Rejoignez-nous

Économie

La Fed frappe fort pour tenter de sauver l'économie américaine

Publié

,

le

Les marchés étaient suspendus à la décision de la Fed mercredi. (© KEYSTONE/AP/Lee Jin-man)

Face à l'inflation qui ne ralentit pas aux Etats-Unis, la banque centrale américaine (Fed) a frappé fort mercredi avec une nouvelle forte hausse de ses taux directeurs pour tenter de juguler l'inflation. Elle a toutefois assuré pouvoir éviter la récession.

Le comité monétaire de la Fed (FOMC) a relevé ses taux directeurs de trois quarts de point de pourcentage, comme s'y attendaient les marchés. Ces taux se situent désormais entre 2,25% et 2,50%.

"L'inflation est beaucoup trop élevée", a affirmé le patron de la Fed Jerome Powell reconnaissant que le dernier baromètre d'inflation à 9,1% "était encore pire qu'attendu" par les membres de la Fed. Il s'agit du quatrième relèvement consécutif: un quart de point en mars, un demi-point en mai, et trois quarts de point en juin - sa plus forte hausse depuis 1994.

Et "le comité monétaire anticipe que de nouvelles hausses des taux directeurs seront appropriées", a commenté la Fed dans un communiqué. M. Powell a indiqué qu'un nouveau relèvement "inhabituellement élevé" pourrait être nécessaire lors de la prochaine réunion monétaire en septembre.

La décision a été prise à l'unanimité des douze membres votants. Le comité monétaire était au complet, sans siège vacant, pour la première fois depuis 2013.

Desserrer la pression sur les prix

La Fed, qui opère habituellement par hausses d'un quart de point, a procédé à une nouvelle forte hausse, pour tenter de juguler une inflation qui a atteint en juin un nouveau record depuis plus de 40 ans. L'objectif de ces hausses de taux est de rendre le crédit plus onéreux pour faire ralentir la consommation et l'investissement et, in fine, desserrer la pression sur les prix.

"Les récents indicateurs de dépenses et de production ont ralenti", concède la Fed, évoquant notamment la consommation, locomotive de l'économie américaine. "Cependant, les créations d'emplois sont restées robustes ces derniers mois, et le taux de chômage est toujours bas", commente aussi le FOMC, qui assure de nouveau être "très attentif aux risques d'inflation".

La Fed espère réussir un "atterrissage en douceur" mais le ralentissement économique tant attendu pour faire baisser les prix pourrait s'avérer trop fort, ce qui pourrait peser sur le marché de l'emploi, voire précipiter la première économie du monde dans une récession.

"Pas de récession"

"Nous n'essayons pas de provoquer une récession", s'est défendu le patron de la Fed assurant que les États-Unis n'étaient pas actuellement en récession. "Nous pensons qu'il existe une voie pour abaisser l'inflation tout en soutenant un marché de l'emploi solide", a-t-il affirmé, pressé par les journalistes de déterminer si le PIB de la première économie mondiale n'était pas à l'orée d'une contraction.

"Encore une fois je ne pense pas que l'économie américaine soit en récession maintenant", a ajouté le responsable mettant toutefois en avant "un ralentissement des dépenses".

"Nous assistons peut-être à une légère modification du marché du travail mais ce n'est que le début", a-t-il averti. Le taux de chômage, très bas, est encore resté stable en juin à 3,6% et les créations d'emplois, encore fortes, ont ralenti. "Notre but (...) est de réduire l'inflation et de parvenir à ce qu'on appelle 'un atterrissage' en douceur ce qui signifie sans accroissement significatif du chômage", a précisé M. Powell.

"Primordial"

Le FMI est cependant moins optimiste. "L'environnement actuel suggère que la possibilité que les États-Unis échappent à la récession est mince", a averti mardi son chef économiste, Pierre-Olivier Gourinchas. L'institution a fortement abaissé sa prévision de croissance pour les Etats-Unis en 2022 et ne table plus désormais que sur 2,3%.

L'évolution du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre sera publiée jeudi. Elle pourrait être très légèrement positive, après un premier trimestre négatif (-1,6%). Mais le risque de récession continue de peser sur la première économie mondiale.

Interrogé sur la lenteur initiale de la Fed à réagir à la hausse des prix, M. Powell s'est défendu: "La situation a évolué de façon très inattendue pour nous tous (...). Je ne suis pas sûr que cela aurait pesé si nous avions relevé les taux plus tôt". "De nombreuses banques centrales ont relevé les taux trois mois avant et cela n'a pas eu d'effet", a-t-il assuré.

A Wall Street, les indices saluaient la détermination de la Fed et l'assurance par Jerome Powell que l'économie n'était pas en récession. Le Dow Jones grimpait de 1,64%, le Nasdaq de 4,28% et le S&P 500 de 2,67% une demi-heure avant la clôture. Le dollar baissait face aux principales monnaies.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Le dossier des Celliers de Sion traité "correctement"

Publié

le

Pour la Cogest, ce n'est pas tant la construction que l'exploitation de l'oenoparc Les Cellisers de Sion qui a posé problème. Et cet aspect a été mis en conformité depuis (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La procédure administrative ayant permis la construction de l'oenoparc Les Celliers de Sion a été "suivie de manière correcte", selon un rapport de la Cogest qui ne se prononce pas sur les aspects juridiques. Celle-ci s'était saisie du dossier, sévèrement critiqué.

Après l'audition de tous les acteurs impliqués et l'analyse de la procédure d'autorisation de construire, la commission de gestion (Cogest) du parlement valaisan estime "qu'aucun élément ne relève du pénal", indique mercredi à Keystone-ATS son président Christophe Claivaz. "L'affaire est classée avec la publication de ce rapport" qui sera discuté par le Grand Conseil en mai, ajoute-t-il.

Pour la Cogest, ce n'est pas tant la construction que l'exploitation de l'oenoparc qui a posé problème. Et cet aspect a été mis en conformité depuis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Les eurodéputés imposent un "devoir de vigilance" aux entreprises

Publié

le

L'effondrement de l'usine textile Rana Plaza au Bangladesh a mis en lumière l'absence de contrôle sur les conditions de travail dans les pays tiers (archives). (© KEYSTONE/EPA/ABIR ABDULLAH)

Le Parlement européen a adopté mercredi une loi imposant un "devoir de vigilance" aux entreprises. Celles-ci devront veiller au respect de l'environnement et des droits humains dans leurs chaînes de production partout dans le monde.

Les eurodéputés ont approuvé ce texte par 374 voix contre 235,exactement onze ans après l'effondrement de l'usine textile Rana Plaza au Bangladesh. Ce drame avait mis en lumière l'absence de contrôle sur les conditions de travail dans les pays tiers.

Les entreprises concernées par cette loi seront tenues de prévenir, d'identifier et de remédier aux violations de droits humains et sociaux (travail des enfants, travail forcé, sécurité...) et dommages environnementaux (déforestation, pollution...) dans leurs chaînes de valeur partout dans le monde, y compris chez leurs fournisseurs, sous-traitants et filiales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

Contrôleurs aériens en France: un syndicat lève le préavis de grève

Publié

le

Le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens a levé son préavis de grève prévue jeudi en France (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/ARMANDO FRANCA)

Le syndicat majoritaire chez les contrôleurs aériens français a annoncé mercredi la levée de son préavis de grève pour jeudi, un mouvement qui s'annonçait massivement suivi.

"Un accord a été trouvé, le SNCTA lève son préavis", a expliqué l'organisation dans un court message sur son site internet, à l'issue d'une conciliation de "dernière minute" dans la nuit de mardi à mercredi avec la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Contactée par l'AFP, l'administration n'a pas confirmé cette information dans l'immédiat.

Deux autres syndicats, l'Unsa Icna et l'Usac-CGT, avaient également appelé à la grève. Le SNCTA n'a pas communiqué de détails sur le protocole de sortie de crise. Il protestait contre les mesures d'accompagnement, notamment salariales, d'une refonte du contrôle aérien français.

La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) avait demandé aux compagnies de renoncer à une majorité de leurs vols jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

La fusion de CS et UBS en Suisse aura lieu avant fin septembre

Publié

le

Sergio Ermotti, directeur général d'UBS, devant l'assemblée générale du groupe à Bâle ce mercredi. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

L'intégration de l'entité helvétique de Credit Suisse dans la structure d'UBS en Suisse devrait se conclure avant la fin du 3e trimestre, estime Sergio Ermotti, directeur général du géant aux trois clés.

Des mesures de restructuration et d'optimisation importantes seront encore nécessaires avant que la grande banque puisse profiter des avantages de la fusion, a-t-il fait savoir. L'année 2024 se dessine comme décisive dans l'atteinte des objectifs d'UBS, déclare Sergio Ermotti, selon le texte de son discours à l'assemblée générale du groupe à Bâle. Mais l'intégration du Credit Suisse au groupe bancaire est "un marathon, non pas un sprint", a-t-il souligné.

Ainsi, si la fusion des deux banques suisses devrait avoir lieu "avant la fin du troisième trimestre", UBS devra "peut-être sacrifier une partie de la rentabilité et de la croissance déclarées à court terme", a-t-il averti. Toutefois, "nous sommes convaincus que cela renforcera la qualité et la stabilité de notre potentiel de revenus à long terme", a ajouté le patron de l'UBS.

Parmi les principales priorités pour le premier semestre de cette année, figurent la fusion et le transfert des activités américaines en une seule société holding intermédiaire, détaille Sergio Ermotti. "L'achèvement de ces fusions d'entités juridiques nous permettra de réaliser des avantages en termes de coûts, de capital et de financement", affirme-t-il. Elles constituent également une condition préalable à la première vague de migration des comptes.

A partir du deuxième semestre 2024, UBS pourra alors progressivement mettre hors service les anciennes plates-formes de Credit Suisse. "Ce processus se poursuivra jusqu'en 2025, avant que nous ne nous rapprochions de notre état cible en 2026", indique le CEO.

Dans son discours, Sergio Ermotti critique l'argument selon lequel l'UBS disposerait d'une garantie implicite de l'Etat, le qualifiant de "factuellement inexact". Le responsable fait référence au capital absorbant les pertes de l'UBS, qui s'élève au total à environ 200 milliards de dollars. "Les risques d'UBS sont supportés par les actionnaires, et par les détenteurs d'instruments AT1 et d'obligations TLAC absorbant les pertes, pas par les contribuables", selon lui.

En outre, les coûts de financement sont structurellement bien plus élevés pour la banque aux trois clés que pour les banques bénéficiant d'une garantie de l'Etat, a-t-il soutenu. De même, les notations que l'UBS obtient des agences de notation sont plus basses que celles des banques qui bénéficient d'une garantie implicite ou explicite de l'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Scorpion

Les configurations astrales mettent en avant votre pouvoir d'attraction et votre charme... Vous séduisez, vous êtes recherché... Et VOUS, vous adorez !

Les Sujets à la Une

X