Suisse
Le transport de marchandises par le rail doit être amélioré
Le transfert du trafic de marchandises de la route vers le rail doit être renforcé. S'il salue les efforts du gouvernement dans le domaine, le National exige des mesures supplémentaires, notamment une amélioration de l'accès à la NFLA.
Les camions sont toujours moins nombreux à traverser les Alpes par la route. L'an dernier, 860'000 poids lourds ont arpenté les routes suisses. C'est un tiers de moins qu'en 2000. La barre des 650'000 courses transalpines maximale est toutefois encore loin.
Conscient d'avoir raté une nouvelle fois ses objectifs, le Conseil fédéral a présenté fin novembre un paquet de mesures. Le National en a pris acte jeudi, soutenant en particulier le maintien temporaire de la chaussée roulante jusqu'en 2028 et le perfectionnement de la redevance sur le trafic des poids lourds.
Eliminer un goulet d'étranglement
D'autres points peuvent toutefois être améliorés, aux yeux des députés. Ils ont tacitement adopté une motion visant à améliorer l'accès à la nouvelle ligne ferroviaire à travers les Alpes (NLFA) au nord de Bâle.
"En Allemagne et en France, l'accès à la NLFA est critiquement restreint", a relevé Marco Romano (Centre/TI) au nom de la commission. Seules deux voies existent entre Karlsruhe (D) et Bâle.
Au nord de Karlsruhe, il en existe plus du double, soit entre quatre et six, jusqu'en Rhénanie-du-Nord-Westphalie et Rotterdam (NL). Quatre voies traversent également la Suisse grâce au Gothard et au Lötschberg/Simplon. Et cinq, situées à Chiasso, Domodossola et Luino (IT), vont vers l'Italie.
Les prévisions de trafic tablent sur une croissance du trafic transalpin de 2% par an, ce qui équivaudra à 48% de transit alpin en plus dans 20 ans. Sans un aménagement rapide de ce goulet d'étranglement, une grande partie du trafic supplémentaire devra traverser les Alpes par la route, ont pointé plusieurs orateurs.
Success-story européenne
"La NFLA est une belle réussite. Nous ne devons pas risquer un retour du transport des marchandises sur les routes", a plaidé Martin Candinas (Centre/GR). Une hausse du trafic de poids lourds ne pèse pas seulement sur l'environnement, mais aussi sur la circulation indigène.
En augmentant les capacités au nord de la Suisse, "des dizaines de milliers de camions pourraient ainsi être évités", a complété Isabelle Pasquier-Eichenberger (Vert-e-s/GE). "La success-story helvétique doit se transformer en une success-story européenne", a conclu Jon Pult (PS/GR).
La Suisse doit s'entendre avec la France et l'Allemagne pour électrifier la ligne ferroviaire de 71 km située sur la rive gauche du fleuve, entre Woerth et Strasbourg (F), et pour l'aménager aux normes NLFA. La ligne rénovée doit être mise en service avant 2030. Une participation helvétique pourrait être envisagée. Un point vivement critiqué par l'UDC.
Reconnaissant le potentiel d'amélioration, la ministre des transports Simonetta Sommaruga a indiqué avoir déjà pris langue avec les pays voisins. Paris et Berlin sont tous deux intéressés. Une déclaration d'intentions, incluant une participation financière de Berne, devrait être rédigée prochainement.
Hausse du soutien
Le trafic intérieur doit également être renforcé. Les députés ont tacitement approuvé une motion visant à mieux soutenir le transport provenant de régions disposant d'un potentiel de transfert élevé.
Les coûts de la mesure sont estimés entre 10 et 15 millions de francs par an. Ils pourraient être couverts grâce à un relèvement du plafond de dépenses pour la promotion du fret ferroviaire transalpin. Les deux motions doivent encore être approuvées par le Conseil des Etats.
Semi-remorques grutables
Dernier point: le National a tacitement chargé le Conseil fédéral de se pencher sur la question des semi-remorques. Plus de 80% d'entre elles ne sont pas grutables, et donc pas adaptées au trafic combiné. Généraliser les semi-remorques grutables encouragerait le transfert au rail, selon les députés. De telles remorques pourraient permettre de compenser l'abandon de la chaussée roulante.
S'il exclut toute interdiction unilatérale des semi-remorques non grutables sans concertation avec l'Union européenne, le Conseil fédéral accepte d'évaluer les mesures pour encourager leur acquisition dans le rapport sur le transfert 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Changement d'heure: Attention aux animaux sauvages sur la route
Les animaux sauvages ne font ni attention au trafic automobile, ni au changement d'heure des humains. Avant le passage à l'heure d'été dimanche prochain, la Protection suisse des animaux (PSA) met en garde contre des collisions.
Le risque de collision est plus élevé, car davantage de personnes circuleront à nouveau en voiture dans l'obscurité, prévient la PSA. Elle appelle les automobilistes à réduire leur vitesse et à être encore plus vigilants au volant.
Les animaux sauvages qui sont actifs au crépuscule ou la nuit sont les plus menacés. Les chevreuils, les sangliers et d'autres animaux sont à la recherche de nourriture et traversent les routes sans se soucier des voitures.
Saison des amours
Par ailleurs, le début de la saison des amours apporte des défis supplémentaires. Pendant que les animaux, comme le blaireau ou le putois, se concentrent sur la reproduction, ils font moins attention à la circulation. Les automobilistes doivent donc être particulièrement attentifs au côté droit de la route.
Si, malgré toutes les précautions, un accident avec un animal sauvage se produit, il faut en informer immédiatement la police. Il ne faut en aucun cas s'approcher trop près d'un animal blessé, car cela pourrait l'effrayer et aggraver sa blessure en cas de tentative de fuite ou de défense. Les animaux morts doivent être tirés par les pattes arrière jusqu'au bord de la route.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Fribourg-Gottéron tient bon et rejoint le dernier carré
Fribourg-Gottéron jouera les demi-finales des play-off de National League. Les Dragons ont obtenu leur qualification en s'imposant 4-2 contre Lugano dans l'acte VII décisif.
Comme lors des six premiers matches, l'équipe qui a ouvert le score a remporté la partie. Après un round d'observation entre deux équipes jouant leur saison, Niklas Schlegel, qui venait de perdre sa canne après avoir été sauvé par son poteau, s'est fait surprendre par la vitesse de Killian Mottet derrière son but (18e).
Christoph Bertschy, pénalisé juste avant la première sirène, a ensuite donné deux longueurs d'avance aux Dragons en mettant fin au passage à un mutisme long de 16 matches. A l'instant où il est revenu sur la glace, l'attaquant a reçu une offrande de Sandro Schmid avant de tromper Schlegel entre les jambes (22e).
Le break en poche et alors qu'ils évoluaient à 5 contre 4, les Fribourgeois ont concédé un premier but tessinois. Un tir en revers précis de Daniel Carr a battu Reto Berra, lui aussi séparé de sa crosse quelques instants plus tôt (25e).
Tendu jusqu'au bout
Les hommes de Christian Dubé ont toutefois corrigé cette bévue quelques minutes plus tard en power-play. Chris DiDomenico, bien décalé par Ryan Gunderson, a redonné un peu d'air à ses couleurs d'un puissant tir sur réception (30e).
Mais en voyant Calvin Thürkauf dévier du patin un puck au fond des filets de Berra (40e), les 9095 spectateurs fribourgeois ont compris qu'ils allaient devoir retenir leur souffle jusqu'au bout. Après quatre minutes sans craquer à 4 contre 5 et un but de Bertschy dans la cage vide, ils ont finalement pu laisser éclater leur joie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams
Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams jeudi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 1, 7, 9, 13, 18 et 37, ainsi que le numéro "dream" 3, a indiqué la Loterie romande.
Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.
https://jeux.loro.ch/games/eurodreams
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La rémunération de Sergio Ermotti fait jaser
Les 14,4 millions de francs perçus pour 2023 (salaire fixe et bonus) par le PDG d'UBS Sergio Ermotti choquent certains milieux politiques et économiques. "On devrait se poser des questions pour tout salaire qui dépasse un million", a notamment estimé Pascal Broulis.
Interrogé jeudi dans l'émission Forum de la RTS, le conseiller aux Etats vaudois (PLR) et ancien grand argentier du canton a observé que M. Ermotti n'était pas le propriétaire d'UBS mais bien un salarié, tout patron qu'il soit. A ce titre, quand on gagne plus de 10 millions, il y a de quoi se demander si l'on n'est pas en train de "confisquer de l'argent aux actionnaires", qui sont les propriétaires, a-t-il dit. "Cela me choque", a-t-il ajouté.
Vincent Kaufmann, directeur de la fondation Ethos actionnaire d'UBS, estime que l'argument selon lequel les patrons qui ne gagneraient pas de très importantes sommes d'argent risqueraient de partir aux Etats-Unis ne tient pas vraiment la route. "Citez-moi le nombre de patrons européens qui dirigent de grosses boîtes aux Etats-Unis, il n'y en a pas beaucoup. Nous pourrions avoir des salaires plus décents", a-t-il dit, toujours sur Forum.
"Ce n'est pas aux politiques de fixer des règles, mais il faut encourager les gens à se poser des questions" (sur de telles rétributions), a encore relevé M. Kaufmann.
"Disproportionné et choquant"
Le président du parti libéral-radical (PLR) Thierry Burkart a lui aussi vivement critiqué la rémunération de Sergio Ermotti. Le Tessinois a certes instauré la confiance après la fusion forcée du CS et de l'UBS, admet-il, mais sa rémunération après neuf mois à la tête de l'UBS est "disproportionnée et choquante".
M. Ermotti et d'autres grands patrons devraient reconsidérer leurs salaires "avec humilité", affirme le conseiller aux Etats argovien dans une interview publiée en ligne par les journaux de Tamedia.
Jeudi matin déjà, il avait critiqué les rémunérations élevées du Tessinois sur X (ex-Twitter). "Les excès de certains dirigeants en matière de bonus détruisent la confiance de la population dans l'économie dans son ensemble", estime le président du PLR.
"C'est justement dans les banques, dont les risques commerciaux sont de fait supportés par la population, qu'il faudrait faire preuve de plus de modestie", insiste-t-il. Lors de la reprise du CS par l'UBS, de nombreuses personnes ont aussi perdu leur emploi, souligne l'Argovien.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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