Culture
"Le Sixième enfant", grand gagnant du festival du film d'Angoulême
Le festival du film francophone d'Angoulême, en France, a largement récompensé dimanche "Le Sixième enfant", premier film de Léopold Legrand, qui rafle quatre prix. "Le Bleu du Caftan" de la Marocaine Maryam Touzani est l'autre grand gagnant.
"Le Sixième enfant", qui questionne le désir profond de maternité, s'est notamment adjugé les prix du scénario et de la meilleure actrice, remis ex aequo aux comédiennes Sara Giraudeau et Judith Chemla, d'après le palmarès dévoilé dimanche.
Le film, une adaptation par le réalisateur français Léopold Legrand et Catherine Paillé du roman "Pleurer des rivières" d'Alain Jaspard, a également remporté le prix Valois de la musique (Louis Sclavis) et le Valois du public.
Parmi les 10 films en compétition, dont sept par des réalisatrices, "Le Bleu du Caftan" est l'autre gagnant du festival, très marqué cette année par les sujets sociétaux. Ce film à l'esthétique maîtrisée remporte le Valois de la mise en scène et celui de l'acteur, décerné à Saleh Bakri.
"Les Pires" à nouveau récompensé
L'acteur incarne le personnage d'Halim qui, avec son épouse Mina (Lubna Azabal), a toujours vécu avec le secret de son homosexualité, jusqu'à ce que l'arrivée d'un apprenti dans leur magasin traditionnel de caftans bouleverse cet équilibre.
Premier long-métrage de la Québécoise Geneviève Albert, "Noémie dit oui", sur le phénomène de la prostitution des adolescentes au Canada, a reçu le Valois des étudiants francophones, avec une mention spéciale pour la comédienne Kelly Depeault.
Le Valois "René Laloux" (meilleur court-métrage d'animation), a été attribué à "Les larmes de la Seine", réalisé par huit étudiants de l'école Pôle 3D sur le massacre de manifestants algériens la nuit du 17 octobre 1961 par la police à Paris.
Quant au Valois de Diamant, il a été attribué à "Les Pires" des Françaises Lise Akoka et Romane Gueret, film qui a déjà raflé le prix "Un certain regard" à Cannes cette année.
Le public est venu en masse au festival d'Angoulême, avec 52'000 personnes dans les salles selon les chiffres officiels, soit 15'000 personnes en plus par rapport 2021.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
15 millions d'entrées dans les musées suisses l'an dernier
La fréquentation des musées est repartie nettement à la hausse en Suisse. Près de 15 millions d'entrées ont été comptabilisées en 2023, soit 12% de plus que la moyenne des années 2015-2019 d'avant la crise du Covid.
Les données publiées lundi par l'Office fédéral de la statistique (OFS) fournissent des comparaisons uniquement avec la période dite pré-Covid. Les 14,95 millions d'entrées enregistrées en 2023 représentent une augmentation de 5% par rapport à 2019.
La hausse a été particulièrement élevée dans les musées de sciences naturelles (+27% par rapport à la moyenne 2015-2019) et techniques (+26%). En 2023, 67 musées ont enregistré 50'000 entrées ou plus, chiffre le plus élevé depuis le début de la statistique.
Le nombre total de musées en Suisse a baissé de 37 unités en 2023 comparé à 2019. Il en subsistait 1104 l'an dernier. Près de quatre musées sur dix (39%) étaient accessibles dans leur totalité aux personnes en fauteuil roulant, avec de fortes disparités selon les types d'institutions.
Près de la moitié des musées ont proposé des expositions avec des textes rédigés dans un langage facile (46%) ou avec des polices de grande taille (41%). Des textes en braille ou des audioguides étaient disponibles dans 17% des musées. Cette étude de l'OFS est biennale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
L'acteur français Niels Arestrup est mort à l'âge de 75 ans
L'acteur français Niels Arestrup est mort dimanche à l'âge de 75 ans à son domicile de Ville-d'Avray, dans la périphérie de Paris. Cette figure du théâtre et du cinéma a, au cours de sa carrière, été récompensé par plusieurs César et un Molière.
"J'ai la douleur extrême de faire part du décès de mon époux, l'immense acteur Niels Arestrup, au terme d'un combat courageux contre la maladie. Il s'est éteint entouré de l'amour des siens", a écrit dans un communiqué son épouse, Isabelle Le Nouvel.
Se tenant volontiers à l'écart d'une célébrité qu'il acquiert tardivement, Niels Arestrup obtient deux premiers César du meilleur second rôle pour des prestations devant la caméra du même réalisateur, Jacques Audiard, pour "De battre mon coeur s'est arrêté" (2005) et "Un prophète" (2009).
Il a aussi tenu en 2016 l'un des principaux rôles de la série de fiction politique "Baron noir", où il n'a accepté de jouer que dans la première saison. "Je refuse d'incarner un personnage récurrent, de m'embarquer pour deux ou trois ans dans un rôle qui finit par vous coller à la peau", expliquait-il au Monde en 2019.
"Présence magnétique"
"Nous avons été éblouis par la force de son jeu et sa présence magnétique face à la caméra de Jacques Audiard, de Bertrand Tavernier, de Julian Schnabel ou d'Albert Dupontel. Il restera comme un de nos plus grands comédiens", a écrit la ministre de la Culture, Rachida Dati, sur la plateforme X.
L'acteur doit son nom à un père danois qui avait tenté d'émigrer vers les États-Unis mais s'était arrêté en France pour se marier. Ce père ne lui parlait que français, dans un milieu très modeste en région parisienne. "Vous imaginez bien que fils d'ouvrier à Bagnolet dans les années 1950, le spectacle, le théâtre, le cinéma, c'était quelque chose qui n'entrait pas du tout dans mes pensées", disait-il au Figaro en 2021.
Mais il s'était passionné pour le théâtre en prenant des cours avec la comédienne Tania Balachova. Il resta fidèle à la scène pendant près d'un demi-siècle, et rejeta largement la célébrité. "Quand j'ai commencé dans le métier, les directeurs de théâtre choisissaient une pièce, puis ils se posaient la question de la distribution. Maintenant, c'est l'inverse: on cherche une vedette et, après seulement, la pièce qui pourrait aller avec", déplorait-il dans Le Monde.
De 1989 à 1993, il a lui-même pris la direction d'un théâtre, celui de la Renaissance à Paris. Parmi tous ses rôles, plutôt de personnages sombres et inquiétants, le dernier a été au cinéma celui d'un chef d'orchestre dans "Divertimento" en 2023. Un troisième et dernier César du meilleur second rôle lui avait été remis en 2014 pour son incarnation d'un directeur de cabinet dans "Quai d'Orsay". Il avait remercié Bertrand Tavernier pour ce "rôle un peu différent de ce qu'on [lui] proposait d'habitude, presque un truc drôle".
Sa carrière, également marquée par l'obtention d'un Molière du meilleur comédien en 2020, a été aussi entachée par des accusations de violences contre des actrices lors de tournages ou de répétitions, entre autres par Isabelle Adjani ou Myriam Boyer. "Ça me colle à la peau", admettait-il, interrogé par Libération en 2007. Il n'a jamais été visé par une plainte. Avec son épouse, il a eu des jumeaux nés en 2012.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Les Urbaines reviennent avec 50 propositions artistiques
Le festival Les Urbaines, dédié aux expérimentations artistiques, revient du 6 au 8 décembre pour sa 28e édition. Quelque 50 "propositions artistiques" - performances, live, dj sets, installations, oeuvres plastiques ou encore vidéos - seront présentées dans 12 lieux de Lausanne, Chavannes et Renens.
"Reconnu pour sa capacité à capter les courants esthétiques émergents, le festival présente une diversité de sensibilités et de démarches singulières dans les domaines sonores, performatifs et visuels", écrivent les organisateurs. L'événement se veut "une invitation à la mutation des sensibilités et à la dissidence des subjectivités".
L'entrée au festival est gratuite et ouverte à tous les publics, précisent les organisateurs de cette édition 2024, marquée par un nouveau binôme à sa direction. Yasemin Imre a en effet rejoint Samuel Antoine à la tête de l'événement.
Drag limaces et orchestre de crayons
Cinq ateliers seront proposés par des artistes aux visiteurs désireux de s'impliquer plus activement. Au menu, une "introduction créative à l'art de l'avant-drag" où les participants seront invités à aller au-delà du "drag binaire (c'est-à-dire drag kings et queens)" pour voyager "vers ses intermédiaires (drag limace, drag plante, drag putois ou drag punk)".
Un atelier d'écriture orale est également au programme, tout comme un atelier consacré à l'exploration du "potentiel somatique et performatif de la physicalité du zombie". Les 5-10 ans pourront quant à eux s'essayer à dessiner la musique avant de s'assembler en un "orchestre de crayons".
Cette année, le Festival se déroulera dans six lieux supplémentaires. Les expositions à l'Espace Arlaud et à la maison Pyxis (ancien mudac) se poursuivront en outre jusqu'au dimanche 15 décembre, "pour prolonger cette immersion".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Réseaux sociaux: l'Australie prête à discuter avec Musk
Le premier ministre australien s'est dit prêt dimanche à dialoguer avec le propriétaire de X Elon Musk, critique de l'interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans approuvée jeudi par le parlement du pays océanien.
"Nous parlerons à n'importe qui", a affirmé dimanche Anthony Albanese, interrogé par la chaîne australienne ABC sur la possibilité de discussions avec le milliardaire.
"En ce qui concerne Elon Musk, il a son programme. Il a le droit de le pousser en tant que propriétaire de X (...) Nous engagerons le dialogue", a ajouté le premier ministre lors de cet entretien.
Le texte obligera les plateformes telles que X, TikTok, Instagram ou encore Facebook à prendre "des mesures raisonnables" pour empêcher les enfants et jeunes adolescents de détenir un compte, dans un délai d'au moins un an, sous peine d'amende.
Mais la loi ne fournit quasiment aucun détail sur ses modalités d'application, si bien que certains experts ont exprimé des doutes sur la faisabilité technique de cette interdiction.
Les géants du secteur ont quant à eux condamné le texte, pointant le risque qu'il ne renvoie les jeunes utilisateurs vers des plateformes alternatives dangereuses.
M. Albanese a pour sa part affirmé dimanche que son gouvernement déciderait dans les 12 prochains mois des conditions de vérification de l'âge des utilisateurs, mais, a-t-il insisté, précisant qu'une pièce d'identité ne serait pas nécessaire.
"Nous savons que les entreprises de réseaux sociaux ont davantage d'informations sur vous et moi que nos propres amis (...) Nous savons qu'ils sont capables de le faire", a jugé le chef du gouvernement.
En novembre, le milliardaire Elon Musk avait soutenu sur X que le projet de loi visait à "contrôler l'accès à internet de tous les Australiens".
En cas de non-respect de l'obligation, les plateformes s'exposeront à des amendes pouvant atteindre 50 millions de dollars australiens (30,7 millions d'euros).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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