Culture
Un totem de 36 tonnes de céramiques pour la Ferme des Tilleuls
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/11/lartiste-danielle-jacqui-a-supervise-la-construction-du-colossal-dart-brut-a-la-ferme-des-tilleuls-a-renens-1000x600.jpg&description=Un totem de 36 tonnes de céramiques pour la Ferme des Tilleuls', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La Ferme des Tilleuls inaugure samedi son Colossal d'art brut signé Danielle Jacqui. Ces 36 tonnes de céramiques multicolores se dressent dans la cour de l'espace culturel de Renens. Il ne manque plus qu'une passerelle pour voir le totem d'en haut.
Cette inauguration est l'aboutissement d'une longue aventure. "Sept ans pour nous à Renens, beaucoup plus pour Danielle Jacqui", se souvient Marianne Huguenin, ancienne syndique de la ville et présidente du Conseil de Fondation de la Ferme.
A l'origine, l'oeuvre devait orner la façade de la gare d'Aubagne, près de Marseille, mais le projet ne s'est finalement pas fait. Des parties ont trouvé asile dans des musées à Nice, Montpellier et Sète, mais l'essentiel - près de 4000 pièces - a pris le chemin de Renens. Un dénouement "improbable", résultat de "hasards, d'opportunités et de coups de coeur", résume Marianne Huguenin.
Légué à Renens
Danielle Jacqui, 88 ans et demi, a légué en 2015 à la Fondation de la Ferme des Tilleuls les milliers de pièces-sculptures sur lesquelles elle travaillait depuis près de 10 ans. Après cinq ans de travaux préparatoires, le chantier a débuté en 2020, pour se terminer ces jours.
ORGANuGAMME II est un ensemble inclassable de 14 mètres de haut. A Renens, Danielle Jacqui a complété son oeuvre grâce au four mis à disposition. L'artiste - petite dame aussi fragile et élégante que franche et indocile - reconnaît qu'elle a eu du mal à s'adapter à l'architecture, mais que le projet final est "magnifique".
Niaque et précision
Lors du montage, l'artiste a beaucoup veillé aux correspondances de couleurs. "Il faut avoir une vue d'ensemble, pour que l'oeuvre soit visible. Mon travail est précis. C'est très calculé, très réfléchi", dit-elle. "Et il n'y a pas deux pièces pareilles".
Danielle Jacqui est une figure majeure de l'art singulier, une forme d'art brut, exposée dans plusieurs musées en France et aux Etats-Unis. Cette ancienne brocanteuse, devenue peintre, brodeuse, écrivaine puis céramiste, foisonne de créativité. Autodidacte, elle a appris l'art sur le terrain et s'est imposée grâce à sa "niaque".
Sa maison à Roquevaire, près d'Aubagne, est entièrement recouverte et remplie d’½uvres d’art. Elle fait actuellement l’objet d’une demande de protection comme monument historique de France.
Un totem pour la Ferme
A Lausanne, la Collection de l'Art brut possède une soixantaine de créations signées Danielle Jacqui, notamment des oeuvres textiles, des écrits et des peintures. Avec ce Colossal d'art brut, oeuvre métallique tridimensionnelle recouverte de céramiques, Renens abrite désormais une des oeuvres majeures de l'artiste. La création sert de totem à la Ferme des Tilleuls, qui a ouvert ses portes en 2017.
Pour découvrir l'ensemble plus en détail, un audioguide est disponible aux heures d’ouverture de l'espace culturel. Dans cet enregistrement, Danielle Jacqui emmène le visiteur dans ses techniques de travail, sa théorie des couleurs et son récit de directrice artistique au c½ur du chantier.
L'aventure a coûté environ 2,4 millions de francs, financés pour l'essentiel par les fonds propres de la Fondation de la Ferme des Tilleuls (1,37 million) et par des fondations privées (Loterie romande, BCV et Guignard, 574'000 francs). Le canton de Vaud, Renens et les communes voisines ont versé quelque 200'000 francs au total.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
A Paris, une passerelle au nom de la chanteuse Jane Birkin
Une passerelle Jane Birkin a été inaugurée samedi à Paris en hommage à la chanteuse et comédienne franco-britannique décédée en 2023, en présence de ses filles Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon, a constaté l'AFP.
"La passerelle Jane Birkin, c'est poétique, elle aurait tellement aimé", a déclaré, la voix étouffée par les sanglots, Charlotte Gainsbourg, devant ce pont qui enjambe le célèbre canal Saint-Martin, dans le 10e arrondissement de Paris, et porte désormais le nom de sa mère.
"Ça pourrait être le pont qui la reliait à l'Angleterre et qui la faisait revenir dare-dare en France, son pays d'adoption", a-t-elle poursuivi devant une centaine de personnes, imaginant déjà des Parisiens s'y donner rendez-vous pour "flâner".
"Se donner rendez-vous sur la passerelle Jane Birkin"
"On dira au taxi 'la passerelle Jane Birkin, s'il vous plaît'", a lancé la comédienne et chanteuse. "Se donner rendez-vous, et flirter et s'embrasser, s'embrasser sur la passerelle Jane Birkin".
Aux côtés de Lou Doillon et du petit-fils de Jane Birkin, Roman de Kermadec, Charlotte Gainsbourg a ensuite dévoilé la plaque qui surplombe les premières marches du pont et sur laquelle on peut lire: "Passerelle Jane Birkin (1946-2023) chanteuse, comédienne, réalisatrice".
"Mon fils me demandait ce matin si ma mère était encore morte. Alors je lui ai dit 'oui, mais aujourd'hui, elle devient un pont'. Et c'est génial de pouvoir dire ça", a plaisanté Lou Doillon, selon qui "il manquait un lieu". "La tranquillité, le silence et la révérence du cimetière ne lui allait décidément pas", a-t-elle poursuivi.
Jane Birkin rejoint ainsi huit autres comédiennes (Arletty, Michèle Morgan, Maria Schneider...) qui ont donné leurs noms aux passerelles au-dessus du canal Saint-Martin.
Mort en juillet 2023 à 76 ans, elle était l'Anglaise préférée des Français, une icône de mode et une voix teintée d'un délicieux accent. Londonienne d'origine, naturalisée française, Jane Birkin a connu un succès mondial avec des chansons comme "Je t'aime... moi non plus", duo avec Gainsbourg en 1969 au parfum de scandale, "Jane B" la même année ou "Ex-fan des sixties" en 1978.
Au cinéma, Jane Birkin a été vue dans "Blow up" d'Antonioni, Palme d'or 1967, puis dans "La Piscine" avec Romy Schneider et Alain Delon en 1969, avant de s'affirmer avec des réalisateurs comme Agnès Varda, Michel Deville, Bertrand Tavernier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
L'inscription du yodel à l'Unesco fêtée en grande pompe à Schwyz
L'inscription par l'Unesco du yodel sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité a été célébrée en grande pompe samedi à Schwyz, à l'occasion de la "journée du yodel". La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider était de la partie.
L'événement était organisé par le canton de Schwyz, la haute école de musique de Lucerne - qui propose depuis 2018 un master dans cette discipline -, l'association suisse de yodel et diverses institutions spécialisées. Il s'est tenu deux jours après la décision du comité intergouvernemental de l'Unesco.
C'est avant tout le patrimoine culturel suisse qui a été célébré, mais pas seulement. Nadja Räss, professeure de musique folklorique et de yodel à la Haute école de Lucerne, a toujours qualifié le yodel de "cinquième langue nationale" de la Suisse, mais elle a relativisé cette affirmation auprès de Keystone-ATS.
"On pratique également le yodel en Autriche et surtout dans le sud de l'Allemagne. Et qui sait, peut-être qu'à l'avenir, le yodel sera inscrit sur la liste de l'Unesco de manière multinationale", dit-elle.
La Suisse est déjà associée à plusieurs inscriptions multinationales de traditions au patrimoine culturel immatériel de l'humanité: l'art de la construction en pierres sèches, l'alpinisme, les ateliers de cathédrales et l'irrigation traditionnelle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Rhône et Robert Hainard à l'honneur au Quartier Libre SIG
Quartier Libre SIG accueille au pont de la Machine à Genève l’exposition "Libre comme le Rhône de Robert Hainard". Ce récit fluvial enrichi par l'½uvre du naturaliste Robert Hainard propose de remonter le temps et de suivre l'évolution du Rhône genevois. A découvrir dès lundi et jusqu'au 29 mars 2026.
L'exposition retrace près d'un siècle de transformations: des paysages sauvages d'avant 1937 à la construction du barrage de Verbois en 1944, en passant par le projet de centrale nucléaire abandonné dans les années 1980 et la renaturation des Teppes de Verbois en 2000.
A travers peintures, gravures, photographies et archives, le public découvre comment le territoire a dû concilier besoins énergétiques croissants et protection de la nature. Au centre du récit, l'oeuvre du Genevois Robert Hainard, philosophe, artiste et pionnier de la pensée écologique.
Le naturaliste passionné a longuement observé la faune et les paysages du Rhône genevois, allant jusqu'à passer des nuits d'affût pour saisir les dernières loutres du fleuve. Il documente cette évolution avec des oeuvres majeures, dont la série "Nuits d'hiver au bord du Rhône", exposée pour la première fois depuis 1952.
Organisée par les Services industriels de Genève (SIG), en partenariat avec la Fondation Hainard et sous le commissariat de Nicolas Crispini, cette exposition ouverte au public dès le 15 décembre sera inaugurée le 20 janvier. Des visites guidées seront proposées sur inscription.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Plus de 175 chefs-d'oeuvre de la gravure exposés à Martigny (VS)
"L'immense créativité des artistes dans le domaine de l'estampe" se révèle à travers la nouvelle exposition de la Fondation Gianadda. "De Manet à Kelly: l'art de l'empreinte" présente 178 chefs-d'oeuvre de la gravure des XIXe et XXe siècles jusqu'au 14 juin 2026.
Edouard Manet, Elssworth Kelly, Francisco de Goya ou Edvard Munch font partie des noms qui habillent les murs de l'institution muséale martigneraine. Cette "présentation exceptionnelle d'oeuvres modernes et contemporaines" plonge le public dans les collections de la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) de Paris, initiée par le mécène français Jacques Doucet.
L'accrochage est organisé en une dizaine de séquences thématiques, dont une dédiée à l'histoire du collectionneur. "L'estampe s'y révèle comme un art de l'empreinte, de l'action de la matière, du multiple et la variation", écrit la Fondation Gianadda.
"De Manet à Kelly: l'art de l'empreinte" est pensée comme un prolongement d'une exposition de 1992, où quelques oeuvres avaient déjà été montrées.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
LausanneIl y a 2 jours
Budget vaudois: le gouvernement revient sur deux mesures contestées
-
LausanneIl y a 3 jours
Lausanne: près de 300 manifestants devant l'Hôtel de police
-
VaudIl y a 1 jour
Succession de Ruiz: les socialistes ont choisi Roger Nordmann
-
InternationalIl y a 3 jours
OpenAI va pouvoir utiliser les personnages de Disney
-
GenèveIl y a 3 jours
Le Grand Conseil genevois enterre le projet de budget d'Etat 2026
-
InternationalIl y a 5 heures
Une attaque contre une fête juive fait onze morts à Sydney
-
GenèveIl y a 3 jours
Exclusion des élèves frontaliers: vers une solution plus modérée
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Le Grec Pierrakakis élu président de l'Eurogroupe


