Rejoignez-nous

Genève

Le DIP ne favorise pas la transmission des alertes

Publié

,

le

A Genève, la Cour des comptes s'est penchée sur la gestion des risques et des alertes au DIP. Sa présidente Isabelle Terrier a présenté mardi l'audit qui constate des risques mal identifiés, des freins à la communication des alertes et une collaboration interdépartementale insuffisante. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la Cour des comptes s'est penchée sur la gestion des risques et des alertes au DIP. Risques mal identifiés, freins à la communication des alertes et insuffisance de la collaboration interdépartementale figurent parmi les constats.

Rendu public mardi, l'audit de la Cour des comptes a pour toile de fond l'affaire du foyer pour jeunes autistes de Mancy géré par l'Office médico-pédagogique (OMP) du Département de l'instruction publique (DIP). La structure s'est retrouvée dans la tourmente après que de graves dysfonctionnements ont été dénoncés dans la presse, avec des cas de maltraitances d'enfants et un personnel visiblement dépassé.

Cette affaire a donné lieu à l'ouverture de procédures pénales, ainsi qu'à des rapports d'experts externes et du service d'audit interne de l'Etat. Sollicitée par la sous-commission "Foyer de Mancy" du Grand Conseil, la Cour des comptes ne s'est pas focalisée sur le cas spécifique du foyer, a souligné mardi sa présidente Isabelle Terrier lors de la présentation de son audit de conformité.

"Droit à l'erreur"

Alors que le DIP a une "tolérance zéro" en matière de maltraitance, le dispositif de gestion des risques ne permet pas toujours de les identifier ni de les prévenir, ce qui en fait plutôt un outil de gestion de crise, a relevé la magistrate. En outre, comme dans le cas de locaux pour l'accueil de jeunes avec des troubles, les risques concernent aussi d'autres départements, mais la coordination est insuffisante.

Le DIP a aussi mis en place un dispositif de gestion des alertes, mais il n'est pas conforme aux meilleures pratiques, selon la Cour qui a adressé un questionnaire aux collaborateurs de l'OMP, de l'Office de l'enfance et de la jeunesse et du secrétariat général. "Une analyse fine montre un climat de défiance entre la hiérarchie et les collaborateurs qui ne sont pas suffisamment incités à signaler les problèmes ni soutenus dans leur démarche", indique Mme Terrier.

"Les problèmes de communication génèrent des blocages", déplore la magistrate. Selon elle, l'anonymat doit être possible face à la peur des sanctions: "Ce qui importe, c'est la transmission de l'information et son suivi afin d'éviter la survenance de problèmes graves." Pour la cour, le DIP doit favoriser "une culture permettant le droit à l'erreur du collaborateur", à l'image de ce qui se fait aux Hôpitaux universitaires de Genève.

Recommandation refusée

Sur les sept recommandations de priorité "élevée" à "très élevée" émises par la Cour des comptes, le DIP a refusé celle qui consiste à mettre en oeuvre de manière plus rigoureuse la méthodologie de gestion des risques. "Les collaborateurs ne sont pas au clair sur le type d'incident à signaler. Si cette première étape fait défaut, il y a une cascade de problèmes", prévient Mme Terrier.

"Le DIP travaille d'arrache-pied pour mettre en place un outil de pilotage, l'outil actuel étant trop manuel", a indiqué sa secrétaire générale Paola Marchesini. Selon elle, la communication, plus que la méthodologie, doit être améliorée. Les problèmes à l'OMP sont, eux, dus à un taux d'encadrement insuffisant: "Les effectifs de terrain ont augmenté. Les cadres sont submergés et n'ont pas le temps de construire une relation de confiance."

L'audit de la Cour des comptes sera intégré aux travaux de la sous-commission ad hoc de la commission de contrôle de gestion du Grand Conseil. "Une vision plus politique sera donnée dans quelques mois", a assuré son président, le député PLR Cyril Aellen.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

Politique culturelle: le canton a désormais son mot à dire

Publié

le

Le conseiller d'Etat genevois Thierry Apothéloz estime que la politique culturelle cantonale entre dans une nouvelle phase (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Longtemps chasse gardée de la Ville de Genève, qui en finance l'essentiel, la culture genevoise s'ouvre désormais au canton qui va s'impliquer davantage dans le domaine, tant sur le plan financier qu'au niveau politique. Cet engagement se traduit notamment par la création d'une structure de gouvernance qui réunit l'Etat, la Ville et les communes genevoises.

L'organe de concertation et de coordination de la politique culturelle de l'Etat (OCC) signale "le retour dans le jeu" du gouvernement cantonal, a indiqué lundi, devant les médias, le conseiller d'Etat genevois Thierry Apothéloz, responsable du département de la cohésion sociale (DCS).

Cette collaboration plus étroite du canton, de la Ville et des communes genevoises découle de la signature, en 2022, de l'accord pour la politique culturelle à Genève. Pour M. Apothéloz, la culture est une nécessité. Elle représente un espace d'expression et de dialogue. Elle doit rester au coeur des "priorités politiques".

Cofinancement d'institutions phares

Au niveau financier, le canton de Genève va soutenir régulièrement plusieurs institutions et festivals, à commencer par trois théâtres (Am Stram Gram, les Marionnettes et Carouge) dès cette année. Au total, 28 institutions ont été identifiées et vont bénéficier, d'ici à 2027, d'un cofinancement cantonal.

Le canton va aussi apporter une aide à la création artistique. Il va également veiller à offrir l'accès à la culture à tout le monde et à négocier de meilleures conditions pour les artistes et le personnel technique qui travaille avec eux. "La politique culturelle cantonale entre dans une nouvelle phase", a relevé M. Apothéloz.

Pour la Ville de Genève, le changement est conséquent. La municipalité joue historiquement un rôle dominant dans la culture genevoise, a rappelé le conseiller administratif Sami Kanaan. Le budget qu'elle consacre uniquement à ce secteur s'élève à quelque 300 millions de francs.

La Ville de Genève a toujours demandé un soutien financier au canton. En revanche, elle s'est constamment montrée réticente, jusqu'à récemment, à l'idée de devoir partager la gouvernance avec lui. Aujourd'hui, "nous avons un cofinancement et une co-gouvernance", s'est réjoui Sami Kanaan.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Un prédicateur laïc poursuivi pour la mort d'une femme diabétique

Publié

le

Le procès d'un prédicateur laïc s'est ouvert lundi devant le Tribunal correctionnel de Genève. Ce chrétien est accusé d'avoir convaincu une femme diabétique qu'elle était guérie, provoquant sa mort (illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le procès d'un prédicateur laïc s'est ouvert lundi devant le Tribunal correctionnel de Genève. Ce chrétien est poursuivi pour meurtre. Une femme diabétique est morte peu après avoir participé à une de ses retraites spirituelles et de guérison.

Agée de 74 ans, la croyante est décédée d'une décompensation diabétique dans la nuit du 7 au 8 août 2023, après avoir refusé que son mari appelle une ambulance. Convaincue d'être guérie par la puissance divine, elle avait arrêté son traitement durant la retraite. Le Ministère public considère que l'accusé, qui était au courant de son état de santé, l'a influencée.

Cet Indien de 59 ans, rompu à l'enseignement de la parole biblique, s'est montré réservé devant la Cour, se disant confus après quatorze mois de détention provisoire. Faisant valoir son droit au silence, il a parfois répondu - en anglais - aux questions insistantes de la présidente. "La guérison est un processus qui commence par le spirituel et aboutit au physique", a-t-il expliqué, tout en affirmant croire en la médecine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Rendez-vous médicaux en ligne: OneDoc acquiert Medicosearch

Publié

le

Les plateformes de rendez-vous médicaux en ligne OneDoc et Medicosearch s’associent (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La plateforme de prise de rendez-vous médicaux en ligne OneDoc, basée à Genève, acquiert son homologue bernoise Medicosearch. L'entier des collaborateurs est repris et le nouveau groupe comptera 80 employés.

Cette opération, dont le montant n'a pas été dévoilé, permet à OneDoc de "consolider sa position de premier acteur de la santé digitale en Suisse, avec désormais plus de 13'000 professionnels de santé inscrits et plus 350'000 consultations réservées en ligne chaque mois", écrit lundi l'entreprise dans un communiqué.

Avec des équipes réparties entre Genève, Lausanne, Berne, Zurich et Lugano, le groupe dit aussi renforcer sa présence dans toutes les régions linguistiques du pays. La société devrait dépasser les 100 collaborateurs d'ici l'an prochain "pour accompagner sa croissance."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Un plaisancier tombe à l'eau et perd la vie à Genève

Publié

le

Malgré l'intervention des secours, le plaisancier n'a pas pu être réanimé (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Dimanche après-midi, un homme, qui naviguait sur un bateau de plaisance, est passé par-dessus bord, à quelques encablures de la rade de Genève. Le malheureux est décédé. L'information, révélée par la Tribune de Genève, a été confirmée lundi par le porte-parole de la police genevoise Henny Martinoni.

Les secours n'ont rien pu faire pour sauver le plaisancier. Un procureur a été dépêché sur place et une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de l'accident. Pour le moment, on ignore si l'homme s'est cogné la tête avant de tomber à l'eau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une