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Économie

Nouveau plus bas historique pour l'action Credit Suisse

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Avec le second volet de son augmentation de capital, la banque aux deux voiles espère lever autour de 2,24 milliards de francs. Le premier de vendredi - réservé à des "investisseurs institutionnels" - a permis à Credit Suisse d'injecter des liquidités à hauteur de 1,76 milliard (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Au grand dam de Credit Suisse, les jours se suivent et se ressemblent pour l'action du numéro deux bancaire helvétique. Le titre a enfoncé lundi un nouveau plancher, sous la barre des 3 francs, alors que débute le deuxième volet de son augmentation de capital.

Sur le coup de 11h00, la nominative Credit Suisse reculait de 27,2 centimes (ou -8,2%) par rapport à son cours de clôture de vendredi - déjà historiquement bas - à 3,046 francs, quelques minutes après avoir marqué un nouveau plus bas historique à 2,955 francs. Ce qui lui valait de tenir la lanterne rouge du SMI des valeurs vedettes, en recul de 0,42%.

Les droits de souscription, cotés séparément sur SIX depuis ce lundi et donnant droit à l'achat de nouvelles actions, s'échangeaient autour de 0,141 franc, de sorte que la baisse du cours de Credit Suisse ne s'expliquait qu'à moitié par ce reflux.

Dans le cadre de l'augmentation de capital validée mercredi dernier lors d'une assemblée générale extraordinaire qui s'est tenue à huis clos, que la banque a justifié par les restrictions sanitaires, les actionnaires se sont vu octroyer un droit de souscription pour chaque titre détenu, sept donnant droit à l'achat de deux actions Credit Suisse nouvellement émises au prix de 2,52 francs l'unité.

Avec ce deuxième volet de son augmentation de capital la banque aux deux voiles espère lever autour de 2,24 milliards de francs. Le premier de vendredi, qui était réservé à des "investisseurs institutionnels", avait permis à Credit Suisse d'injecter des liquidités à hauteur de 1,76 milliard, provenant essentiellement de la Saudi National Bank (SNB) devenu son nouvel actionnaire de référence.

Nouvelle perte et reflux de capitaux

L'action du géant bancaire helvétique déchu n'en finit plus d'aligner les records négatifs. Le rythme s'est encore accentué la semaine dernière, avec l'annonce en préambule de l'assemblée générale précitée d'une nouvelle perte en milliards pour le troisième partiel, ainsi que des reflux de capitaux jugés préoccupants par une bonne partie de la communauté financière.

Les sorties massives d'avoirs de clients que subissent les activités de gestion de fortune ont une incidence directe sur la base de revenus de l'établissement. A en croire plusieurs médias, UBS et Morgan Stanley devraient être les principaux bénéficiaires de l'hémorragie de la clientère de Credit Suisse en Asie.

Le directeur de l'entité helvétique de Credit Suisse, André Helfenstein, a tenté de rassurer pendant le week-end, en assurant dans les colonnes de plusieurs titres dominicaux avoir "au total perdu seulement 1% de notre base d'actifs dans notre division suisse" et en réaffirmant que les activités de la banque sur son marché historique sont rentables.

Interrogé sur la remise en question de "l'adéquation culturelle" suscitée par l'entrée au capital de SNB, il a invité à être "prudents avec notre prétendue supériorité morale", rappelant qu'une partie importante de l'économie repose sur le pétrole.

Au faîte de sa gloire, avant l'éclatement de la bulle internet en 2000 et la crise financière de 2008, l'action Credit Suisse tutoyait les 100 francs. Après avoir évolué autour des 10 francs une bonne partie de 2021, elle a pris le chemin de la cave depuis le début de l'année, crevant régulièrement de nouveaux planchers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

USA: l'inflation rebondit en mars avant la réunion de la Fed

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Sur un mois seulement, en revanche, l'inflation est comme attendu restée stable, à 0,3%. (EPA/CJ GUNTHER) (© KEYSTONE/EPA/CJ GUNTHER)

L'inflation a rebondi en mars aux Etats-Unis, selon l'indice PCE, privilégié par la banque centrale américaine, la Fed, et publié à quelques jours de sa prochaine réunion, ce qui devrait l'encourager à rester prudente avant de commencer à abaisser les taux.

La hausse des prix a accéléré à 2,7% sur un an en mars, contre 2,5% en février, selon l'indice PCE publié vendredi par le département du Commerce.

Les analystes tablaient sur une accélération à 2,6% seulement, selon le consensus de Market Watch.

Sur un mois seulement, en revanche, l'inflation est comme attendu restée stable, à 0,3%.

L'inflation dite sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, reste elle aussi stable, à 0,3% également sur un mois, et 2,8% sur un an.

Les revenus des ménages ont eux enregistré une plus forte croissance en mars qu'en février, +0,5% contre +0,3%. Mais la hausse des dépenses est restée identique, à +0,8% sur un mois.

Ces chiffres signalent "que l'économie continue de se développer et que l'inflation est élevée", commente Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour High Frequency Economics.

L'indice PCE d'inflation est celui que la banque centrale américaine (Fed) veut ramener à 2%. Ce rebond devrait l'encourager à la patience, et à maintenir "plus longtemps" ses taux à leur niveau actuel de 5,25-5,50%, au plus haut depuis plus de 20 ans, pour éviter de voir les prix flamber de nouveau, ajoute l'économiste.

Septembre, voire novembre

Une autre mesure de l'inflation, l'indice CPI, sur lequel sont notamment indexées les retraites aux Etats-Unis, avait également continué à accélérer le mois dernier, à 3,5% sur un an.

Cela avait conduit le président de la Fed, Jerome Powell, à avertir qu'il faudrait sans doute "plus longtemps que prévu" pour avoir confiance dans le retour durable de l'inflation vers l'objectif de 2%.

Les marchés qui, il y a quelques semaines encore, tablaient sur une première baisse des taux dès le mois de juin, l'attendent désormais plutôt pour septembre, voire même novembre, selon l'estimation de CME Group.

D'autant plus que le marché de l'emploi reste vigoureux, et le taux de chômage très bas, à 3,8% en mars.

La Fed se réunit mardi et mercredi, et les analystes guetteront toute indication qu'elle pourra donner sur ses intentions.

Un chiffre, cependant, est venu jeudi montrer que les actions de la Fed pour faire baisser l'inflation ne sont pas vaines: celui de la croissance économique au premier trimestre, qui a fortement ralenti.

A 1,6% en rythme annualisé, contre 3,4% au 4e trimestre 2023, la croissance du produit intérieur brut (PIB) est même tombée à son plus bas niveau depuis près de deux ans, après une année 2023 qui avait pourtant surpassé toutes les espérances.

Cela pourrait contribuer à faire pencher la balance de la Fed dans l'autre sens, et la convaincre de ne pas non plus attendre trop longtemps avant de commencer à abaisser ses taux. Car si elle agit trop tard, l'économie, et donc l'emploi, pourraient souffrir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le freemium, un modèle de jeux vidéo préoccupant ?

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Parmi les nouvelles monétisations du jeu vidéo, on retrouve les contenus appelés freemium. A comprendre que le jeu est gratuit, mais des achats y sont intégrés. Cela peut amener à des dérives. (Image d'illustration © Unsplash)

En 2024, de plus en plus de monde consomme des jeux vidéo. La branche évolue aussi avec l'arrivée de nouvelles plateformes, comme les smartphones, et tente de nouveaux modèles économiques. C'est le cas des jeux gratuits, mais remplis d'achats intégrés. Une situation préoccupante, notamment pour les mineurs ou personnes à risques.

Avec l’essor des smartphones et l’augmentation de la part de la population s’adonnant à des loisirs vidéoludiques, les modèles économiques de cette branche évoluent. Depuis quelques années, c’est le freemium qui se démocratise.

A comprendre que l’obtention du jeu est gratuite, mais des achats sont malgré tout possibles. Offres limitées, micro transactions ou coffres à butin, un modèle qui peut rapporter gros.

Un des exemples les plus parlants aujourd’hui : Fortnite, qui réunit des milliers de joueurs de tous les âges.

David JavetCo-fondateur du GameLab UNIL-EPFL

Des mécanismes qui se rapprochent donc de certains jeux d’argent, ou de hasard. Mais avec son volet numérique, il est encore plus difficile de contrôler les règles qui régissent les gains.

Luca NotariChef de projet chez Addiction Suisse

Et pour pousser à la consommation, les développeurs utilisent ce qu’on appelle des dark patern. L’utilisation de biais cognitifs qui pousse à consommer. Des méthodes utilisées largement sur internet :

David JavetCo-fondateur du GameLab UNIL-EPFL

Des méthodes qui peuvent avoir des conséquences sur les mineurs, mais également sur une frange de la population plus à risque, par exemple de développer une addiction.

David JavetCo-fondateur du GameLab UNIL-EPFL

Pour Addiction Suisse, on craint que l’utilisation de plus en plus courante des lootboxes ne conduise à une banalisation de ces pratiques :

Luca NotariChef de projet chez Addiction Suisse

La politique prend son temps

Sophie Michaud Gigon est la secrétaire générale de la Fédération romande des consommateurs, la FRC, et conseillère nationale. Elle s’est déjà engagée sous la coupole pour une réglementation de ces boîtes à butin. Ces dernières ne sont pas inclues dans la loi sur les jeux d’argent, car même si le hasard est bien présent, il ne s’agit pas d’une récompense pécuniaire.

Sophie Michaud GigonSecrétaire générale de la FRC et conseillère nationale

La FRC souhaite pouvoir placer des gardes-fou pour ces modèles économiques.

Sophie Michaud GigonSecrétaire générale de la FRC et conseillère nationale

Du côté de la prévention, Addiction Suisse reconnaît qu'il reste du travail. Pas forcément évident quand tout le monde peut être concerné, via son ordinateur, son smartphone, sa console.

Luca NotariChef de projet chez Addiction Suisse

Parmi certains conseils, si on est parent, prendre le temps de parler avec son ou ses enfant(s) de jeux vidéo, du comportement à adopter face à ce type d'économie. Il peut être aussi possible d'utiliser des cartes prépayées par exemple.

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Économie

Le bénéfice de la banque Gonet & Cie bondit de près de moitié

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A Genève, la banque privée Gonet & Cie a vu son bénéfice bondir de moitié en 2023 (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le bénéfice net de la banque privée genevoise Gonet & Cie s'est envolé de 48,5% à 7,5 millions de francs en 2023. L'établissement a profité, comme la plupart des banques en Suisse, de la hausse de taux qui a permis de doper les recettes tirées des opérations d'intérêts.

En termes de volumes, la masse sous gestion a pris 4,5% à 5,26 milliards de francs, selon les indications du rapport annuel. La collecte d'argent s'est révélée moins fructueuse qu'en 2022, les entrées nettes ayant atteint 374,7 millions contre 857 millions précédemment.

Les recettes du groupe, désormais contrôlé par Arab Bank (Switzerland), ont fortement augmenté. Les revenus de commissions demeurent le pilier principal de l'établissement, à 38,2 millions de francs (+3,6%). Le résultat net des opérations d'intérêts a été plus que doublé (+149%) à 20,3 millions, principalement grâce au relèvement des taux par la Banque nationale suisse (BNS).

La hausse modérée des charges n'a que peu freiné la progression du résultat opérationnel, gonflé de deux tiers à 8,4 millions de francs. Le rapport entre les dépenses et les recettes a été amélioré de 14 points de pourcentage à 74%. Le rapport ne contient aucune prévision chiffrée pour l'exercice 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

SGS a souffert de la vigueur du franc au 1er trimestre

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Entre janvier et fin mars, les revenus de SGS ont crû de 7,1% en termes organiques à 1,58 milliard de francs., mais exprimés en francs, ils ont fléchi de 2,1% (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

SGS a livré un premier trimestre de bonne facture en 2024. Sous la houlette de sa nouvelle patronne, Géraldine Picaud, le géant genevois de l'inspection et de la certification se relance dans les acquisitions destinées à agrémenter sa croissance organique.

Celle-ci s'est montée entre janvier et fin mars à 7,1%, pour des recettes 1,58 milliard de francs. Des effets de change à hauteur de 8,6% ont toutefois contrarié le phénomène et le chiffre d'affaires s'est au final tassé de 2,1% en comparaison annuelle, indique le compte-rendu diffusé vendredi.

Entrée officiellement en fonctions fin mars, Géraldine Picaud redémarre le processus de fusions-acquisitions du groupe de la place des Alpes avec la conclusion d'un accord de rachat sur le spécialiste nord-carolinien de l'industrie sans-fil Arclight Wireless au 1er mai. Le montant de la transaction ne figure pas dans le rapport trimestriel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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