Économie
L'activité manufacturière en Chine reprend des couleurs

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L'activité manufacturière en Chine a connu en janvier un rebond inattendu après quatre mois de contraction, à la faveur d'une reprise de l'activité depuis la levée des restrictions sanitaires qui pénalisaient l'économie.
Après trois ans de mesures draconiennes, le géant asiatique, deuxième économie mondiale, a brutalement levé en décembre l'essentiel de ses restrictions contre le Covid-19 qui fragilisaient son économie et suscitaient la colère d'une partie de la population.
L'activité a dans un premier temps peiné à se relancer, en raison d'une explosion du nombre de malades dans les jours et semaines qui ont suivi la décision.
Mais la baisse continue du nombre de patients ces derniers jours favorise depuis la reprise.
Dans ce contexte, l'indice des directeurs d'achat (PMI), reflet de la santé du monde industriel, s'est établi en janvier à 50,1 points contre 47 un mois plus tôt, a annoncé le Bureau national des statistiques (BNS).
C'est la première fois depuis septembre que cet indice se trouve en territoire positif.
Un chiffre supérieur à 50 témoigne d'une expansion de l'activité et, en deçà, il traduit une contraction.
Des analystes tablaient sur un nouveau repli (49,7).
Reprise progressive
Ce rebond de l'activité manufacturière est d'autant plus surprenant que la Chine était à l'arrêt pendant une semaine en janvier en raison des congés du Nouvel An lunaire.
Les mesures de prévention contre l'épidémie sont "entrées dans une nouvelle phase" ce qui permet "un retour progressif" à une vie normale, a souligné dans un communiqué Zhao Qinghe, statisticien du BNS.
La politique sanitaire dite du "zéro Covid" reposait sur des tests de dépistage généralisés, un suivi strict des déplacements mais également sur des confinements et le placement en quarantaine des personnes positives.
Ces mesures, qui entraînaient la fermeture inopinée d'usines, ont perturbé les chaînes logistiques, et contraint certaines entreprises à fermer définitivement.
La levée des restrictions a permis en janvier une "amélioration des chaînes logistiques", relèvent dans une note des analystes de la banque Nomura.
De son côté, le PMI non-manufacturier, qui englobe le secteur des services et de la construction, a lui connu un fort rebond ce mois-ci, à 54,4 points, contre 41,6 en décembre.
Le BNS attribue en partie cette accélération de l'activité aux congés du Nouvel An lunaire, propices à la consommation et au secteur du tourisme.
"Le retour des consommateurs dans les rues a stimulé les services, tandis que les pénuries de main d'oeuvre se sont réduites dans l'industrie", souligne l'analyste Sheana Yue du cabinet Capital Economics.
"Dans le rétroviseur"
"Avec le zéro Covid dans le rétroviseur, la reprise devrait rester robuste à court terme", estime-t-elle.
Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la hausse lundi ses prévisions de croissance pour la Chine cette année à 5,2%, contre 4,4% précédemment.
"Le rebond devrait être le plus impressionnant au premier trimestre", préviennent les analystes de MacroPolo, un cercle de réflexion basé aux Etats-Unis et spécialisé dans l'économie chinoise.
Mais "la grande question" est de savoir "par quelles mesures" le pouvoir compte sur le long terme "relancer la croissance", s'interroge Zhiwei Zhang, du cabinet Pinpoint Asset Management.
La Chine a vu son produit intérieur brut (PIB) croître de 3% en 2022.
Ce rythme, qui ferait bien des envieux dans la plupart des grandes économies, n'en reste pas moins l'un des plus faibles depuis 40 ans pour le géant asiatique.
Pékin s'était fixé un objectif de 5,5%, un rythme déjà très inférieur à la performance de 2021, quand le PIB de la Chine avait progressé de plus de 8%, porté par la reprise après la première vague épidémique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Japon: l'inflation accélère encore en avril à 3,5%
La hausse des prix à la consommation au Japon (hors produits frais) a progressé à 3,5% sur un an en avril, accélérant une nouvelle fois après s'être établie à 3,2% en mars, selon des chiffres gouvernementaux publiés vendredi.
Ce chiffre, légèrement au-dessus des prévisions des économistes sondés par Bloomberg (+3,4%), confirme une inflation persistante dans l'archipel, bien au-delà de la cible de 2% fixée par la Banque du Japon (BoJ).
L'inflation n'avait pas atteint ce niveau dans l'archipel depuis janvier 2023 (+4,2%).
L'indice des prix à la consommation - excluant à la fois l'énergie et les produits alimentaires frais - a lui aussi progressé de 3,0% (contre 2,9% en mars), signalant que les tensions inflationnistes ne sont pas seulement liées aux matières premières ou à des facteurs ponctuels.
Le prix du riz s'envole
Les prix du riz ont presque doublé en un an, selon des données officielles publiées vendredi, la hausse atteignant 98,4%, contre 92,5% le mois précédent.
Ce niveau élevé d'inflation pourrait raviver les spéculations autour d'un prochain resserrement monétaire de la BoJ, après une pause en avril.
Pour tenter d'atténuer l'impact sur les ménages, le gouvernement a récemment étendu ses aides au logement et prolongé les subventions à l'énergie, dans le cadre du plan de relance de 21'800 milliards de yens (environ 125,6 milliards de francs) annoncé fin 2024.
L'archipel, longtemps englué dans une inflation nulle voire négative, est confronté à un changement de paradigme. Depuis avril 2022, l'indice des prix à la consommation hors produits frais reste systématiquement au-dessus de 2% sur un an.
Sur fond de tensions commerciales mondiales, la trajectoire de l'inflation dans les mois à venir sera déterminante pour les orientations futures de la politique monétaire de la Banque du Japon (BoJ).
Globalement, le Japon a vu son économie se contracter de 0,2% au premier trimestre 2025, dans un environnement marqué par cette inflation persistante et les vives incertitudes pesant sur ses exportations en raison des droits de douane américains.
La guerre commerciale engagée par Donald Trump pourrait pénaliser à la fois les exportations nippones (automobile, acier...) et plomber davantage la consommation en entretenant l'inflation, fragilisant deux piliers de la quatrième économie mondiale.
Proche allié de Washington, le Japon est visé depuis début avril par des surtaxes douanières américaines de 25% sur l'automobile et l'acier. Or, l'automobile a représenté l'an dernier environ 28% des exportations japonaises à destination des Etats-Unis, et représente un emploi sur huit dans le pays.
Le Japon est par ailleurs menacé d'une surtaxe "réciproque" de 24% sur toutes ses exportations, mise en pause jusqu'à début juillet, et à laquelle Tokyo tente d'échapper via ses négociations avec l'administration Trump.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Nouveau sommet pour le bitcoin, tandis que l'euro glisse
Le bitcoin a atteint un nouveau plus haut jeudi, porté par la probabilité d'une régulation sur les cryptomonnaies aux Etats-Unis. Pour sa part, l'Euro souffre d'une activité économique en recul dans la zone euro.
La plus capitalisée des cryptomonnaies a atteint un nouveau prix historique jeudi, à 111'978,69 dollars, après avoir dépassé la veille son sommet atteint le 20 janvier, jour de l'investiture de Donald Trump.
Vers 20h30 en Suisse, le bitcoin grimpait de 3,27% à 111.825,56 dollars. La monnaie numérique profite de l'avancée sur la réglementation aux Etats-Unis des "stablecoins", des actifs numériques considérés comme plus sûrs que les jetons plus spéculatifs (tels que le bitcoin) car adossés à des monnaies traditionnelles.
Le texte a été "adopté cette semaine par le Sénat américain avec un large soutien bipartisan", soulignent les analystes de CoinShares, et "ces avancées réglementaires ont ravivé la confiance des investisseurs, qui voient dans ce texte une réponse concrète à l'incertitude juridique qui pèse depuis longtemps sur le secteur des actifs numériques".
Les cryptomonnaies bénéficient aussi d'un contexte général d'apaisement de la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump qui ravive l'intérêt pour les actifs considérés comme plus risqués et volatils sur les marchés.
De son côté, l'euro "ne reçoit aucun soutien des informations selon lesquelles l'UE cherche à proposer son propre accord commercial avec les États-Unis", écrivent les analystes de Monex USA. La monnaie européenne perdait 0,52% face au billet vert, à 1,1274 dollar, et 0,51% face à la livre britannique, à 83,99 pence pour un euro.
Au contraire, la monnaie unique est lestée par le recul de l'activité économique du secteur privé dans la zone euro en mai.
Celle-ci s'est contractée sur cette période pour la première fois depuis cinq mois, plombée par la faiblesse du secteur des services, selon l'indice PMI Flash publié jeudi par S&P Global.
Depuis le début de l'année, l'indice PMI indiquait une croissance très faible au sein des 20 pays partageant la monnaie unique européenne.
Ces données "soutiennent la probabilité d'un nouvel assouplissement monétaire de la part de la Banque centrale européenne", "lors des réunions de juin et de juillet", en conclut Ankita Amajuri, analyste chez Capital Economics.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le nouveau quartier Cour de Gare à Sion officiellement inauguré
Le quartier Cour de Gare à Sion a été officiellement été inauguré jeudi après-midi. Se déclinant sur 16'000 m2, il compte près de 300 appartements, un hôtel, des bureaux et un parking collectifs.
Cour de Gare est un projet de réaménagement urbain situé entre la gare de Sion et le centre-ville. Ce nouveau quartier propose "une synergie entre espaces résidentiels, professionnels, commerciaux et culturels", indiquent jeudi les porteurs du projet dans un communiqué.
Ce projet a officiellement démarré en octobre 2021. Il aura fallu excaver 100'000 m3 de matériaux et évacuer 12'000 tonnes de gravats par le train pour qu'il devienne progressivement réalité.
Un hôtel de 122 chambres
Cour de Gare comprend 302 appartements - tous loués -, allant de studios à des 4,5 pièces. En parallèle, 10'372 m2 de bureaux modulables sont disponibles à la location, permettant aux entreprises de bénéficier d'espaces flexibles.
Ce projet inclut également 5759 m2 de surfaces commerciales, intégrant des commerces de proximité, plusieurs restaurants et diverses enseignes. Un hôtel de 122 chambres ainsi qu'une salle de concerts et de congrès de 600 places complètent ce nouveau quartier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Assura renoue avec la croissance en 2024
L'assureur vaudois Assura est revenu dans les chiffres noirs au cours de l'exercice 2024. Tant l'assurance de base que l'assurance complémentaire ont enregistré des résultats positifs.
Le résultat net du groupe Assura a atteint 72,2 millions l'an dernier, après une perte de de 110,7 millions lors de l'exercice précédent, indique jeudi dans un communiqué l'assureur sis à Pully, dans le canton de Vaud. Ce retour dans les chiffres noirs est à mettre sur le compte de la bonne performance enregistrée tant dans le domaine de l'assurance de base (26,4 millions) que dans celui des assurances complémentaires (94,3 millions).
Dans le même temps, les revenus de primes du groupe ont diminué à 3,5 milliards de francs, contre 3,6 milliards un an plus tôt. L'assurance de base y a contribué à hauteur de 3,1 milliards, contre 3,3 milliards il y a un an. Les prestations versées ont également diminué, passant de 2,8 milliards à 2,6 milliards.
Assura a décidé de faire bénéficier ses clients de ses bons résultats 2024 réalisés dans le domaine des assurances complémentaires. Une provision pour reversement de 5,4 millions a été constituée dans les comptes du groupe et la redistribution bénéficiera à plus de 100'000 clients.
Du changement au conseil d'administration
Réunies ce 22 mai, les assemblées générales des sociétés du groupe ont pris congé de Jeanine Pilloud qui n'avait pas sollicité le renouvellement de son mandat au conseil d'administration.
Par ailleurs, les assemblées générales ont nommé trois nouveaux administrateurs, à savoir Anna Maria D'Hulster et Patrizia Baur ainsi qu'Alexis Burckhardt. Dès lors, le conseil d'administration retrouve sa composition initiale de sept membres après une année de transition au cours de laquelle il rassemblait cinq administrateurs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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