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Économie

Credit Suisse fixe les conditions de son augmentation de capital

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Alors que chaque droit d'émission permettra d'acquérir deux nouvelles actions, le prix d'émission de référence se monte à 4,07 francs par titre, précise lundi le numéro deux bancaire helvétique. (Photo/ MICHAEL BUHOLZER) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Confirmant ses augmentations de capital d'un montant total à 4,0 milliards de francs, Credit Suisse présente les premières conditions de l'opération. Le prix d'émission de référence se monte à 4,07 francs par titre, précise lundi le numéro deux bancaire helvétique.

Ce montant correspond au prix moyen pondéré en fonction du volume des actions de Credit Suisse négociées à la Bourse suisse les 27 et 28 octobre. Pour les investisseurs qualifiés, qui se sont engagés à acquérir près de 462 millions de nouvelles actions d'une valeur nominale de 0,04 franc chacune, le prix d'achat se monte à 3,82 francs par titre, soit 94% du prix de référence. Le produit brut attendu du placement d'actions devrait s'élever à 1,76 milliard.

Comme indiqué jeudi dernier, l'établissement saoudien Saudi National Bank (SNB) s'est engagé à acheter plus de 307,5 millions de nouveaux titres sur les plus de 462 millions à émettre. A l'issue de l'augmentation de capital, SNB devrait détenir 9,9% du capital-actions de Credit Suisse. SNB, ainsi que les autres investisseurs qualifiés, se sont engagés à ne pas vendre les nouvelles actions avant la date de règlement de l'offre de droits ultérieure et à exercer tous les droits qui seront attribués aux actions à acquérir.

Dans le cadre du 2e volet de l'augmentation de capital, destiné lui à ses actuels actionnaires, Credit Suisse entend émettre 889,3 millions de nouvelles actions d'une valeur nominale de 0,04 franc chacune. Les propriétaires de la banque aux deux voiles se verront attribuer un droit de souscription préférentiel pour chaque titre en leur possession le 25 novembre (après la clôture de la Bourse). Il est prévu que sept droits de souscription préférentiels permettent à leur détenteur - sous réserve de certaines restrictions légales - d'acheter deux nouvelles actions à un prix prévu de 2,52 francs suisses par titre.

Feu vert des actionnaires requis

Cela se traduira par un produit brut d'environ 2,24 milliards de francs. Au final, les deux placements doivent permettre de lever, comme indiqué jeudi dernier, 4,0 milliards de francs. L'émission des nouveaux titres est toutefois conditionnée à l'approbation par l'assemblée générale extraordinaire des augmentations de capital à cet effet, réunion qui doit se tenir le 23 novembre.

Si les propriétaires de l'établissement zurichois venaient à refuser l'opération de placement d'actions, Credit Suisse prévoit d'émettre 1,76 milliard de nouvelles actions d'une valeur nominale de 0,04 franc chacune dans le cadre d'une émission de droits. Dans ce cas, trois droits de souscription préférentiels permettront à leur détenteur - sous réserve de certaines restrictions légales - d'acheter deux nouveaux titres à un prix de 2,27 francs chacun, ce qui correspond à la décote approximative publiée précédemment de 32% par rapport au prix de référence. Le produit brut de l'opération est aussi attendu à environ 4,0 milliards de francs.

Les conditions finales de l'émission de droits devraient être communiquées le 24 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

L'Euroairport de Bâle-Mulhouse à nouveau opérationnel

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En mars déjà, l'aéroport de Bâle-Mulhouse avait dû être évacué à plusieurs reprises, en raison de fausses alertes à la bombe (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le terminal des passagers de l'Euroairport de Bâle-Mulhouse a de nouveau été temporairement évacué mercredi soir. Les exploitants ont, comme dans les cas précédents, fait valoir des raisons de sécurité. Il s'agit de la cinquième évacuation de ce type cette année.

L'ordre d'évacuation du terminal a été donné vers 19h15, a déclaré une porte-parole de l'aéroport, interrogée par Keystone-ATS, sans donner d'informations sur les circonstances de l'évacuation.

Des centaines de passagers se sont ensuite précipités à l'extérieur, comme le montrent des photos publiées par différents médias. Les passagers auraient été informés d'une alerte à la bombe.

Vers 22 heures, la fermeture du terminal a été levée et le trafic aérien a repris progressivement, indique l'aéroport. Plusieurs avions ont décollé avec du retard dans la soirée.

Plusieurs fausses alertes à la bombe

C'est déjà la cinquième fois depuis le début de l'année que l'aéroport a été fermé pour des raisons de sécurité, à chaque fois pour de fausses alertes à la bombe.

En octobre 2023, quatre fausses menaces avaient été émises contre l'Euroairport en l'espace de sept jours. En France, pays dans lequel se trouve l'aéroport, des centaines de menaces de ce type ont été proférées l'an dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le dossier des Celliers de Sion traité "correctement"

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Pour la Cogest, ce n'est pas tant la construction que l'exploitation de l'oenoparc Les Cellisers de Sion qui a posé problème. Et cet aspect a été mis en conformité depuis (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La procédure administrative ayant permis la construction de l'oenoparc Les Celliers de Sion a été "suivie de manière correcte", selon un rapport de la Cogest qui ne se prononce pas sur les aspects juridiques. Celle-ci s'était saisie du dossier, sévèrement critiqué.

Après l'audition de tous les acteurs impliqués et l'analyse de la procédure d'autorisation de construire, la commission de gestion (Cogest) du parlement valaisan estime "qu'aucun élément ne relève du pénal", indique mercredi à Keystone-ATS son président Christophe Claivaz. "L'affaire est classée avec la publication de ce rapport" qui sera discuté par le Grand Conseil en mai, ajoute-t-il.

Pour la Cogest, ce n'est pas tant la construction que l'exploitation de l'oenoparc qui a posé problème. Et cet aspect a été mis en conformité depuis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les eurodéputés imposent un "devoir de vigilance" aux entreprises

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L'effondrement de l'usine textile Rana Plaza au Bangladesh a mis en lumière l'absence de contrôle sur les conditions de travail dans les pays tiers (archives). (© KEYSTONE/EPA/ABIR ABDULLAH)

Le Parlement européen a adopté mercredi une loi imposant un "devoir de vigilance" aux entreprises. Celles-ci devront veiller au respect de l'environnement et des droits humains dans leurs chaînes de production partout dans le monde.

Les eurodéputés ont approuvé ce texte par 374 voix contre 235,exactement onze ans après l'effondrement de l'usine textile Rana Plaza au Bangladesh. Ce drame avait mis en lumière l'absence de contrôle sur les conditions de travail dans les pays tiers.

Les entreprises concernées par cette loi seront tenues de prévenir, d'identifier et de remédier aux violations de droits humains et sociaux (travail des enfants, travail forcé, sécurité...) et dommages environnementaux (déforestation, pollution...) dans leurs chaînes de valeur partout dans le monde, y compris chez leurs fournisseurs, sous-traitants et filiales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Contrôleurs aériens en France: un syndicat lève le préavis de grève

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Le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens a levé son préavis de grève prévue jeudi en France (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/ARMANDO FRANCA)

Le syndicat majoritaire chez les contrôleurs aériens français a annoncé mercredi la levée de son préavis de grève pour jeudi, un mouvement qui s'annonçait massivement suivi.

"Un accord a été trouvé, le SNCTA lève son préavis", a expliqué l'organisation dans un court message sur son site internet, à l'issue d'une conciliation de "dernière minute" dans la nuit de mardi à mercredi avec la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Contactée par l'AFP, l'administration n'a pas confirmé cette information dans l'immédiat.

Deux autres syndicats, l'Unsa Icna et l'Usac-CGT, avaient également appelé à la grève. Le SNCTA n'a pas communiqué de détails sur le protocole de sortie de crise. Il protestait contre les mesures d'accompagnement, notamment salariales, d'une refonte du contrôle aérien français.

La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) avait demandé aux compagnies de renoncer à une majorité de leurs vols jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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