Vaud
Pénurie d'énergie: décrets urgents largement acceptés au Grand Conseil
Le Grand Conseil vaudois a adopté mardi deux décrets urgents liés à la gestion du risque de pénurie d'énergie cet hiver. L'un vise une baisse de la consommation d'électricité de l'éclairage des bâtiments non résidentiels et celui des enseignes commerciales, l'autre permettra de connaître la liste des entreprises consommant plus de 100'000 kWh/an d'électricité ou 1'000'000 kWh/an de gaz.
Pour ce dernier, le Canton veut encourager les entreprises grandes consommatrices à prendre les dispositions nécessaires pour faire face à une pénurie, en réorganisant par exemple leur fonctionnement. La disposition légale, acceptée à l'unanimité, donne la possibilité à l'Etat d'informer et d'accompagner ces entreprises directement concernées par les éventuelles mesures de contingentement qui pourraient être imposées par la Confédération.
Ce sont les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) qui devront transmettre ces données au Canton, jouant ainsi les intermédiaires et coordinateurs entre l'Etat et les entreprises concernées. Jusqu'ici, seules les entreprises consommant plus de 500'000 kWh/an sont connues et listées.
Des députés se sont inquiétés de la confidentialité des données. Le ministre écologiste en charge du dossier Vassilis Venizelos a assuré que l'Etat "n'avait aucune intention de venir fouiller dans les affaires de ces grands consommateurs", mais de simplement "pouvoir les identifier". Il a aussi rappelé que ce décret avait une durée limitée dans le temps.
Amendements
L'autre décret urgent vise, lui, à diminuer pour cet hiver 2022-2023 la consommation d'électricité de l'éclairage des bâtiments non résidentiels et celui des enseignes commerciales et autres sources lumineuses. Il a aussi été accepté à l'unanimité, mais, contrairement au précédent, a fait débat.
Trois amendements proposés par le PS et la gauche radicale, plus restrictifs dans les règles, ont été finalement écartés, dont un sur les publicités lumineuses hors bâtiments ou vitrines commerciaux, donc dans l'espace public, et un autre sur les décorations de Noël.
S'agissant de l'éclairage public, également débattu, M. Venizelos a rappelé que l'idée de ce décret était de laisser une marge de manoeuvre aux communes, de ne pas imposer mais d'inciter à faire des économies d'énergie. En clair: les collectivités publiques décideront elles-mêmes s'il faut éteindre ou non, notamment sur des critères sécuritaires, des candélabres et lampadaires dans des ruelles, rues ou quartiers.
Pour le Conseiller d'Etat, il ne s'agissait pas non plus de contraindre les communes dans ce combat :
Du côté de l'UDC, on ne souhaite pas assister à une chasse aux sorcières :
Chauffage à 20 degrés
Ces deux décrets font partie de la stratégie vaudoise pour éviter une pénurie d'électricité et de gaz cet hiver. Montrant l'exemple, le Canton va de son côté aussi faire des économies d'énergie au sein même de son administration ainsi que dans les bâtiments propriétés de l'Etat. Le chauffage sera abaissé à 20 degrés en moyenne. La population est encouragée à faire de même.
Toutes ces mesures sont développées conjointement par le Département de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité (DJES) de Vassilis Venizelos et par le Département de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine (DEIEP) d'Isabelle Moret. Elle est désormais pilotée par l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC).
L'extinction de nuit dès 23h00 des monuments d'Etat, comme le château de Chillon, la cathédrale de Lausanne ou des musées, fait aussi partie des mesures immédiates. En cas d'aggravation de la situation, ils pourraient être éteints dès la tombée de la nuit. En cas de contingentement, la suppression de certaines activités énergivores (salles de gym, piscines, musées) est également prévue.
La rédaction de LFM avec Keystone-ATS
Culture
De grands noms de maîtres italiens au Musée Jenisch Vevey
Le Musée Jenisch Vevey convoque de grands noms de maîtres italiens, anciens et modernes, pour deux nouvelles expositions. Des dessins et estampes de Raphaël, Piranèse, Canaletto, Guerchin, Piola, Tiepolo ou encore Zuccari sont à découvrir jusqu'au 14 et 28 avril 2024.
La première exposition invite à un voyage pictural à travers les grands centres artistiques de la Péninsule, de Venise à Rome, en passant par Bologne et Florence. Autant d'écoles à l'origine d'une production dessinée placée sous le signe de la diversité technique et matérielle. "Disegno disegni" présente plus de 100 feuilles issues d'une collection particulière déposée au Musée Jenisch.
"Elles sont mises en lumière dans un dialogue fécond avec les propres fonds de l'institution, révélant ainsi un patrimoine graphique exceptionnel", résument ses responsables. Sujets religieux comme profanes, pages d'études ou dessins autonomes, célèbrent la pluralité qui caractérise le médium et ses multiples fonctions, entre la fin du 15e siècle et les premières décennies du 19e siècle.
"Le dessin, que d'un autre nom nous appelons trait, est ce en quoi consiste et ce qui constitue la source et le corps de la peinture, de l'architecture et de tous les autres genres de l'art, et la racine de toutes les sciences", selon les mots de Michel-Ange, cité par le musée.
Fameuses "vedute"
A la Renaissance, le terme "disegno" recoupe une double signification: il traduit le "dessin", le fait de tracer une ligne sur le papier (ou sur un autre support) à l'aide d'un crayon ou d'une plume, ainsi que le projet de l'artiste, le "dessein", autrement dit l'intention guidant le geste du créateur.
La saison italienne se poursuit au Pavillon de l'estampe. En écho à "Disegno disegni", il propose une sélection de gravures produites en Italie entre les 16e et 18e siècles à partir des collections du Cabinet cantonal des estampes, installé au musée depuis 1989. "De Raphaël à Piranèse" met en exergue le rôle de la gravure dans la diffusion des modèles italiens, des multiples reproductions d'après Raphaël aux célèbres séries d'estampes de Piranèse.
Cette deuxième exposition révèle la variété des techniques et des sujets ayant intéressé les graveurs à travers le temps: par le burin, l'eau-forte ou la gravure sur bois, les artistes mettent à l'honneur autant des scènes historiques que des paysages plus anecdotiques comme les fameuses "vedute" (panoramas sur les célèbres monuments ou paysages italiens).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Plus de 15'000 places de garde seront nécessaires d'ici 2030
Alors qu'il manque actuellement plus de 10'000 places de garde dans le canton de Vaud, la Fondation pour l'accueil de jour des enfants (FAJE) estime qu'il en faudra 41'600 en 2025 et 43'100 à l'horizon 2025. Ces objectifs visent un taux de couverture idéal de 40%, soit 40 places pour 100 enfants, permettant de couvrir la totalité de la demande estimée d'ici 2025-2030.
Aujourd'hui, le taux de couverture se situe à près de 28% avec l'offre subventionnée et de 33% environ en y ajoutant l'offre privée. "Le besoin en placement préscolaire et parascolaire ne cesse de croître", ont affirmé devant la presse mardi à Lausanne le président du Conseil de Fondation et la directrice de la FAJE, Andreas Sutter et Sylvie Lacoste.
Sur la base de deux études, ils ont fixé et présenté les objectifs ainsi que les orientations stratégiques de la FAJE à horizon 2025-2030, en matière de développement et de financement des prestations d'accueil de jour des enfants.
L'augmentation du nombre de places reste la priorité, ont expliqué les deux responsables. Une première étude a donné des réponses statistiques, révélant un triple phénomène: la croissance démographique vaudoise, la diminution du nombre de ménages dans lesquels seul un des deux parents exerce une activité professionnelle et la hausse du taux moyen d'activité des mères.
Demande partiellement satisfaite
Le rapport indique qu'il faudrait atteindre, à horizon 2025, un taux de couverture global tous âges confondus de 40%, soit 41'600 places plein temps alors qu'en 2021, le nombre de places subventionnées s'élevait à 24'496 en accueil collectif et 3448 places en accueil familial de jour, soit au total 27'994 places plein temps. Le besoin a tendance à s'accroitre en 2030, avec un plafond théorique de 43'106 places (1/3 en préscolaire et 2/3 en parascolaire).
Ce constat global ne rend pas compte de la réalité contrastée sur le terrain, certains des 32 réseaux vaudois d'accueil de jour étant proches de la pleine satisfaction du besoin et d'autres continuant à souffrir d’un décalage important entre l'offre et la demande, a souligné Mme Lacoste.
A relever que, malgré la "hausse spectaculaire" du nombre de places depuis les quinze ans d'existence de la FAJE - +85% en préscolaire de 0 à 4 ans et +209% en parascolaire de 4 à 12 ans -, la demande n'est que partiellement satisfaite. La Fondation évalue que 13'606 places seraient nécessaires en 2025 et 15'112 places à horizon 2030.
"Nous nous fixons comme objectif de croissance raisonnable d'atteindre au minimum la moitié de ces places manquantes, soit environ 1120 places par an sur sept ans", a indiqué Mme Lacoste. Elle n'écarte pas la perspective d'atteindre même 60 à 65% du but.
Proche du domicile et petites structures
En collaboration avec Statistique Vaud et l'Institut gfs.bern, une enquête qualitative avait été lancée auprès d'un échantillon représentatif de 5000 ménages afin de connaître la perception des parents concernant les modes de garde existant dans le canton.
Cette étude montre que deux tiers des parents interrogés recourent à l'utilisation de solutions d' accueil externes. Il en ressort dans l'ensemble "un fort degré de satisfaction". Les facteurs renforçant la satisfaction tiennent essentiellement à un accueil favorisant le bien-être de l'enfant, avec la possibilité d'obtenir une solution d'accueil proche du domicile, dans de petites structures, dotées d'un personnel stable, propice au lien de confiance.
La disponibilité des places est jugée bonne pour la moitié des parents tandis que l'autre moitié la juge insuffisante, toujours selon cette seconde étude. Cela traduit probablement la disparité de l'offre sur le canton, selon M. Sutter.
Les principales critiques concernent l'absence de solutions alternatives d'accueil lorsque l'enfant est malade (77% des parents interrogés), la cherté des places (61%) et un manque de flexibilité dans la solution d'accueil (47%). Elles ont été prises en compte dans la stratégie 2025-2030 de la FAJE.
Budget de 160 millions
Pour cette année, la FAJE dispose d'une enveloppe budgétaire de 160 millions de francs et de 170 millions environ pour 2024. Précisons que pour 2022 par exemple, 53% du financement provient de l'Etat de Vaud et 45% des employeurs. Le solde provient de l'Office fédéral des assurances sociales (6%), de la contribution des communes (3%) et de la Loterie romande (1%).
Pour cette même année 2022, le coût total de l'accueil de l'enfance dans le canton s'est élevé à 628 millions de francs. La FAJE y contribue à hauteur de quelque 22%, les communes à 33% et les parents à 42% environ.
Outre le subventionnement des réseaux d'accueil de jour existant dans le canton, la FAJE a pour mission d'évaluer les besoins, de coordonner l'organisation de l'accueil de jour et de favoriser la création de places.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Sans-abrisme: le Sleep-in lance une pétition
Le dispositif d’hébergement d’urgence vaudois est en crise. C’est l’avis de l’association Sleep-in. Ses membres ont lancé une pétition en ligne le 1er décembre afin de tirer la sonnette d’alarme : le canton manque de places d’accueil. La solution, pour le Sleep-In : activer le plan grand froid afin de créer des places en urgence.
Les hébergements d’urgence vaudois sont contraints de refuser du monde. 375 personnes ont trouvé portes closes, rien qu’à Lausanne entre le 20 et le 30 novembre. Ce chiffre est tiré du texte d’une pétition lancée en ligne par l’association Sleep-In le 1er décembre. Pétition qui a déjà été signée par plus de 1'500 personnes et met en lumière une réalité difficile à vivre pour les travailleurs sociaux. Le témoignage de Valentin Gross, intervenant social pour Sleep-in.
L’association basée à Renens compte, à terme, transmettre la pétition au gouvernement vaudois. Parmi les demandes formulées par les membres de Sleep-In : l’activation du plan grand froid avec un peu d’avance. Explications de Valentin Gross.
Un toit pour tous
Contacté, le Canton a décliné notre demande d’interview pour réagir à cette pétition. Il a toutefois annoncé qu’il communiquera d’ici la fin de l’année sur une étude, lancée cette année, destinée à comprendre le profil et les besoins des personnes qui ont recours aux hébergements d’urgence. Des adaptations du dispositif seront dévoilées dans le même temps. Valentin Gross salue la démarche du canton. Mais…
La pétition peut être trouvée ici, sur change.org.
Lausanne
Crédit de 10 millions validé pour entretenir le réseau routier
Le Grand Conseil vaudois a validé mardi un crédit-cadre de 10,4 millions de francs pour la réfection de divers ouvrages d'art du réseau routier cantonal. Ce montant, qui n'a pas suscité d'oppositions, comprend des travaux qui seront menés entre 2024 et 2028, mais aussi des études pour préparer le crédit-cadre 2029-2032.
Parmi les ouvrages à assainir figurent le pont autoroutier de la Chocolatière à Bussigny, la galerie de protection de Vallorbe, le pont sur la Broye à Moudon, le viaduc du Sépey, le pont sur la Torneresse à Château-d'Oex, l'estacade des Posses à Bex ou encore le pont de la Porte-du-Scex à Chessel.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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