International
Taïwan accuse la Chine de simuler une attaque de l'île
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Taïwan a accusé samedi l'armée chinoise de simuler une attaque de l'île et fustigé le "comportement irresponsable d'un régime autocratique", la Chine poursuivant ses représailles après la visite à Taipei de la numéro trois américaine Nancy Pelosi.
Les relations entre les Etats-Unis et la Chine se sont détériorées après la visite de Mme Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, qui a été considérée comme une "provocation" par Pékin, les Etats-Unis s'étant engagés à ne pas avoir de relations officielles avec le territoire insulaire revendiqué par la Chine.
En réponse, l'armée chinoise mène ses plus importants exercices jamais organisés autour de Taïwan. Ils doivent durer jusqu'à dimanche midi et sont présentés comme un entraînement à un "blocus" de l'île.
Ligne médiane
Les autorités taïwanaises ont recensé, jusqu'à samedi 17H00 locales, "20 avions communistes et 14 bateaux menant des exercices conjoints air-mer autour de Taïwan", selon le ministère de la Défense.
Au moins 14 d'entre eux ont franchi la ligne médiane, a-t-il ajouté, forçant Taïpei à faire décoller d'urgence des avions de patrouille pour repousser les chasseurs.
Le ministère a estimé que ces exercices étaient "considérés comme une simulation d'attaque contre l'île principale de Taïwan".
Tracée unilatéralement par les Etats-Unis durant la Guerre froide, la ligne médiane, au milieu du détroit de Taïwan qui sépare l'île de la Chine continentale, n'a jamais été reconnue par Pékin.
"Disproportion totale"
Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a déclaré samedi à Manille que les Etats-Unis étaient "déterminés à agir de manière responsable" pour éviter une crise après la "disproportion totale" selon lui de la réaction chinoise.
La Chine a annoncé vendredi la "suspension" de la coopération judiciaire et anti-drogue avec les Etats-Unis, mais aussi du dialogue bilatéral sur le changement climatique - entre autres domaines. Les deux pays sont les plus importants émetteurs de gaz à effet de serre au monde en valeur absolue.
La Chine ne devrait pas prendre en "otage" les discussions sur des questions telles que le changement climatique car cela "ne punit pas les États-Unis, mais le monde entier", a déclaré M. Blinken.
L'armée chinoise a publié samedi une photo prise selon elle depuis un de ses navires militaires à proximité immédiate des côtes de Taïwan, et où on voit un bâtiment de la marine taïwanaise à quelques centaines de mètres seulement. Ce cliché pourrait être le plus proche du littoral taïwanais jamais pris par les forces de Chine continentale.
L'armée chinoise a également publié la vidéo d'un de ses pilotes d'avion de chasse montrant, depuis son cockpit en plein vol, le littoral et les montagnes de Taïwan.
A tir réel
Ces exercices sont un avertissement envoyé à la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen, issue d'un parti indépendantiste, et aux Etats-Unis, accusés par Pékin d'avoir "trahi" leur parole en renforçant ces dernières années leurs relations avec les autorités taïwanaises.
La Chine a par ailleurs annoncé de nouvelles manoeuvres "à tir réel" à partir de samedi et jusqu'au 15 août dans une petite zone maritime très proche du port chinois de Lianyungang (est), au bord de la mer Jaune qui sépare la Chine de la péninsule coréenne.
Selon la télévision publique chinoise CCTV, des missiles ont survolé Taïwan cette semaine durant les exercices autour de l'île - ce qui constituerait une première.
Le Conseil des affaires continentales, l'organisme qui à Taipei gère les relations avec la Chine continentale, a dénoncé samedi "les actions brutales et déplorables" de Pékin.
Appel aux démocraties
"Nous appelons l'ensemble de nos partenaires démocratiques dans le monde à continuer de soutenir Taïwan et à contrer le comportement irresponsable d'un régime autocratique qui sape la paix avec son aventurisme militaire", a-t-il dit.
Le ministère taïwanais des Affaires étrangères a appelé samedi Pékin à "arrêter immédiatement de faire monter la tension et de mener des actions provocatrices visant à intimider le peuple taïwanais".
Après des critiques du G7 et des Etats-Unis, Antony Blinken et ses homologues japonais et australien ont publié un communiqué conjoint appelant la Chine à stopper ses exercices militaires.
"Mauvaise passe"
La décision de Pékin de suspendre le dialogue avec Washington sur le climat suscite également l'inquiétude.
"Il est impossible de s'attaquer à l'urgence climatique si les deux principales économies et les deux plus grands émetteurs n'agissent pas", a déploré Alden Meyer, analyste au centre de réflexion E3G, spécialisé sur le changement climatique.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a jugé qu'il "est impossible de résoudre les problèmes les plus pressants dans le monde sans un dialogue et une coopération efficaces entre les deux pays", selon son porte-parole.
La dégradation des relations Pékin-Washington pourrait être durable, notent par ailleurs des experts. Elles sont "actuellement dans une très mauvaise passe", affirme à l'AFP Bonnie Glaser, spécialiste de la Chine au centre de recherche German Marshall Fund of the United States à Washington.
Elle cite comme "particulièrement inquiétante" la suspension d'accords de coopération, comme celui sur la coopération militaire maritime visant justement à préserver l'escalade. La plupart des analystes s'accordent toutefois à dire que Pékin ne souhaite pas pour l'instant une confrontation armée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
La mosquée-cathédrale de Cordoue "sauvée" après un incendie
La mosquée-cathédrale de Cordoue, joyau de l'art andalou dans le sud de l'Espagne, a échappé au pire après un incendie apparemment accidentel qui a éclaté vendredi soir avant d'être éteint rapidement. "Le monument est sauvé", a lancé le maire de la ville.
Un "désastre" a été évité grâce à l'efficacité des pompiers, a-t-il ajouté à la radio Cadena Ser. Le sinistre s'était déclaré aux alentours de 21h00 dans cet édifice millénaire célèbre notamment pour sa forêt de colonnes de marbre.
Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux ont montré des flammes et de la fumée s'échappant des hauts murs du monument, notamment au-dessus de la porte de San José (sur le côté sud de la mosquée), qui donne accès à l'intérieur et au célèbre patio des orangers.
Edifiée comme une mosquée par les émirs et califes omeyyades entre les VIIIe et Xe siècles, le bâtiment a été consacré cathédrale après la reconquête chrétienne en 1236 et des éléments catholiques ont été ajoutés, dont une vaste chapelle centrale au XVIe siècle.
Classée au patrimoine mondial par l'UNESCO en 1984, la mosquée-cathédrale de Cordoue a accueilli plus de 2 millions de visiteurs en 2024, selon son site Internet.
"Etincelle"
L'incendie a été déclaré éteint peu après minuit. Le maire a précisé que des équipes de pompiers et de la police locale resteraient sur place toute la nuit pour "éviter tout risque" de nouveau départ de feu.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le feu s'est déclaré dans la chapelle centrale, située dans la zone dite d'Almanzor, avant de s'étendre à une partie de la couverture des voûtes, mais sans aller plus loin. L'étendue précise des dégâts n'a pas été établie à ce stade.
La direction de la mosquée-cathédrale stockait dans cette chapelle, selon le maire, du matériel de nettoyage et du matériel audiovisuel, qui a peut-être été à l'origine du sinistre. "Il semble qu'il pourrait s'agir d'une batterie ou d'un contact électrique qui aurait produit une première étincelle", a-t-il expliqué. Plusieurs médias espagnols ont évoqué une machine balayeuse qui aurait pris feu.
La construction de l'édifice a commencé au VIIIe siècle sous l'émirat d'Abd al-Rahman Ier sur le site d'une basilique chrétienne. Il a été agrandi en plusieurs phases au cours des quatre siècles suivants. L'agrandissement d'Almanzor (Al Mansur) date de la fin du Xe siècle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un équipage quitte l'ISS pour revenir sur terre
Après avoir passé quasiment cinq mois dans l'espace, deux astronautes américains, un cosmonaute russe et un Japonais ont entamé vendredi leur trajet retour vers la Terre à bord d'une capsule de SpaceX. L'engin spatial doit amerrir au large de la Californie samedi.
Cette opération conclura la dixième mission de rotation d'équipage de la station spatiale internationale (ISS) menée dans le cadre du programme Commercial Crew de la NASA, créé pour succéder à l'ère de la navette spatiale en s'associant à l'industrie privée.
La capsule Dragon de l'entreprise du multimilliardaire Elon Musk s'est détachée vendredi de l'ISS à 18h15, heure de la côte est américaine (00h15 samedi en Suisse).
Croissance des plantes
Les Américaines Anne McClain et Nichole Ayers, le Russe Kirill Peskov et le Japonais Takuya Onishi doivent passer plus de 17 heures à bord de l'appareil avant de toucher mer, à 11h33 samedi (17h33 en Suisse), au large de la côte ouest des Etats-Unis.
La vertigineuse descente de la capsule sera freinée par l'entrée dans l'atmosphère terrestre, puis par d'immenses parachutes. La capsule sera ensuite récupérée par un navire de SpaceX et une fois hissée à bord, elle sera enfin ouverte pour laisser les astronautes en sortir.
Lors de leur séjour dans l'ISS, l'équipage baptisé Crew-10 a réalisé de multiples expériences scientifiques, étudiant la croissance de plantes ou encore la manière dont les cellules réagissent à la gravité.
En mars, leur départ dans l'espace avait été particulièrement scruté, car il devait permettre le retour de deux astronautes américaines coincés dans l'espace depuis neuf mois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump annonce qu'il rencontrera Poutine le 15 août en Alaska
Le président américain Donald Trump rencontrera son homologue russe Vladimir Poutine le 15 août en Alaska pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine, a-t-il annoncé vendredi. L'accord comprendra, selon le président américain, des concessions territoriales.
M. Trump, qui a promis à maintes reprises de mettre fin à ce conflit, a plusieurs fois parlé au téléphone avec son homologue russe ces derniers mois, mais ne l'a pas encore revu en personne depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier.
Plutôt qu'en terrain neutre, la rencontre aura lieu dans le vaste et sauvage Etat de l'Alaska, dans l'extrême nord-ouest du continent américain et près de la Russie, un territoire que cette dernière avait cédé à l'Amérique au XIXe siècle.
Confirmant l'entrevue, le conseiller diplomatique du Kremlin Iouri Ouchakov a qualifié ce choix d'"assez logique". Les deux présidents "se focaliseront sans aucun doute sur une discussion autour des options pour parvenir à un règlement pacifique à long terme de la crise ukrainienne", a-t-il ajouté.
Après le sommet en Alaska, Moscou "cherchera naturellement à organiser la prochaine réunion entre les présidents en territoire russe" et "une "invitation en ce sens a déjà été envoyée au président américain", a précisé M. Ouchakov. Le Kremlin a qualifié ce choix d'"assez logique" et dit avoir invité le président américain à visiter la Russie après le sommet.
Il s'agira du premier tête-à-tête entre les deux dirigeants depuis juin 2019 au Japon, un an après un sommet à Helsinki où Donald Trump avait eu un ton résolument conciliant avec l'homme fort du Kremlin. M. Poutine n'a plus foulé le sol américain depuis 2015, sous la présidence de Barack Obama.
Sans Zelensky
Cette rencontre très attendue se déroulera donc sans le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui ne cesse pourtant d'exiger d'avoir voix au chapitre.
Le président américain, interrogé plus tôt vendredi pour savoir si l'Ukraine devra faire des concessions territoriales, a répondu qu'"il y aurait des échanges de territoires au bénéfice de chacun", sans donner de détail.
"On parle d'un territoire sur lequel les combats font rage depuis plus de trois ans et demi [...] C'est compliqué; ce n'est vraiment pas facile, mais nous allons en récupérer une partie", a-t-il ajouté à la Maison-Blanche.
Moscou réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées, celles de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson, en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'OTAN.
Ces exigences sont qualifiées d'inacceptables par Kiev, qui veut le retrait des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales, dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose la Russie.
Poutine parle avec Xi et Modi
Parlant de la rencontre avec le président russe, "cela aurait pu se faire plus tôt, mais je suppose qu'il y a malheureusement des mesures de sécurité à prendre", a dit le président Trump.
Vladimir Poutine s'est entretenu vendredi au téléphone avec le président chinois Xi Jinping et le premier ministre indien Narendra Modi.
Ces développements surviennent alors que le président américain avait lancé un ultimatum à la Russie la semaine dernière, qui a expiré vendredi, pour faire avancer les négociations avec Kiev, sous peine de nouvelles sanctions américaines.
L'offensive russe à grande échelle contre l'Ukraine, déclenchée en février 2022, a fait a minima des dizaines de milliers de morts dans les deux pays et causé d'immenses destructions.
Après plus de trois ans de combats, les positions ukrainienne et russe sont toujours irréconciliables. La Russie est accusée de bloquer les pourparlers en maintenant des demandes maximalistes, à un moment où ses forces ont l'avantage sur le front et continuent d'y gagner du terrain.
Lente progression russe
Le dernier cycle de négociations directes entre les deux belligérants à Istanbul en juillet n'avait débouché que sur un nouvel échange de prisonniers et de dépouilles de soldats.
Pour tenter de faire avancer les choses, l'émissaire américain Steve Witkoff a été reçu cette semaine au Kremlin par Vladimir Poutine, ce qui a permis une accélération au plan diplomatique marquée par l'annonce jeudi par Moscou d'un "accord de principe" pour un prochain sommet entre les dirigeants américain et russe.
Ces derniers temps, Donald Trump s'était dit à plusieurs reprises "très déçu" par son homologue russe du fait de l'absence d'avancées dans les négociations entre Kiev et Moscou.
Sur le terrain, l'armée russe poursuit ses attaques aériennes meurtrières sur l'Ukraine et ses assauts sur le front, où ses soldats sont plus nombreux et mieux équipés.
L'Ukraine demande, de concert avec ses alliés européens, un cessez-le-feu de 30 jours, auquel se refusent les Russes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Jim Lovell, commandant de la mission Apollo 13, est mort
L'astronaute américain Jim Lovell, commandant de la célèbre mission lunaire Apollo 13, qui avait manqué de tourner à la catastrophe en 1970 après une explosion en vol, est mort à l'âge de 97 ans, a annoncé vendredi la Nasa.
"La Nasa présente ses condoléances à la famille du capitaine Jim Lovell, dont la vie et l'oeuvre ont inspiré des millions de personnes au fil des décennies", a déclaré l'agence spatiale dans un communiqué, saluant son "caractère et son courage inébranlable" ayant permis aux Etats-Unis "d'atteindre la Lune".
L'Américain, qui n'a jamais marché sur la Lune, est resté l'un des grands noms du programme lunaire américain, mondialement connu pour avoir prononcé le fameux "Houston, nous avons un problème".
Incarné sur le grand écran par Tom Hanks dans le blockbuster éponyme "Apollo 13" sorti en 1995, son sang-froid lors de cette odyssée spatiale chaotique lui ont valu une large reconnaissance.
Lancée le 11 avril 1970, neuf mois après les premiers pas historiques de Neil Amstrong sur la Lune, la mission pilotée par Jim Lovell aux côtés des astronautes Fred Haise et Jack Swigert devait se poser sur l'astre.
Mais une explosion survenue en plein vol, entraînant une fuite d'oxygène, a bouleversé ces plans. "Houston, nous avons un problème", avait alors annoncé laconiquement Jim Lovell au centre de contrôle de la Nasa.
L'Amérique, qui considérait déjà ces vols comme une routine, se retrouva alors projetée en direct dans une tragédie inédite, trois hommes risquant de rester à jamais dans l'espace. Grâce au sang-froid du commandant et de la Nasa, le trio s'en était heureusement sorti, réussissant à revenir sain et sauf sur Terre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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