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Suisse

L'Initiative des Alpes veut décarboner le transport marchandises

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Le fret routier en Suisse reste beaucoup trop important, selon l'Initiative des Alpes. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

L'organisation environnementale Initiative des Alpes propose un plan en trois étapes pour que la Suisse atteigne la neutralité carbone pour l'ensemble de son trafic marchandises d'ici 2035. Le pays peut devenir un exemple pour tout le continent, écrit-elle.

La Suisse avait ouvert la voie avec la construction des nouvelles lignes ferroviaires à travers les Alpes (AlpTransit), la redevance poids lourds et le transfert des marchandises de la route au rail, autant de projets pour lesquels elle s'était montrée visionnaire, relève jeudi Initiative des Alpes dans un communiqué.

"Beaucoup de pays nous envient", poursuit-elle, mais il est temps aujourd'hui "de prolonger et de renforcer ce succès". Si le plan proposé jeudi est concrétisé, la Suisse deviendrait le premier pays à disposer d'un transports de marchandises neutre sur le plan climatique.

Financements, automatisations

Ce plan est d'autant plus important que le trafic marchandises est appelé à croître de 31% d'ici 2050, comparé à 2017, ce qui aurait des "conséquences dévastatrices" sur le paysage alpin.

L'initiative proposée prévoit d'augmenter considérablement le fret ferroviaire d'ici 2030, d'améliorer l'efficacité logistique dans les agglomérations et d'y diminuer le plus possible de nombre de véhicules de marchandises.

La Confédération est appelée à contribuer à l'effort en encourageant le fret ferroviaire et en finançant des innovations pour des procédures numérisées et automatisées.

Faire payer les renvois de colis

Le renvoi des colis de l'e-commerce ne devrait plus être gratuit. Un objectif de neutralité carbone devrait en outre être fixé par la Suisse pour les nouvelles flottes de camions dès 2025, comme l'a fait l'UE, ajoute l'Initiative des Alpes. Elle réclame aussi une offensive pour les énergies "propres" et la mise en place d'un large réseau de stations de recharge. Les camions circulant avec une batterie électrique et ceux à hydrogène devraient être exemptés de la taxe poids lourds, et d'autres plus fortement taxés.

Pour les véhicules de livraison (marchandises légères), l'organisation demande une taxe liée aux prestations, adossée à la redevance poids lourds (RPLP). Il s'agirait aussi de promouvoir le fret par des vélos électriques spécifiques, lorsque c'est possible, dans les villes. En outre, des zones "libres d'émissions polluantes" devraient être établies en zone urbaine, qui interdiraient tous les véhicules thermiques.

Dès 2035, le plan prévoit que plus aucun camion utilisant des carburants d'origine fossile ne soit mis en circulation en Suisse.

Avec une part de près d'un tiers de toutes les émissions de CO2 en Suisse, le secteur du transport est le plus grand émetteur indigène de gaz à effet de serre, rappelle l'Initiative des Alpes. La part du fret se monte à 18%, et les deux tiers de cette proportion sont dus aux véhicules utilitaires lourds. Aujourd'hui, un camion émet toujours autant de CO2 qu'il y a trente ans. Les émissions des poids lourds n'ont pas été réduites ces trente dernières années.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Football

Verdict imminent en queue de peloton

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Les joueurs du Stade Lausanne-Ouchy vivent sans doute leurs derniers matches en Super League. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le SLO se déplace mardi à Bâle (20h30) pour tenter de survivre quelques jours de plus en Super League. Il lui faudra également un coup de pouce d'Yverdon, qui défie Grasshopper dans le même temps.

Cette antépénultième journée de championnat pourrait bien rendre un verdict attendu depuis maintenant plusieurs semaines. Tout autre résultat qu'une victoire des Stadistes au Parc Saint-Jacques acterait leur relégation en Challenge League.

Vainqueurs d'Yverdon samedi à la Pontaise (3-1), les hommes de Ricardo Dionisio n'ont jamais enchaîné deux succès consécutifs cette saison en Super League. Même s'ils y parvenaient mardi contre un FC Bâle invaincu depuis cinq matches, les Lausannois devraient espérer un faux-pas de Grasshopper face aux Nord-Vaudois.

Ces derniers ne partiront pas forcément favoris au Letzigrund au vu de leur fébrilité loin de leur antre (huit défaites de rang à l'extérieur). Mais un deuxième succès des Yverdonnois en déplacement cette saison ferait aussi les affaires de l'autre club du chef-lieu vaudois, le LS, qui serait alors définitivement à l'abri d'un retour de GC.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Pas de grand gagnant à l'Eurodreams lundi. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams lundi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 9, 20, 23, 24, 37 et 39, ainsi que le numéro "dream" 1, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Un comité vaudois se dresse contre la loi sur l'électricité

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Le comité vaudois opposé à la loi sur l'électricité craint notamment pour la défigurartion du paysage. Il prend notamment comme exemple le parc éolien de Sainte-Croix. (Archives © KEYSTONE/Valentin Flauraud)

Défigurer le paysage, bafouer les droits populaires ou taper dans le porte-monnaie des Vaudois : ce sont les craintes d'un comité cantonal vaudois, formé pour soutenir le refus de la loi sur l'électricité soumis aux Suisses le 9 juin prochain. Les sections cantonales de l'UDC, de Paysage Libre et la Ligue vaudoise partent en campagne.

La loi sur l'électricité défigurerait le paysage vaudois, tout en bafouant les droits populaires. C'est la crainte d'un comité cantonal, composé notamment de l’UDC Vaud, de la Ligue vaudoise et de la section vaudoise de Paysage-Libre. Ils vont défendre le non à la votation fédérale sur cette loi, soumise au peuple le 9 juin prochain.

Le conseiller national UDC vaudois Yvan Pahud dénonce notamment les répercussions financières possibles.

La Ligue Vaudoise fait également partie de ce comité. Elle souligne le risque de perte d’autonomie des communes et des cantons en cas d’acceptation. Un des combats de la Ligue vaudoise. Son président, Félicien Monnier :

Félicien Monnier parle de deux visions de l’écologie qui s’affronteront dans les urnes en juin :

Diversification

Le conseiller national UDC Yvan Pahud, ainsi que le reste du comité contre la loi sur l'électricité, ne souhaitent pas laisser tomber l'éolien ou le solaire. Mais cela ne suffit pas selon le député :

Félicien Monnier, président de la Ligue vaudoise, parle plutôt d'une diversification des sources d'énergies :

L'élu UDC sous la coupole fédérale pense d'ailleurs que les réflexions ont évoluées concernant le nucléaire :

L'exemple de Sainte-Croix

Le comité dénonce notamment l'accélération de l'éolien dans notre pays et le canton, soulignant la vingtaine de projets prévus en terres vaudoises. Une source d'énergie jugée trop intermittente, notamment par le secrétaire général de la section vaudoise de Paysage Libre, Jean-Marc Blanc :

Le secrétaire général enchaîne, en prenant l'exemple du seul parc éolien vaudois actuellement en service, celui de Sainte-Croix :

 

Rappelons que les Suisses sont appelés aux urnes pour se prononcer sur ce sujet le 9 juin prochain.

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Suisse Romande

Le parlement valaisan se penche sur sa viticulture

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Le projet devrait passer la rampe du Grand Conseil mercredi (Photo d'illustration/Archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Valais veut moderniser son vignoble afin d'améliorer sa rentabilité et son développement. Le projet "Vignoble du XXIe siècle" à 170 millions dont 53 millions à charge du canton est au menu du Grand Conseil cette semaine qui se prononce à la fois sur ce crédit-cadre et sur une modification de la loi sur l'agriculture.

Ces dernières années après des épisodes de gel ou encore de mildiou, le Conseil d'Etat est venu avec "des emplâtres sur des jambes de bois" pour soutenir la branche, a lancé lundi au parlement cantonal le conseiller d'Etat Christophe Darbellay. "Mais vous nous avez régulièrement reproché de ne pas présenter une vision à long terme pour l'avenir de la viticulture. La voici".

Concrètement, des mesures de production visent à soutenir le renouvellement du capital plant, la mise en oeuvre de systèmes d'irrigation par goutte à goutte et l'amélioration des accès aux parcelles. Des mesures foncières misent quant à elles sur des remaniements parcellaires pour créer "des entités rationnelles d'exploitation" d'une surface de 3000 m2 au minimum.

"Vignoble adapté"

La facture globale du projet s’élève à 170 millions de francs. Cette somme se compose de 53 millions de subventions cantonales, de 8 millions de subventions fédérales et de 80 millions de crédits d'investissement. Les communes participeront quant à elles à hauteur de 13 millions de francs et 16,5 millions de francs sont à la charge de la branche.

"Ça peut paraître peu, ça peut paraître beaucoup. Ça correspond en proportion à ce qu'on a investi ces vingt dernières années pour refaire par exemple le verger valaisan", a précisé Christophe Darbellay. Avec ce projet, on donne "un instrument de travail à cette génération de professionnels qui fera le vignoble de demain", c'est-à-dire un vignoble adapté aux défis du futur, qu'ils soient économiques, environnementaux, ou en lien avec la relève qui fait parfois défaut dans la viticulture.

Les fonds seront alloués à des projets déposés par des caves ou des viticulteurs, a relevé Christophe Darbellay. Un plafond de soutien est fixé à 100'000 francs par année, par exploitation afin d’assurer la répartition des soutiens.

"Projet ambitieux"

"Le PLR soutient ce projet, mais veut y apporter des modifications, car nous estimons que la loi est trop peu claire sur les conditions pour bénéficier de ce programme", a fait savoir la formation. "C'est un projet ambitieux" qui amènera "une certaine pérennité" sur le long terme, a estimé le Centre du Valais romand.

Mais pour qu'il déploie ses effets, "il faudra s'attaquer, à court terme, aux revenus actuels du vigneron, soit au marché du raisin et des vins. Sans quoi les 53 milllions risquent de rester dans les caisses cantonales. Et le projet n'ira guère plus loin que le débat politique", ajoute-t-il.

Le groupe des Vert-e-s salue le projet, mais aurait toutefois souhaité la création d'une loi cantonale dédiée à la viticulture plutôt que deux articles dans la loi sur l'agriculture. Il estime également "dommageable" que la modification législative n'inclut aucune disposition claire quant aux objectifs, ne fasse aucune référence à l'analyse agroalimentaire et manque d'une vision claire sur la question de l'évolution de la surface viticole qui inclut la problématique des vignes abandonnées.

Exceptions souhaitées

Du côté de l'UDC et du Centre germanophones, on relève l'importance d'inscrire clairement des exceptions dans la loi pour les parcelles ayant des conditions topographiques accidentées et structurelles spécifiques. Le soutien de l'UDC du Haut-Valais dépendra de cette mesure, a-t-elle fait savoir.

Il existe des vignobles en forte pente sur l'entier du territoire cantonal, a souligné Christophe Darbellay. "Si cela peut vous rassurer, on passera certaines exceptions de l'ordonnance à la loi, mais on ne veut pas dénaturer le projet", a-t-il indiqué, rappelant que la problématique du parcellaire est le plus grand problème de la viticulture valaisanne.

Plus grand de Suisse, le vignoble valaisan avec ses 4675 hectares est aussi, actuellement, divisé en quelque 75 mille parcelles et plus de vingt mille propriétaires.

Les Suisses boivent moins

Le PS s'est aussi demandé si les mesures seront suffisantes pour soutenir de façon efficace la branche et si les vignerons seront nombreux à participer. "Nous pensons qu'il faut encore beaucoup de travail, de conviction et d'explication", estime la formation qui se demande aussi si le projet tient suffisamment compte des modifications de consommation de la population suisse qui boit moins de vin.

Aucun groupe n'a combattu l'entrée en matière qui a été acceptée par 122 voix contre 1. Le projet, qui sera débattu mercredi, devrait donc, sauf surprise, passer la rampe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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