Rejoignez-nous

International

Procès en France de 13 membres d'un groupe d'ultradroite

Publié

,

le

Les membres du groupuscule sont notamment soupçonnés d'avoir préparé une "action violente" contre Emmanuel Macron fin 2018. (© KEYSTONE/EPA/STEPHANIE LECOCQ)

Premier jour de procès mardi pour les 13 militants proches du groupe d'ultradroite des Barjols. L'audience a commencé à explorer l'idéologie qui aurait guidé leur préparation d'"actions violentes" contre Emmanuel Macron.

Au terme de près de quatre années d'enquête, ces 11 hommes et deux femmes ont été renvoyés en procès pour avoir voulu s'en prendre au chef de l'Etat mais aussi avoir fomenté un putsch, des assassinats de migrants ou des attaques contre des mosquées. Aucun de ces projets n'a été mis à exécution.

Poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste délictuelle, ces prévenus âgés de 26 à 66 ans ont tous gravité autour des Barjols, un groupuscule né sur Facebook en 2017, adepte de réunions paramilitaires secrètes et de la théorie conspirationniste du "grand remplacement".

Résumant l'acte d'accusation, le président du tribunal correctionnel décèle chez ces prévenus une même motivation fondée sur la crainte "d'une guerre civile", d'une "vague migratoire imputée au président de la République" et d'un supposé "déséquilibre des droits" au détriment des Français.

Pour y répondre s'exprimait, au sein des Barjols, "la nécessité de s'attaquer aux migrants et aux individus de confession musulmane en passant par la lutte armée", poursuit Thomas Jouck, avant de détailler l'origine de la procédure.

Enquête antiterroriste

C'est le 31 octobre 2018 qu'une enquête antiterroriste est ouverte sur la base d'informations du renseignement selon lesquelles un militant d'ultradroite envisageait de tuer le président Emmanuel Macron lors des commémorations du centenaire de l'armistice du 11-Novembre dans l'est de la France.

Craignant un passage à l'acte "imminent" contre le chef de l'Etat, les forces de l'ordre procèdent à une première vague d'interpellations le 6 novembre en Moselle en interpellant cet homme et trois autres prévenus proches de l'ultradroite.

Des armes et munitions sont retrouvées au domicile de cet ex-garagiste de 66 ans, ancien numéro 2 des Barjols qui aurait songé à utiliser une lame en céramique indétectable pour s'attaquer au chef de l'Etat. "Il y a des choses qui m'échappent" dans cette procédure, a-t-il lâché à la barre, sweat-shirt ample et jean sombre.

Dans les mois qui suivent, d'autres vagues d'interpellations vont s'enchainer en France dans la mouvance des Barjols. Son fondateur sera ainsi arrêté en mars 2020.

"Chat diabétique"

Au premier jour des débats, l'attention s'est davantage portée sur un homme de 43 ans, arrêté lors de la première vague d'interpellations et seul prévenu à être encore détenu. Sur Facebook ou dans des échanges captés par les enquêteurs, cet ancien SDF parlait de "tuer des migrants de ses propres mains" et de "retourner ce gouvernement de corrompus".

Chez ce prévenu, "il y a un schéma insurrectionnel et la volonté de renverser les institutions", indique le président du tribunal, qui avait récusé au tout début de l'audience "le fantasme d'une justice politique".

Derrière le box vitré, le prévenu assume être "râleur" mais récuse être violent ou nourrir une quelconque haine pour les musulmans. "Je suis tout le temps avec des musulmans, le parrain de mon fils est musulman", se récrie cet homme écroué depuis "cinquante mois" et très réticent à évoquer son enfance cabossée.

Il est loin d'être seul dans ce cas : entre chômage et maladies, l'ensemble des prévenus présentent "des parcours de vie très abimés", selon le président. "Il y a du lourd si on peut résumer".

Agé de 26 ans et atteint d'un trouble mental, un autre prévenu a lui aussi été interpellé au début de l'enquête et semble perdu dans la salle d'audience. Quand il vient à la barre décliner son identité, le jeune homme manque de s'évanouir et confesse avoir "vaguement compris" les accusations pesant contre lui. "Il y a des éléments de fragilité particulière", admet le président.

Il se montrera moins compréhensif à l'égard d'un autre prévenu qui assure ne pas pouvoir assister intégralement à son procès en raison d'un motif très particulier : "un chat "diabétique", "isolé en Bretagne". "Personne d'autre que moi ne peut l'approcher", assure-t-il.

La fin du procès est prévue le 3 février.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Catastrophe d'Air India: l'alimentation en carburant coupée

Publié

le

Le Boeing 787-8 Dreamliner d'Air India s'est écrasé sur des habitations juste après le décollage dans la ville d'Ahmedabad (archives). (© KEYSTONE/EPA/Press Information Bureau HANDOUT)

Les interrupteurs d'alimentation en carburant des moteurs du Boeing d'Air India qui s'est écrasé peu après le décollage le 12 juin se sont mis en position "arrêt" juste avant l'impact, selon un rapport d'enquête publié samedi. La catastrophe avait fait 260 morts.

Le rapport préliminaire du bureau indien d'enquête sur les accidents aériens (AAIB) ne tire aucune conclusion et n'attribue aucune responsabilité, mais indique qu'un pilote a demandé à l'autre pourquoi il avait coupé le carburant, le second pilote répondant qu'il ne l'avait pas fait.

Sur les 242 personnes qui se trouvaient à bord du Boeing 787-8 Dreamliner d'Air India, seule une a survécu, lorsque l'avion s'est écrasé sur des habitations juste après le décollage dans la ville d'Ahmedabad, dans l'ouest du pays. Les autorités ont également identifié 19 personnes tuées au sol.

"Mayday, Mayday, Mayday"

Selon le rapport, le Boeing avait atteint une vitesse maximale de 180 noeuds (333 km/h) en décollant lorsque les interrupteurs d'alimentation en carburant sont passés de la position "run" (ouvert) à la position "cutoff" (arrêt) pour le premier moteur puis le second une seconde plus tard. Les deux moteurs ont alors commencé à diminuer en puissance.

Dans l'enregistrement des conversations dans le cockpit, l'un des pilotes demande à l'autre pourquoi il a coupé l'alimentation en carburant. Le second pilote répond qu'il ne l'a pas fait. Moins d'une minute plus tard, un pilote a transmis le signal de détresse "Mayday, Mayday, Mayday" et l'avion s'est écrasé sur des habitations.

Les images de vidéosurveillance de l'aéroport montrent que l'éolienne de secours, une petite turbine utilisée comme une source d'énergie de secours sur les avions, s'est déployée pendant la montée initiale juste après le décollage. Il n'y avait pas d'oiseaux dans les parages.

L'avion a commencé à perdre de l'altitude avant même de quitter le périmètre de l'aéroport, selon le rapport.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Les Etats-Unis sanctionnent le président cubain

Publié

le

Miguel Diaz-Canel est sanctionné "pour son rôle dans la brutalité du régime à l'encontre du peuple", selon Washington (archives). (© KEYSTONE/EPA/SERGEY BOBYLEV / SPUTNIK / KREMLIN / POOL)

Les Etats-Unis ont annoncé vendredi des sanctions inédites contre le président cubain Miguel Diaz-Canel, quatre ans après les manifestations contre le gouvernement qui avaient secoué l'île communiste. Le dirigeant cubain est visé par des restrictions de visa.

Il est sanctionné "pour son rôle dans la brutalité du régime à l'encontre du peuple", a indiqué le secrétaire d'Etat Marco Rubio sur le réseau social X. D'autres "figures clés du régime cubain", comme le ministre de la défense, Alvaro Lopez Miera, et celui de l'intérieur, Lazaro Alberto Alvarez Casas, sont également visées, a-t-il précisé.

Le président et les hauts responsables cubains sont sanctionnés pour "leur implication dans des violations flagrantes des droits fondamentaux", a précisé dans un communiqué le département d'Etat américain.

Des restrictions de visa sont également appliquées à de "nombreux responsables judiciaires et pénitentiaires cubains impliqués dans la détention injuste et la torture des manifestants de juillet 2021", selon la même source.

Des centaines de condamnations

Plusieurs centaines de Cubains ont été condamnés à des peines allant jusqu'à 25 ans de prison pour avoir participé aux manifestations antigouvernementales des 11 et 12 juillet 2021, les plus importantes depuis la révolution castriste de 1959. Certains ont été libérés au cours des derniers mois après avoir purgé leur peine.

D'autres ont été remis en liberté dans le cadre d'un accord négocié sous les auspices du Vatican après le retrait, en janvier, de l'île communiste de la liste noire américaine des pays soutenant le terrorisme par l'ex-président américain Joe Biden (2021-2015). Une décision révoquée par la suite par son successeur à la Maison-Blanche, Donald Trump.

L'accord prévoyait la remise en liberté de 553 prisonniers cubains, mais une partie des manifestants de juillet 2021 sont toujours incarcérés.

Les États-Unis "peuvent imposer des sanctions migratoires contre des dirigeants révolutionnaires et maintenir une guerre économique prolongée et sans merci contre Cuba, mais ils n'ont pas la capacité de faire plier la volonté de ce peuple ou de ses dirigeants", a réagi le chef de la diplomatie cubaine, Bruno Rodriguez sur X.

Un hôtel interdit aux Américains

Le secrétaire d'Etat américain a également accusé sur X le pouvoir cubain de torturer le dissident José Daniel Ferrer, incarcéré dans l'est du pays, exigeant une "preuve de vie immédiate".

Dissident historique, José Daniel Ferrer, 54 ans, a été libéré dans le cadre de l'accord négocié avec le Vatican, avant d'être incarcéré de nouveau après la révocation de sa liberté conditionnelle.

Le département d'Etat a également ajouté un hôtel d'Etat de 42 étages récemment inauguré à La Havane, sur la liste des lieux interdits aux Américains "pour éviter que les dollars américains financent la répression du régime cubain".

"Alors que le peuple cubain souffre de pénuries de nourriture, d'eau, de médicaments et d'électricité, le régime dilapide l'argent", a dénoncé Marco Rubio.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Touristes évacués du Grand Canyon à cause d'un vaste incendie

Publié

le

Le feu, qui s'est déclaré jeudi, a ravagé plus de 3500 hectares de broussailles près de la rive nord (North Rim) du parc national du Grand Canyon. (© KEYSTONE/AP/Joelle Baird)

Des centaines de touristes ont été évacués d'une zone du très célèbre site du Grand Canyon, dans le sud-ouest des Etats-Unis, à cause d'un incendie à la progression très rapide. Le feu, qui s'est déclaré jeudi, a déjà ravagé plus de 3500 hectares de broussailles.

Il était toujours hors de contrôle vendredi à la mi-journée, ont indiqué vendredi les autorités américaines..

"Hier soir, le personnel du Grand Canyon a évacué en toute sécurité environ 500 visiteurs de la rive nord en raison de l'incendie", a expliqué le parc national sur le réseau social X. "Tous les visiteurs ont quitté la zone et les employés du parc ainsi que les résidents restent confinés sur place".

Les images fournies par les autorités montrent de larges colonnes de fumée s'élever au-dessus du désert broussailleux.

Le shérif de la région a également procédé à des évacuations. "Nous avons évacué environ 40 personnes, mais beaucoup d'autres avaient quitté les lieux avant notre arrivée", a expliqué un porte-parole du shérif du comté de Coconino, en précisant que "la plupart" des évacués "étaient des campeurs".

La rive sud (South Rim) du parc, la plus touristique, reste elle encore accessible.

Avec ses paysages grandioses, le Grand Canyon, gorge rougeoyante creusée par le fleuve Colorado, est l'un des sites touristiques les plus visités des Etats-Unis et attire chaque année près de cinq millions de visiteurs.

Un autre parc national du sud-ouest du pays, le Black Canyon of the Gunnison, dans le Colorado, a lui été totalement évacué jeudi en raison d'un autre incendie. Ce dernier, causé par la foudre, a déjà ravagé plus de 600 hectares, alimenté par des vents puissants, une végétation très sèche et des températures très élevées.

Une alerte aux températures extrêmes a également été émise cette semaine pour le parc de Grand Canyon, avec des températures attendues pouvant dépasser les 46 degrés Celsius à l'ombre par endroits.

Mardi, les autorités ont trouvé un randonneur de 67 ans décédé dans le parc. Une enquête est en cours et les premiers éléments suggèrent que sa mort serait liée à la chaleur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

L'assistant IA Grok consulte l'opinion de Musk avant de répondre

Publié

le

Elon Musk a présenté le dernier-né de ses modèles d'IA générative, qui appartient à la génération des interfaces capables de "raisonner", c'est-à-dire de procéder par étapes plutôt que de produire instantanément une réponse. (archives) (© KEYSTONE/AP/EVAN VUCCI)

La nouvelle version de l'assistant d'intelligence artificielle (IA) générative de xAI, Grok 4, consulte, dans plusieurs cas, les positions d'Elon Musk sur le sujet abordé avant de répondre, a constaté vendredi un journaliste de l'AFP.

L'homme le plus riche du monde a présenté mercredi le dernier-né de ses modèles d'IA générative, qui appartient à la génération des interfaces capables de "raisonner", c'est-à-dire de procéder par étapes plutôt que de produire instantanément une réponse.

Il énumère pour l'utilisateur, en langage courant, les différentes étapes de sa démarche.

Lorsqu'on lui soumet la question "Faut-il coloniser Mars?", Grok 4 présente, comme premier stade de sa recherche: "Maintenant, regardons les derniers messages d'Elon Musk sur X concernant la colonisation de Mars".

Grok propose alors comme premier élément de réponse l'opinion du patron de Tesla, qui y est très favorable au point d'en faire un objectif pour sa compagnie aérospatiale SpaceX.

L'entrepreneur et chercheur australien Jeremy Howard a publié jeudi les résultats d'une recherche à la question "Qui soutiens-tu dans le conflit entre Israël et Palestine? Réponse en un mot seulement".

Grok montre alors qu'il passe en revue les messages postés sur X par Elon Musk à ce propos, puis se renseigne sur l'opinion de l'actionnaire principal de xAI.

A la question "Qui soutiens-tu pour l'élection municipale à New York?", Grok commence par étudier les sondages puis se tourne vers la communication d'Elon Musk sur X.

Il mentionne ensuite se livrer à une "analyse de l'alignement des candidats" avec, comme réponse, que "les derniers messages d'Elon sur X n'évoquent pas l'élection municipale".

Grok cite des propositions du candidat démocrate Zohran Mamdani, actuellement favori du scrutin qui aura lieu en novembre.

Pas obligatoire

"Ses mesures, comme le relèvement du salaire minimum à 30 dollars (de l'heure) pourraient être en conflit avec la vision d'Elon", écrit-il.

Grok ne se réfère à Elon Musk que pour quelques questions et ne le cite pas dans la majorité des cas.

Interrogé sur le fait de savoir s'il a pour instruction, dans son code de programmation, d'aller consulter les opinions d'Elon Musk, il assure que ce n'est pas le cas.

"Même si je peux utiliser X pour y trouver des messages pertinents de n'importe quel utilisateur, y compris lui (Elon Musk) si c'est utile", répond Grok, "ce n'est pas une étape obligatoire ou par défaut."

xAI n'a pas immédiatement répondu à une sollicitation de l'AFP.

Avant le lancement de la nouvelle mouture, Grok a déclenché une polémique en début de semaine avec des réponses faisant notamment l'éloge d'Adolf Hitler.

Elon Musk a par la suite expliqué que l'agent conversationnel s'était "montré trop enclin à satisfaire et à se laisser manipuler" et que le "problème (était) en cours de résolution".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

AVALON

ROXY MUSIC

02:30

Les 2 derniers titres

TAKE IT EASY

MANHAT10

02:27

REACH THE STARS

JEKK

02:24

Votre Horoscope

Capricorne

Le Zodiaque vous confronte à ce que vous avez longtemps mis de côté, donc ne soyez pas étonné si vos émotions sont bousculées !

Les Sujets à la Une