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Économie

BNP Paribas: bénéfice net record à 10,2 milliards d'euros en 2022

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Après un bénéfice net record en 2021, BNP Paribas, première banque européenne, a fait mieux encore en 2022. (archives) (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La banque BNP Paribas, parfois comparée à un paquebot, ne dévie pas de sa route: après un bénéfice net record en 2021, la première banque européenne a fait mieux encore en 2022, avec 10,2 milliards d'euros engrangés (presque autant en francs).

Ces résultats l'ont conduite à relever les objectifs de son plan stratégique pour 2025.

Le bénéfice net a progressé de 7,5% sur un an et même de 19% hors éléments exceptionnels, à savoir 204 millions d'euros de provisions à la suite d'une loi polonaise permettant aux emprunteurs de suspendre leurs remboursements ou encore 433 millions d'euros liés à la guerre en Ukraine et à la dépréciation de sa filiale dans ce pays.

Ce bénéfice net est conforme aux attentes des analystes qui tablaient sur des montants compris entre 10,01 milliards, selon le consensus établi par Factset, et 10,22 milliards, selon celui de Bloomberg.

Le produit net bancaire, équivalent du chiffre d'affaires pour le secteur, ressort à 50,4 milliards d'euros en 2022, soit une hausse de 9% sur un an.

Objectifs relevés

Les revenus de tous les pôles d'activité sont en hausse: +15,7% pour la partie dédiée aux entreprises et aux grandes institutions, +9,3% pour les banques commerciales et les métiers spécialisés et +3% pour les métiers d'investissement et d'épargne.

"Fort de ces résultats qui confirment la pertinence de notre plan stratégique 2025, et confiant dans la capacité du groupe à poursuivre sa croissance disciplinée et durable, le Groupe a révisé ses objectifs à la hausse", s'est félicité Jean-Laurent Bonnafé, directeur général de BNP Paribas, cité dans le communiqué.

Le groupe prévoit notamment une croissance moyenne de son bénéfice de 9% par an de 2022 à 2025, contre 7% précédemment, soit une augmentation du bénéfice net d'environ un milliard d'euros chaque année.

Pour atteindre cet objectif, BNP Paribas mise notamment sur deux milliards d'euros de revenus supplémentaires à horizon 2025 du fait de la hausse des taux provoquée par le resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne visant à juguler l'inflation.

Elle prévoit en outre des réductions de coûts plus importantes que prévu, de 2,3 milliards d'euros contre 2 milliards précédemment.

Concernant le coût du risque -les sommes provisionnées en cas de défaut d'un emprunteur-, il s'est établi à près de 3 milliards d'euros, "en légère hausse de 1,4% par rapport à 2021".

Rachat d'actions

La cession de sa filiale américaine Bank of the West, finalisée la semaine dernière pour 16,3 milliards de dollars et qui a généré une "plus value exceptionnelle (nette d'impôts) d'environ 2,9 milliards d'euros", n'est pas incluse dans le résultat, mais va permettre de libérer 11,6 milliards d'euros de fonds propres.

Cette somme sera utilisée pour accélérer la croissance grâce à des investissements ou acquisitions ciblées, pour environ 7,6 milliards d'euros, et pour des rachats d'actions en 2023 de l'ordre de 4 milliards d'euros.

Avec en plus un milliard d'euros de rachat d'actions au titre du bénéfice de l'année dernière, c'est environ 5 milliards qui seront alloués à ces rachats.

Le dividende proposé par la banque aux actionnaires est de 3,90 euros par action.

Alors que le second semestre a été animé par les débats autour des superprofits, la banque a souligné qu'elle était "par ailleurs un contribuable important avec un montant total d'impôts et taxes de 7,2 milliards d'euros payés en 2022", dont 3,85 milliards au titre de l'impôt sur les bénéfices.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le climat de consommation se reprend en novembre

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Les répondants du mois de novembre se sont montrés moins réticents que ceux d'il y a un an à faire chauffer les terminaux de paiement. (archive) (© KEYSTONE/DPA/JÖRG CARSTENSEN)

Les Suisses se sont montrés plus enclins à dépenser en novembre. L'indice du climat à la consommation s'est établi à -33,8 points le mois dernier, affichant une hausse 3,4 points sur un an.

En octobre, l'indice avait atteint -36,9 points, en légère baisse sur un an et en retrait par rapport aux -36,5 points de septembre, montrent lundi les données du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco).

Les sous-indices de la situation financière passée (-42,3 points contre -49,1 points un an plus tôt), de la situation financière à venir (-28,7 points contre -33,1 points) et du moment favorable pour de grandes acquisitions (-25,3 points contre 30,5 points) se sont améliorés sur un an.

En revanche, le sous-indice de la situation économique générale à venir (-39 points contre -36,2 points) a baissé en glissement annuel.

Pour calculer ces indices, le Seco a sondé en ligne le mois dernier 2351 personnes âgées d'au moins 16 ans et s'exprimant en français, allemand ou italien.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Helvetia Baloise: plus d'inconvénients que d'avantages de la fusion

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L'union des deux assureurs comporte encore des zones d'ombres. (archive) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

A peine composé vendredi dernier, le nouveau géant helvétique de l'assurance Helvetia Baloise prévient déjà ce lundi que l'harmonisation de sa comptabilité selon la norme IFRS comportera "plus d'impacts négatifs que d'impacts positifs".

Le handicap le plus saillant résidera dans l'amortissement d'actifs intangibles, devisés à 3,4 milliards de francs.

Les responsables ont d'ores et déjà prévu d'établir une comptabilité parallèle ou "sous-jacente", faisant abstraction des effets purement comptables et non opérationnels liés à la fusion.

Au 30 juin dernier, l'écart d'acquisition ("goodwill") s'élevait à 4,7 milliards, l'entreprise présentait sur une base pro forma une valorisation boursière de 13,9 milliards de francs et dispose d'actifs combinés de 146,6 milliards.

La finalisation vendredi soir du processus de rapprochement a ouvert la voie au négoce dès ce lundi des nouveaux titres Helvetia Baloise, sous le ticker HBAN, à la Bourse suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

L'ex-vice-président de Novartis Hans-Jörg Rudloff est décédé

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Hans-Jorg Rudloff (à dr.) avait notamment rencontré Vladimir Poutine en octobre 2006. (Photo d'archives). (© KEYSTONE/AP ITAR TASS/VLADIMIR RODIONOV)

L'ancien vice-président de Novartis Hans-Jörg Rudloff est décédé le 1er décembre à l'âge de 85 ans, comme l'indique notamment un avis de décès publié dans la Neue Zürcher Zeitung (NZZ).

M. Rudloff était considéré comme l'un des architectes du marché international des euro-obligations. Il a marqué de son empreinte la banque d'investissement de Credit Suisse First Boston pendant de nombreuses années et a ensuite été président du conseil d'administration de la banque d'investissement du groupe britannique Barclays. En 2003, il a été l'un des cofondateurs du groupe de gestion de fortune indépendant Marcuard Heritage à Zurich, dont il a parfois assuré la présidence.

Dans l'avis de décès publié par la NZZ, l'entreprise d'investissement TBG AG a rendu hommage à M. Rudloff en tant que membre de longue date du conseil d'administration, qui a marqué le développement de l'entreprise pendant plus de trois décennies avec "clairvoyance, intégrité et engagement". "On perd un conseiller apprécié et un ami sincère dont on honore la mémoire", peut-on lire dans l'avis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

France: suspension de la réforme des retraites rétablie

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L'Assemblée nationale française a rétabli la suspension de la réforme des retraites. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Après avoir adopté vendredi la partie recettes du budget de la Sécu dans un scrutin à suspense, l'Assemblée y a réintroduit l'emblématique suspension de la réforme des retraites.

Son avenir reste suspendu à un vote très incertain sur l'ensemble du projet de loi mardi.

Une autre mesure explosive, le gel des pensions de retraite et des minimas sociaux, a été largement rejetée vendredi par les députés, qui s'y étaient déjà opposés en première lecture. Mais elle avait été partiellement rétablie au Sénat, en quête d'économies.

Ce même Sénat s'était opposé à la suspension de la réforme des retraites, prix de la non-censure du gouvernement de Sébastien Lecornu par les socialistes. Les députés l'ont rétablie par 162 voix contre 75.

Ils devraient terminer l'examen des articles dans la nuit de vendredi à samedi.

La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a proposé dans l'hémicycle que le vote sur la partie "dépenses" du texte se tienne lui aussi mardi. Juste avant le vote sur l'ensemble du projet de loi.

L'adoption d'un budget pour la Sécurité sociale est loin d'être gagnée.

Vendredi la partie recettes a reçu un feu vert par 166 voix contre 140, et 32 abstentions, avec le soutien de Renaissance, du MoDem, du PS et des indépendants de Liot. L'alliance RN-UDR, LFI et les écologistes ont voté contre.

LR et Horizons se sont eux majoritairement abstenus, illustrant les divisions du camp gouvernemental.

Le scrutin a été marqué par une faible affluence, notamment chez les groupes les plus fermement opposés au texte (RN, UDR, LFI).

Résultat "pas reconductible"

"Ca passe parce que le RN avait seulement 69 présents (sur 123 députés, NDLR), le vote d'aujourd'hui n'est pas reconductible" mardi, alerte un cadre macroniste. "Arithmétiquement, si on considère les positions politiques des groupes aujourd'hui, ça ne passerait pas mardi", abonde un député socialiste.

Le résultat serré est donc un avertissement pour le gouvernement.

Même s'il est aussi une forme de succès, quoique temporaire, après avoir multiplié les gestes d'ouverture en espérant faire passer le texte sans 49.3.

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a salué "le travail de concertation" avec les forces politiques.

Jeudi, l'exécutif avait tenté de trouver un chemin entre le PS et la droite, faisant voter une réécriture d'une hausse de CSG sur les revenus du capital voulue par la gauche, mais en réduisant son périmètre. Au prix d'un rendement en nette baisse, attendu autour de 1,5 milliard d'euros, au lieu de 2,8 dans la version initiale.

Quel déficit ?

Les Républicains et Horizons, échaudés par les concessions faites au PS sur la CSG et la réforme des retraites, prennent aussi appui sur le niveau de déficit pour expliquer leurs abstentions.

"Finalement, le grand perdant de la soirée, c'est le déficit de la sécurité sociale, (...) parce que là, on engrange des recettes en moins, on engrange des dépenses en plus", a déploré tard vendredi le député Horizons Frédéric Valletoux.

Selon la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, le déficit de la Sécurité sociale pour 2026 après le vote supprimant le gel des retraites et des minima sociaux a été virtuellement porté à 22,5 milliards d'euros (en ne prenant pas en compte les transferts prévus des caisses de l'Etat vers celles de la Sécu pour lui donner de l'air).

Or la cible pour le gouvernement était un déficit à 20 milliards.

La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a par ailleurs assuré vendredi qu'il n'y aurait aucune augmentation - ni dans le budget ni par décret - des franchises médicales.

L'exécutif envisage aussi de remonter l'objectif des dépenses de l'assurance maladie (l'Ondam) "jusqu'à +2,5%" (contre +2% jusqu'ici).

Jeudi, Sébastien Lecornu avait martelé qu'en l'absence de budget de la Sécu, le déficit filerait à "29 ou 30 milliards" d'euros sur l'ensemble de 2026.

Pressé par plusieurs ténors de son camp d'activer l'article 49.3 de la Constitution pour éviter un vote à haut risque, il l'a de nouveau exclu.

En parallèle, le Sénat poursuit, lui, l'examen du budget de l'Etat, s'attaquant au volet des "dépenses" après avoir largement adopté jeudi la partie dédiée aux recettes. Vendredi, il a approuvé la suppression de 4000 postes d'enseignants voulue par le gouvernement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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