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Suisse

Le nombre de courriels de menace augmente significativement

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Les faux courriels de menace au nom de la police ont explosé par rapport à l'année dernière (photo symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le Centre national pour la cybersécurité (NCSC) a enregistré au premier semestre une hausse de 70% des signalements effectués par la population sur un an. Le nombre de courriels de menace a notamment fortement augmenté.

Jusqu'à fin juin, le NCSC a reçu 17'186 alertes, a-t-il indiqué jeudi dans un rapport. Au premier semestre de l'année précédente, le centre n'en avait recensé que 10'234. De nombreux signalements de courriels de menace prétendument envoyés au nom de la police expliquent principalement cette hausse.

Selon le rapport, il s'agit de faux courriels d'extorsion. Cette forme d'escroquerie consiste à faire croire que la personne contactée s'est rendue coupable d'un délit grave, par exemple en rapport avec la pédophilie. Ce n'est qu'en versant une somme d'argent que les accusations seraient abandonnées, tentent de faire croire ces messages.

Ce type d'escroquerie est observé en France depuis plusieurs années, écrit le NCSC. Elle serait ensuite arrivée en Suisse. Au début, les courriels frauduleux n'étaient écrits qu'en français, puis ils sont apparus en allemand. Dernièrement, de premiers messages en italien ont été signalés.

Dans la plupart des cas, le prétendu expéditeur est l'Office fédéral de la police (Fedpol), mais il peut aussi s'agir de polices cantonales. Le NCSC lui-même aurait été aussi utilisé pour donner une apparence officielle à ces messages.

Plusieurs millions escroqués

Le NCSC fait également état de fraudes se chiffrant en millions de francs. Au total, les cybercriminels ont soutiré plus de 3 millions à leurs victimes. Des pertes à six chiffres ne sont pas rares, selon le rapport. La fraude à l'investissement, en particulier, entraîne des dommages importants.

Face à des promesses de rendement "suspectement élevées", les victimes omettent tout signe pouvant suggérer une fraude. Par exemple, des sites douteux ne datant que de quelques mois.

Le NCSC a reçu 47 signalements concernant des entreprises, qui ont été escroquées à hauteur de 2,3 millions de francs. Le rapport fait notamment état de l'utilisation de logiciels rançonneurs (ransomwares), ainsi que de cas de compromission de courriels professionnels.

Cette arnaque consiste à se référer à un échange de courriels existant entre des parties contractantes, contenant un ordre de paiement ou une facture. Les escrocs modifient à chaque fois le numéro Iban sur lequel le montant doit être transféré. Pour cela, ils doivent avoir accès au compte de messagerie de l'expéditeur ou du destinataire.

Le "spoofing" explose

Selon le NCSC, le nombre de cas de "spoofing" (usurpations de numéro) a littéralement explosé. Des centres d'appel douteux utilisent des numéros de téléphone de particuliers pour inciter les personnes appelées à répondre ou à rappeler. Le nombre de cas signalés au premier semestre s'est élevé à 319, contre 17 cas à la même période de l'année précédente.

Les véritables propriétaires des numéros sont alors parfois inondés de rappels, pour certains jusqu'à 50 fois par jour. Il n'y a malheureusement pratiquement rien à faire contre l'utilisation abusive de numéro, constate le NCSC.

L'arnaque des petites annonces

Le centre pour la cybersécurité a reçu un nombre de signalement à peu près stable concernant le phishing (hameçonnage) par rapport au premier semestre 2021. Les fausses annonces concernant des colis sont restées prédominantes.

Les factures de téléphone prétendument payées à double sont également une arnaque courante. La victime est invitée à donner le numéro de sa carte de crédit pour pouvoir être remboursée.

Les tentatives de phishing via les petites annonces ont augmenté. De prétendus acheteurs assurent qu'ils verseront le prix de la marchandise et de son transport. Le vendeur devra pour sa part payer la société de livraison. Sur la page internet d'un prétendu transporteur, il doit alors verser un montant avec sa carte de crédit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Circulation: Pierre Maudet annonce des prochains mois difficiles

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Face au chaos routier au centre-ville de Genève, le conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet travaille à des solutions afin de donner la priorité à certains utilisateurs de la route (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le conseiller d'Etat Pierre Maudet annonce que la circulation à Genève demeurera difficile ces prochains mois. Le trafic est fortement ralenti au centre-ville, avec d'importants embouteillages à la clé, depuis que les Services industriels de Genève (SIG) ont ouvert un énorme chantier, il y a une dizaine de jours, à deux pas de la rade.

Dans une interview accordée à la Tribune de Genève, vendredi, le magistrat a dit entendre "le ras-le-bol et la lassitude des Genevois". Il a aussi déclaré penser aux entreprises et aux artisans "pour qui ces travaux ont un réel impact économique". Mais il demande à la population de s'armer "de patience et solidarité".

Selon Pierre Maudet, le trafic chaotique en ville résulte de "la conjonction de chantiers simultanés". Le conseiller d'Etat a fait remarquer que ces dernières années, une série de travaux a été repoussée et "doit se faire maintenant en raison des risques de sécurité", par exemple la rénovation des conduites de gaz.

Si le département des mobilités dirigé par Pierre Maudet "n'a pas son mot à dire" sur les ouvertures et les fermetures de chantiers des SIG ou de la Ville de Genève, il peut en revanche peser sur la coordination du trafic. Le conseiller d'Etat promet d'empoigner davantage de ce levier.

La priorité sera donnée à certains utilisateurs de la route. Le magistrat va rechercher des "moyens concrets pour permettre aux véhicules d'urgence, aux professionnels et aux transports publics d'être prioritaires le temps des travaux". Les déplacements privés et les frontaliers seront relégués au second rang des préoccupations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Bonus chez Credit Suisse: la Confédération fait recours

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Le département de la ministre des finances Karin Keller-Sutter avait ordonné la réduction voire la suppression des bonus d'anciens cadres de Credit Suisse (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les bonus des ex-cadres de Credit Suisse ne doivent pas être maintenus. Le Département fédéral des finances (DFF) fait recours auprès du Tribunal fédéral contre la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) d'il y a dix jours, indique-t-il vendredi.

Statuant sur le recours déposé conjointement par douze intéressés, le TAF avait jugé que la réduction, voire la suppression, des bonus encore dus - appelés rémunérations variables - des trois plus hauts niveaux de direction de Credit Suisse, était illicite. Après que la Confédération a accordé des prêts au Credit Suisse en mars 2023 pour garantir ses liquidités, le DFF avait ordonné cette mesure, qui touchait un millier de personnes.

Le DFF conteste le jugement du TAF. Le Tribunal fédéral devra trancher en dernière instance. Le DFF estime que le TAF n'a pas tenu compte d'éléments essentiels dans son interprétation des bases légales. Il n'a notamment pas pris en compte les circonstances exceptionnelles qui ont conduit à la reprise de Credit Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Credit suisse: les parties ont fini de plaider

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La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, le président de la Confédération Alain Berset et le président de la Banque nationale suisse Thomas Jordan annoncent la reprise de Credit suisse par UBS au soir du 19 mars 2023. (archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les parties ont fini de plaider dans l'audience du Tribunal fédéral consacrée à la plainte de deux actionnaires de Credit suisse contre la Confédération. Ce couple réclame une indemnité pour la perte subie suite à la reprise par UBS.

L'avocat des plaignants a souligné qu'à de nombreuses reprises le Conseil fédéral, la FINMA et la Banque nationale avaient fait des déclarations lénifiantes sur la situation de la banque zurichoise. L'intervention du Conseil fédéral aurait aggravé la situation alors qu'une faillite de Credit suisse était loin d'être certaine.

Pour l'homme de droit, le recours au droit d'urgence et la pression exercée sur Credit suisse et UBS montrent que la reprise ne s'imposait pas. La hausse des actions UBS par la suite avait montré que cet établissement faisait en réalité une bonne affaire.

Les risques de la Bourse

La représentante de la Confédération a rappelé que celui qui achète et vend des actions doit en assumer les risques. Pour que la responsabilité de l'Etat soit engagée, il faut que l'un de ses agents ait commis un acte illégal et qu'un dommage en résulte. Ces conditions ne sont pas remplies.

A l'issue de ces plaidoiries, la 2e Cour de droit public s'est retirée pour délibérer. La séance sera reprise pour la lecture du verdict.

Les deux plaignants réclament 54'601 francs, plus intérêts, à la Confédération pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, ils avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral a affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.

Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte subie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Faux policiers: interpellation grâce à la victime d'une tentative

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Pour l'année 2025, quelque 564 cas de faux policiers dont 159 réussites ont déjà été recensés sur le territoire vaudois, selon la police cantonale (photo symbolique). (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Un ressortissant français âgé de 19 ans et domicilié en France a été arrêté à la suite d'une tentative d'escroquerie aux faux policiers à Moudon (VD), grâce à la vigilance de la personne qu'il avait contactée par téléphone. Dénoncé au Ministère public, l'homme a été condamné par voie d'ordonnance pénale immédiate, a indiqué vendredi la police cantonale.

Les faits se sont déroulés il y a une semaine (vendredi 16 mai), précise la police vaudoise dans son communiqué. Contactée téléphoniquement vers 22h30 par un homme, une ressortissante suisse âgée de 71 ans a composé le 117 et a expliqué qu'un individu, qui prétendait travailler pour la police, allait passer à son domicile de Moudon pour récupérer ses cartes bancaires, détaille-t-elle.

Une patrouille s'est alors rapidement rendue sur place et les gendarmes ont réussi à interpeller un individu qui quittait les lieux. Interrogé, ce jeune Français a reconnu être l'auteur de la tentative d'escroquerie, poursuit la police.

Plus de 500 cas déjà en 2025

Celle-ci rappelle au passage que cette arnaque aux faux policiers a toujours cours dans le canton de Vaud. Pour l'année 2025, quelque 564 cas de faux policiers dont 159 réussites ont déjà été recensés sur le territoire cantonal, informe-t-elle.

La police cantonale rappelle également qu'elle ne se rend jamais chez des particuliers pour saisir les cartes bancaires ou les objets de valeur. Elle incite les personnes à rester vigilantes lorsqu'elles reçoivent un appel téléphonique de ce type et à composer directement le numéro 117.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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