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Variante au Royaume-Uni: liaisons suspendues, aussi avec la Suisse

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Le gouvernement britannique a annoncé un reconfinement de Londres et du sud-est de l'Angleterre pour tenter de juguler une envolée des contaminations attribuée à une nouvelle souche du virus. (©AP/VICTORIA JONES)

Un premier cas de contamination par une nouvelle souche du coronavirus détectée au Royaume-Uni a été recensé en Italie. Comme la Suisse, les Etats européens suspendent les liaisons aériennes, ferroviaires, maritimes et routières avec le Royaume-Uni.

La Suisse a suspendu dimanche soir le trafic aérien avec le Royaume-Uni et l'Afrique du Sud. La mesure entre en force dimanche à minuit et jusqu'à nouvel ordre.

L'Italie a détecté dimanche un premier cas de contamination par cette nouvelle souche du coronavirus, soupçonnée d'être plus contagieuse, selon un communiqué du ministère de la Santé diffusé dans la soirée. Il précise que le patient contaminé se trouve à l'hôpital militaire Celio de Rome. Il était rentré depuis peu de Grande-Bretagne par avion et lui et ses proches sont en isolement, selon la même source.

Royaume-Uni de plus en plus isolé

Plus tôt dans la journée l'Italie avait annoncé la suspension des vols en provenance du Royaume-Uni. La France aussi suspend à partir de dimanche minuit et pour 48 heures tous les déplacements de personnes en provenance du Royaume-Uni. "Seul le fret non accompagné sera donc autorisé. Les flux de personnes ou de transports en direction du Royaume-Uni ne sont pas concernés", a précisé Matignon.

Un peu plus tôt, l'Allemagne a annoncé suspendre à minuit ses liaisons aériennes avec le Royaume-Uni. Une exception est faite pour les vols cargo de transport de marchandises. En parallèle, à partir de lundi, l'entrée sur le territoire allemand de citoyens britanniques et sud-africains par voie maritime, ferroviaire ou routière sera restreinte.

Les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg ont également annoncé la suspension des vols et des trains avec le Royaume-Uni. L'Irlande a aussi décidé de suspendre ses liaisons aériennes avec la Grande-Bretagne pendant "au moins" 48 heures dès dimanche à minuit. Mais les liaisons maritimes continueront d'être assurées.

Ailleurs en Europe, l'Autriche "veut également imposer", selon son ministre de la Santé, une interdiction d'atterrissage sur les vols en provenance de Grande-Bretagne. L'Espagne a demandé à Bruxelles un réponse "coordonnée" de l'UE sur une suspension des vols en provenance du Royaume-Uni.

En dehors du continent européen, Israël a annoncé dimanche interdire l'entrée sur son sol aux ressortissants étrangers en provenance du Royaume-Uni, du Danemark et d'Afrique du Sud. Les autorités ont également annoncé des règles strictes pour les Israéliens qui rentrent de ces pays.

Vaccins toujours efficaces

Le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel se sont consultés dimanche avec la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michel. Les ambassadeurs des pays membres de l'Union européenne (UE) auront une réunion de crise lundi à Bruxelles.

Quant aux experts de l'UE, ils sont arrivés à la conclusion que les vaccins actuels contre le coronavirus restaient efficaces, a annoncé dimanche soir le gouvernement allemand. "D'après tout ce que nous savons à l'heure qu'il est et à la suite d'entretiens qui ont eu lieu entre les experts des autorités européennes", la nouvelle souche "n'a pas d'impact sur les vaccins" qui restent "tout aussi efficaces", a déclaré Jens Spahn, le ministre de la Santé allemand, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'UE, sur la chaîne de télévision publique ZDF.

Poignée de cas déjà signalés

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a de son côté appelé ses membres en Europe à "renforcer leurs contrôles" du fait de la nouvelle variante du coronavirus. L'agence européenne de contrôle des maladies (ECDC), qui inclut une trentaine de pays dont les membres de l'Union européenne (UE) et le Royaume-Uni, n'a elle "pas exclu" que la variante circule en dehors du territoire britannique.

Baptisée "VUI 202012/01" (pour "Variant Under Investigation", variante en cours d'investigation), la nouvelle souche comprend plusieurs mutations. Elle entraîneraît selon les premières évaluations une contagiosité accrue du nouveau coronavirus.

Mis à part en Italie, une poignée de cas ont déjà été signalés hors du sol britannique, selon l'OMS et l'ECDC: au Danemark (9), ainsi qu'un cas aux Pays-Bas et en Australie.

Les virus mutent en permanence et la plupart du temps sans conséquences, mais certaines mutations peuvent s'avérer problématiques, selon les scientifiques. Selon l'OMS, outre "des signes préliminaires que la variante pourrait être plus contagieuse", la variante "pourrait aussi affecter l'efficacité de certaines méthodes de diagnostic", là aussi selon "des informations préliminaires".

Il n'y a en revanche "aucune preuve d'un changement de la gravité de la maladie", même si ce point fait aussi l'objet de recherches. L'OMS donnera plus d'informations dès qu'elle aura "une vision plus claire des caractéristiques de cette variante".

Nouvelle crise

Samedi, le gouvernement britannique a annoncé un reconfinement de Londres et du sud-est de l'Angleterre pour tenter de juguler une envolée des contaminations attribuée à une nouvelle souche du virus.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson, a déclaré que selon les premières données, le virus qui circule à Londres et dans le sud-est de l'Angleterre est jusqu'à 70% plus contagieux que la précédente souche. La nouvelle variante est "hors de contrôle" au Royaume-Uni, a indiqué dimanche le ministre de la Santé britannique Matt Hancock.

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Un comité interparti milite pour le "oui" à la loi Covid-19

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La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La loi Covid-19 doit être prolongée pour protéger les personnes vulnérables. Un comité rassemblant tous les partis sauf l'UDC a plaidé lundi pour le "oui" à la votation du 18 juin.

En vigueur depuis septembre 2020, la loi Covid-19 a déjà été soumise par deux fois au peuple qui l'a acceptée par plus de 60%. Le Parlement et le Conseil fédéral souhaitent que certaines mesures soient prolongées jusqu'à fin juin 2024, pour ne pas être pris au dépourvu en cas de flambée épidémique l'hiver prochain.

La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid. Mais la loi prolongée a été attaquée en référendum par des opposants aux mesures anti-coronavirus.

Protéger les vulnérables

Même si le Covid-19 a déjà disparu dans l'esprit de beaucoup, il reste imprévisible, a mis en garde le comité interpartis à Berne devant la presse. Il faut rester sur ses gardes. "C'est d'autant plus important pour protéger les personnes particulièrement vulnérables", a dit le conseiller national Lorenz Hess (Centre/BE).

"La pandémie n'est pas encore terminée pour les personnes immunodéprimées", soit entre 100'000 et 200'000 personnes, a poursuivi la conseillère nationale Manuela Weichelt (Verts/ZG).

La loi autorise la mise sur le marché de médicaments même s'ils ne sont pas encore autorisés en Suisse. De plus, elle garantit la production de médicaments Covid-19. Ces médicaments ne seraient plus accessibles en cas de refus.

Certificat à garder

Le comité a aussi plaidé pour le maintien du certificat Covid, avant tout pour des raisons de compatibilité internationale, d'autres pays réclamant toujours le certificat pour voyager.

Et le député Jörg Mäder (Vert'libéraux/ZH) de rassurer: "il est hautement improbable que le certificat soit à nouveau utilisé dans le pays. Cela serait tout au plus envisageable si une nouvelle variante dangereuse du virus apparaissait et menaçait gravement les soins de santé".

Les premiers sondages donnent une avance au "oui". Si le peuple refuse, toutes les dispositions seront abrogées à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Loi covid-19: un comité en faveur du oui voit le jour

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La loi Covid permet toujours de délivrer des attestations, par exemple pour des voyages au Japon. (Image d'illustration). (© KEYSTONE/Ti-Press/PABLO GIANINAZZI)

Les partisans de la loi Covid-19 ont formé un comité du oui en vue de la votation fédérale du 18 juin. Le conseiller national bernois Lorenz Hess (Le Centre) a confirmé à Keystone-ATS une information de la NZZ am Sonntag.

Ce troisième passage par les urnes semble moins cristalliser les passions que pendant la pandémie, estime le parlementaire. C'est pourquoi il a fallu du temps pour qu'un comité du oui se réunisse. "Mais il ne faut pas croire que le oui à la loi Covid est gagné d'avance", ajoute le Bernois. "Bien qu'à l'exception de l'UDC, tous les partis soutiennent la loi, il est important de montrer l'exemple avec un comité du oui."

Le comité ne bénéficiera pas d'importants moyens financiers pour faire campagne. "Les ressources des partis sont déjà fortement sollicitées pendant cette année électorale", poursuit Lorenz Hess. La campagne en faveur de la loi Covid-19 se limitera donc à une conférence de presse et une présence sur les réseaux sociaux.

Les opposants déjà actifs

Le comité du oui regroupe un large éventail de représentants politiques. Outre Lorenz Hess, il compte le conseiller aux Etats Josef Dittli (PLR/UR), et les conseillères et conseiller nationaux Manuela Weichelt (Verts/ZG), Jörg Mäder (Verts'libéraux/ZH) et Sarah Wyss (PS/BS).

Les opposants à la loi Covid sont déjà actifs depuis quelques jours. Le comité du non est composé du mouvement Mass-Voll, des Amis de la Constitution, d'Helvethica Ticino et du mouvement fédératif romand.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Appel à supprimer les mesures "inutiles" de la loi Covid-19

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La loi Covid permet de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid. Des mesures qui créent une "société à deux vitesses" et "discriminent" une partie de la population, selon les Amis de la Constitution (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les opposants à la loi Covid-19 ont lancé jeudi le combat contre la prolongation de ce texte soumise aux urnes le 18 juin. Ils appellent à mettre fin à des mesures qu'ils jugent "inutiles et nuisibles" et à "retrouver enfin la normalité".

La pandémie est terminée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a elle-même proclamé le 5 mai dernier, ont martelé à plusieurs reprises les membres du comité référendaire devant la presse à Berne.

Le monde entier est libéré du coronavirus. "Le monde entier ? Non, dans un petit pays peuplé d'irréductibles Helvètes, le Conseil fédéral croit encore à une hypothétique variante dangereuse", a ironisé le co-président des Amis de la Constitution, Roland Bühlmann.

Une loi inutile

Pour les membres du comité, il est pourtant "plus que temps" de tourner la page. Pour Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, l'heure doit être à la réconciliation. Il n'y a plus aucune raison valable de prolonger une loi qui a provoqué "tellement de souffrances et qui n'a rien apporté".

Nous n'avons pas besoin de cette loi pour gérer une urgence épidémique, la loi sur les épidémies suffit, a argumenté Michelle Cailler, présidente du Mouvement fédératif romand. Nous n'avons pas non plus besoin du certificat Covid pour voyager. Si une vaccination est requise pour entrer dans un pays, le carnet de vaccination reconnu dans le monde entier suffit, a-t-elle ajouté.

Les référendaires critiquent en particulier la possibilité de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid - le "pass de la honte", selon Mme Cailler.

"Rapport de guerre"

De telles mesures ont créé une "société à deux vitesses", ont "discriminé" une partie de la population et provoqué d'énormes dégâts: entreprises fermées, existences détruites et dommages à la santé, en particulier chez les jeunes.

Le bilan se lit "comme un rapport de guerre", accuse Maria Pia Ambrosetti, du parti Helvethica Ticino, qui a remporté deux sièges aux récentes élections cantonales. La prolongation des mesures risque de provoquer de nouvelles fermetures de restaurants et de commerces, bien qu'elle ne repose sur aucune base scientifique.

Les référendaires estiment que, pour la première fois, le vote sur la loi Covid-19 ne sera "pas faussé". Les arguments déterminants des deux votes précédents ont disparu, selon eux: les aides financières lors du premier vote, le 13 juin 2021, le certificat Covid et le vaccin pour le second, en novembre de la même année.

"Mensonges" des autorités

Les référendaires tirent à boulets rouges contre les "mensonges" du Conseil fédéral, et en premier lieu d'Alain Berset. Le ministre de la santé avait affirmé que le certificat Covid prouve que l'on n'est pas contagieux, c'est faux, affirment-ils.

De la même manière, on nous a vendu la vaccination comme une solution miracle et pourtant les preuves de son efficacité sont maigres, a ajouté M. Bühlmann. Différentes personnalités ont reconnu que les vaccins ne protégeaient pas contre l'infection ou la propagation du virus.

Cela n'a pas empêché la Confédération de dépenser des milliards pour l'achat de vaccins qui nous sont restés sur les bras, a-t-il ajouté. Et Alain Berset n'a plus cité la vaccination en lançant la campagne en faveur d'un "oui" à la loi Covid-19 au début du mois.

Le président de la Confédération a en revanche affirmé que la loi permettrait de financer la recherche de nouveaux médicaments. Cela ne bénéficie qu'à l'industrie pharmaceutique, a accusé Michelle Cailler.

Le comité référendaire a déposé le 30 mars près de 60'000 signatures. Le Parlement a prolongé en décembre dernier et jusqu'à fin juin 2024 des mesures inscrites dans la loi Covid-19, mais quasiment aucune n'est encore appliquée. Si la prolongation est rejetée dans les urnes, elles seront abrogées avec effet à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'OMS déclare la fin de l'urgence internationale

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré la fin de l'urgence internationale sur le coronavirus (archives), (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis fin à l'urgence internationale sur le coronavirus. "C'est avec un grand espoir que je le déclare", a affirmé vendredi le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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