Rejoignez-nous

Climat

La Chine promet la tolérance zéro pour les "séparatistes" taïwanais

Publié

,

le

L'armée taïwanaise a mené ses propres exercices mardi afin de s'entraîner à l'attaque de l'île, un scenario que Pékin n'exclut pas "en dernier recours". (© KEYSTONE/EPA/RITCHIE B. TONGO)

La Chine a promis mercredi de ne laisser "aucune marge de manoeuvre" aux partisans d'une indépendance de Taïwan. Elle a souligné que "l'usage de la force" pour reconquérir l'île restait sur la table "en dernier recours".

Ce nouvel avertissement intervient après de vastes exercices militaires chinois effectués ces derniers jours autour de l'île, en réplique à la visite à Taipei de la présidente de la Chambre américaine des représentants Nancy Pelosi. Ce voyage a été perçu perçue par la Chine comme une provocation, Washington s'étant engagé à n'avoir aucune relation officielle avec le territoire.

Le Bureau des affaires de Taïwan, un organisme du gouvernement chinois, a publié mercredi un "livre blanc" détaillant la manière dont Pékin envisage de reprendre possession de l'île, notamment via des incitations économiques.

"Nous sommes disposés à créer un vaste espace (de coopération) afin de parvenir à une réunification pacifique", indique le document, en forme de main tendue aux autorités taïwanaises. "Mais nous ne laisserons aucune marge de manoeuvre aux actions séparatistes ayant pour objectif une pseudo-indépendance de Taïwan, et cela, sous quelque forme que ce soit."

"Lignes rouges"

Pékin estime que Taïwan est l'une de ses provinces, qu'elle n'a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise (1949).

"Nous ne nous engageons pas à renoncer à l'usage de la force", souligne le livre blanc de Pékin, le premier sur ce thème depuis 2000, avant de nuancer son propos.

"La force serait utilisée en dernier recours, dans le cas de circonstances impérieuses. Nous serions contraints de prendre des mesures drastiques face aux provocations des séparatistes ou de forces extérieures, si ceux-ci venaient à franchir nos lignes rouges."

Prospérité économique

Le livre blanc fait également miroiter la prospérité économique après la "réunification". La Chine propose ainsi de renforcer les liens culturels, en matière de sécurité sociale, de santé ou encore de promouvoir une meilleure "intégration" économique via notamment des "politiques préférentielles".

"Avec une patrie forte sur laquelle s'appuyer, les compatriotes taïwanais seront plus forts, plus confiants, plus en sécurité et seront davantage respectés sur la scène internationale", promet le texte.

A partir des années 1980, le régime politique à Taïwan, jadis très autoritaire, a évolué vers la démocratie. Les jeunes de Taïwan, notamment ces dernières années, commencent à développer une identité différente de celle de la Chine continentale. Un phénomène encouragé par le Parti démocratique progressiste (PDP, pro-indépendance) de la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen, arrivée au pouvoir en 2016.

Contrairement au gouvernement précédent, Mme Tsai refuse de considérer que Taïwan et la Chine continentale font partie d'une "Chine unique". Une position qui a fortement tendu les relations avec Pékin.

Opposant en visite en Chine

Malgré le contexte tendu de ces derniers jours, un homme politique taïwanais d'opposition, Andrew Hsia Li-yan, s'est rendu mercredi en Chine continentale. Il y rencontrera, à l'issue d'une quarantaine, des entrepreneurs et étudiants de l'île.

Haut diplomate, ex-patron de l'organisme taïwanais chargé des questions relatives à la Chine continentale, M. Hsia est vice-président du Kuomintang (KMT), l'autre grand parti taïwanais, qui est anti-indépendance et partisan de relations pragmatiques avec Pékin.

"Non seulement le moment est mal choisi" mais "en plus c'est une offense faite à notre armée qui ne ménage pas ses efforts afin de protéger notre pays", a dénoncé sur Facebook le parti présidentiel taïwanais.

Exercices militaires

L'armée communiste de Pékin a conduit ces derniers jours ses plus importants exercices militaires jamais organisés autour de Taïwan, s'entraînant notamment à un blocus de l'île.

Ces manoeuvres devaient se terminer dimanche, mais se sont poursuivies cette semaine. L'armée chinoise a finalement annoncé mercredi que "l'ensemble des tâches ont été menées à bien", signalant leur conclusion.

L'armée taïwanaise avait mené ses propres exercices mardi, pour s'entraîner à répliquer à une attaque chinoise sur l'île.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Climat

Intempéries: le sud du Brésil sous les eaux, 29 morts et 60 disparus

Publié

le

Les inondations se concentrent dans la région centrale du Rio Grande do Sul, où 154 localités ont été frappées. Selon le dernier bilan de la Défense civile, plus de 10'000 personnes ont dû quitter leur domicile, dont quelque 4600 ont été accueillies dans des lieux d'hébergement. (© KEYSTONE/EPA/MARCELO OLIVEIRA/SANTA MARIA CITY COUNCIL/HANDOUT)

Le bilan des pluies torrentielles qui ont touché le sud du Brésil ces derniers jours, avec leur cortège d'inondations et de glissements de terrain, a atteint jeudi au moins 29 morts. 60 personnes sont toujours portées disparues.

A travers l'Etat du Rio Grande do Sul, auquel le président Luiz Inacio Lula da Silva venu sur place a promis l'aide du gouvernement, ce sont des scènes dantesques: coulées de boue gigantesques, maisons et voitures noyées à perte de vue, évacuations d'habitants et d'animaux réalisées dans des conditions extrêmement risquées par les secours.

Pour le gouverneur Eduardo Leite, il s'agit du "pire désastre climatique" jamais vu dans cet Etat frontalier avec l'Uruguay et l'Argentine.

"Je veux déplorer profondément toutes les vies perdues. Il y a 29 morts recensés actuellement, et avec la douleur la plus profonde je sais qu'il y en aura davantage", a-t-il dit en fin de journée, en annonçant aussi 60 disparus.

Le précédent bilan faisait état de 13 morts et 21 disparus. Trente-six blessés ont été enregistrés.

"Jamais rien vu de tel"

"Je n'ai jamais rien vu de tel. Tout est sous l'eau et ça va encore s'aggraver. C'est impossible de dormir, on ne sait pas à quel point le niveau de l'eau va continuer à monter", dit à l'AFP Raul Metzel, 52 ans, habitant de la commune de Capela de Santana.

Des vues aériennes prises par l'AFPTV montrent des secteurs entiers de cette localité envahis par les flots, d'où émergent seulement les toits de maisons.

Mercredi soir, l'"état de calamité publique" a été déclaré dans le Rio Grande do Sul, atteint depuis plusieurs jours par des tempêtes et des orages dévastateurs.

Lula promet "des moyens"

Lula, qui a rencontré le gouverneur jeudi à Santa Maria, une des villes les plus touchées, a promis que le Rio Grande do Sul "ne manquera pas de moyens" humains ou matériels pour faire face à cette tragédie. Plus de 600 militaires devaient être envoyés en renfort pour les opérations de secours et la distribution de vivres aux sinistrés.

Accompagné notamment de la ministre de l'Environnement Marina Silva, le chef de l'Etat a assuré que le gouvernement fédéral était mobilisé "à 100%" pour "atténuer la souffrance due à cet événement naturel extrême".

Les inondations se concentrent dans la région centrale du Rio Grande do Sul, où 154 localités ont été frappées. Selon le dernier bilan de la Défense civile, plus de 10'000 personnes ont dû quitter leur domicile, dont quelque 4600 ont été accueillies dans des lieux d'hébergement.

De nombreuses routes sont inaccessibles et l'approvisionnement en eau et électricité est compromis pour des centaines de milliers de personnes, selon les autorités locales. Des villes sont totalement isolées, sans internet ni signal de téléphonie mobile.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Continuer la lecture

Climat

Kenya: le bilan des inondations s'alourdit à 188 morts depuis mars

Publié

le

Les eaux recouvrent un pont dans la réserve du Masai Mara, où une centaine de touristes ont été bloqués mercredi. (© KEYSTONE/AP/Bobby Neptune)

Au moins 188 personnes ont été tuées dans des inondations depuis mars au Kenya, selon un nouveau bilan jeudi du ministère du Tourisme. Le pays d'Afrique de l'Est continue d'être frappé par des pluies torrentielles.

Depuis le début de la saison des pluies, de fortes précipitations, amplifiées par le phénomène climatique El Niño, ont provoqué des inondations dévastatrices, entraînant la destruction de routes, ponts et autres infrastructures.

"Le pays a malheureusement enregistré la mort de 188 personnes en raison des mauvaises conditions météorologiques", a indiqué le ministère dans un communiqué. Un précédent bilan du gouvernement faisait état d'au moins 179 morts.

En outre, 125 personnes ont été blessées et 90 autres sont portées disparues, tandis que 165'000 personnes ont été déplacées, a-t-il ajouté.

Rupture d'un barrage

Lors de l'épisode le plus meurtrier de ces intempéries, des dizaines de personnes ont péri dans la nuit de dimanche à lundi lorsqu'un barrage naturel dans le centre du pays a cédé sous l'effet de l'accumulation des pluies.

Selon le ministère de l'Intérieur, 52 corps ont été retrouvés, et 51 personnes sont toujours portées disparues près de Mai Mahiu dans la Vallée du Rift, à environ 60 km de la capitale Nairobi.

Touristes bloqués

Par ailleurs, une centaine de touristes ont été bloqués mercredi par la crue d'une rivière dans la célèbre réserve nationale du Masai Mara, après de fortes précipitations.

Selon le ministère du Tourisme, les secours ont réussi à évacuer 90 personnes de cette réserve connue pour sa riche faune sauvage, où 19 lodges ont été inondés.

Plusieurs autres pays d'Afrique de l'Est font face aux conséquences dévastatrices de pluies saisonnières décuplées par El Niño. En Tanzanie, au moins 155 personnes ont péri dans des inondations ou des glissements de terrain.

El Niño est un phénomène climatique naturel généralement associé à un réchauffement global, qui provoque des sécheresses dans certaines parties du monde et des pluies abondantes ailleurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Climat

Des dizaines de touristes bloqués par des inondations

Publié

le

Une centaine de touristes sont bloqués dans plus d'une dizaine de lodges et de campements dans la célèbre réserve kényane de Maasai Mara. (© KEYSTONE/AP/Bobby Neptune)

Une centaine de touristes sont bloqués par des crues provoquées par de fortes précipitations dans la célèbre réserve nationale de Maasai Mara, dans le sud-ouest du Kenya, a indiqué mercredi un administrateur local.

Des pluies torrentielles, amplifiées par le phénomène climatique El Niño, ont déjà causé des inondations dévastatrices dans ce pays d'Afrique de l'Est, entraînant la destruction de routes, ponts et autres infrastructures. Au moins 179 personnes sont mortes depuis mars dans des catastrophes liées aux inondations, selon les chiffres officiels.

"Il y a environ une centaine de touristes" bloqués dans plus d'une dizaine de lodges et de campements, a indiqué à l'AFP Stephen Nakola, administrateur de la sous-circonscription de Narok West. "Il s'agit d'un chiffre préliminaire car de nombreux campements sont inaccessibles", a-t-il dit.

La Croix-Rouge kényane a indiqué avoir secouru 61 personnes bloquées dans des campements, dont plus de la moitié par voie aérienne. "Dans certains campements, des tentes ont été emportées" tandis qu'un pont a été détruit, a-t-elle dit sur X.

La réserve de Maasai Mara abrite une riche faune sauvage peuplée notamment de lions, éléphants, rhinocéros, léopards, girafes, hippopotames et guépards, qui attire les touristes du monde entier.

Dans la nuit de dimanche à lundi, un barrage naturel dans le centre du Kenya a cédé sous l'effet de l'accumulation des pluies, déversant un puissant torrent d'eaux boueuses qui a balayé plusieurs villages en contrebas; près de 50 personnes ont trouvé la mort, l'épisode le plus meurtrier depuis le début de la saison des pluies.

Comme plusieurs de ses voisins d'Afrique de l'Est, le Kenya connaît une saison des pluies particulièrement violente en raison du phénomène climatique El Niño qui amplifie les précipitations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Climat

La 3e correction du Rhône crée des tensions entre Vaud et Valais

Publié

le

La troisième correction du Rhône dans le Chablais suscite des tensions entre les cantons de Vaud et du Valais (photo d'illustration). (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

Le bras de fer valdo-valaisan se poursuit au sujet de la 3e correction du Rhône dans le Chablais. Les députés vaudois soutiennent leur Conseil d'Etat dans ses démarches pour faire avancer le projet, tandis que le canton du Valais "déplore" la réaction de son voisin.

L'origine des tensions vient de l'étude, lancée en 2022 en Valais. Elle vise à déterminer si ce projet de troisième correction du Rhône, datant de plusieurs années, répond encore aux défis et besoins actuels.

Les conclusions du rapport ne sont pas encore publiques, mais le canton de Vaud a pu obtenir une première version. Et il s'est alarmé d'une étude qui remettrait en cause le projet, avec des répercussions pour la partie vaudoise du Rhône dans le Chablais.

Selon la RTS, qui a révélé l'information lundi soir, le rapport indiquerait que les objectifs sécuritaires et environnementaux du projet auraient été "surévalués". Des alternatives à l'élargissement du fleuve auraient été trop vite écartées, entraînant une emprise trop importante sur les zones agricoles.

Le Valais ne comprend pas

Le Conseil d'Etat vaudois a écrit mi-avril à son homologue valaisan pour dire son inquiétude. Contacté mardi par Keystone-ATS, le canton du Valais a dit "déplorer" cette réaction des autorités vaudoises. Il a affirmé "ne pas comprendre" cette démarche, "alors même que le Conseil d'Etat valaisan n'a pas encore statué sur ce dossier."

Et alors que les autorités vaudoises critiquent "une démarche unilatérale" du Valais, celui-ci estime avoir "toujours privilégié le dialogue avec les autorités vaudoises" et compte continuer de la sorte, mais "pas par médias interposés."

Résolution vaudoise

Mardi après-midi, le Grand Conseil vaudois a adopté à l'unanimité une résolution, visant justement à soutenir le Conseil d'Etat dans ses démarches. "Il est de notre responsabilité de s'assurer que ce projet avance au plus vite", a relevé l'auteur du texte, le syndic d'Aigle Grégory Devaud.

Comme ses collègues qui ont pris la parole après lui, l'élu PLR a dit sa "crainte" de voir un projet "repartir de zéro" après deux décennies d'études. Selon lui, ce projet est "indispensable" pour protéger la région des crues, mais aussi pour permettre son développement économique. D'autres projets importants pour la région, tel que le palier hydro-électrique Massongez-Bex-Rhône, en dépendent aussi.

"Trouver un chemin"

Le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a dit partager ces inquiétudes. Il a aussi mentionné que le financement de la Confédération pourrait être "compromis", si le projet devait être largement remanié.

Le ministre de l'environnement a indiqué que des discussions allaient être menées "ces prochains jours" avec le Conseil d'Etat valaisan afin de "trouver un chemin pour faire avancer ce projet le plus rapidement possible".

Vaud et Valais se partagent le Rhône dans le Chablais. C'est dans cette région qu'est notamment prévue la mesure dite "prioritaire du Chablais", soit l'élargissement du fleuve sur 15 km. Du côté amont, la mesure part de Bex (VD) en rive droite et de Massongex (VS) en rive gauche, pour s'étendre jusqu'à Yvorne (VD) et Vouvry (VS). Les plans d'aménagement ont été validés par les deux cantons en 2016.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Sagittaire

Si vous rencontrez des difficultés dans vos actions, soyez ouvert à l'écoute d'un proche, dont le soutien pourrait vous être précieux.

Les Sujets à la Une

X