Économie
Miné par l'inflation, le bitcoin plonge à la veille de la "Fusion"
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Le bitcoin était sous pression mercredi, au lendemain de la publication d'une inflation plus forte qu'attendu aux Etats-Unis, et à la veille de la grande mue du système de validation des transactions de son principal rival, l'ether, baptisée "The Merge" (Fusion).
A l'image des marchés boursiers, la reine des cryptos a cédé une bonne partie des gains engrangés au cours des sept derniers jours. Alors qu'il était remonté à environ 22'800 dollars, le cours du bitcoin a replongé mardi sous la marque des 20'000 dollars à l'annonce de l'indice des prix à la consommation (CPI), en hausse de 0,1% en août sur un mois, alors que la communauté financière tablait sur une baisse de même ampleur.
Mercredi à la mi-journée, le bitcoin s'échangeait autour de 20'350 dollars sur la plateforme Bitstamp, en baisse de près de 10% sur 24 heures, mais toujours en hausse de 8,5% en rythme hebdomadaire. Sa capitalisation de marché s'inscrit à 388 milliards de dollars, soit quelque 28 milliards de mieux qu'une semaine auparavant.
L'attention de la cryptosphère était également de plus en plus tournée vers le numéro deux mondial en volume, l'ether, dont la blockchain Ethereum devrait connaître un changement radical dans la nuit de mercredi à jeudi, passant d'un mécanisme de consensus par la preuve de travail (proof of work) à la preuve d'enjeu (proof of stake).
"The Merge" devrait se traduire notamment par une réduction de 99,95% de la consommation électrique, un argument de poids en faveur du premier rival du bitcoin à l'heure où les prix de l'énergie flambent. Un échec de l'opération, souvent décrite comme un changement de moteur d'une voiture en mouvement, est considéré comme improbable, mais n'est pas exclu.
Les sommes en jeu sont conséquentes, la capitalisation boursière de l'ether avoisinant les 200 milliards de dollars, sans compter les applications pesant elles aussi des milliards basées sur la même blockchain, parmi lesquelles de nombreuses plateformes de finance décentralisée (DeFi), des cryptodevises adossées à des monnaies fiduciaires (stablecoins) ou encore des jeton non fongibles (NFT).
Risque de centralisation
Un nombre croissant de voix s'élèvent pour dénoncer les tendances "centralisatrices" de la grande "Fusion", à l'image de Sergey Vasilchuck, directeur général (CEO) du fournisseur de services de jalonnement Everstake. Selon lui, le nombre de validateurs censés sécuriser le réseau en investissant au moins 32 ethers (environ 51'000 dollars) est beaucoup trop élevé.
"Il devrait y avoir 400'000 validateurs dans le nouveau réseau", a-t-il expliqué dans une interview. "Mais je ne peux pas m'imaginer que tous garantissent le temps de fonctionnement nécessaire de presque 100%", a poursuivi l'Ukrainien. Si un grand nombre d'entre eux venait à se "brûler les doigts" et perdre leur argent, une centralisation toujours plus forte de la blockchain ne serait pas à exclure.
Sergey Vasilchuck est encore plus dur avec les cryptobourses, appelées à jouer un rôle important dans la transition. "Binance, Coinbase et Kraken détiennent déjà plus de 32% des jetons Ethereum utilisés pour le jalonnement", croit-il savoir, et les cryptobourses n'utilisent pas leurs propres ressources pour le jalonnement, mais celles de leurs clients.
Le CEO d'Everstake rappelle également qu'environ 50% des noeuds de réseau d'Ethereum sont tributaires d'Amazon Web Services (AWS). Si le géant du commerce en ligne venait par la suite réglementer ou limiter son service, cela pourrait devenir un "problème énorme et dangereux", selon Sergey Vasilchuck, qui estime que "cette dépendance nous retombera dessus tôt ou tard".
En attendant sa mue, l'ether a vu son cours suivre le même chemin que le bitcoin, cédant près de 6,6% en un jour à près de 1600 dollars, même si l'évolution hebdomadaire affiche toujours un solde positif de 2,9%.
La valeur de marché des quelque 13'000 monnaies virtuelles répertoriées par le site spécialisé CoinGecko a refranchi le cap du millier de milliards de dollars, à 1037 milliards.
sta/rw/buc/rp
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Moody's relève la perspective de l'Italie, sans changer sa note
L'agence de notation Moody's a relevé vendredi la perspective de la note de l'Italie, de stable à positive, et a maintenu la note de sa dette à long terme à Baa3, un cran au-dessus de la catégorie spéculative.
Dans son communiqué, Moody's a expliqué que les perspectives économiques de l'Italie se sont améliorées grâce à une "performance budgétaire meilleure que prévue en 2024" et un "environnement politique national stable".
L'agence met également en avant "un marché du travail robuste", des budgets équilibrés à la fois chez les ménages et les entreprises, "un secteur bancaire sain" et "l'efficacité de ses institutions et de sa gouvernance".
Elle note cependant que la charge de la dette de l'Italie reste élevée. L'institution maintient donc la note de la dette souveraine italienne à Baa3, car "l'affaiblissement progressif de l'accessibilité de la dette" et les "défis structurels liés au vieillissement de la population" pèsent sur son avenir.
L'Italie est dirigée depuis 2022 par le gouvernement ultraconservateur de Giorgia Meloni.
Au premier trimestre 2025, son produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,3% par rapport au précédent, grâce à une progression de tous les secteurs à l'exception de celui des services, d'après l'Institut national des statistiques (Istat).
Le ministre italien de l'Economie Giancarlo Giorgetti s'est félicité fin avril d'une telle progression, "meilleure que dans d'autres pays européens".
C'est "un signal important qui démontre la justesse de nos prévisions et l'efficacité des politiques économiques du gouvernement", a-t-il ajouté.
Quatrième exportateur mondial, l'Italie est cependant l'un des pays de l'Union européenne les plus touchés par la hausse des droits de douane appliqués par les Etats-Unis aux produits européens.
Ces taxes s'élèvent actuellement à 12,5% en moyenne, 2,5% correspondant au niveau avant le retour de Donald Trump au pouvoir en janvier et 10% aux surtaxes annoncées début avril.
Vendredi, Donald Trump a menacé d'assommer l'UE avec des droits de douane de 50% dès le 1er juin. L'excédent commercial de l'Italie vis-à-vis des Etats-Unis a atteint 38,9 milliards d'euros en 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Helvetia: feu vert des actionnaires à la fusion avec Baloise
La fusion entre Bâloise et Helvetia franchit une 1ère étape. Réunis en assemblée générale extraordinaire, les actionnaires de l'assureur Helvetia ont approuvé toutes les demandes concernant l'opération. Les propriétaires de Baloise doivent encore se prononcer .
A l'image de l'ensemble des six autres propositions soumises par le conseil d'administration, le contrat de fusion a été accepté à plus 97% des voix représentées lors de la réunion tenue à St-Gall, a indiqué vendredi à AWP un porte-parole d'Helvetia. Son approbation nécessitait une majorité des deux tiers.
Les propriétaires de l'assureur de Suisse orientale ont également validé l'ensemble des autres propositions liées à la naissance du futur numéro deux helvétique de la branche, à savoir le changement de raison sociale du groupe en Helvetia Baloise Holding ainsi que le transfert du siège de la nouvelle entreprise de St-Gall à Bâle.
Les actionnaires ont en outre désigné le conseil d'administration de la nouvelle société. Actuel président de l'organe de surveillance de Baloise, Thomas von Planta, a été élu en tant qu'administrateur d'Helvetia Baloise et à la présidence.
La conclusion de cette première étape n'a guère laissé place au suspense, l'actionnaire principal d'Helvetia, la coopérative Patria, laquelle détient aussi une participation importante dans Baloise, ayant apporté son soutien au projet dès son annonce le 22 avril dernier. Les actionnaires du groupe de bancassurance rhénan se prononceront dès 16h00, l'unique point à l'ordre du jour étant le contrat de fusion entre les deux partenaires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Des actionnaires de Credit suisse ne seront pas indemnisés
Le Tribunal fédéral rejette la plainte contre la Confédération d'un couple qui avait acheté 38'000 actions de Credit suisse entre le 10 et le 15 mars 2023. Les actionnaires s'étaient fiés aux propos rassurants du Conseil fédéral quelques jours auparavant.
A l'issue des plaidoiries et de la délibération, la 2e Cour de droit public a annoncé le rejet de la plainte. La présidente a précisé que la décision était valable pour ce cas d'espèce uniquement.
Le couple réclamait une indemnité de 54'601 francs, plus intérêts, pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, les plaignants avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral ait affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.
Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte qu'ils ont subie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Bonus chez Credit Suisse: la Confédération fait recours
Les bonus des ex-cadres de Credit Suisse ne doivent pas être maintenus. Le Département fédéral des finances (DFF) fait recours auprès du Tribunal fédéral contre la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) d'il y a dix jours, indique-t-il vendredi.
Statuant sur le recours déposé conjointement par douze intéressés, le TAF avait jugé que la réduction, voire la suppression, des bonus encore dus - appelés rémunérations variables - des trois plus hauts niveaux de direction de Credit Suisse, était illicite. Après que la Confédération a accordé des prêts au Credit Suisse en mars 2023 pour garantir ses liquidités, le DFF avait ordonné cette mesure, qui touchait un millier de personnes.
Le DFF conteste le jugement du TAF. Le Tribunal fédéral devra trancher en dernière instance. Le DFF estime que le TAF n'a pas tenu compte d'éléments essentiels dans son interprétation des bases légales. Il n'a notamment pas pris en compte les circonstances exceptionnelles qui ont conduit à la reprise de Credit Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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