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Économie

UBS modère ses attentes de croissance du PIB pour 2023

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La crise énergétique devrait certes ralentir l'essor de l'économie de la Suisse, mais sans provoquer de récession profonde (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

UBS maintient lundi sa projection de croissance de 2,4% pour le produit intérieur brut (PIB) helvétique en 2022, mais rabote à 0,6% contre 0,9% précédemment celle pour 2023.

La crise énergétique qui se profile à l'horizon doit, certes, ralentir l'essor de l'économie du pays, mais ne devrait pas provoquer de récession profonde, assure un point de situation lundi.

D'éventuelles pénuries de gaz naturel ou d'électricité risquent d'entraîner une récession, mais la Suisse devrait le cas échéant pouvoir s'en extirper bien mieux que ses voisins européens, anticipent les prévisionnistes de la banque aux trois clés.

L'utilisation des capacités a retrouvé son rythme de croisière dès le deuxième trimestre. Inflation, perturbations dans les chaînes d'approvisionnement, guerre en Ukraine et menaces sur l'approvisionnement énergétique brident toutefois la confiance pour la conjoncture à venir.

Le renchérissement des prix de l'énergie menace en effet les revenus des ménages et, partant, la consommation intérieure. Une pénurie de gaz ou d'électricité pourrait se traduire par des coupures de courant en dominos et menacerait ainsi l'intégralité de l'économie. La pression énergétique sur les économies européennes, principaux débouchés pour la Suisse, pénaliserait par ailleurs une industrie d'exportation déjà exposée à l'appréciation du franc.

Sur le front de l'inflation, les scénaristes d'UBS n'anticipent aucune accalmie avant l'année prochaine. Alors que la projection de renchérissement reste fixée à 3,1% pour 2022, elle devrait à nouveau s'affaisser sous les 2% en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Postfinance coupe moins de postes que prévu

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Début juin, la banque parlait d'une pression accrue compte tenu de l'incertitude pesant sur les investisseurs. (archive) (© )

Le bras financier de La Poste a annoncé jeudi qu'il supprimerait onze emplois de moins que prévu. Au total et d'ici à fin novembre, Postfinance coupera 130 postes majoritairement dans des fonctions administratives à Berne.

Après les critiques de Syndicom, une prolongation du délai de consultation et des propositions du syndicat et du personnel, il a été décidé une réduction des licenciements, 72 adaptations de contrats de travail ou encore des offres de retraite anticipée, rapporte un communiqué.

Début juin, la banque parlait d'une pression accrue au cours des derniers mois compte tenu de l'incertitude pesant sur les investisseurs. L'assouplissement monétaire conduit par la Banque nationale suisse (BNS) a également pesé, la confrontant, comme ses concurrentes, à une érosion de sa marge d'intérêt.

Plus récemment, Postfinance annonçait céder sa part dans Yuh à la banque glandoise Swissquote pour "se concentrer sur les points clés de sa propre stratégie". L'application bancaire, lancée conjointement il y a quatre ans, était estimée à 180 millions de francs dans le cadre de la transaction.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Italie: la production industrielle repart à la baisse en mai

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La production de moyens de transport a baissé de 5,6% en Italie en mai. (archive) (© )

La production industrielle en Italie, deuxième puissance manufacturière d'Europe, est repartie à la baisse en mai, -0,7% sur un mois, après une hausse surprise en avril de 1%, a indiqué jeudi l'Institut national des statistiques (Istat).

Sur un an la baisse est de 0,9% "et elle concerne tous les principaux secteurs industriels, à part l'énergie", ajoute l'Istat dans son commentaire.

Le secteur des produits pétroliers raffinés augmente de 6,1%, de même que la fourniture d'énergie électrique et de gaz, +4,7%, tandis que la production de moyens de transport baisse (-5,6%) ainsi que celle de produits pharmaceutiques (-5,2%) et de produits chimiques (-4,0%).

Sur l'ensemble de l'année 2024, la production industrielle en Italie avait chuté de 3,5%.

L'Italie a connu une croissance du PIB de 0,7% en 2024, nettement inférieure aux prévisions du gouvernement de Giorgia Meloni, qui avait tablé sur une hausse de 1%.

L'Istat, comme le gouvernement, s'attend à une croissance du PIB encore plus faible en 2025, de 0,6%, l'activité économique étant fortement touchée par la guerre commerciale entamée par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Nouveau sommet pour la Bourse de Londres, malgré le cuivre

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Les marchés ont décidé d'ignorer l'incertitude liée aux droits de douane. (archive) (© )

Le FTSE 100, principal indice de la Bourse de Londres, s'est hissé jeudi matin peu après l'ouverture à un nouveau record, porté par l'optimisme global des marchés sur les négociations commerciales UE-USA et les inquiétudes sur le cuivre dopant ses valeurs minières.

Vers 10h10, le FTSE 100 grimpait de 0,95% à 8950,88 points, dépassant son précédent record de 8908,82 points atteint le 3 mars. Il progressait plus vite que le CAC 40 de Paris ou le Dax de Francfort.

Les marchés ont globalement décidé "d'ignorer l'incertitude liée aux droits de douane", ce qui a porté mercredi le géant des puces électroniques Nvidia et le bitcoin a des sommets lors de la séance américaine, remarque Matt Britzman, analyste chez Hargreaves Lansdown.

"Les marchés européens ont suivi le mouvement ce matin", dont la place britannique.

Pour autant, si la place de Londres profite de ce mouvement elle est paradoxalement aussi "portée par des sociétés minières comme Anglo American, Rio Tinto et Glencore", les inquiétudes sur de futurs droits de douane sur le cuivre faisant monter les prix du métal rouge, ajoute Victoria Scholar, analyste chez interactive investor.

Donald Trump a dévoilé mercredi une surtaxe de 50% sur le cuivre importé aux États-Unis à partir du 1er août.

Le marché attend aussi d'être fixé sur le sort de l'Union européenne en matière de droits de douane, et "le fait que les États-Unis continuent de négocier avec l'UE est perçu en Bourse comme un signe de force", selon Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.

L'objectif de l'UE est dans l'immédiat d'obtenir le maintien des droits de douane appliqués aux produits européens à 10%, au lieu des 20% annoncés début avril, avec des exemptions pour des secteurs clés tels que l'aéronautique, les cosmétiques et les boissons alcoolisées.

Les investisseurs digèrent aussi des nouvelles annonces du président américain sur des droits de douane réciproques pour une nouvelle série de pays, dont le Brésil, surtaxé à 50%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Allemagne : baisse de l'inflation annuelle en juin confirmée à 2,0%

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En Allemagne, le sucre a vu son prix baisser de près de 29% sur un an, tandis que celui du chocolat a augmenté de 17%. (archive) (© )

L'inflation en Allemagne a bien reculé en juin, alimentant l'espoir d'un retour durable à la stabilité des prix, selon des chiffres définitifs publiés jeudi.

L'indice des prix à la consommation a progressé de 2,0% sur un an, retrouvant pour la première fois de l'année l'objectif fixé par la Banque centrale européenne pour l'ensemble de la zone euro, a indiqué l'institut de statistiques officielles allemand Destatis.

Le mouvement de désinflation global se poursuit, depuis le pic d'octobre 2022 à 8%, provoqué par la hausse historique des coûts de l'énergie dans le sillage de la guerre en Ukraine.

"Outre la baisse continue des prix de l'énergie (-3,5%), c'est surtout le ralentissement de la hausse des prix alimentaires (+2,0%) qui a contribué à cette évolution", a déclaré Ruth Brand, présidente de Destatis, dans un communiqué.

Les prix des aliments présentent toutefois de fortes disparités : le sucre a vu son prix baisser de près de 29% sur un an, tandis que celui du chocolat a augmenté de 17%, détaille l'Office.

En revanche, la hausse des prix des services, à 3,3% en juin, demeure bien-dessus de l'indice global et reste "un facteur inflationniste", selon Mme Brand.

Sur un mois, l'indice de prix est resté stable (0,0%).

Les prix de l'énergie, réputés parmi les plus élevés en Europe, pourraient encore baisser en Allemagne, mais pas pour tous : début juillet, la coalition du chancelier conservateur Friedrich Merz n'a pas réussi à s'accorder sur une baisse du prix de l'électricité pour les ménages, qui bénéficiera toutefois à l'industrie et à l'agriculture.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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