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Économie

Travail.Suisse exige des hausses de salaires de 3 à 5% en 2023

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Pour Travail.Suisse et ses fédérations, les salariés doivent "obtenir leur juste part des fruits de la croissance" (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Travail.Suisse exige des hausses de salaire générales comprises entre 3 et 5% pour l'ensemble des travailleurs l'année prochaine. Cette revendication doit permettre de compenser la forte hausse actuelle du coût de la vie et les gains de productivité des entreprises.

La situation économique est actuellement très bonne pour l'économie, a souligné Thomas Bauer, responsable de la politique économique de Travail.Suisse lundi devant la presse à Berne. Malgré la situation politique mondiale difficile, l'économie suisse tourne à plein régime. Les salariés, eux, en profitent peu pour le moment.

Ils voient le coût de la vie augmenter et subissent un stress croissant. "Cela doit changer de toute urgence", a insisté M. Bauer, exigeant des hausses de salaires "substantielles" pour permettre aux travailleurs de profiter eux aussi de cette évolution positive.

3% de hausse, un minimum

La centrale syndicale exige une augmentation des salaires d'au moins 3%. Cela permettra de garantir le pouvoir d'achat des travailleurs face à une hausse des prix à la consommation estimée à 2,8% pour l'ensemble de l'année. A cela s'ajoute l'envolée attendue des primes d'assurance-maladie.

Pour M. Bauer, la "compensation de l'inflation n'est pas négociable". Il ne s'agit que de "la limite inférieure des revendications salariales". Travail.Suisse exige des hausses entre 3% et 5% selon les branches, afin de permettre aux salariés de bénéficier des gains de productivité réalisés par les entreprises.

"Tous les travailleurs et travailleuses doivent obtenir leur juste part des fruits de la croissance", alors qu'ils travaillent "au maximum de leurs capacités", renchérit Johann Tscherrig, membre du comité directeur de Syna.

En plus de la compensation du renchérissement, le syndicat demande ainsi une hausse des salaires réels de 200 francs dans le secteur de la construction, de 2,5% dans la chimie et la pharma ou encore de 2% dans le commerce de détail, où un "net rattrapage des salaires" est nécessaire selon lui.

Un effort pour la santé

Un rattrapage salarial est aussi nécessaire dans l'administration publique, qui a fourni "des prestations extraordinaires" en deux ans de pandémie, estime pour sa part Transfair. Le syndicat s'oppose aux exigences des CFF et CFF Cargo de baisser le salaire net des employés afin de compenser les pertes dues au coronavirus et les engagements d'économie pris à ce titre envers la Confédération.

Travail.Suisse estime en outre que des améliorations structurelles sont nécessaires dans certaines branches comme la santé, avec des augmentations de salaire de plus de 5%. Manque de personnel qualifié, surcharge de travail, horaires de travail éprouvants et salaires "structurellement trop bas", la santé reste en effet soumise à une forte pression, rappelle ainsi Syna.

Pour ce secteur, le syndicat demande, outre la compensation du renchérissement, une augmentation générale des salaires de 5%. Parallèlement, le monde politique est appelé à mettre en oeuvre l'initiative sur les soins infirmiers adoptée en novembre dernier, avec une amélioration "durable" de la formation continue et des conditions de travail.

Mesures pour les bas salaires

Par ailleurs, Travail.Suisse a élaboré un plan de mesures en 18 points en faveur des bas salaires et des petites rentes. Il demande notamment des augmentations de salaire structurelles au profit des bas salaires.

Il souhaite aussi en finir avec les notions de "salaires féminins" dans des "branches féminines". Idem pour "l'exception tessinoise", qui fait que le canton reste souvent considéré comme une zone à bas salaire. Ce plan prévoit également des mesures pour stabiliser les rentes, réduire les coûts et faciliter la substitution des énergies fossiles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Condamnations dans l'affaire des subventions de CarPostal

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Sept anciens collaborateurs sont condamnés à des amendes dans le cadre des subventions perçues à tort par CarPostal, (archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'Office fédéral de la police inflige des sanctions pénales à sept anciens collaborateurs de CarPostal. Selon les enquêteurs fédéraux, ils se sont rendus coupables de fraude aux subventions de CarPostal ou ne l'ont pas empêchée.

Selon l'évaluation de l'Office fédéral de la police (fedpol), les conditions pour des peines privatives de liberté ne sont pas remplies, a-t-il annoncé lundi. Fedpol a donc rendu des décisions pénales après l'analyse des requêtes des personnes concernées.

Des peines ont été prononcées à l'encontre de cinq personnes pour fraude aux prestations et à l'encontre de deux personnes pour omission d'empêcher la fraude aux prestations.

Les peines comprennent des amendes avec sursis allant de 56'000 à 420'000 francs ainsi que des amendes fermes allant de 12'000 à 60'000 francs.

Les personnes concernées peuvent faire opposition. Fedpol sera compétent pour les examiner et rendre des décisions pénales ou des ordonnances de non-lieu. Actuellement, aucune des décisions pénales n'est entrée en force.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les ménages sont propriétaires de leur logement dans 36% des cas

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En Suisse, 1,4 million de ménages sont propriétaires de leur logement (photo d'illustration) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

En 2022, 1,4 million de ménages disposaient de leur propre bien immobilier, soit 36% de tous les ménages privés en Suisse. Parmi eux, 730'000 possédaient une maison individuelle, selon les derniers chiffres publiés lundi par l'Office fédéral de la statistique.

Les habitants de 2,4 millions de ménages en Suisse vivent dans des logements en location, indique un communiqué de l'Office fédéral de la statistique (OFS). Le loyer d'un appartement de 4 pièces s'élève en moyenne à 1622 francs par mois. Les logements construits il y a moins de deux ans sont les plus chers.

Un appartement neuf de 4 pièces coûte en moyenne 2138 francs par mois. Plus les habitants d'un ménage privé vivent depuis longtemps dans un logement en location, plus leur loyer est bas.

C'est dans les grandes agglomérations que le logement est le plus cher. Zurich présente le loyer moyen le plus élevé parmi les plus grandes villes suisses, avec une moyenne de 1997 francs par mois pour un appartement de 4 pièces.

Chauffage à énergie fossile largement majoritaire

Des sources d'énergie fossiles comme le mazout ou le gaz sont utilisées pour chauffer 70% de tous les logements locatifs, contre 57% des logements en propriété. L'OFS attribue cette situation au fait que les locataires habitent plus souvent dans de grands immeubles équipés de chaudières à mazout ou à gaz.

En raison de leur répartition géographique, les logements locatifs sont plus souvent raccordés à des installations de chauffage à distance. En contrepartie, les logements en propriété sont plus souvent équipés d'une pompe à chaleur (24%) que les logements locatifs (12%).

C'est dans le canton de Genève que la part de logements locatifs appartenant à des particuliers est la plus faible (environ un quart), alors qu'elle est nettement plus élevée dans les cantons du Valais et du Tessin (près de 70 % chacun).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Lausanne: plus de 17 millions d'aides durant les années Covid

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En 2020, la rue Centrale est devenue piétonne le samedi matin, jour de marché. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Quatre ans après le début de la crise du Covid, la ville de Lausanne tire un bilan du soutien accordé aux acteurs économiques lausannois. Elle a versé quelque 17 millions de francs d'aides diverses, plus un prêt sans intérêts de 1 million de francs en faveur du Fonds pour l'équipement touristique de la région lausannoise (FERL).

Le dimanche 15 mars 2020, le Conseil fédéral déclarait l'état d'urgence. Face à l'ampleur de la crise engendrée par le coronavirus, la municipalité avait pris une série de mesures, en complémentarité des actions de la Confédération et du canton.

Ces mesures "exceptionnelles" n'étaient pas que des réponses immédiates et urgentes aux problèmes. Elles posaient également "des bases solides pour la relance économique post-crise", souligne lundi le municipal Pierre-Antoine Hildbrand, cité dans un communiqué.

Prestations gratuites

Pour rappel, la ville a accordé une série de gratuités - pour environ 4 millions de francs -, renonçant à facturer certains émoluments notamment pour les terrasses et les marchés. Pour renforcer le commerce de proximité, elle a distribué à ses habitants pour 6,6 millions de bons de réduction d'achat et d'achat direct.

Autres mesures: la rue centrale est devenue piétonne le samedi matin, jour de marché. Le nombre de terrasses est passé de 518 fin 2019 à 631 fin 2023. En tant que propriétaire d'immeubles, Lausanne a renoncé à certains loyers commerciaux et a maintenu son sponsoring aux grandes manifestations, malgré leur annulation. Et les Services industriels ont offert la gratuité du téléréseau à leurs clients hôteliers. Le tout pour un montant de 4,25 millions.

Taxis et hôtels

La ville a également soutenu l'Association intercommunale pour la règlementation des taxis et Taxis Services, la centrale d'appel. Pour aider les indépendants à évaluer leur situation financière, elle a offert, avec des partenaires, des "check-ups" gratuits. Ces initiatives totalisent 3 millions de francs. Enfin, l'hôtellerie a bénéficié d'un prêt sans intérêts d'un million de francs au FERL.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

L'ex-patron de Julius Bär privé de bonus en 2023

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L'an dernier, la banque a vu ses résultats lourdement pénalisés par l'affaire Signa, avec un produit d'exploitation en chute de 15,9% à 3,24 milliards. (KEYSTONE/Alessandro Della Bella) (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

L'ancien directeur général de Julius Bär Philipp Rickenbacher, qui s'est retiré au 1er février dernier, éclaboussé par la retentissante faillite de l'empire immobilier Signa de l'Autrichien René Benko, a dû se contenter d'un peu plus que son salaire de base en 2023.

Philipp Rickenbacher a perçu 1,5 million de salaire de base, comme en 2022, en plus de contributions sociales et liées au fond de pension, soit une rémunération totale de 1,72 million, selon le rapport annuel publié lundi. Sa rémunération variable s'est retrouvée à zéro.

La somme est bien loin de celle de 2022, quand l'ancien patron avait perçu en tout 6,03 millions de francs. Les 10 membres de la direction ont aussi été mis au régime, percevant 13,02 millions l'an passé, après presque 35,5 millions en 2022.

Le conseil d'administration a aussi dû se serrer la ceinture. Ses membres ont reçu 2,95 millions, contre 3,80 millions il y a deux ans. Le président Romeo Lacher s'est vu octroyer 654'000 francs, après 1,08 million.

"La regrettable erreur d'appréciation du risque et la provision pour perte sur prêts de la dette privée qui en a résulté" ont conduit "à imposer d'importantes mesures correctives en matière d'indemnisation", souligne le document.

L'an dernier, la banque a vu ses résultats lourdement pénalisés par l'affaire Signa, avec un produit d'exploitation en chute de 15,9% à 3,24 milliards. Ce repli est la conséquence d'une perte nette sur crédits de 606,3 millions de francs ayant occasionné un amortissement de 586 millions et qui est liée au crédit défaillant accordé à M. Benko.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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