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Genève

Genève: le suicide assisté autorisé aux HUG

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Le suicide assisté pourra avoir lieu à l'intérieur des HUG pour les patients remplissant les conditions (image prétexte). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) ont revu leurs directives internes en matière de suicide assisté. Il est désormais officiellement autorisé en leurs murs, à certaines conditions.

Jusqu’ici, les patients répondant aux critères fixés dans la loi devaient se déplacer hors de l’hôpital pour absorber la potion létale. Ils ne pouvaient le faire sur place que dans des cas extrêmes, quand le retour à domicile s’avérait impossible.

Le choix du lieu de réalisation de son geste appartient désormais au patient. Cela semble être la position la plus fidèle à l’évolution des mentalités, à la demande des patients et à l’esprit de la récente modification de la loi sur la santé, expliquent les HUG dans leurs nouvelles directives internes, présentées jeudi dans le journal Le Temps et transmises à Keystone-ATS.

Liberté des soignants

Pour le reste, le suicide assisté est autorisé pour autant que le patient soit capable de discernement, qu'il persiste dans sa volonté de se suicider et souffre d’une maladie ou de séquelles d’accident graves et incurables. En aucun cas un patient ne peut demander à être hospitalisé aux HUG avec pour seul objectif la réalisation d’un suicide assisté, relève le document.

Autre condition, la substance létale est fournie et apportée par Exit qui en assure la préparation. La prescription de pentobarbital par un médecin HUG est proscrite. La prise doit impérativement être faite par le patient lui-même, au sein du service dans lequel il est hospitalisé.

Concernant le personnel médical, la liberté, ainsi que le degré d’implication des soignants et médecins est laissé à chacun. Ils ne peuvent être contraints de prendre en charge un patient au moment de la réalisation de son geste, selon le principe de l’objection de conscience. Les HUG relèvent cependant que selon une enquête interne, une majorité du personnel (67%) soutient le droit au suicide assisté.

Evolution des mentalités

Les premières recommandations au sujet du suicide assisté aux HUG ont été établies en 2006. En plus de dix ans, la situation a évolué sur plusieurs plans, rappelle l'hôpital.

D’une part, l’adhésion au droit au suicide assisté a été réaffirmée par la population suisse. D'autre part, l’obligation de respecter ce droit dans les établissements médicaux privés et publics et les établissements médico-sociaux a été inscrit dans la loi genevoise sur la santé en 2018.

Le conseil d’éthique clinique (CEC) des HUG a été mandaté pour actualiser les recommandations et un document a été achevé en juillet 2019. De nombreuses discussions ont suivi et ont abouti à ces nouvelles directives internes, précisent les HUG.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un appartement du 9e étage de la barre du Lignon détruit par le feu

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Les pompiers du Service d'incendie et de secours de Genève (SIS) ont rapidement déployé d'importants moyens pour venir à bout d'un incendie qui a ravagé un appartement du 9e étage de la barre du Lignon à Vernier (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un appartement situé au 9e étage de la barre du Lignon à Vernier (GE) a été entièrement détruit par un incendie lundi après-midi. Les pompiers du Service d'incendie et de secours de Genève (SIS) ont rapidement déployé d'importants moyens pour venir à bout de ce sinistre qui n'a fait aucun blessé.

Vingt appels au 118, dont celui du voisin du dessus, ont donné l'alerte, a indiqué le premier-lieutenant Nicolas Millot. Quand un feu se déclare à un étage élevé, les moyens engagés sont toujours conséquents, car les pompiers craignent que des personnes ne soient prises au piège.

Le SIS est intervenu à 15h31 avec 25 pompiers et sept engins ainsi que deux ambulances un véhicule SMUR. Personne n'a été blessé ou incommodé par la fumée lors de cette opération. L'appartement d'où des flammes sortaient en façade n'était pas occupé au moment du sinistre. L'incendie était sous contrôle à 15h54.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Vert Alfonso Gomez vise un deuxième mandat en Ville de Genève

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Alfonso Gomez, actuel maire de la Ville de Genève, veut briguer un second mandat à l'exécutif (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Alfonso Gomez, maire de la Ville de Genève, est candidat à la candidature pour l'élection au Conseil administratif qui aura lieu au printemps 2025. A 63 ans, le Vert brigue un second mandat. Son parti désignera le ticket pour cette élection le 18 juin prochain.

"J’avais demandé un temps de réflexion. J’ai pris la décision de me représenter à la candidature de mon parti pour un nouveau mandat", indique lundi M. Gomez dans une interview sur Léman Bleu. L'actuel grand argentier de la Municipalité compte poursuivre la végétalisation de la Ville et la rénovation des logements.

Deux Verts siègent actuellement à l'exécutif de la Ville de Genève: Alfonso Gomez et Frédérique Perler. Cette dernière est au coeur d'une polémique en lien avec des embauches controversées au sein de son département. Un rapport du Contrôle financier interne de la Ville est attendu sur cette affaire.

Les intentions de Frédérique Perler au sujet d'une candidature à la candidature ne sont pas encore connues. A ce stade, l'ancienne présidente du Conseil municipal de la Ville de Genève, Uzma Khamis Vannini a déjà annoncé sa volonté de se porter candidate à la candidature. Ils sont ainsi déjà deux officiellement en lice.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Caisse de prévoyance de l'Etat: un projet fâche les syndicats

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Ce projet sur la répartition des cotisations de prévoyance provoque la colère des syndicats de la fonction publique genevoise (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la volonté du gouvernement genevois de modifier, au détriment de l'employé, la répartition des cotisations de prévoyance du personnel de l'Etat, ne passe pas auprès des syndicats des fonctionnaires. Lundi, ils ont dit tout le mal qu'ils pensaient de ce projet.

"Nous sommes très en colère", a souligné Geneviève Preti, la présidente du Cartel intersyndical du personnel de l'Etat et du secteur subventionné, devant les médias. L'exécutif veut faire passer la part de cotisation de l'Etat à la CPEG de deux-tiers à 58%. Celle de l'employé, d'un tiers aujourd'hui, augmenterait à 42%.

La réforme, qui toucherait également les caisses de retraite de la police et des transports publics genevois, ne concernerait que les nouveaux arrivants à l'Etat. Les employés déjà en place garderaient les conditions actuelles. Pour Mme Preti, si le projet passe, cette distinction va causer une "fracture générationnelle".

Le Conseil d'Etat estime qu'avec la nouvelle clé de répartition il économisera 14 millions de francs d'ici à 2027. Aux yeux de Jean-Luc Ferrière, du syndicat SIT, l'exécutif se moque du monde avec son argument financier. Ces dernières années, les recettes de l'Etat ont crû plus vite que ses dépenses et la dette a diminué, a-t-il noté.

Un projet inutile

Par ailleurs, évoquer, comme le fait le gouvernement, que la réforme permettra de se rapprocher de la moyenne suisse, est "politiquement pathétique", a relevé le syndicaliste. "Il faudrait faire comme les autres" et ne pas se démarquer avec une approche "progressiste". Ce projet de loi est inutile et injuste, a conclu Mme Preti.

Pour les nouveaux employés de l'Etat ou des transports publics, la clé de répartition des cotisations voulue par le gouvernement aura des incidences sur le salaire net. La baisse attendue s'échelonne entre 1,7% et 3%. Une telle diminution réduirait à néant d'autres mesures qui ont été accordées comme l'indexation des salaires.

Les syndicats de la fonction publique craignent, en outre, que les attaques contre les conditions régissant la caisse de prévoyance de la fonction publique (CPEG) continuent. Un projet visant à passer de la primauté des prestations à la primauté des cotisations serait en "gestation" à droite de l'échiquier politique.

Les syndicats vont appeler à la mobilisation de leurs troupes contre ce projet. Ils envisagent déjà le lancement d'un référendum si la modification de la répartition des cotisations est acceptée par le Grand Conseil. "Nous espérons toutefois ne pas en arriver là", a souligné Mme Preti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Le SFC condamne les débordements de ses supporters

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Servette condamne les débordements de ses "prétendus supporters" (© KEYSTONE)

Le Servette FC a pris position à la suite des "regrettables agissements" qui ont émaillé la fin de la rencontre de Coupe de Suisse de dimanche à Winterthour.

Le club "condamne le comportement de prétendus supporters du club qui ont lancé des engins pyrotechniques contre la tribune Est de la Schützenwiese ce dimanche", rappelle-t-il dans un communiqué.

Le club grenat est "profondément choqué par ces agissements et attitudes provocantes qui ne reflètent pas ses valeurs. En outre, ces actions décrédibilisent le travail du SFC et de ses partenaires pour garantir le bon déroulement de ses matches", souligne-t-il.

"Cette minorité d’individus ne saurait représenter l’écrasante majorité des supporters genevois qui ont fait le déplacement dimanche à Winterthour et qui se sont comportés de manière exemplaire. La fête de tout le monde, des supporters aux joueurs, a été gâchée", conclut le Servette FC, qui se met "à disposition des responsables de la sécurité et des autorités pour faire la lumière sur ces évènements."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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