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Économie

La Bourse de Moscou plonge au plus bas depuis le début de la guerre

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La chute de la Bourse de Moscou intervient sur fond de mobilisation partielle pour renforcer les troupes engagées en Ukraine et au moment où des "référendums" d'annexion sont en cours. (archives) (© KEYSTONE/EPA/YURI KOCHETKOV)

La Bourse de Moscou plongeait lundi matin de 10%, à son plus bas depuis le début de l'offensive contre l'Ukraine fin février, sur fond de tensions dans de nombreuses régions sur la mobilisation partielle.

L'indice principal Moex (en roubles) était en baisse de 10,25% à 10H10 GMT à 1873,55 points, passant brièvement sous la barre des 1900 points pour la première fois depuis le 24 février.

Le RTS (libellé en dollars) chutait lui de 8,59% à 1043,70 points.

Ces fortes chutes interviennent sur fond de mobilisation partielle pour renforcer les troupes engagées en Ukraine et au moment où des "référendums" d'annexion sont en cours jusqu'à mardi dans quatre régions de l'Est et du Sud de l'Ukraine contrôlées par Moscou.

Le risque de nouvelles sanctions occidentales contre la Russie perturbe aussi les marchés.

L'action du géant russe Gazprom, contrôlé majoritairement par l'Etat russe, s'enfonçait ainsi lundi de 6,11%.

Le rouble, qui s'est renforcé depuis plusieurs mois, n'évoluait toutefois pas par rapport au dollar et à l'euro, s'échangeant toujours autour d'un dollar pour 58 roubles à 10H40 GMT.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Climat

La Chaux-de-Fonds: des dommages pour 117 milllions après la tempête

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Certains immeubles ont été presque entièrement détruits après le passage de la tempête du 24 juillet sur le territoire des villes de La Chaux-de-Fonds et du Locle (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les dommages causés aux bâtiments de La Chaux-de-Fonds (NE) lors de la tempête du 24 juillet sont estimés à 117,15 millions de francs, selon l'ECAP, avec 2989 sinistres déclarés. La première évaluation, après l'événement, évoquait une fourchette de 70 à 90 millions.

"La tempête, par sa violence et son parcours sur une zone densément habitée, marquera pour longtemps les esprits et le patrimoine bâti de la région", a indiqué l'Etablissement cantonal d’assurance et de prévention (ECAP). Avec Le Locle, plus de 3300 bâtiments ont été endommagés, dont certains presque entièrement détruits.

Avec "des mois de travaux", tel est le bilan que l’ECAP peut tirer de ce 24 juillet, avec quelques mois de recul, en publiant son rapport d'activité annuel. Dès le 25 juillet, l'institution avait mentionné de 4000 à 5000 immeubles touchés sur les 7500 que compte la zone traversée par ce que Météosuisse a assimilé à une tornade.

Dans le rouge

Dans le détail, neuf des bâtiments ont dépassé le million de francs de dommages. En moyenne, les dégâts s’élèvent à 40'000 francs par cas, contre 8500 francs lors de la grêle du 21 juin 2021. Globalement, les éléments de la nature ont provoqué presque 4000 sinistres dans le canton de Neuchâtel.

Au-delà, les sinistres du 24 juillet ont fait plonger l'ECAP dans le rouge. La perte "historique" a atteint 24,15 millions de francs, contre un bénéfice de 893'000 francs en 2022, avec un total de 127 millions de dommages. "La politique de réassurance et les mécanismes de solidarité intercantonale ont pleinement joué leur rôle en 2023."

Val-de-Ruz et Cressier

"Depuis cinq ans, les éléments de la nature se déchaînent régulièrement dans le canton de Neuchâtel, mettant à rude épreuve les collaborateurs et les comptes", signale l'ECAP, dont la dernière perte remontait à 2013. Il suffit de se rappeler des inondations survenues dans le Val-de-Ruz en 2019 ou à Cressier en 2021.

Face à de tels dommages, l’ECAP a réagi de manière "tout aussi extraordinaire". La Chambre d’assurance immobilière a débloqué ainsi un crédit spécial d’un million de francs pour atténuer les conséquences de la tempête, dont les trois quarts seront consacrés au reboisement des espaces urbains au Locle et à La Chaux-de-Fonds.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

L'USAM prête à faire des compromis sur le dossier européen

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Le président de l'USAM et conseiller aux Etats, Fabio Regazzi (Centre/TI), se dit confiant à l'idée que l'USAM accepte le paquet d'accords que le Conseil fédéral négocie actuellement avec l'UE (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/MASSIMO PICCOLI)

L'USAM, qui s'était farouchement opposée à l'accord-cadre avec l'UE finalement abandonné, se dit désormais prête à plus d'ouverture avec Bruxelles. "A l'avenir, nous accorderons plus d'importance aux futurs traités avec l'UE", dit son président Fabio Regazzi.

Ces futurs traités sont essentiels pour de nombreuses PME, poursuit le conseiller aux Etats tessinois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung.

"On oublie trop souvent que, outre les grands groupes, 40% des PME travaillent à l'export, précise-t-il. Si nous laissons les anciens accords avec l'Union européenne s'affaiblir au lieu de les renouveler, les exportations vers l'UE seront de plus en plus compliquées".

Le président de l'Union suisse des arts et métiers (USAM) s'inquiète également du manque de main-d'oeuvre en Suisse. "Je le vis au sein de mon entreprise. Depuis des mois, nous cherchons un comptable. Vous n'imaginez pas à quel point c'est difficile", affirme-t-il.

"Prêts à envisager des compromis"

Fabio Regazzi se dit confiant à l'idée que sa faîtière accepte le paquet d'accords que le Conseil fédéral négocie actuellement à Bruxelles. "Nous sommes tout à fait prêts à envisager des compromis", indique-t-il, à condition que la protection des salaires soit garantie à 100%.

Quant aux autres aspects sur lesquels l'USAM rechignait jusqu'à présent, comme le rôle que joue la Cour de justice européenne dans les litiges entre la Suisse et l'UE, ils sont aujourd'hui relativisés. "Nous n'avons plus d'objections de principe sur ces points", dit son président.

L'USAM a en mars envoyé un signe en faveur du mandat de négociation adopté par le Conseil fédéral, saluant sa démarche. La faîtière s'était auparavant vivement opposée à l'accord-cadre avec l'UE abandonné par le Conseil fédéral en 2021. Elle jugeait que le texte faisait trop de concession.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Fitch confirme la note AAA de la Suisse, perspective stable

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L'agence de notation américaine Fitch Ratings a attribué la meilleure note à la Suisse (archives). (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

L'agence de notation américaine Fitch continue d'attribuer la meilleure note à la Suisse. L'agence souligne en outre la forte position de créancier net de la Suisse ainsi que le statut de monnaie de réserve du franc suisse.

La note de défaut de l'émetteur pour les dettes à long terme en devises (Foreign-Currency Issuer Default Rating, IDR) de la Suisse a été confirmée à AAA avec une perspective stable, indique Fitch dans un communiqué.

Cette note reflète "une économie à forte valeur ajoutée avec des indicateurs de revenu et de gouvernance supérieurs au niveau médian des pays notés", précise l'agence. La stabilité macroéconomique du pays est soutenue par des politiques économiques et financières prudentes et la dette publique est la plus faible parmi les pays notés AAA.

Croissance de 1,2%

Fitch s'attend à ce que la croissance économique de la Suisse atteigne 1,2% cette année. Les événements sportifs et une consommation stable - soutenue par un faible taux d'inflation - devraient y contribuer.

L'agence de notation s'attend pour 2025 à une croissance du PIB de 1,7% grâce à l'augmentation des investissements nationaux. Les perspectives de croissance sont donc stables.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

USA: l'inflation rebondit en mars avant la réunion de la Fed

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Sur un mois seulement, en revanche, l'inflation est comme attendu restée stable, à 0,3%. (EPA/CJ GUNTHER) (© KEYSTONE/EPA/CJ GUNTHER)

L'inflation a rebondi en mars aux Etats-Unis, selon l'indice PCE, privilégié par la banque centrale américaine, la Fed, et publié à quelques jours de sa prochaine réunion, ce qui devrait l'encourager à rester prudente avant de commencer à abaisser les taux.

La hausse des prix a accéléré à 2,7% sur un an en mars, contre 2,5% en février, selon l'indice PCE publié vendredi par le département du Commerce.

Les analystes tablaient sur une accélération à 2,6% seulement, selon le consensus de Market Watch.

Sur un mois seulement, en revanche, l'inflation est comme attendu restée stable, à 0,3%.

L'inflation dite sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, reste elle aussi stable, à 0,3% également sur un mois, et 2,8% sur un an.

Les revenus des ménages ont eux enregistré une plus forte croissance en mars qu'en février, +0,5% contre +0,3%. Mais la hausse des dépenses est restée identique, à +0,8% sur un mois.

Ces chiffres signalent "que l'économie continue de se développer et que l'inflation est élevée", commente Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour High Frequency Economics.

L'indice PCE d'inflation est celui que la banque centrale américaine (Fed) veut ramener à 2%. Ce rebond devrait l'encourager à la patience, et à maintenir "plus longtemps" ses taux à leur niveau actuel de 5,25-5,50%, au plus haut depuis plus de 20 ans, pour éviter de voir les prix flamber de nouveau, ajoute l'économiste.

Septembre, voire novembre

Une autre mesure de l'inflation, l'indice CPI, sur lequel sont notamment indexées les retraites aux Etats-Unis, avait également continué à accélérer le mois dernier, à 3,5% sur un an.

Cela avait conduit le président de la Fed, Jerome Powell, à avertir qu'il faudrait sans doute "plus longtemps que prévu" pour avoir confiance dans le retour durable de l'inflation vers l'objectif de 2%.

Les marchés qui, il y a quelques semaines encore, tablaient sur une première baisse des taux dès le mois de juin, l'attendent désormais plutôt pour septembre, voire même novembre, selon l'estimation de CME Group.

D'autant plus que le marché de l'emploi reste vigoureux, et le taux de chômage très bas, à 3,8% en mars.

La Fed se réunit mardi et mercredi, et les analystes guetteront toute indication qu'elle pourra donner sur ses intentions.

Un chiffre, cependant, est venu jeudi montrer que les actions de la Fed pour faire baisser l'inflation ne sont pas vaines: celui de la croissance économique au premier trimestre, qui a fortement ralenti.

A 1,6% en rythme annualisé, contre 3,4% au 4e trimestre 2023, la croissance du produit intérieur brut (PIB) est même tombée à son plus bas niveau depuis près de deux ans, après une année 2023 qui avait pourtant surpassé toutes les espérances.

Cela pourrait contribuer à faire pencher la balance de la Fed dans l'autre sens, et la convaincre de ne pas non plus attendre trop longtemps avant de commencer à abaisser ses taux. Car si elle agit trop tard, l'économie, et donc l'emploi, pourraient souffrir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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