Culture
La Mostra s'achève sur un pied de nez au pouvoir iranien
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La compétition de la 79e Mostra s'achève sur un pied de nez à la censure: récemment emprisonné, le réalisateur iranien Jafar Panahi a présenté vendredi son dernier opus, une mise en abyme de sa propre situation pour mieux dénoncer l'oppression.
L'artiste primé dans les plus grands festivals, empêché par son incarcération de venir défendre son film "Les ours n'existent pas", en lice pour le Lion d'or, est omniprésent à l'écran dans un jeu de miroirs reflétant la complexité de sa situation: celle d'un créateur enfermé dans son propre pays.
La projection réservée à la presse a été saluée par une salve d'applaudissements, destinée autant au film, qui croise plusieurs intrigues, qu'au cinéaste de 62 ans, se mettant en scène dans son propre rôle, poursuivant son travail malgré les embûches et la tentation de fuir un pays où il est harcelé.
Le film le montre dirigeant depuis un village d'Iran des acteurs, réfugiés en Turquie de l'autre côté de la frontière, via une application de visioconférence.
"Nous avons peur"
Emprisonné en juillet après une condamnation pour "propagande contre le régime", Panahi a adressé la semaine dernière au festival une lettre cosignée avec son confrère Mohammad Rasoulof, lui aussi détenu, dans laquelle ils accusent Téhéran de considérer les cinéastes indépendants "comme des criminels".
"L'histoire du cinéma iranien témoigne de la présence constante et active de réalisateurs indépendants qui ont lutté contre la censure et pour garantir la survie de cet art. Parmi ceux-ci, certains se voient interdire de tourner des films, d'autres ont été contraints à l'exil ou réduits à l'isolement", ont-ils dénoncé dans leur missive.
Leur compatriote Vahid Jalilvand, auteur du second film iranien en compétition à la Mostra et présent sur le Lido, leur a exprimé son soutien. "Aucun artiste ou intellectuel ne devrait être en prison, que ce soit en Iran ou ailleurs dans le monde", a-t-il déclaré jeudi à l'AFP.
Alors que le pouvoir iranien et Panahi se livraient depuis des années à un subtil jeu du chat et de la souris qui permettait au cinéaste de continuer à tourner, la situation a pris un tour plus dramatique avec son incarcération.
Manifestation de soutien
Dans une tribune intitulée "Libérez Jafar!", publiée vendredi, le directeur de la Mostra, Alberto Barbera, s'inquiète de son sort et craint "une dure punition": "le régime s'est toujours opposé à lui de manière agressive et nous avons tous peur de ce qui va lui arriver".
Une autre manifestation de soutien s'est tenue sur le tapis rouge du palais du cinéma juste avant la projection officielle du film dans l'après-midi: un flashmob a réuni une centaine de personnes, au premier rang desquelles Alberto Barbera, la présidente du jury Julianne Moore ou encore la réalisatrice française Audrey Diwan, vainqueure du Lion d'or l'an dernier et jurée cette année.
Les participants brandissaient des pancartes demandant la libération des cinéastes détenus à travers le monde, dont bien évidemment les réalisateurs iraniens, mais aussi la productrice birmane Ma Aeint et la journaliste et productrice turque Cigdem Mater.
23 films en lice
Jafar Panahi, qui a débuté sa carrière comme assistant d'Abbas Kiarostami, a remporté le Lion d'or à Venise en 2000 pour "Le cercle" et le Prix du scénario à Cannes en 2018 avec "Trois Visages", trois ans après l'Ours d'Or à Berlin pour "Taxi Téhéran".
Deux autres films en compétition ont été présentés vendredi aux festivaliers: "Les Miens" de Roschdy Zem, le plus personnel des six films que le réalisateur et acteur français de 56 ans a déjà signés, et "Chiara", fresque de l'Italienne Susanna Nicchiarelli sur la vie de sainte Claire, la compagne de route de saint François d'Assise que l'histoire a souvent reléguée dans l'ombre.
La course au prestigieux Lion d'or reste très ouverte entre les 23 films en lice, aucun favori ne se dégageant nettement du lot pour succéder à "L'événement", film coup de poing sur l'avortement, récompensé l'an dernier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Les liens étroits entre mode et cinéma à la Cinémathèque suisse
Depuis ses débuts, le septième art entretient une relation étroite avec la mode. La Cinémathèque suisse, à Lausanne, y consacre un large cycle, avec une quarantaine de films des années 1930 à aujourd'hui.
Une soirée spéciale est proposée le 14 janvier autour de la projection de "Prêt-à-porter" de Robert Altman (1994). Cette satire du monde de la mode fait défiler des stars du cinéma (Julia Roberts, Kim Basinger, Lauren Bacall, Sophia Loren), des couturiers et des top models. La séance sera présentée par Marco Costantini, directeur du mudac, qui consacre actuellement deux expositions à la mode et au textile.
Le cycle proprement dit démarre dès le 1er janvier avec "Vacances romaines" (1953) de William Wyler. Audrey Hebburn, alors quasiment inconnue, est habillée avec les créations de la costumière Edith Head, qui sera récompensée par un oscar pour ce film.
Dans "Morocco" (1930) de Josef von Sternberg, Marlene Dietrich crève l'écran parée des vêtements iconiques dessinés par Travis Banton. "Falbalas" (1944) de Jacques Becker, avec Micheline Presle, décrit la vie d'un grand atelier de couture à Paris sous l'Occupation.
Sur grand écran, les costumes reflètent les codes vestimentaires d'une époque, réinventent les habits du passé et imaginent ceux du futur. Ils élèvent parfois actrices et acteurs au rang d’icônes.
Modernité de Katharine Hepburn
Dans "L'impossible Monsieur Bébé" (1938) d'Howard Hawks, Katharine Hepburn, héritière excentrique, incarne un modèle de femme émancipée, dont témoigne la modernité des costumes créés pour elle par Howard Greer. Dans "Annie Hall" (1977), de Woody Allen, Diane Keaton a choisi elle-même des tenues masculines, créant un look androgyne avec pantalon taille haute, chemise blanche et cravate.
Les grandes maisons de couture s'invitent volontiers à l'écran: Coco Chanel contribue aux costumes de la "Règle du jeu" (1939) de Jean Renoir. Marlene Dietrich porte des tenues Christian Dior dans "Le Grand Alibi" (1949) d'Alfred Hitchcock. Certaines stars entretiennent une relation particulière avec un couturier, comme Audrey Hepburn avec Givenchy ou Catherine Deneuve avec Yves Saint Laurent, qui l'habille dans "Belle de jour" (1967) de Luis Buñuel.
Brando en perfecto
La mode est aussi un vecteur d’identité et de narration. Le cinéma illustre ainsi les mutations de la société, comme dans "L'équipée sauvage" (1954) où Marlon Brando se glisse dans la peau d'un motard. Les vêtements de Brigitte Bardot, dans "Et Dieu... créa la femme" (1956) de Roger Vadim, influenceront la mode de la seconde partie des années 1950.
En prélude à certaines projections, la Cinémathèque propose de brefs avant-programmes composés de petites pépites issues des archives de l’institution. Ces films restaurés traitent de la mode en Suisse, à l’image de sujets du Ciné-Journal ou de courts-métrages muets.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le chanteur Barry Manilow atteint d'un cancer du poumon
Le chanteur et compositeur américain Barry Manilow, 82 ans, interprète notamment de succès comme "Copacabana" ou "Mandy", a annoncé lundi sur ses réseaux sociaux souffrir d'un cancer du poumon. Il prévoit une opération prochaine.
Dans un post sur Instagram, le chanteur a indiqué qu'une IRM prescrite après une longue bronchite "a découvert une tumeur cancéreuse dans (son) poumon gauche qui nécessite d'être retirée". "C'est un coup de chance (et un excellent médecin) qui ont permis qu'elle soit détectée aussi tôt", a-t-il dit.
Le chanteur a précisé qu'il allait subir une intervention chirurgicale et qu'en conséquence il annulait ses concerts prévus jusqu'en janvier. "Les médecins ne pensent pas que (la tumeur) se soit propagée et je passe des tests pour confirmer leur diagnostic", a ajouté le chanteur. "Pas de chimio, pas de radiothéraphie, juste du bouillon de poule et des rediffusions de la série 'I love Lucy'", a-t-il plaisanté.
La carrière de Barry Manilow s'étend sur six décennies. Il a connu de grand succès dans les années 1970 avec des titres comme "Mandy" ou "Copacabana". Il a fait part de son souhait de revenir sur scène à la mi-février 2026.
"Je compte les jours avant de retourner dans mon deuxième chez-moi au Westgate Las Vegas pour nos concerts du week-end de la Saint-Valentin les 12-13-14 février", a-t-il déclaré dans son communiqué. "Quelque chose me dit que ce week-end de février va être une sacrée fête!", a-t-il conclu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Spotify affirme que des activistes ont piraté son catalogue
Le service de streaming musical Spotify a annoncé lundi avoir désactivé les comptes d'un groupe de pirates informatiques, qui affirmait avoir "sauvegardé" des millions de fichiers musicaux et de métadonnées de la plateforme.
Le groupe Anna's Archives avait déclaré sur un blog avoir sauvegardé 86 millions de titres Spotify et les métadonnées de 256 millions de titres, un processus appelé "scraping", afin de créer "des archives de préservation" musicales ouvertes.
Anna's Archives affirme que les 86 millions de titres musicaux représentaient plus de 99,6% des écoutes sur Spotify et que les copies de métadonnées représentaient 99,9% de tous les titres disponibles sur Spotify.
Archives musicales gratuites
Cette faille, qui n'a pas d'impact pour les utilisateurs de Spotify, signifie, en théorie, que n'importe qui peut utiliser ces informations pour constituer ses propres archives musicales gratuites, bien qu'en pratique, on puisse être rapidement poursuivi par les détenteurs des droits.
"Spotify a identifié et désactivé les comptes d'utilisateurs malveillants qui se livraient à un 'scraping' illégal", a indiqué la société suédoise dans un communiqué. "Nous avons mis en place de nouvelles mesures de sécurité contre ce type d'attaque contre les droits d'auteur et surveillons activement les activités suspectes", a assuré la société.
"Depuis le premier jour, nous sommes engagés au côté de la communauté artistique contre le piratage et travaillons activement avec nos partenaires de l'industrie de la musique pour protéger les créateurs et défendre leurs droits", a-t-elle souligné.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le chanteur britannique Chris Rea est décédé à 74 ans
Le chanteur britannique Chris Rea, connu notamment pour ses titres "The Road to Hell", "Josephine" et "Driving Home For Christmas", est décédé à 74 ans, ont annoncé lundi ses proches.
"C'est avec une immense tristesse que nous annonçons le décès de notre cher Chris", a indiqué sa famille dans un communiqué transmis à des médias britanniques, ajoutant qu'il "s'est éteint paisiblement aujourd'hui (lundi) à l'hôpital des suites d'une courte maladie".
Sur le compte Instagram officiel du chanteur, un message similaire a été posté en dessous d'une photo de lui, jouant de la guitare.
Né en 1951 à Middlesbrough dans le nord de l'Angleterre, dans une famille aux origines italienne et irlandaise, Chris Rea débute sa carrière dans les années 1970.
Son premier album "Whatever Happened to Benny Santini?" le révèle au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, où le titre "Fool (If You Think It's Over)" lui vaut une nomination aux Grammies.
Mêlant blues et rock aux mélodies ciselées, Chris Rea a signé de sa voix embrumée plusieurs tubes comme "The Road to Hell" et "Josephine" ou encore la chanson sortie en 1986 et devenue un classique de Noël au Royaume-Uni "Driving Home for Christmas".
Star de la variété-rock
Star de la variété-rock anglaise, il a enregistré plus de vingt albums originaux quarante ans de carrière, dont deux - "The Road to Hell" (1989) et "Auberge" (1991) - ont été numéro 1 au Royaume-Uni.
Atteint d'un cancer, il avait subi en 2001 une ablation du pancréas, puis avait été victime d'un AVC en 2016.
Discret médiatiquement, cet amateur de course automobile avait encore sorti cette année une compilation de Noël "The Christmas Album".
"La musique de Chris a composé la bande-son de nombreuses vies, et son héritage perdurera à travers les chansons qu'il laisse derrière lui", a salué son équipe dans un message posté sur les réseaux sociaux du chanteur.
Il évoquait régulièrement sa relation difficile avec la célébrité.
"Le show-biz ne m'intéresse pas, d'ailleurs, si cela ne tenait qu'à moi, je préférerais rester dans l'ombre pour jouer de la guitare et composer pour d'autres plutôt que de me retrouver sous les lumières", avait-il par exemple déclaré en 1990.
Chris Rea était marié depuis des années avec sa femme Joan, qu'il avait rencontrée à 16 ans. Le couple avait deux enfants.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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