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Suisse

Coop augmentera les salaires en 2023

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Coop procédera en 2023 à une hausse générale des salaires de 2% sera pour les employés touchant moins de 4500 francs par mois, alors que les rémunérations supérieures à ce montant seront ajustées individuellement. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Deuxième employeur privé de Suisse, Coop relèvera les salaires de son personnel en 2023 pour prendre en compte les effets de l'inflation, indique le détaillant lundi dans un communiqué. Différents syndicats regrettent néanmoins des mesures jugées insuffisantes.

Une hausse générale des salaires de 2% sera accordée pour les employés touchant moins de 4500 francs par mois. Pour les rémunérations supérieures à ce montant, elles seront ajustées individuellement, souligne Coop, précisant que 2% de la masse salariale est mise à disposition pour offrir ces augmentations.

En plus des hausses de revenus, les salariés recevront une carte cadeau dont le montant pourra aller jusqu'à 800 francs, en fonction du taux d'occupation. Pour les employés les moins bien rémunérés, la hausse cumulée atteindra ainsi au moins 3,3%.

Les négociations salariales ont été menées avec le syndicat-maison de l'Union des employés de Coop (UEC) dans un contexte de hausse générale des prix. Les économistes s'attendent en effet à une inflation entre 2,8 et 3% en 2022 et entre 1,5% et 2,7% en 2023.

La majorité des syndicats déçus

Dans un communiqué séparé, plusieurs syndicats ont regretté des mesures "insuffisantes" pour la majorités des partenaires sociaux. Selon Unia, Syna et la société suisse des employés de commerce (KV), Coop échoue à compenser la perte de pouvoir d'achat induite par le renchérissement, car la compensation accordée via la hausse de la masse salariale est insuffisante, y compris pour ceux dont les salaires sont les plus bas. "Ils devront encore plus se serrer la ceinture", s'attriste Michel Lang, responsable partenaires sociaux à la KV.

Alors que le bénéfice net de Coop a dépassé le demi-milliard de francs l'année dernière, Leena Schmitter, co-responsable du segment commerce de détail pour Unia, aimerait que les employés profitent plus de la "création de valeur qu'ils génèrent" par leur travail au sein du détaillant.

Alors que Coop met en avant une augmentation de la masse salariale totale de 3% en incluant les bons d'achat, les syndicats refusent de prendre en compte ces derniers dans les négociations, car ils ne permettent pas "d'améliorer les salaires de manière durable".

Les autres principaux détaillants, notamment Migros et Aldi Suisse, n'ont pas encore annoncé le fruit de leurs discussions avec les syndicats et représentants du personnel pour les négociations salariales 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse Romande

Regard critique des députés fribourgeois sur les comptes de l'Etat

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Le débat d'entrée en matière pour les comptes 2024 s'est révélé vif mardi devant le Grand Conseil fribourgeois, dans le contexte de la mise en oeuvre du Programme d'assainissement des finances de l'Etat (PAFE) (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les députés fribourgeois ont entamé mardi l'examen des comptes 2024 de l’Etat qui affichent un solde positif d'un million, 979'090 francs précisément, conforme au budget. La fragilité des finances cantonales inquiète tant à droite qu'à gauche.

L'entrée en matière n'a été contestée par aucun des cinq groupes parlementaires. Le débat est survenu dans le contexte délicat de la consultation en cours pour le Programme d’assainissement des finances de l’Etat (PAFE) et de ses 97 mesures, un projet qui doit permettre d'économiser quelque 490 millions de francs de 2026 à 2028.

L'exécutif a réussi à équilibrer l'exercice, en vertu du principe constitutionnel, "grâce à sa politique financière prudente et prévoyante, tout en faisant face aux besoins actuels", a rappelé le conseiller d'Etat Jean-Pierre Siggen. La copie affiche des revenus et charges de l'ordre de 4,34 milliards (+2,4%).

Ménage à crédit

L'excédent a été obtenu via des prélèvements sur provisions et une hausse de certains revenus et recettes fiscales, a ajouté le grand argentier. Avant clôture, et pour la deuxième année consécutive, le compte de résultats est déficitaire à hauteur de 3,7 millions de francs, après -26,8 millions lors de l'exercice précédent.

"On vit à crédit en remboursant avec l'épargne", a résumé le député vert François Ingold, rapporteur de la commission des finances et de gestion (CFG). La maîtrise des charges a occupé justement l'intervention de Bruno Riedo pour l'UDC, le parti invitant à "se passer de certaines dépenses" à l'avenir.

Le député PS Armand Jaquier a insisté sur les attentes de la population, en citant notamment les défis que sont le vieillissement et la formation. "Il faut éviter l'esprit de récession", a-t-il relevé. Son collègue centriste Christian Clément s'est inquiété de la vulnérabilité d'un ménage cantonal "qui ne tient qu'à un fil".

Coefficient d'impôt

Au nom des Vert-e-s et alliés, Julien Vuilleumier a mis en garde contre la persistance d'un "équilibre technique". "La situation doit nous alerter", a noté le député. Les finances "dépendent trop de la volatilité de la péréquation fédérale, de la BNS et de l'impôt anticipé ainsi que des recettes des personnes physiques".

Le PLR, par la voix de sa présidente de groupe Antoinette de Weck, a déploré la dégradation des perspectives du canton, craignant encore pour le versement de la BNS. La question d'une augmentation du coefficient d'impôt sur le revenu a refait surface, via la députée socialiste Marie Levrat, celui-ci évoluant à 96%.

L'évolution confirme le "changement de paradigme" détecté dès 2023 et l’apparition d’un déficit structurel, a dit le ministre. En fonction des besoins de provisionnement, notamment pour l’Hôpital fribourgeois (HFR), l’équilibre n’est assuré qu'avec la fortune, en particulier en prélevant 30 millions dans la provision BNS.

Amplification rapide

Le plan financier 2025-2028 a démontré une "amplification rapide et délicate" des excédents de charges. La contribution de la part de la Banque nationale suisse (BNS) pour cette année ne remet pas en cause les projections. Négatives, les perspectives financières confortent la volonté du Conseil d’Etat de concrétiser le PAFE.

Sans oublier l'impact négatif du programme d'économies de la Confédération. De plus, les tensions géopolitiques, avec des conflits armés en Europe de l’Est et au Moyen-Orient, les risques de guerres commerciales entre les grands blocs, génèrent un "niveau d’incertitudes majeur", a averti encore Jean-Pierre Siggen.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Djokovic: "J'espère pouvoir construire ma forme"

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Novak Djokovic est en quête de confiance à Genève (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Novak Djokovic est en quête de confiance à l'heure d'aborder le Geneva Open.

"Ce n'est pas idéal comme situation", a concédé le Serbe, tête de série no 2 du tableau, à la veille de son entrée en lice en 8e de finale. Mais "ma motivation est toujours là."

Sevré de titre depuis son 99e sacre, à savoir la conquête de l'or olympique à Paris en août 2024, l'ex-no 1 mondial vit une saison 2025 jusqu'ici compliquée: 12 victoires pour 7 défaites, une seule finale - perdue à Miami face à Jakub Mensik - et un abandon en demi-finale de l'Open d'Australie.

On est donc très loin de ses standards. D'autant plus sur terre battue, surface où celui qui a triomphé trois fois à Roland-Garros n'a pas gagné le moindre match jusqu'ici en 2025. Il a ainsi été battu d'entrée tant à Monte-Carlo qu'à Madrid, avant de renoncer à s'aligner à Rome.

"C'est un chapitre différent de ma carrière dans lequel j'essaie de naviguer. Je ne suis pas vraiment habitué à ces circonstances, avec des défaites qui s'enchaînent dès les premiers tours. Même si je savais que cela finirait par arriver", a confié Nole, qui fêtera ses 38 ans ce jeudi.

"Je veux des trophées en plus"

Pas question toutefois de déjà regarder dans le rétroviseur. "Je suis fier de tout ce que j'ai accompli dans ma carrière, mais j'ai encore le désir de tout faire pour atteindre mon meilleur niveau, afin de pouvoir gagner des tournois du Grand Chelem et battre les meilleurs joueurs du monde", a-t-il poursuivi.

"C'est pour cela que je suis ici. Je veux des trophées en plus, je veux construire ma forme dans l'optique de Roland-Garros", a répété Novak Djokovic, qui affrontera le vainqueur de l'édition 2018, le Hongrois Marton Fucsovics (ATP 134), pour son entrée en lice mercredi en 8e de finale.

"Ma motivation est toujours là, mais c'est une période de transition où je dois comprendre comment réagit mon corps, où je dois mieux gérer les circonstances. Avec l'idée de performer avant tout en Grand Chelem, même si j'ai envie de briller partout où je joue. Les Majeurs, c'est le summum dans notre sport", a-t-il rappelé.

Novak Djokovic - qui s'est présenté devant la presse avec plus de quatre heures d'avance ! - sait bien que sa fenêtre de tir se raccourcit. Les semaines, les mois qui viennent pourraient être décisifs dans sa double quête de 100e titre ATP et de 25e trophée du Grand Chelem.

Enchaîner les matches

A Genève, le Serbe espère avant tout pouvoir enchaîner les matches, comme l'an dernier lorsqu'il en avait gagné deux avant d'échouer face à Tomas Machac en demi-finale. "Je me réjouis de jouer. Je n'ai pas beaucoup joué sur terre battue, je n'y ai pas encore gagné de match cette saison", a-t-il ainsi lui-même rappelé.

"J'espère disputer plus d'un match ici pour mieux aborder Roland-Garros qui est le tournoi le plus important sur terre battue", et probablement celui dans lequel ses chances de triompher sont les plus réalistes. "J'espère pouvoir construire ma forme à Genève, et mieux jouer que les six dernières semaines."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève offre un anti-larve pour lutter contre le moustique tigre

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Genève poursuit la lutte contre le moustique tigre, une espèce exotique envahissante qui a été repérée pour la première fois dans le canton en 2019 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La lutte contre le moustique tigre s'intensifie à Genève. Le canton va ouvrir tous les vendredis après-midi une permanence afin de distribuer gratuitement un anti-larve biologique qui a pu être autorisé dans le cadre d'une opération pilote.

Le Bacillus Thuringiensis Israelensis (BTI) se présente sous forme de sachet de granulés de 50 grammes, ce qui est suffisant pour traiter un jardin, a indiqué mardi Göttlieb Dändliker, responsable des espèces exotiques envahissantes dans le canton. Au total, 5000 doses ont été commandées.

L'anti-larve pourra être remis gratuitement aux personnes concernées, soit celles qui disposent d'accès extérieurs comme un balcon, une terrasse ou un jardin. Ce produit respectueux de l'environnement, disponible aussi auprès de dix communes engagées, est facile à utiliser et à stocker.

Pratique et efficace, il pourra revêtir un rôle majeur dans la lutte contre le moustique tigre, qui repose sur une implication des particuliers comme des pouvoirs publics, relève le Département du territoire (DT) dans un communiqué. La saison des nuisances est sur le point de débuter, il faut agir immédiatement pour limiter la gêne et les risques sanitaires associés au moustique tigre.

ge.ch/moustique-tigre

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Crack: un guide pratique pour aider les villes suisses

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Depuis quelques années, le crack et les produits à base de cocaïne sont de plus en plus facilement disponibles en Suisse (image symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTOF SCHUERPF)

Les villes et communes suisses disposent désormais d'un guide pratique pour faire face à la consommation en hausse de crack. Edité par l'Initiative des villes pour la politique sociale, l'ouvrage présente notamment des exemples concrets.

Depuis trois ans, de nombreuses villes suisses connaissent une forte hausse de la consommation de produits à base de cocaïne, en particulier sous forme de crack ou de freebase, avec pour corollaire une visibilité accrue du phénomène dans l'espace public, rappelle mardi l'Initiative des villes pour la politique sociale dans un communiqué.

"Personne n’a de baguette magique dans la lutte contre la drogue et ses conséquences", souligne Émilie Moeschler, conseillère municipale de Lausanne et vice-présidente de l’Initiative des villes pour la politique sociale, citée dans le communiqué.

L'ouvrage publié mardi se veut un soutien aux villes et aux communes dans le déploiement d'une politique efficace en matière de drogue, dont il rappelle les quatre piliers: prévention, thérapie, réduction des risques et répression. Le guide comprend non seulement les bases de la politique des addictions, les approches éprouvées de l'aide aux personnes consommatrices mais aussi des exemples pratiques tirés des villes membres de l'initiative, explique cette dernière.

Importance de la collaboration

Parmi les exemples romands mentionnés figurent notamment l'ouverture d'un local de consommation à Fribourg, le plan d'action du gouvernement genevois ou les micro-emplois à Lausanne.

Dans la capitale vaudoise, l'organisation SYSTMD propose par exemple aux personnes qui consomment tôt le matin dans les toilettes publiques de ramasser du matériel de consommation contre une rémunération symbolique. Un programme de la Fondation Mère Sofia consiste à collecter des déchets trois fois par semaine. Ces offres favorisent l'intégration sociale et permettent des contacts avec le réseau socio-sanitaire, peut-on lire dans le guide.

L'Initiative des villes pour la politique sociale souligne l'importance d'une collaboration étroite entre la Confédération, les cantons et les villes. Pour faire face aux problématiques liées à la drogue, "les villes ont dû innover dans un contexte où la compétence législative appartient aux cantons ou à la Confédération", rappelle Nicolas Galladé, conseiller municipal de Winterthour (ZH) et président de l'initiative.

Cette dernière est une section de l'Union des villes suisses et représente les intérêts socio-politiques d'une soixantaine de villes à travers le pays.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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