Il prend en considération plus de 500 variables.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

UBS vend l'unité de fonds spéculatifs O'Connor à Cantor Fitzgerald

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Le groupe UBS s'attend à tirer un bénéfice non quantifié après la conclusion de la transaction avec la société financière Cantor Fitzgerald. (archive) (© )

La division américaine de gestion d'actifs du géant bancaire UBS a cédé son unité de fonds spéculatifs O'Connor à Cantor Fitzgerald. La transaction, dont les détails financiers n'ont pas été dévoilés, devrait être finalisée au cours du quatrième trimestre 2025.

La vente porte sur les six stratégies d'investissement d'O'Connor, qui représentent environ 11 milliards de dollars (9,1 milliards de francs) d'actifs sous gestion, a précisé UBS mercredi dans un communiqué. La banque ajoute que les équipes d'investissement et de support d'O'Connor seront transférées à la division Asset Management (CFAM) de Cantor Fitzgerald à la clôture de la transaction.

UBS Asset Management et Cantor Fitzgerald "travailleront en étroite collaboration afin d'assurer une transition en douceur pour les clients". Dans le cadre de l'accord, les deux sociétés établiront un accord commercial à long terme.

Le groupe UBS s'attend à tirer un bénéfice non quantifié après la conclusion de la transaction.

Début mai, les médias avaient déjà fait état de discussions sur une éventuelle vente de l'unité de fonds spéculatifs. UBS cherche des possibilités de réduire les risques dans son bilan, rapportait alors l'agence Bloomberg. Basée à Chicago, O'Connor a rejoint UBS il y a plus de 30 ans, en 1992.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les caisses de pension ont atteint des taux de rémunération record

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L'an dernier, 61% des assurés ont perçu tout ou partie de leur avoir de prévoyance sous forme de capital. (archive) (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/JENS BÜTTNER)

Les caisses de pension suisses ont bénéficié de la bonne performance des marchés financiers l'année dernière. Les taux de rémunération des avoirs de vieillesse ont atteint des niveaux élevés. Cependant, tous les assurés ne sont pas logés à la même enseigne.

Avec un taux moyen de 4,3%, les caisses de pension suisses ont atteint en 2024 un rendement des avoirs de vieillesse aussi élevé qu'en 2021, soit le deuxième meilleur taux de rémunération en 20 ans, selon l'analyse périodique de Swisscanto, filiale de la Banque cantonale de Zurich (ZKB), portant sur 507 institutions de prévoyance et publiée mercredi. Toutefois, les assurés n'en ont pas tous profité de la même manière.

Les écarts entre les institutions de prévoyance sont en effet considérables. L'an dernier, certains assurés ont reçu plus de cinq fois ce que d'autres ont perçu: 10% des caisses offrant les taux les plus bas n'ont reversé en moyenne que 1,75% aux assurés, à peine au-dessus du minimum légal de 1,25% de la LPP. À l'inverse, 10% des caisses avec les taux les plus élevés ont accordé aux assurés un impressionnant 8,25%, soit presque le double de la moyenne.

Les réserves des institutions de prévoyance ont également bénéficié de la bonne année boursière. Fin 2024, les caisses de pension privées affichaient un taux de couverture de 117%, soit le deuxième plus élevé des 25 dernières années. Même après les revers enregistrés sur les marchés boursiers d'avril 2025, les taux de couverture se sont rapidement redressés.

Le retrait en capital toujours plus populaire

L'an dernier, 61% des assurés ont perçu tout ou partie de leur avoir de prévoyance sous forme de capital. L'un des motivations est la fiscalité. Un autre motif possible est le niveau des rentes. Selon l'étude de Swisscanto, le taux de conversion n'est en revanche pas la principale raison des retraits en capital.

Dans certains secteurs, le retrait en capital est déjà nettement plus répandu que la rente: dans le secteur financier et des assurances, 42% des assurés retirent leur avoir vieillesse sous forme de capital, contre 28% qui choisissent la rente et 30% une forme mixte. Dans l'industrie manufacturière également, le capital (36%) devance légèrement la rente (35%).

À l'inverse, dans les secteurs de la santé et du social, la rente reste prédominante, et elle est même la plus populaire dans l'administration publique: 49% optent pour la rente, 21% pour le capital et 30% pour une solution mixte.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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