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Économie

Unicredit: bénéfice net de 6,5 milliards d'euros en 2022

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Le groupe bancaire transalpin a notamment profité du relèvement des taux d'intérêt l'an dernier. (archive) (© KEYSTONE/AP NY/PIER PAOLO CITO)

La deuxième banque italienne Unicredit a dépassé ses objectifs en multipliant en 2022 son bénéfice net par 3 à 6,5 milliards d'euros (à peine plus en francs), dans un contexte de hausse des taux d'intérêt.

Ce résultat, publié mardi par l'entreprise, est nettement supérieur au consensus des analystes fourni par la banque, qui tablait sur un bénéfice net de 5,07 milliards d'euros.

"C'est le meilleur résultat annuel depuis une décennie", a commenté Unicredit dans un communiqué.

Au quatrième trimestre, le bénéfice s'est élevé à 2,5 milliards d'euros, dépassant là aussi les attentes des analystes qui avaient prévu en moyenne 1,1 milliard d'euros.

Le chiffre d'affaires du groupe a augmenté de 13,6% à 20,34 milliards d'euros en 2022, un montant supérieur au consensus des analystes qui tablaient sur 19,73 milliards d'euros.

Unicredit, qui figure parmi les banques européennes les plus exposées à la Russie, avait entamé en mai des discussions "préliminaires" en vue d'une possible vente de sa filiale en Russie mais le projet semble au point mort depuis.

La banque italienne a cependant graduellement diminué son exposition à la Russie en attendant de s'en désengager.

La filiale d'Unicredit en Russie, où la banque est présente depuis 2005, a réduit ses effectifs à environ 3.500 personnes, contre plus de 4.000 auparavant, et le gros de sa clientèle est européenne.

La lourde exposition à la Russie avait coûté cher à Unicredit à la Bourse de Milan où le titre était retombé autour de 8 euros en mai 2022. Depuis le début de 2023, l'action a retrouvé des couleurs, avec une hausse de 18,4% à 15,92 euros, récupérant ainsi son niveau d'avant la guerre en Ukraine.

Unicredit avait revu en octobre à la hausse ses prévisions pour l'année 2022, prévoyant un bénéfice net de plus de 4,8 milliards d'euros, contre 4 milliards d'euros auparavant.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

UBS reprend le flambeau de CS comme sponsor du foot suisse (ASF)

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C'est seulement à l'été prochain que la marque UBS apparaîtra pour la première fois de manière visible. (Archives) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le géant bancaire UBS devient le partenaire principal de l'Association suisse de football (ASF) jusqu'en juin 2028 au moins, prenant la suite du parrainage de son ancienne rivale Credit Suisse, rachetée au printemps dernier.

La banque aux trois clés reprendra à partir de juillet 2024 le contrat de partenariat de Credit Suisse pour les quatre prochaines années, selon le communiqué de l'ASF publié mardi. UBS "poursuit ainsi sans interruption l'histoire à succès de trente ans que l'ASF et le Credit Suisse ont commencée en 1993."

Comme jusqu'à présent, la moitié de toutes les contributions est directement versée à la relève et les équipes nationales féminines et masculines reçoivent les mêmes primes en cas de succès. UBS continue de "soutenir fortement le football féminin junior et actif par des initiatives ciblées".

"Nous sommes reconnaissants et heureux d'avoir UBS comme partenaire solide à nos côtés et de continuer à avancer vers l'avenir sur des bases solides", relève Dominique Blanc, président de l'ASF.

C'est seulement à l'été prochain que la marque UBS apparaîtra pour la première fois de manière visible comme sponsor des équipes nationales A. D'ici là, le logo du Credit Suisse sera encore en place.

Sergio Ermotti, qui a repris les manettes d'UBS dans la foulée du rachat de la banque aux deux voiles, a souligné que son établissement veut "poursuivre et soutenir ce qui se construit et se vit depuis trente ans sur les terrains de football de notre pays".

Aucun montant n'a été dévoilé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Changement à la direction de la BC de Bâle-Ville

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Le directeur général adjoint quitte la banque avec effet immédiat. (Archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La Banque cantonale de Bâle-Ville (BKB) a annoncé mardi le départ d'Andreas Ruesch, en charge de la distribution pour la clientèle privée et directeur général (CEO) adjoint, avec effet immédiat pour poursuivre ailleurs son parcours professionnel.

Ses fonctions à la tête de l'unité opérationnelle dont il avait la charge sont reprises à titre intérimaire par René Bürgisser, alors que la fonction de CEO adjoint a été confiée à Regula Berger, en charge de la clientèle commerciale.

"Nous remercions Andreas Ruesch pour son grand engagement et sa précieuse contribution au succès du groupe BKB et lui adressons nos meilleurs voeux pour son avenir professionnel et privé", a déclaré le CEO Basil Heeb, cité dans le communiqué.

Le sortant avait rejoint la direction générale de l'établissement cantonal il y a cinq ans, dont les deux derniers comme CEO adjoint.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Postfinance se donne du temps pour recruter son nouveau patron

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En attendant de trouver un nouveau CEO, Kurt Fuchs va temporairement diriger Postfinance. (Archives) (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le directeur financier de Postfinance, Kurt Fuchs, va temporairement succéder au directeur général sortant Hansruedi Köng qui lâchera les rênes de l'établissement financier fin février prochain.

L'entreprise espère pouvoir présenter au premier trimestre 2024 son futur patron.

Le bras financier de La Poste a expliqué mardi avoir "besoin de plus de temps que prévu initialement" pour trouver un nouveau dirigeant. "Nous cherchons la personne la mieux adaptée pour occuper ce poste et prenons le temps nécessaire à cet effet", a expliqué le président Marcel Bührer, cité dans un communiqué.

Postfinance avait annoncé début mars le départ de M. Köng, qui aura passé 21 ans au sein de la société, dont 12 ans en tant que directeur général. "Après deux décennies passées dans l'entreprise, il est temps pour moi de laisser place à la nouveauté", avait alors assuré le patron.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

L'inflation ralentit à 1,4% en novembre

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Malgré la décélération de l'inflation en novembre, nombre de produits ont enregistré des hausses plus importantes que la moyenne. (KEYSTONE / ENNIO LEANZA) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

L'inflation a ralenti à 1,4% sur un an en novembre, après s'être inscrite à 1,7% le mois dernier, grâce notamment à la poursuite de la baisse des prix du pétrole. Les loyers ont cependant augmenté, signale lundi l'Office fédérale de la statistique (OFS).

Par rapport au mois d'octobre, l'indice des prix à la consommation (IPC) s'est replié de 0,2% pour s'inscrire à 106,2 points, précise le communiqué. Cette contraction mensuelle s'explique notamment par la diminution des prix dans les hôtels et les voyages à forfait internationaux.

Les tarifs des produits importés ont baissé de 1,1% sur un mois en novembre, précise le communiqué.

Les économistes interrogés par l'agence AWP anticipaient pour le mois de novembre un taux d'inflation compris entre 1,5% et 2,1% en glissement annuel.

L'indice des loyers a pour sa part augmenté de 1,1% par rapport au trimestre précédent pour s'établir à 105,3 points (décembre 2020 = 100). Il a augmenté de 2,2% par rapport au même trimestre de l'année précédente.

"La hausse des loyers en novembre était la principale contributrice à l'inflation", fait remarquer Arthur Jurus, le directeur des investissements auprès de la banque privée Oddo BHF Suisse.

Malgré la décélération de l'inflation en novembre, nombre de produits ont enregistré des hausses plus importantes que la moyenne.

Les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées se sont enrobés de 3,2% sur un an, tout comme la catégorie logement et énergie.

Les habits et les chaussures ont pris 1,7%. Même si les restaurants et hôtels ont vu leurs prix diminuer par rapport à octobre, il faut payer davantage (+2,7%) qu'en novembre 2022.

A 1,4% en novembre, l'inflation se situe dans l'objectif défini par la Banque nationale suisse, soit entre 0% et 2%, et qu'elle assimile à la stabilité des prix. Mais les coûts pourraient encore remonter, notamment en raison des loyers qui ont commencé à augmenter.

Selon Oddo BHF, la progression des loyers devrait s'accélérer en décembre, suite à la hausse du taux de référence d'intérêt hypothécaire de juin, et se prolonger au 1er trimestre 2024, après le nouveau relèvement de ce taux vendredi dernier.

"Malgré la tendance désinflationniste en cours, l'inflation suisse pourrait donc rapidement reconverger vers les 2%", avertit M. Jurus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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