Suisse
Berne et Paris trouvent un accord sur l'imposition du télétravail
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La Suisse et la France ont trouvé un accord concernant l'imposition du télétravail des frontaliers. Dès le 1er janvier, le télétravail sera possible jusqu’à 40% du taux d'activité par année, sans impact fiscal. Genève et ses entreprises saluent cette décision.
Le développement du télétravail pendant la crise sanitaire constitue "un changement appelé à perdurer", indique jeudi le Secrétariat d'Etat aux affaires financières internationales (SFI) et le ministère français de l'économie et des finances dans un communiqué commun.
Berne et Paris avaient signé le 13 mai 2020 un accord amiable pour garantir que les mesures de lutte contre le Covid-19 - telles que le télétravail - ne modifieraient pas le régime d'imposition des travailleurs frontaliers. Cet accord, déjà reconduit à plusieurs reprises, avait été prolongé jusqu'à la fin de l'année. Berne et Paris cherchaient une solution à long terme.
Statut pas remis en cause
S'il respecte la limite des 40% du temps de travail, l'exercice du "home office" ne remettra en cause ni le statut de frontalier, ni les règles d'imposition à la résidence des revenus qui en découlent, précisent Berne et Paris. Ces dispositions seront précisées par un accord amiable prenant effet à compter du 1er janvier 2023.
Un accord a aussi été trouvé pour les autres travailleurs, qui relèvent de la convention de double imposition entre la Suisse et la France. Il prévoit de maintenir l'imposition dans l'Etat de situation de l'employeur, si le télétravail effectué depuis le pays de résidence ne dépasse pas 40% du temps de travail.
Une compensation "adéquate" est toutefois prévue pour l'Etat de résidence de l'employé. La convention sera modifiée par un avenant qui doit encore être signé, puis ratifié par les deux pays. Dans l'intervalle, les deux pays l'appliqueront par un accord amiable.
Intérêts genevois préservés
Pour les deux pays, la solution négociée constitue "un résultat équilibré reflétant les intérêts budgétaires" des deux Etats, des collectivités et des cantons concernés". Il est en particulier prévu que les intérêts financiers de Genève soient "préservés grâce à une participation de la Confédération", souligne Berne et Paris, ainsi que la ministre genevoise des finances Nathalie Fontanet.
Dans un communiqué, le Conseil d'Etat genevois se réjouit de cette solution qui répond aux besoins et demandes des entreprises et du personnel frontalier concerné. L'accord paraphé jeudi prend également en considération les préoccupations environnementales liées au trafic pendulaire, relève-t-il.
La section genevoise de la Fédération des entreprises romandes (FER Genève), salue elle aussi cet accord, qu’elle avait réclamé de longue date. Il répond au besoin de prévisibilité des entreprises, garantit une égalité de traitement pour l’ensemble des employés, quel que soit leur pays de domicile, et correspond aux meilleures pratiques en matière de télétravail, estime-t-elle.
La FER Genève rappelle toutefois "que le recours au télétravail relève d’une liberté de choix de l’employeur et non d’un droit de l’employé".
Au troisième trimestre de cette année 2022, la Suisse recensait plus de 208'500 frontaliers domiciliés en France, selon les chiffres publiés sur le site de l'Office fédéral de la statistique (OFS). Ils représentent un peu plus de la moitié de la main-d’½uvre frontalière totale (55,7%).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le Parlement ne veut pas de la ligne Bâle-Malmö
Après le Conseil des Etats, le National a dit non mardi à la ligne reliant la Suisse à Malmö en Suède. Il a, dans le cadre du budget 2026, coupé la manne de 10 millions de francs nécessaire à la mise en service du train de nuit prévue le printemps prochain.
Le vote a été très serré: 99 voix contre 92 et deux abstentions.
Il est "inacceptable que le contribuable finance via ses impôts une ligne de loisir", a déclaré Yvan Pahud (UDC/VD). Alex Farinelli (PLR/TI) avait aussi déclaré lundi soir que le train de nuit n'était ni exigé par la loi ni une priorité.
"Il s'agit d'un acte symbolique coûteux plutôt que d'un projet stratégique réellement efficace", avait-il dit, mettant en avant d'autres mesures pour des transports plus verts validés dans le cadre du budget.
"A l'encontre de la loi sur le CO2"
La gauche, le PVL et le Centre ont eux rappelé que le Parlement a accepté l'année dernière, dans le cadre de la loi sur le CO2, d'encourager le transport de nuit. "Je trouve spécial de revenir sur cet acquis", a déclaré Simon Stadler (Centre/UR). Sans succès.
Le lancement du train de nuit reliant Bâle à Malmö en Suède, en passant par Hambourg et Copenhague, est prévu pour avril 2026. Il doit circuler trois fois par semaine. Des billets ont déjà été mis en vente.
Plusieurs propositions de la gauche visant à soutenir davantage MeteoSuisse et les investissements dans les eaux et à couper dans les réserves d'énergie pour l'hiver ont été balayées. Les débats se poursuivent.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
La présence de Steve Guerdat, un "miracle" pour le CHI
Steve Guerdat sera une fois de plus la tête d'affiche du CHI de Genève, qui se tient de mercredi à dimanche à Palexpo. La présence du cavalier jurassien, qui revient de blessure, tient du "miracle".
Opéré du dos en septembre, le triple médaillé olympique n'a repris la compétition qu'à la toute fin novembre, à l'occasion du concours 2* de Riesenbeck, en Allemagne. Cela lui a permis de remettre ses chevaux, dont sa jument Dynamix, dans le bain avant "son concours fétiche", a-t-on pu lire sur son site internet.
"C'est un miracle que Steve puisse être présent à Genève", s'est réjoui Alban Poudret, le directeur sportif du CHI, lors de la conférence de presse de présentation du concours genevois. Mais c'est surtout sa participation à la finale du Top 10 de vendredi qui mérite un tel qualificatif.
Steve Guerdat a en effet manqué plusieurs mois de compétition cette année. Il avait été opéré une première fois du dos en février, ce qui l'avait contraint de déclarer forfait pour la finale de la Coupe du monde à Bâle. Mais ses excellentes performances de l'été - il a terminé troisième des prestigieux Grands Prix d'Aix-la-Chapelle et de Spruce Meadows (Calgary) - lui ont suffi pour figurer parmi les dix meilleurs cavaliers du classement mondial.
Un plateau très relevé
Le natif de Bassecourt est le seul à avoir remporté trois fois (2010, 2018, 2023) la prestigieuse finale du Top 10, qui se tiendra pour la 20e fois à Genève. Il devra faire fort pour battre les autres cadors: l'Ecossais Scott Brash, l'Américain Kent Farrington, l'Allemand Richard Vogel, le Néerlandais Harrie Smolders ou encore l'Anglais Ben Maher.
Avec Steve Guerdat, ces derniers seront également les principaux favoris du Grand Prix de dimanche, point d'orgue du concours genevois. Mais d'autres Suisses pourraient briller lors du quatrième GP estampillé Grand Chelem (avec Bois-le-Duc, Aix-la-Chapelle et Spruce Meadows).
Le Zurichois Martin Fuchs, vainqueur en 2019 et 2021 et qui ne disputera pas la finale du Top 10, aura forcément envie de briller sur la piste de Palexpo. Tout comme le Jurassien Anthony Bourquard, qui sort de la plus belle année de sa carrière avec d'excellentes performances en Coupe des Nations.
Aussi le cross et l'attelage
La 64e édition du Concours hippique international de Genève sera comme de coutume l'occasion pour les spectateurs de suivre d'autres disciplines que celle du saut d'obstacles. Le cross de vendredi et les deux épreuves d'attelage à quatre chevaux de samedi et dimanche devraient notamment attirer de nombreux curieux.
En attelage, le Valaisan Jérôme Voutaz cherchera à briller une nouvelle fois devant le public romand. Sur son char, le meneur de Sembrancher devra sortir le grand jeu s'il entend battre l'Australien Boyd Exell et le Néerlandais Bram Chardon, les deux grands dominateurs de la discipline.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les taux des hypothèques devraient rester stables
Malgré les risques conjoncturels et la vigueur du franc, les taux des hypothèques devraient rester stables. Et, l'annonce des prochaines décisions sur les taux d'intérêt de la Banque nationale suisse (BNS) agendée jeudi n'y changerait rien, selon Comparis.
"Pour que les taux indicatifs baissent sensiblement, il faudrait que l'économie suisse ralentisse à nouveau de manière significative", a déclaré mardi Dirk Renkert, expert Argent chez Comparis, cité dans un communiqué. "La BNS fournit suffisamment de liquidités à l'économie et même si l'inflation devait redevenir déflationniste certains mois, il n'y a pas lieu d'agir dans l'immédiat."
Les taux d'intérêt de référence publiés par plus de 30 établissements de crédit pour les hypothèques à taux fixe sur dix ans s'élèvent actuellement à 1,74%, soit 0,11 point de pourcentage de plus qu'en début d'année (1,63%). Alors qu'en mars, les taux indicatifs des hypothèques fixes sur dix ans se situaient encore à un peu plus de 2%, ils s'établissent depuis fin juin entre 1,64 et 1,87%.
Effets de changes
Les coûts de refinancement des banques (swaps) ont augmenté sur la même période. Le swap à dix ans en franc s'affiche à 0,52%, soit légèrement plus qu'en janvier (0,45%).
Concernant les droits de douane, ils ont eu "un impact notable sur l'économie suisse au troisième trimestre (...) Si, au printemps, les exportations de marchandises vers les Etats-Unis ont augmenté afin de remplir les entrepôts locaux, la situation s'est désormais détériorée", souligne Comparis.
"Si la Réserve fédérale américaine (Fed) devait abaisser les taux directeurs en décembre, cela pourrait affaiblir davantage le dollar et faire baisser le prix des marchandises importées en Suisse".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
Quelles sont les habitudes alimentaires des ados à midi ?
La Fédération Romande des consommateurs (FRC) a cherché à savoir quelles sont les habitudes alimentaires des jeunes à la pause de midi. L'enquête menée auprès de 78 jeunes scolarisés en Suisse Romande révèle que les choix des ados sont liés à plusieurs contraintes, comme le budget ou la distance entre l'établissement scolaire et le domicile.
Quelles sont les habitudes alimentaires des jeunes entre midi et deux ? C’est la question que s’est posée la Fédération Romande des consommateurs qui a réalisé une enquête auprès de 78 jeunes de 12 à 16 ans scolarisés dans les cantons de Vaud, Genève, Neuchâtel, Fribourg et Jura.
Le sondage révèle que la moitié des ados mangent à l’extérieur, plusieurs fois par semaines et surtout dans les supermarchés : 82% des ados achètent leur repas chez Migros, Coop, Aldi ou Lidl, avant de se rendre en boulangerie ou dans des Fast Food. Pourquoi les supermarchés ont-ils la cote auprès des jeunes ? La réponse de Rebecca Eggenberger responsable alimentation à la FRC.
A noter que le sandwich accompagné d’une boisson sucrée s’inscrit comme « menu » numéro 1 chez les ados. Suivi par la tranche de pizza le taco et le kebab.
Le sondage révèle aussi que la présence d’une cantine dans l’établissement scolaire et la distance entre l’école et le domicile influent directement sur leurs habitudes alimentaires, ainsi que la densité de l’offre à proximité des écoles. Autre contrainte : le budget. Deux tiers des adolescents reçoivent moins de 10 frs pour leur repas de midi et 80% d’entre-deux se tournent vers les supermarchés. Autre facteur qui influence leur choix : la dimension sociale, qui passe avant l’envie de varier les choix et la perception que la nourriture est moins bonne à la cantine qu’ailleurs.
L’enquête a également montré que les jeunes scolarisés dans les grandes villes comme Lausanne sont davantage exposés à la publicité des enseignes comme Mc Donald’s que ceux des plus petites localités. Contrairement à ceux qui vivent dans les petites localités, ceux qui vivent dans des plus grandes villes comme Lausanne ont davantage de choix mais sont davantage exposés à la malbouffe.
L'enquête de Rebecca Eggenberger et Sandra Imsand "Le midi des adolescents, entre mythes et réalités" est à retrouver sur le site de site de la FRC.
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