Rejoignez-nous

Suisse

Les maçons approuvent la nouvelle convention nationale

Publié

,

le

Quelque 15'000 maçons sont descendus dans les rues de Suisse entre la mi-octobre et fin novembre pour défendre leurs revendications (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les syndicats ont approuvé samedi la nouvelle convention nationale du secteur principal de la construction. Ce texte prévoit notamment une augmentation, à partir du 1er janvier 2023, des salaires effectifs de 150 francs et des salaires minimums de 100 francs.

Le résultat des négociations a été approuvé par les quelque 150 délégués à la conférence professionnelle de la construction d'Unia, réunis à Berne, ainsi que les 55 délégués de la conférence de la construction de Syna à Olten, indiquent les syndicats dans un communiqué. L'assemblée des délégués de la Société suisse des entrepreneurs (SSE) doit se prononcer à son tour le 13 janvier.

Parmi les travailleurs, la plupart des délégués considèrent qu'une nouvelle convention nationale est dans l'intérêt de l'ensemble de la branche, selon le texte. Certains ont toutefois exprimé "leur incompréhension face à la hausse des salaires peu élevée en regard du boom actuel de la construction et de l'augmentation du coût de la vie".

Plusieurs maçons ont aussi rappelé que la pression croissante des délais et du temps demeure un grand problème sur les chantiers. Les travailleurs attendent d'autres améliorations dans ce domaine.

Longues négociations

Un accord a été trouvé à la fin novembre après neuf tours de négociations "intenses", une manifestation qui a réuni 15'000 travailleurs de la construction en juin ainsi que plusieurs journées de protestation, rappellent les syndicats. Quelque 15'000 maçons sont descendus dans les rues entre la mi-octobre et la fin novembre pour défendre leurs revendications.

La nouvelle convention sera valable trois ans. Outre les hausses de salaires, elle prévoit "des simplifications de l'organisation du temps de travail et des améliorations dans le but d'accroître l'attrait de la branche", avaint indiqué les partenaires sociaux en annonçant l'accord.

Différents thèmes controversés seront traités dans un groupe de travail commun. Il s'agit notamment de la limitation du temps de travail et de déplacement ou d'une meilleure protection en cas d'intempéries.

Sans l'accord des partenaires sociaux, il y aurait un vide conventionnel. Les salaires minimums et les conditions de travail minimales ne s'appliqueraient plus, le financement de la formation professionnelle continue ne serait plus assuré et l'obligation de paix du travail n'aurait plus cours, avertissent les syndicats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse

La Suisse ne sera pas tenue d'importer les "nouveaux OGM" de l'UE

Publié

le

Qualifiées de "nouveaux OGM" par leurs détracteurs, les nouvelles techniques génomiques (NGT) permettent de modifier le génome d'une plante, mais sans introduire d'ADN étranger, contrairement aux OGM de première génération. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Suisse ne sera pas obligée d'importer de l'UE des aliments génétiquement modifiés issus de nouvelles techniques génomiques, indique le DFI. Berne a en effet négocié une exception concernant la mise sur le marché de produits qui sont des OGM ou en contiennent.

Qualifiées de "nouveaux OGM" par leurs détracteurs, les nouvelles techniques génomiques (NGT) permettent de modifier le génome d'une plante, mais sans introduire d'ADN étranger, contrairement aux OGM de première génération. Un accord a été conclu par les 27 début décembre pour autoriser dans l'UE des plantes issues de ces techniques.

Dans le cadre du protocole sur la sécurité des aliments dans les accords Suisse-UE, Berne a négocié avec l’Union une exception concernant la mise sur le marché de ce type de produits, précise mercredi le Département fédéral de l'intérieur (DFI), répondant à une demande de Keystone-ATS.

La Suisse pourra ainsi continuer à édicter de manière autonome sa propre réglementation et ne sera pas tenue d’harmoniser sa législation avec celle de l’UE dans ce domaine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Le Parlement s'oppose à la fin des adoptions internationales

Publié

le

La communication du Conseil fédéral sur son souhait d'interdire les adoptions internationales a été préjudiciable pour le traitement serein d'un dossier aussi sensible, a déclaré Isabelle Chassot (C/FR). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les Suisses doivent pouvoir continuer à adopter des enfants à l'étranger. Après le National, le Conseil des Etats s'est opposé à la décision du gouvernement de mettre fin aux adoptions internationales. Mais il s'est montré plus mesuré que sa Chambre consoeur.

Les députés ont tacitement validé une motion de commission qui s'oppose au projet du Conseil fédéral présenté en janvier. Les sénateurs ont toutefois précisé le texte afin de laisser une marge de manoeuvre suffisante au gouvernement.

Ce dernier est chargé de modifier son projet mis en consultation. Il doit contenir deux variantes sur lesquelles le Parlement pourra se prononcer: l'interdiction d'adoptions internationales ou une réduction des pays de coopération comprenant également une réforme organisationnelle.

"Nous disposerons ainsi au Parlement d'une base suffisante pour débattre", a déclaré Isabelle Chassot (Centre/FR) pour la commission. Le dossier repart au Conseil national.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

Fribourg: dépenses indispensables définies faute de budget 2026

Publié

le

Le Grand Conseil fribourgeois traitera du budget de l’Etat en principe lors de sa session de juin, avec une entrée en vigueur prévue au 1er juillet 2026 (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil d’Etat fribourgeois adopte l’ordonnance relative à l’engagement des dépenses indispensables (OEDI). Le document, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier prochain, définit les dépenses indispensables en l’absence de budget 2026.

Il s'agit de préciser les principes applicables à l’engagement des dépenses jusqu’à l’adoption du budget par le Grand Conseil. Le texte complète les dispositions de la loi sur les finances de l’Etat et de son règlement, selon lesquelles, faute de budget approuvé pour 2026, seules les dépenses indispensables peuvent être engagées.

Et ce pour autant qu'elles restent "dans les limites du budget 2025", a indiqué mercredi le gouvernement. Ces règles sont applicables à l’engagement des dépenses de fonctionnement et à la réalisation des investissements en cours.

Les nouvelles dépenses de fonctionnement et les nouveaux investissements sont gelés ou revus à la baisse en principe, jusqu’à l'adoption d'un budget prévue au 1er juillet. Ce dernier fait l'objet d'un référendum lancé par le PS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Quatre mesures pour renforcer la formation professionnelle

Publié

le

Un renforcement de la formation professionnelle supérieure a pour but de pallier la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée (illustration). (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

La formation professionnelle supérieure doit être renforcée en Suisse. Suivant le Conseil des Etats, le National a adopté mercredi par 168 voix contre 24 un projet visant à améliorer l'attrait des écoles supérieures, notamment grâce à de nouveaux noms de diplômes.

Les diplômes de la formation professionnelle supérieure seront complétés avec les termes "Professional Bachelor" et "Professional Master". Ces compléments de titre sont importants afin que les titulaires puissent signaler, en particulier à l'étranger, que leur diplôme relève du niveau tertiaire, a souligné Katja Riem (UDC/BE) pour la commission. Et d'ajouter que les titres existants dans les langues nationales sont pleinement maintenus.

C'est l'une des quatre mesures proposées par le gouvernement en faveur des écoles supérieures. Le projet prévoit aussi l'ajout de l'anglais comme possible langue d'examen supplémentaire pour les examens professionnels fédéraux et professionnels fédéraux supérieurs, comme cela est déjà le cas pour les autres diplômes du degré tertiaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Verseau

Décidé à laisser tomber une idée devenue obsolète, vous voyez une porte s’ouvrir là où personne ne regardait… C’est du génie !

Les Sujets à la Une