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Une investigation internationale lancée sur l'Iran à l'ONU à Genève
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La répression des manifestations en Iran fera l'objet d'une investigation internationale indépendante. Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a lancé jeudi à Genève une mission d'établissement des faits pour un an.
Le vote était annoncé comme serré, mais le projet de résolution porté par l'Allemagne et l'Islande a été approuvé avec un écart confortable, accueilli par des applaudissements. Au total, 25 Etats l'ont soutenu, contre 6 oppositions et 16 abstentions.
Quelques semaines après l'échec du lancement d'une surveillance de la situation au Xinjiang et le vote d'une mission sur la Russie, la discussion a montré à nouveau à quel point le Conseil des droits de l'homme était devenu polarisé. Une tentative chinoise de torpiller l'approbation de la mission d'établissement des faits par un amendement a largement échoué.
Une investigation internationale était réclamée par les opposants iraniens et de nombreuses ONG. Les premiers ont salué une "étape importante", alors qu'Amnesty International (AI) l'estime "historique". Dans la résolution, le Conseil "déplore" les centaines de victimes dans les manifestations depuis le décès de la jeune Mahsa Amini, qui avait été interpellée par la police pour avoir mal porté son voile.
En deux mois, les estimations les plus basses parlent de plus de 300 tués, dont 40 enfants, mais des opposants avancent eux le nombre de plus de 600. Des violences "inacceptables", a affirmé le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk pour son premier discours devant l'instance depuis son entrée en fonctions.
Changement "inévitable"
Pour la cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock, cette résolution "est très importante". Elle contribuera à terme à la "justice" pour le peuple iranien, a-t-elle affirmé à la presse. Auparavant devant le Conseil, elle avait estimé que les Etats devaient "représenter des millions de femmes, d'hommes et d'enfants", égrenant plusieurs droits qui, selon elle, ont été bafoués en Iran.
Son discours a provoqué des tensions avec Téhéran qui avait dépêché une femme voilée devant l'instance onusienne. Cette vice-présidente pour les femmes et la famille au sein du régime, Khadijeh Karimi, a elle dénoncé l'"arrogance" des Etats occidentaux, qui "politisent" les discussions à l'ONU.
De son côté, le Haut commissaire a appelé à mettre un terme au recours disproportionné à la force et à des réformes, une demande également relayée par de nombreux Etats. M. Türk a affirmé à la presse avoir proposé de se rendre en Iran, mais ce souhait est resté sans réponse pour le moment, malgré deux rencontres avec les représentants du régime.
Devant le Conseil, le Haut commissaire a relayé un message clair auprès de Téhéran. "Le changement en Iran est inévitable", a-t-il estimé face à une situation qu'il considère comme "intenable". Près de 15'000 personnes ont été arrêtées. "C'est un nombre ahurissant", selon M. Türk qui a demandé des réformes et appelé à mettre un terme au recours disproportionné à la force.
Il a ciblé nommément les gardiens de la révolution et d'autres forces de sécurité, accusés d'avoir utilisé des armes létales. Les blessés ont tellement peur d'être arrêtés qu'ils ne se rendent pas dans les hôpitaux. Les médecins ont dénoncé aussi une interférence des autorités dans les soins.
Manifestation à Genève
Des indications laissent penser que même des enfants sont mis en cause par le régime. Plus de 20 personnes feraient face à une possible peine capitale pour avoir manifesté, dont six se sont déjà vu infliger cette sentence. Devant le Conseil, la Suisse s'est aussi dite "très préoccupée" par ces condamnations. Avec des dizaines d'Etats, elle avait soutenu la demande de session spéciale.
Comme à plusieurs reprises depuis deux mois, des centaines d'Iraniens de Suisse et de plusieurs autres pays se sont retrouvés jeudi sur la Place des Nations à Genève. Le Conseil fédéral a aussi dénoncé à plusieurs reprises l'attitude des forces de sécurité iraniennes, condamnant notamment la répression.
Le président de la Confédération Ignazio Cassis avait rencontré il y a deux mois son homologue iranien Ebrahim Raïssi, au centre des reproches avec le guide suprême Ali Khamenei. En Suisse, plusieurs parlementaires ont demandé au Conseil fédéral d'appliquer les sanctions européennes contre le régime iranien.
Mais pour Berne, la partie est serrée étant donné qu'elle représente les intérêts américains dans ce pays. Jusqu'ici, le Conseil fédéral a refusé de suivre les sanctions liées aux manifestations. La Suisse s'est alignée sur les mesures coercitives contre des entreprises et des membres du régime iranien en lien avec les livraisons de drones à la Russie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Etape cruciale avant l'approbation de l'accord anti-pandémies mardi
Les membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont franchi une étape cruciale à Genève pour approuver mardi l'accord pour mieux préparer le monde contre les pandémies. Lundi soir, l'arrangement a été validé en commission après un vote.
Le projet de résolution à l'Assemblée mondiale de la santé a été approuvé par 124 voix, contre aucune opposition et 11 abstentions. Deux tiers des suffrages étaient requis. Avant même le résultat, les délégations ont applaudi pendant de longues secondes et se sont levées. Certains hauts responsables de l'OMS étaient en pleurs.
Le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus souhaitait un consensus. Il aura même appelé dans l'après-midi le Premier ministre slovaque Robert Fico pour le convaincre de renoncer à demander un vote.
Sur les réseaux sociaux, le dirigeant slovaque, proche du président américain Donald Trump, s'est dit "surpris" par une approche qu'il considère comme n'étant pas démocratique. Il avait annoncé que son pays voterait non, embrassant des arguments conspirationnistes. Finalement, il a été désavoué par son représentant, qui a demandé un vote, mais ne s'est pas prononcé contre le texte.
Après cette étape, le feu vert en plénière mardi matin ne devrait, sauf surprise, constituer qu'une formalité. Mais tout n'est pas réglé. Les membres vont lancer un groupe de travail pour établir une annexe sur les modalités du nouveau système d'accès aux agents pathogènes et de partage des avantages (PABS).
Selon le directeur général de l'OMS, cette discussion pourrait prendre un an. Il faudra plutôt un an et demi à deux ans, estiment une source diplomatique européenne et la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider. Ensuite seulement, l'accord pourra être signé. Il entrera en vigueur un mois après avoir atteint 60 ratifications des Etats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
OMS: le numéro deux sortant pressenti pour la présidence irlandaise
Il aura été le visage remarqué de la lutte contre la pandémie à l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Loué pour son empathie et pour ses discours de clarté, le numéro deux de l'instance Michael Ryan est pressenti pour être candidat à la présidence irlandaise.
Sur le front des urgences sanitaires mondiales depuis de nombreuses années, au premier plan puis comme chef, cet Irlandais de 60 ans à la silhouette bonhomme ne fait pas partie des sept directeurs qui vont rester. Le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus avait dévoilé mercredi cette liste, avec 50% de hauts responsables en moins en raison des effets du retrait prévu des Etats-Unis.
"La seule raison pour laquelle il s'en va est qu'il dit qu'il est fatigué", a affirmé lundi soir l'Ethiopien devant les Etats membres à l'Assemblée mondiale de la santé. "Je l'ai vu" sur lui et "je l'ai accepté", a-t-il ajouté, provoquant une ovation debout pour son "soldat" de la santé.
Les deux hommes ont constitué un binôme depuis plusieurs années. A tel point que M. Tedros n'a pas hésité à en faire son numéro deux en plus de la direction du programme d'urgences de l'OMS.
Au plus fort de la pandémie, M. Ryan avait comme toujours su parler à des populations harassées par des mois de restrictions. "Nous sommes tous fatigués. Je suis fatigué", avait-il affirmé, leur demandant encore des efforts et admettant alors n'avoir pu voir ses enfants depuis près d'un an en raison du coronavirus.
Pas un homme de parti
Défendant toujours les travailleurs de santé en première ligne, il se sera également battu pour faire prévaloir la science sur les relais conspirationnistes. Parfois en tapant du poing sur la table, tant il était frustré par cette situation.
De même, il ne cachait récemment pas sa colère sur la situation humanitaire dans la bande de Gaza, disant que la communauté internationale était "complice" si elle ne mettait pas un terme aux souffrances des Palestiniens.
Interrogé il y a quelques semaines par Keystone-ATS sur la possibilité qu'il devienne un jour ministre de la santé dans son pays, il avait répondu ne pas être un politique. Et qu'il fallait être un homme de parti pour accéder au gouvernement irlandais.
Il semblerait que les formations politiques aient un autre plan pour lui. Selon les médias irlandais, le parti travailliste souhaiterait en faire le candidat de toute la gauche à la présidence irlandaise, malgré son manque d'expérience politique.
"Il s'est vu offrir un poste qui est bon pour un retraité, mais avec beaucoup de sagesse", a plaisanté lundi M. Tedros. Ce qui a fait rire, comme souvent, celui qui est encore pour quelques semaines son numéro deux.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Indonésie: nouvelle éruption du volcan Lewotobi Laki-Laki
Un volcan dans l'est de l'Indonésie est entré en éruption à deux reprises lundi provoquant un nuage de cendres d'un kilomètre de hauteur. Les autorités ont relevé le niveau d'alerte à son maximum.
Le mont Lewotobi Laki-Laki sur l'île touristique de Flores est entré en éruption à 00h08 lundi (18h08 en Suisse), projetant d'épaisses cendres à 1,2 kilomètres au-dessus de son sommet, a indiqué l'agence de volcanologie locale dans un communiqué. Elle a été suivie d'une autre éruption à 09h36, selon la même source.
Les autorités avaient déjà relevé dimanche soir le niveau d'alerte à son maximum pour ce volcan à deux pics de 1584 mètres de haut. "Les résultats des analyses visuelles et instrumentales ont montré que les activités de Lewotobi Laki-Laki sont encore élevées", a déclaré dimanche Muhammad Wafid, directeur de l'agence géologique indonésienne, dans un communiqué, mettant en garde contre le risque potentiel d'une "éruption encore plus grande".
Dimanche, une série d'éruptions a projeté des cendres jusqu'à six kilomètres d'altitude au-dessus du sommet du Laki-Laki, selon l'agence. Le directeur de l'agence géologique a également demandé aux résidents de porter des masques afin de se protéger des cendres volcaniques et aux touristes de ne pas s'approcher à moins de six kilomètres du cratère.
Il a également mis en garde contre le risque de coulées de boue ou de débris en cas de fortes pluies, en particulier pour les communautés situées autour des rivières qui prennent leur source au sommet du volcan. Lewotobi Laki-Laki était déjà entré en éruption à plusieurs reprises en novembre, tuant neuf personnes, annulant des dizaines de vols internationaux vers Bali et entraînant l'évacuation de milliers de personnes.
Le Laki-Laki, qui signifie "homme" en indonésien, est jumelé avec un volcan plus calme et dont le nom indonésien signifie "femme".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Lituanie saisit la CIJ contre le Bélarus pour trafic de migrants
La Lituanie a annoncé lundi avoir saisi la Cour internationale de Justice (CIJ) d'une plainte contre le Bélarus pour l'organisation de la "contrebande de migrants à grande échelle".
Le gouvernement lituanien cherche "à tenir le régime bélarusse responsable de l'organisation de la contrebande de migrants à grande échelle vers la Lituanie", depuis 2021, a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le ministère s'est référé à un protocole de l'ONU contre le trafic de migrants, affirmant qu'il existait des preuves "confirmant l'implication directe du régime bélarusse dans l'organisation des flux de migrants".
La Lituanie, la Lettonie et la Pologne enregistrent un afflux important de migrants depuis 2021, date à partir de laquelle le Bélarus a assoupli ses règles d'obtention de visa et d'entrée pour les ressortissants des pays d'Afrique et du Moyen-Orient.
Des milliers de personnes ont tenté depuis de passer irrégulièrement vers l'Union européenne via ces trois pays, tous membres de l'Otan et de l'UE.
"Attaque hybride"
Bruxelles et les responsables des trois pays ont qualifié les opérations bélarusses d'"attaque hybride" dirigée contre l'Union européenne, lancée en réponse aux sanctions européennes imposées à Minsk, à la suite de la répression brutale de l'opposition bélarusse après l'élection présidentielle contestée de 2020.
Les trois pays ont érigé des barrières à leurs frontières avec le Bélarus pour endiguer l'afflux de migrants.
Dans sa plainte, la Lituanie réclame des compensations, notamment pour la construction de sa barrière frontalière, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.
Varsovie, Vilnius et Riga ont adopté la politique dite de refoulements de migrants, en dépit des objections des groupes de défense des droits de l'Homme.
Les médias et les associations d'aide aux migrants ont souvent évoqué des cas de migrants bloqués dans des forêts pendant des semaines, avec d'un côté les gardes-frontières des trois pays les empêchant d'entrée et, de l'autre, les officiers bélarusses les empêchant de revenir au Bélarus.
Des dizaines de décès de migrants ont depuis été signalés par les associations, principalement en Pologne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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