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Culture

Décès de l'alpiniste et cinéaste Denis Bertholet

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Lors d'une exposition en 2009 à la Médiathèque Valais à Martigny, Denis Bertholet avait présenté des photos sur l'Himalaya (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'alpiniste et cinéaste Denis Bertholet s'est éteint vendredi dernier à l'hôpital de Martigny, a indiqué sa famille dans la nuit de lundi à mardi. Il était âgé de 92 ans.

Ce guide de montagne originaire de Montreux s'est adonné à sa passion des sommets dès son adolescence, écrivent ses proches dans un communiqué. Il s'est notamment rendu à plusieurs reprises dans l'Himalaya, où il a tourné différents films.

Il a également fondé l'école de ski et bureau des guides La Fantastique à Verbier dans les années 1970, avant de construire des écoles au Népal quelques années plus tard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

VS: Collections patrimoniales et séquestres sous le même toit

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La première pierre de la construction du centre de compétences mutualisé Eterpys a été posée sur l’ancien site de l’Agroscope à Conthey (VS) (image symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Certaines collections patrimoniales du service de la culture, les pièces à conviction gérées par la police cantonale et un des deux centres d'impression du service cantonal de l'informatique seront bientôt réunis sous le même toit. La première pierre de ce centre de compétences mutualisé, baptisé Eterpys, a été posée mardi.

Financé à hauteur de 25 millions de francs par le Fonds pour le financement des investissements et la gestion des biens immobiliers de l'État (FIGI), le nouveau bâtiment devrait être mis en service en automne 2025, indique le canton dans un communiqué. Il verra le jour sur l’ancien site de l’Agroscope à Conthey (VS).

Dans le détail, l'infrastructure accueillera les collections de l’Office cantonal d’archéologie et des Musées cantonaux "dans des conditions de conservation appropriées". Elle permettra également d’assurer la mission d’étude et de médiation du patrimoine d’importance cantonale en étant accessible au public. Actuellement, ces collections sont disséminées dans trois lieux de stockage qui ne répondent plus aux normes requises et qui sont saturés.

Le nouveau bâtiment abritera également les objets séquestrés à des fins de pièces à conviction, actuellement conservés en différents lieux. Il offrira ainsi "la possibilité d’y gérer de manière centralisée l’ensemble de ces pièces et de disposer d’un outil adapté aux besoins, notamment en termes de sécurité et de confidentialité", précise le canton. Un local d’expertise est prévu pour permettre les investigations scientifiques qui doivent être menées sur certains objets placés sous séquestre.

Un des deux centres d’impression exploités par le Service cantonal de l’informatique sera également déplacé dans le nouveau bâtiment. "Ceci permettra d’instaurer une redondance en cas de destruction (incendie, inondation, etc.) du centre", souligne le canton. De quoi "mieux assurer" la continuité des services d’impression et de mise sous pli.

Deux zones distinctes

Développé sur trois niveaux - un sous-sol et deux niveaux hors terre - le projet est composé de deux entités très distinctes. Une zone sera sécurisée pour la police cantonale et une zone publique pour le service de la culture, dans laquelle vient s’insérer le centre d’impression, précise-t-on de même source.

Cette première pierre a été posée en présence du chef du Département des finances et de l’énergie, Roberto Schmidt, du chef du Département de la santé, des affaires sociales et de la culture, Mathias Reynard et du chef du Département de la sécurité, des institutions et du sport (DSIS), Frédéric Favre. Ils étaient accompagnés du chef du Service immobilier et patrimoine, Philippe Venetz, ainsi que du président de Conthey, Christophe Germanier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le journaliste littéraire Bernard Pivot referme le livre de sa vie

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Bernard Pivot avait organisé à partir de 1985 les Dicos d'or, championnat d'orthographe vite devenu international (archives). (© KEYSTONE/AP/FRANCOIS MORI)

Le journaliste et écrivain Bernard Pivot, qui a su passionner les Français pour les livres qu'il présentait à la télévision, a refermé lundi le livre d'une vie riche passée à interroger des écrivains de légende.

Le présentateur de la mythique émission littéraire d'Antenne 2 "Apostrophes" est mort à Neuilly-sur-Seine à l'âge de 89 ans, a annoncé sa fille Cécile à l'AFP.

Un livre à la main, sa paire de lunettes dans l'autre, il avait également présenté l'émission "Bouillon de culture" et organisé à partir de 1985 les Dicos d'or, championnat d'orthographe vite devenu international.

Bernard Pivot, lecteur aussi scrupuleux qu'il était brillant comme intervieweur, est s'est imposé au fil des ans comme une figure populaire bien au-delà du petit milieu parisien des lettres.

"Apostrophes", le vendredi soir, était regardée par plusieurs millions de téléspectateurs. Grands connaisseurs de la littérature ou modestes amateurs de livres, ils y appréciaient les traits d'esprit, les pensées frappantes de concision, les tirades lyriques ou les engueulades que Bernard Pivot savait susciter chez les auteurs invités.

"Phénomène sociologique"

Le journal Le Monde qualifie l'émission de "rendez-vous incontournable des auteurs et du monde de l'édition". Pour le magazine Télérama, elle "bouleversa durablement la vie littéraire", "un phénomène sociologique et un objet culturel unique en son genre".

Ses archives laissent cependant voir une époque où les relations de Gabriel Matzneff avec des mineurs faisaient rire et où l'on fumait et buvait sans aucune retenue.

Quand elle s'est arrêtée en 1990, au bout de quinze ans, la perte a semblé irréparable à ce milieu. Affable, d'humeur égale, Bernard Pivot y était unanimement apprécié.

"Il était gai, il était drôle. Il était sympathique, profondément sympathique", a déclaré sur BFMTV une autre grande figure de la télévision des années 80, Anne Sinclair.

La preuve avec ce bon mot sur Twitter en 2016: "L'habitude des radios de m'appeler à la mort d'un écrivain est si grande que, le jour où je mourrai, elles m'appelleront".

L'animateur, amateur de bon vin et d'humour, n'avait pas son pareil pour décontracter l'ambiance sur son plateau. Et, dans les conditions du direct, pour tirer le débat vers le haut.

Des géants du XXe siècle se sont assis face à lui pour évoquer le titre qu'ils venaient de publier, tels Marguerite Duras, le boxeur Mohamed Ali ou le dissident soviétique Alexandre Soljenitsyne.

"Jamais rassasié"

"La littérature subit une perte immense. Il est, à mes yeux, un de ces médiateurs pour qui je dirais qu'en Europe aussi un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle", a écrit l'écrivain franco-congolais Alain Mabanckou sur X.

"Il aimait les livres avec gourmandise, comme la nourriture, sinon que son appétit littéraire n'était jamais rassasié", a affirmé Jacques Attali, écrivain et ancien conseiller du président François Mitterrand.

"Nous perdons un grand homme de culture et de TV", a estimé la directrice générale de France Télévisions Delphine Ernotte Cunci.

Bernard Pivot, qui avouait sans peine ses limites comme écrivain, exerça ensuite son influence à l'Académie Goncourt. Entré en 2004, président en 2014, il s'en était retiré fin 2019.

Les autres académiciens lui savent gré d'une indépendance sans aucun compromis face aux grands éditeurs français. Sous sa présidence, les éditions du prix Goncourt en 2006 ("Les Bienveillantes" de Jonathan Littell) et 2010 ("La Carte et le Territoire" de Michel Houellebecq) restent dans les annales.

Le club de football de Saint-Étienne a aussi salué la mémoire de ce passionné de foot, fidèle aux Verts. "L'ASSE salue cet homme de lettres (...) entraîné, comme bien d'autres, par la passion stéphanoise".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Mort du présentateur et écrivain Bernard Pivot

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Le présentateur et écrivain français Bernard Pivot est mort, a annoncé lundi sa famille à l'AFP. L'animateur d'"Apostrophes" et "Bouillon de culture" avait fêté dimanche ses 89 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Festival de Cannes: appel à la grève à une semaine de l'ouverture

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Le collectif "Sous les écrans, la dèche" ne veut pas nuire aux films qui seront présentés lors du festival de Cannes. Mais une grève pourrait "perturber l'événement". (© KEYSTONE/EPA/SEBASTIEN NOGIER)

Un collectif de travailleurs du cinéma a appelé lundi à une grève "de tout.e.s les salarié.e.s du Festival de Cannes et des sections parallèles" visant à les "perturber". Le plus grand événement du 7e art doit s'ouvrir dans une semaine.

Ce collectif, "Sous les écrans la dèche", a réuni une cinquantaine de membres en assemblée générale pour voter cette grève, a expliqué une de ses porte-parole. Cet appel, rarissime, ne remet pas en cause l'ouverture ou la tenue du festival lui-même, a-t-elle précisé, et l'objectif n'est pas de nuire aux films qui seront présentés. Mais une grève pourrait "perturber l'événement", a-t-elle ajouté.

Des métiers clés comme des projectionnistes, programmateurs, attachés de presse, chargés des billetteries ou de l'accueil des invités ont voté la grève, a-t-elle détaillé.

Statut d'intermittent

Déplorant une précarité grandissante de leurs métiers, employés par différents festivals au cours de l'année sur des missions temporaires, ils demandent à pouvoir bénéficier du statut des intermittents du spectacle, dont ils sont privés.

Ils dénoncent également les dernières réformes de l'assurance chômage prises par arrêté par le gouvernement, qui ont durci les règles d'indemnisation, au point que "la majorité (d'entre eux) devront renoncer" à leur métier.

"Nos alertes et nos revendications ont été jusqu'ici accueillies avec une bienveillance polie, mais aucune proposition concrète n'a été avancée par le CNC (Centre national du cinéma, NDLR) ou le ministère de la Culture", insistent-ils dans un communiqué. Interrogé, le festival n'avait pas réagi dans l'immédiat.

L'exemple de Godard

Le 77e Festival de Cannes doit se tenir sur la Croisette du 14 au 25 mai, avec une centaine de films, des dizaines de vedettes comme Francis Ford Coppola, George Lucas, Meryl Streep ou Adam Driver, et des dizaines de milliers de festivaliers.

Une seule édition a été compromise par un mouvement social: le 21e Festival de Cannes a dû être écourté, rattrapé par les événements de mai 1968. Avec des militants illustres: Jean-Luc Godard, François Truffaut ou Claude Lelouch.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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