Économie
Chine: l'activité manufacturière se contracte à nouveau en mai
L'activité manufacturière en Chine s'est contractée en mai, sous l'effet des restrictions anti-Covid et du confinement de Shanghai, selon l'indice d'activité des directeurs d'achat (PMI), calculé par le cabinet IHS Markit pour le groupe Caixin publié mercredi.
Un nombre inférieur à 50 traduit une contraction de l'activité. Les analystes anticipaient un repli quasi identique (48) de cet indice très suivi par les marchés. Il s'agit de son troisième mois d'affilée de contraction.
La Chine, qui continue à suivre une stricte stratégie zéro Covid en dépit d'un nombre de contaminations très inférieur au reste du monde, a confiné début avril sa capitale économique, Shanghai. Les 25 millions d'habitants de la métropole restaient soumis en mai à d'importantes restrictions des déplacements, tandis que la ville de Pékin renforçait ses mesures anti-Covid, après un rebond des cas positifs.
Si les restrictions sont depuis progressivement levées, elles continuent néanmoins à pénaliser l'activité et entraînent des difficultés d'approvisionnement. Résultat, les nouvelles commandes ont connu en mai leur troisième mois de contraction. Mais ce repli est plus modéré qu'en avril, selon Caixin, certaines entreprises voyant leur situation s'améliorer.
L'optimisme des entrepreneurs est toutefois tombé en mai à son niveau le plus bas depuis cinq mois, en raison d'inquiétudes sur la poursuite en Chine de la stratégie zéro Covid et de la guerre en Ukraine, précise Caixin. Fermement défendue par le président Xi Jinping, cette politique sanitaire a de lourdes répercussions sur l'économie, avec nombre de commerces fermés, des usines qui fonctionnent au ralenti et des chaînes de production très perturbées.
L'invasion russe de l'Ukraine quant à elle crée davantage d'incertitudes pour le commerce et la logistique. Cela pénalise par ricochet les exportations, qui sont l'un des moteurs de l'économie chinoise. L'indice Caixin a suivi en mai la même tendance que l'indice gouvernemental mais de façon plus prononcée: le PMI officiel s'est affiché le mois dernier à 49,6 points, après 47,4 en avril.
L'enquête Caixin-Markit, qui sonde principalement les PME, est réputée dresser un tableau plus fidèle de la conjoncture. Le chiffre officiel se concentre pour sa part sur les grandes entreprises publiques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Swiss Life précise la date de fin de son rachat d'actions
L'assureur vie Swiss Life lancera lundi son programme de rachat d'actions de maximum 750 millions de francs, qui doit s'achever au plus tard le 29 mai 2026.
L'opération, approuvée début décembre par le conseil d'administration de Swiss Life Holding, s'appuie sur la base du cours de clôture de l'action nominative du 4 décembre dernier sur SIX Swiss Exchange, rappelle le communiqué paru vendredi. Ce montant correspond au maximum à 1,09 million de titres, soit au maximum 3,81% du capital-actions de l'assureur, actuellement divisé en 28,72 millions d'actions d'une valeur nominale de 0,10 franc chacune.
Le conseil d'administration a l'intention de proposer aux futures assemblées générales ordinaires de réduire le capital-actions en détruisant les actions nominatives acquises dans le cadre du programme de rachat. Une deuxième ligne de négoce pour les titres sera créée sur SIX Swiss Exchange. Seul Swiss Life pourra se porter acquéreur sur cette deuxième ligne et racheter ses propres nominatives en vue de la réduction ultérieure du capital.
Swiss Life a mandaté la Banque cantonale de Zurich (ZKB) pour ce rachat d'actions.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Japon: la consommation des ménages diminue de nouveau en octobre
La consommation des ménages au Japon a de nouveau diminué en octobre selon des données officielles publiées vendredi par le ministère des Affaires intérieures. Les hausses de salaires ne parviennent pas à compenser une inflation toujours forte.
Les ménages nippons ont réduit leurs dépenses de 1,3% en octobre, soit le troisième mois consécutif de recul de cet indicateur. Le consensus d'économistes sondés par l'agence Bloomberg tablait sur une baisse plus sévère (-2,5%). La consommation continue à pâtir de l'inflation, quasi-systématiquement supérieure ou égale à 2% depuis deux ans, ce qui contribue à effriter le pouvoir d'achat des Japonais.
En octobre, les salaires réels (ajustés de l'inflation) ont ainsi stagné, après deux mois de baisse. Pour tenter de doper le pouvoir d'achat et de relancer l'économie nippone, le gouvernement du Premier ministre Shigeru Ishiba a finalisé fin novembre un plan équivalant à 138 milliards d'euros (21.900 milliards de yens).
Il contient notamment des mesures d'aides aux ménages à faibles revenus et des subventions pour le carburant et les factures d'énergie. Le marché surveille attentivement l'évolution des salaires, un facteur déterminant pour la croissance nippone, afin de tenter de prédire les décisions monétaires de la Banque du Japon (BoJ), la prochaine devant être annoncée le 19 décembre.
Le gouverneur de l'institution, Kazuo Ueda, a déclaré la semaine dernière que la BoJ surveillait notamment de près les négociations salariales ayant lieu chaque printemps dans l'archipel. La confédération syndicale Rengo, qui a obtenu cette année une hausse record depuis 1991, vise l'an prochain une augmentation similaire d'environ 5%, selon des médias locaux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Culture
Des pièces de monnaies en l'honneur de Paul McCartney
The Royal Mint, l'agence officielle qui frappe la monnaie britannique, a lancé vendredi une collection de pièces de cinq livres en l'honneur de Paul McCartney, célébrant la carrière de l'ex-Beatle.
"C'est un immense honneur", a réagi l'icône de la musique de 82 ans, qui a travaillé avec l'agence britannique sur le design de ces pièces de monnaie de collection.
Argentées ou en couleurs, elles s'inspirent des motifs psychédéliques qui ornaient son "piano magique" arc-en-ciel de l'époque des Beatles, avec le nom de l'artiste, sa basse électrique Höfner et le logo du groupe Wings, créé un an après la séparation des Fab Four.
"Je n'aurais jamais pu m'attendre à une telle chose quand j'étais enfant", a-t-il ajouté.
Icônes
"Nos pièces rendent hommage aux icônes et aux évènements majeurs de l'histoire britannique, il nous semblait donc important que la remarquable carrière musicale de Paul McCartney soit célébrée sur une pièce officielle du Royaume-Uni", a déclaré Rebecca Morgan, en charge des pièces commémoratives de cette agence.
"Ce qui rend cette pièce si spéciale, c'est que Paul a été impliqué tout au long du processus de conception. Elle célèbre plusieurs éléments de sa carrière solo, et nous espérons que les fans apprécieront les références", a-t-elle ajouté.
Ces pièces en édition limitée seront vendues sur le site de The Royal Mint dans plusieurs versions, avec un prix de départ à 15,50 livres (19 euros).
Après les Beatles, Paul McCartney a poursuivi une carrière solo couronnée de succès, avec plus de 100 millions d'albums vendus dans le monde.
Tournée mondiale
La star britannique débute la partie européenne de sa tournée mondiale "Got Back" et jouera à Manchester puis à Londres en décembre.
En référence au fait que le musicien utilisait des pennies - les centimes de la monnaie britannique -, pour gratter les cordes de sa guitare au début de sa carrière, The Royal Mint lui a offert un médiator en or.
En début d'année 2025, The Royal Mint vendra aussi aux enchères une pièce d'or dédicacée par Paul McCartney, pesant cinq kilos et dont la réalisation a pris plus de 250 heures.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Italie: la prévision de croissance divisée par deux pour 2024
L'Institut national des statistiques (Istat) italien a nettement revu jeudi à la baisse sa prévision de croissance économique pour la péninsule en 2024, tablant désormais sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 0,5%, contre 1% estimé juin.
Le gouvernement de droite et d'extrême droite Giorgia Meloni mise, quant à lui, toujours sur une progression du PIB de 1% pour l'ensemble de l'année, malgré une croissance nulle enregistrée au troisième trimestre.
L'économie italienne pâtit "de la faiblesse de la demande intérieure" et de "la baisse de la production industrielle, alimentée par la faiblesse de l'économie allemande, principal débouché de nos exportations", commente l'Istat.
L'Italie subit le contrecoup des affres de l'Allemagne, son principal partenaire commercial, qui a tout juste échappé à une récession grâce à une hausse de son PIB de 0,1% au troisième trimestre.
En outre, "la crise de certains secteurs de production", surtout de l'industrie automobile, "a eu un impact négatif sur les investissements et les importations", relève l'institut.
La révision à la baisse des prévisions a suscité de nombreuses réactions des partis de l'opposition.
"L'Istat contredit de manière flagrante la propagande du gouvernement Meloni. Après des mois d'annonces triomphales, les prévisions de croissance ont été réduites de moitié, confirmant l'échec de la droite", a estimé Silvia Roggiani, députée du Parti démocrate (PD, centre gauche) et membre de la commission du budget.
"Le gouvernement se vantait d'être la locomotive de l'Europe, voici la triste réalité: les estimations de croissance du PIB sont réduites de moitié par l'Istat", a commenté Giuseppe Conte, chef du Mouvement 5 Etoiles, deuxième parti d'opposition.
"Situation alarmante"
"L'économie freine", c'est une "situation alarmante", s'est inquiétée la fédération Confesercenti qui représente les PME du commerce, de l'artisanat et du tourisme.
L'Istat a également abaissé sa prévision de croissance pour 2025, s'attendant désormais à une hausse du PIB de 0,8%, contre 1,1% estimé en juin.
Malgré les "incertitudes géopolitiques" et "les risques liés aux pressions protectionnistes", l'Istat prévoit "une stabilisation de la demande mondiale et un léger renforcement du commerce international" pour l'an prochain.
"La consommation privée bénéficiera de la reprise graduelle" des salaires et de la poursuite de l'amélioration du marché du travail en 2025, souligne l'institut.
La stagnation du PIB au troisième trimestre a été due à une baisse des exportations et un net recul de l'activité de l'industrie.
La croissance s'est tassée ainsi par rapport au deuxième trimestre, qui avait connu une hausse du PIB de 0,2%, et est nettement inférieure à la moyenne de la zone euro (0,4%). Au premier trimestre, le PIB italien avait augmenté de 0,3%.
Le ministre de l'Economie Giancarlo Giorgetti s'était néanmoins montré optimiste début novembre.
Pour M. Giorgetti, "les perspectives de croissance à court terme sont, dans l'ensemble, encore encourageantes".
Selon lui, "le PIB devrait repartir à la hausse au dernier trimestre, grâce à la reprise de la demande extérieure et à la poursuite du rebond de la consommation".
La Banque d'Italie table pour sa part sur une croissance de 0,8% cette année, alors que le Fonds monétaire international (FMI) prévoit 0,7%, tout comme la Commission européenne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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