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International

Royaume-Uni: plus de 40'000 migrants ont traversé la Manche

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Jamais autant de migrants ont traversé la Manche pour rejoindre l'Angleterre que cette année. (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

Le nombre de migrants ayant effectué la périlleuse traversée de la Manche à bord d'embarcations de fortune pour rejoindre le Royaume-Uni a dépassé dimanche la barre des 40'000. Un record, a indiqué le ministère britannique de la Défense.

Selon les chiffres du gouvernement, 972 personnes ont traversé la Manche à bord de 22 petites embarcations samedi, portant le total depuis le début de l'année à 40'885.

Jamais autant de migrants - surtout des Albanais, des Iraniens et des Afghans - n'avaient effectué la dangereuse traversée. Sur toute l'année 2021, 28'526 traversées avaient été recensées. Il s'agissait déjà d'un record.

Ces chiffres qui ne cessent d'augmenter mettent sous pression le gouvernement alors que les conservateurs font de la lutte contre l'immigration une de leurs grandes priorités depuis le Brexit et que le système de demandes d'asile est plus que jamais débordé.

Gouvernements conservateurs pris de court

Les gouvernements conservateurs successifs ont tout envisagé, renonçant à certaines idées illégales ou irréalisables comme repousser les bateaux hors des eaux britanniques avec des vagues artificielles, enfermer les migrants sur des paquebots au large ou les envoyer sur des îles éloignées. Le dernier projet en date, annoncé sous Boris Johnson, prévoit d'envoyer des demandeurs d'asile au Rwanda, mais ce plan est au point mort.

Le sujet est un point de crispation avec Paris même si les deux pays ont annoncé vendredi dans un communiqué commun "des progrès" pour trouver un nouvel accord sur la question.

Le Royaume-Uni serait prêt à verser 80 millions de livres (91 millions d'euros) supplémentaires à la France pour un renforcement policier sur les plages françaises, tandis que des agents britanniques auraient accès aux centres de contrôle français.

Au Royaume-Uni, des récentes révélations sur des centres d'accueil surpeuplés ont fait polémique dans un pays où la population reste majoritairement favorable à l'accueil des migrants.

La ministre de l'Intérieur Suella Braverman, très à droite, a également choqué en qualifiant d'"invasion" l'afflux de migrants arrivant au Royaume-Uni, des propos jugés "horribles" par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

International

La princesse Kate partage une photo de Charlotte pour ses 9 ans

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La famille royale britannique avec la princesse Kate (au centre 2e rang) et sa fille Charlotte (à droite 1er rang) (archives). (© KEYSTONE/AP/ALASTAIR GRANT)

La princesse de Galles, atteinte d'un cancer, a maintenu la tradition jeudi en partageant sur les réseaux sociaux une photo de sa fille Charlotte, à l'occasion de ses 9 ans.

"Joyeux 9e anniversaire princesse Charlotte!", peut-on lire en accompagnement de la photo diffusée sur le compte officiel du prince et de la princesse de Galles, et attribuée à Kate.

La princesse de 42 ans, épouse du prince William, est connue pour prendre des photos de ses enfants pour leur anniversaire. Elle avait de la même façon diffusé une photo du prince Louis pour ses six ans le 23 avril.

Ces deux clichés sont publiés quelques semaines après l'annonce par la princesse qu'elle souffre d'un cancer. Elle l'a expliqué le 22 mars dans une vidéo ajoutant qu'elle suivait une chimiothérapie. Elle n'a pas précisé de quel type de cancer elle souffrait.

Elle n'a pas été revue en public depuis Noël, à part cette brève vidéo où elle était seule face à la caméra, assise sur un banc.

En mars, une photo de Kate et de ses trois enfants, publiée sur les réseaux sociaux du couple à l'occasion de la fête des mères, avait été dépubliée par les principales agences de presse mondiales, dont l'AFP, car elle avait été manipulée numériquement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Carla Bruni entendue comme suspecte dans une enquête sur son mari

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Carla Bruni-Sarkozy entendue comme suspecte dans une enquête sur une affaire tentaculaire liée à son mari. (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

Carla Bruni-Sarkozy, épouse de l'ex-chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy, est entendue jeudi en qualité de suspecte dans un volet de l'enquête tentaculaire sur le financement libyen de la campagne présidentielle de son mari en 2007.

La chanteuse et ancienne top model de 56 ans doit s'expliquer sur son possible rôle dans la spectaculaire volte-face de l'intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine qui avait, fin 2020, subitement et temporairement dédouané Nicolas Sarkozy après avoir été son principal accusateur dans le dossier dit des fonds libyens.

La justice soupçonne plusieurs personnes dans l'entourage de l'ex-président (2007-2012) d'avoir orchestré cette rétractation dans le but de peser sur le cours des investigations. Nicolas Sarkozy, qui conteste les faits, a lui-même été inculpé début octobre dans ce volet, pour recel de subornation de témoin et association de malfaiteurs en vue de la préparation d'escroqueries au jugement en bande organisée.

Mise en cause

Carla Bruni-Sarkozy, qui a épousé Nicolas Sarkozy en 2008, avait été entendue comme simple témoin en juin 2023 dans cette enquête mais certains éléments ont conduit le juge chargé des investigations à la considérer comme mise en cause.

Selon une source proche du dossier, le magistrat s'interroge notamment sur la possible "volonté de dissimulation" par Carla Bruni-Sarkozy d'échanges avec la papesse de la presse people "Mimi" Marchand, également inculpée dans ce dossier.

D'après cette source, la mannequin aurait ainsi effacé l'intégralité des messages échangés avec Mme Marchand le jour de l'inculpation de cette dernière, le 5 juin 2021.

Carla Bruni-Sarkozy aurait ensuite aidé Michèle Marchand et le paparazzo Sébastien Valiela à obtenir un test PCR mi-octobre 2020 leur permettant de partir au Liban faire l'interview qui donnera lieu à la rétractation de M. Takieddine. Mme Bruni-Sarkozy est entendue jeudi par les enquêteurs de l'office central de lutte contre la corruption (OCLCIFF) près de Paris.

Dans ce dossier, ce sont désormais onze protagonistes, en comptant Mme Bruni-Sarkozy, qui sont soupçonnés d'avoir participé, à des moments et degrés divers, à cette opération.

Questionné lors de son inculpation début octobre, Nicolas Sarkozy avait mis hors de cause son épouse. "Ma femme n'y est pour rien", avait-il notamment déclaré.

Procès en 2025

Ce volet "rétractation" est incident à l'enquête principale sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle victorieuse de Nicolas Sarkozy de 2007.

Au terme de dix ans d'enquête, M. Sarkozy a été renvoyé en procès dans ce dossier aux côtés de douze autres prévenus soupçonnés d'avoir perçu ou fait transiter des fonds versés par le régime de l'ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi.

L'ex-chef de l'Etat, qui conteste les faits, doit être jugé début 2025 notamment pour "recel de détournement de fonds publics", "corruption passive" et "financement illégal de campagne électorale".

Principal accusateur de M. Sarkozy et réfugié au Liban pour échapper à une incarcération en France, Ziad Takieddine avait fait volte-face fin 2020 en déclarant dans deux médias que l'ex-président n'avait "pas touché un centime, cash ou pas cash, pour l'élection présidentielle" de 2007.

Il était toutefois revenu sur ses propos deux mois plus tard devant les magistrats instructeurs.

Nicolas Sarkozy a déjà plusieurs fois eu maille à partir avec la justice. En février, il a été condamné en appel à de la prison ferme dans l'affaire "Bygmalion" sur les dépenses excessives de sa campagne présidentielle perdue de 2012.

L'ancien chef de file de la droite française a également été reconnu coupable en mai 2023 de corruption d'un haut magistrat dans l'affaire dite des écoutes. Il s'est pourvu en cassation dans ces deux dossiers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: réponse du Hamas en suspens sur une proposition de trêve

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Une Palestinienne portant un enfant fuit après de nouveaux bombardements d'Israël sur le camp de réfugiés d'Al Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

L'armée israélienne a continué de bombarder jeudi la bande de Gaza. La réponse du Hamas à une proposition de trêve se fait attendre, jetant le doute sur un possible accord après bientôt sept mois de guerre.

Israël et les pays médiateurs attendent toujours une réponse du mouvement islamiste à une proposition portant sur une trêve de 40 jours associée à une libération d'otages retenus dans le territoire palestinien, en échange de Palestiniens détenus par Israël.

En visite mercredi en Israël, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, dont le pays est un soutien indéfectible de cet Etat, a appelé le Hamas à dire "oui" à un accord qu'il a jugé "extraordinairement généreux" de la part d'Israël.

Il a aussi exhorté Israël à renoncer à une offensive terrestre potentiellement dévastatrice sur la ville de Rafah, transformée en un gigantesque camp de réfugiés à la lisière sud de la bande de Gaza.

Près de 30 morts supplémentaires

En l'absence d'avancées, Israël poursuit son offensive meurtrière déclenchée le 7 octobre après une attaque menée par le Hamas sur le sol israélien.

Au moins 28 personnes ont été tuées en 24 heures, selon le ministère de la Santé du Hamas. Des bombardements ont visé le nord, le centre et le sud du territoire assiégé par Israël, en grande partie transformé en champ de ruines.

Fin novembre, une trêve d'une semaine avait permis la libération de 105 otages, dont 80 Israéliens et binationaux échangés contre 240 Palestiniens détenus par Israël. Depuis, les tentatives de médiation menées par le Qatar, les Etats-unis et l'Egypte sont restées vaines.

Le Hamas veut un cessez-le-feu permanent

Le mouvement islamiste, au pouvoir depuis 2007 à Gaza, maintient ses exigences, en premier lieu un cessez-le-feu permanent en préalable à tout accord, ce qu'Israël a toujours refusé.

Un haut responsable du Hamas, Oussama Hamdan, a déclaré à l'AFP que la position du mouvement était pour l'instant "négative" mais que les discussions se poursuivaient. "La situation est sensible", a ajouté Zaher Jabareen, membre de l'équipe de négociation du Hamas.

Attaque sur Rafah prévue dans tous les cas

Israël de son côté se dit déterminé à poursuivre l'offensive jusqu'à la "victoire totale" sur le Hamas. Pour atteindre cet objectif, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis de lancer, "avec ou sans accord" de trêve, une offensive terrestre à Rafah, dernier grand bastion selon lui du Hamas, où s'entassent un million et demi de Palestiniens, en majorité déplacés par la guerre.

Antony Blinken a réaffirmé mercredi l'opposition de Washington à "une opération militaire d'ampleur" à Rafah, comme de nombreuses capitales et organisations humanitaires qui redoutent de lourdes pertes civiles.

Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, selon le Pentagone, a souligné la nécessité "d'un plan crédible pour évacuer les civils", lors d'un entretien téléphonique avec son homologue israélien Yoav Gallant.

Bombes sur Khan Younès, déjà rasée

L'offensive israélienne dans le territoire palestinien a fait jusqu'à présent 34'596 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Dans le sud de la bande de Gaza, des frappes aériennes ont visé jeudi la ville de Khan Younès, déjà rasée après des mois de combats, et des tirs d'artillerie ont été signalés aux abords de Rafah, selon des témoins et un correspondant de l'AFP.

Des témoins ont aussi fait état de bombardements et de combats accompagnés de tirs d'artillerie dans la ville de Gaza, dans le nord, ainsi qu'à Nousseirat, dans le centre du territoire.

Danger des munitions non explosées

La guerre a provoqué d'immenses destructions dans le petit territoire, où il y a aujourd'hui plus de débris et de gravats à déblayer qu'en Ukraine, a affirmé mercredi un responsable des opérations de déminage de l'ONU.

Un responsable de la Défense civile de Gaza, Mohammed Al-Mughayyir, a averti jeudi du danger lié à la présence de munitions non explosées. "Il y a plus de dix explosions chaque semaine due à leur manipulation par des enfants et des civils, qui provoquent des décès ou de graves blessures", a-t-il dit à l'AFP.

Rétablir des services médicaux, envers et contre tout

Dans un atelier de Rafah, Youssef Harazi, un mécanicien, espère la fin des bombardements. "La guerre nous a profondément marqués. Nous ne trouvons pas de répit physique ou mental", a-t-il témoigné.

Non loin de là, des médecins ont commencé à remettre en service l'hôpital Nasser de Khan Younès, dévasté par les combats, après avoir reçu du matériel neuf.

"Notre priorité était de rouvrir le service des urgences, nous avons réussi à le rééquiper presque entièrement, en utilisant ce qui est disponible à l'intérieur du complexe, en empruntant à d'autres hôpitaux ou en comptant sur l'aide étrangère", a expliqué à l'AFP le directeur de l'hôpital, Atef al-Hout.

Aide toujours insuffisante

L'aide internationale, strictement contrôlée par Israël, arrive au compte-gouttes, principalement depuis l'Egypte, via Rafah, dans le territoire de 2,4 millions d'habitants menacé de famine.

Les Etats-Unis font pression sur Israël pour laisser entrer plus d'aide humanitaire. "Les progrès sont réels, mais vu les besoins immenses à Gaza, ils doivent être accélérés", a déclaré mercredi Antony Blinken.

Après le point de passage de Kerem Shalom, Israël a ouvert, pour la première fois depuis le début de la guerre, le passage d'Erez donnant accès au nord de la bande de Gaza pour l'aide venant de Jordanie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Campari avale le cognac Courvoisier pour un milliard d'euros

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Campari est bien implanté sur le marché français, après avoir racheté la liqueur Grand Marnier en 2016, le cognac Bisquit Dubouché en 2017, les rhums Trois Rivières et La Mauny en 2019, ainsi que le Champagne Lallier en 2020 et la marque de liqueur aromatisée Picon en 2022 (archives). (© KEYSTONE/EPA/MIRROR CHEUNG)

Le groupe italien de spiritueux Campari vient de finaliser l'acquisition de la célèbre marque de cognac française Courvoisier pour 1,08 milliard d'euros (1,06 milliard de francs), signant ainsi la plus importante transaction de son histoire.

Un complément maximum de 112 millions d'euros sera payable en 2029 en fonction de la réalisation d'objectifs de ventes au cours de l'exercice 2028, a détaillé Campari dans un communiqué.

Campari a confirmé ainsi les termes d'un accord conclu en février avec le groupe américain de spiritueux Beam Suntory afin d'acquérir 100% du capital de Beam Holding France, qui détenait la marque de cognac premium Courvoisier.

Le groupe italien est déjà bien implanté sur le marché français, après avoir racheté la liqueur Grand Marnier en 2016, au terme d'une offre publique d'achat (OPA) valorisant l'entreprise à 684 millions d'euros.

Campari avait en outre mis dans son escarcelle le cognac Bisquit Dubouché en 2017, les rhums Trois Rivières et La Mauny en 2019, ainsi que le Champagne Lallier en 2020 et la marque de liqueur aromatisée Picon en 2022.

Fondée en 1828 par Félix Courvoisier à Jarnac, en Charente, la Maison Courvoisier a marqué l'histoire comme fournisseur officiel de l'empereur Napoléon III.

Courvoisier a "approvisionné les cours royales d'Europe et a été la boisson préférée de la Belle Époque, choisie pour célébrer l'inauguration de la tour Eiffel et l'ouverture du Moulin-Rouge", avait commenté Campari en décembre, lors de l'annonce de l'ouverture de négociations exclusives avec Beam Suntory.

Cette transaction devrait contribuer à l'accroissement des capacités de production et d'embouteillage de Campari en France et lui permettre de renforcer sa présence aux Etats-Unis.

Fondé en 1860, Campari s'est lancé dans des acquisitions à partir de 1995, se transformant en multinationale présente sur plus de 190 marchés, avec un portefeuille comptant désormais plus d'une cinquantaine de marques.

La transaction avec Beam Suntory avait été négociée par l'ancien PDG de Campari, Bob Kunze-Concewitz, qui avait quitté en avril le poste qu'il occupait depuis seize ans pour "se consacrer à sa famille et cultiver ses passions".

Il a été remplacé par Matteo Fantacchiotti, qui était auparavant directeur général de l'Asie-Pacifique du groupe. Bob Kunze-Concewitz est resté au conseil d'administration du groupe en tant que membre non exécutif.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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