Suisse
Séisme: l'aide suisse espère encore retrouver des survivants
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Les 80 spécialistes de la Chaîne suisse de sauvetage sont arrivés mardi matin à Hatay, dans le sud de la Turquie, touchée par un séisme. Ils ont commencé leurs activités de sauvetage et de recherche pour essayer de sauver des rescapés des décombres.
Il reste actuellement encore de bonnes chances de sauver des personnes ensevelies, a déclaré à Keystone-ATS Alessio Marazza, colonel à l'Etat-Major général de l'armée suisse. Une première équipe est engagée dans les décombres, où l'on suppose que des victimes sont encore vivantes, a-t-il précisé.
"Quand il fait froid, on se déshydrate moins et on vit plus longtemps sous les décombres qu'en été", a expliqué M. Marazza. Selon lui, il est même possible de survivre trois à quatre jours. Au total, 29 membres de l'armée suisse sont engagés en Turquie.
Matériel lourd
L'arrivée à l'aéroport d'Adana, en Turquie, s'est bien passée. Le premier défi a été de charger et de transporter le matériel, dont des engins de chantier, comme des scies à béton et des marteaux-piqueurs.
Tout ce matériel doit servir à sortir des personnes des décombres. Il s'agit de la tâche principale des 20 militaires en service long du bataillon d’intervention d’aide en cas de catastrophe, a précisé M. Marazza.
Une partie des neuf militaires de carrière présents est quant à elle responsable de la sécurité des 20 sauveteurs. D'autres aident à coordonner l'aide internationale avec le personnel de l'ONU, poursuit M. Marazza.
Les 29 militaires font partie des 80 spécialistes de la Chaîne suisse de sauvetage qui ont décollé lundi soir de l'aéroport de Zurich à direction d'Adana, avec 18 tonnes de matériel. Huit chiens de recherche font également partie du dispositif.
Base d'opérations à Hatay
Les secouristes ont installé leur base d'opérations à Hatay, près de la frontière syrienne, indique le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) sur son site internet. Un premier briefing a eu lieu mardi matin avec les autorités locales afin de déterminer les besoins et les lieux d'intervention.
Selon le DFAE, le tremblement de terre en Syrie s'ajoute à une situation déjà très précaire dans le pays et nécessite une réponse à moyen terme. Le bureau humanitaire à Damas, ainsi que les représentations suisses dans la région sont en train de déterminer les besoins et comment y répondre au mieux.
Déjà active en Syrie, la Direction du développement et de la coopération (DDC) envisage de réaffecter une partie de ses activités pour répondre à ces nouveaux besoins. Des renforts en personnel depuis les représentations de la région sont aussi envisagés. La DDC veut également répondre aux appels internationaux, notamment de l'ONU, une fois qu'ils seront officiellement publiés.
Redog présent sur place
Depuis mardi matin tôt, la Société suisse des chiens de recherche et de sauvetage Redog est présente dans la zone sinistrée en Turquie avec plusieurs équipes d'intervention. Dix personnes et six chiens fouillent les décombres.
Les équipes de Redog sont également à l'oeuvre à Hatay, a twitté mardi l'organisation. Elles mènent des opérations en collaboration avec l'organisation de sauvetage turque GEA, qui ont permis mardi après-midi à Alexandrette de sortir vivantes quatre personnes de sous les décombres. Cela porte à 20 le nombre de personnes secourues par GEA.
Les spécialistes de Redog ont décollé lundi soir depuis Zurich à bord d'un appareil de la Rega. L'avion a dû être aménagé spécialement pour l'intervention, de manière à ce que les chiens spécialement formés puissent voler directement dans la cabine auprès de leurs maîtres, peut-on lire sur Linkedin.
L'organisation de coopération au développement Helvetas est également active pour venir en aide aux victimes en Turquie et en Syrie, via ses partenaires d'Alliance2015 présents sur place, écrit-elle dans un communiqué.
Générosité suisse
L'émotion de la population suisse par rapport à cette catastrophe est très grande, estime la Chaîne du Bonheur. Mardi à 17h00, l'oeuvre d'entraide avait déjà reçu des promesses de dons pour environ 1,4 million de francs depuis son appel lancé lundi.
Le montant récolté depuis lundi n'est toutefois pas encore comparable aux dons pour les personnes touchées par la guerre en Ukraine ou pour les victimes des inondations après le raz-de-marée de 2004 en Asie du Sud-Est, a déclaré mardi à Keystone-ATS la porte-parole de la Chaîne Judith Schuler.
De son côté, l'Entraide protestante suisse (EPER) a débloqué un million de francs pour l'aide humanitaire en Syrie. Des clarifications sont en cours avec ses organisations partenaires dans le pays pour une assistance supplémentaire, précise-t-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Troisième campagne pour abolir les violences sexistes et sexuelles
Le canton et la Ville de Genève lancent la 3e édition de la campagne "Violences sexistes et sexuelles: finissons-en!". Plusieurs évènements sont prévus dès jeudi et jusqu'au 30 novembre. Ils mettent l'accent sur la responsabilité collective.
"Aujourd'hui encore, en Suisse comme ailleurs, le sexisme tue", ont rappelé le canton et la Ville de Genève dans un communiqué. Ateliers d'auto-défense, création d'un fanzine ou encore diffusion de podcasts sont au programme de cette campagne qui s'inscrit dans le cadre de la Journée internationale pour l'élimination des violences sexistes et sexuelles du 25 novembre.
La table ronde "Soumission chimique et violences sexuelles: enjeux et décryptage" lancera le coup d'envoi jeudi au Groove. Un évènement qui marquera aussi le lancement du projet de Team Car professionnelle de l'association We can dance it "pour une fête plus inclusive, plus sûre et plus solidaire".
"Tous concernés"
L'enquête Iceberg, publiée cette année par le Bureau de promotion de l'égalité et de prévention des violences, a permis de mesurer "la part invisible" des violences. Au cours de leur vie, 36% des femmes et 44% des personnes LGBT ont été confrontées à une violence sexiste, sexuelle ou LGBTIQ+phobe sur leur lieu de travail. A la suite de quoi une femme sur dix a déjà quitté son emploi à Genève.
"Que l'on en soit victime, témoin ou même auteur, les violences sexistes et sexuelles nous concernent toutes et tous", a indiqué Nathalie Fontanet, magistrate de tutelle du bureau, citée dans le communiqué. Et le maire de la Ville de Genève Alfonso Gomez de souligner: "dans ce cadre, les hommes ont un rôle actif à jouer".
Une cérémonie organisée par l'association Soroptimist clôturera la campagne le 30 novembre aux Bains des Pâquis. Une mise à l'eau de lanterne y est prévue en hommage aux victimes de féminicides en Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
La Genevoise Delphine Bachmann critique la position de son parti
Pour la ministre genevoise de l'économie Delphine Bachmann, la position nuancée de son parti, le Centre, sur les accords bilatéraux Suisse-UE est "une erreur stratégique". Elle plaide pour un soutien en faveur de ces accords "nécessaires pour Genève, deuxième canton exportateur".
"La prise de position 'oui, mais' ne représente pas la majorité de l’opinion du parti, et on a besoin d’avoir un message fort pour gagner", déclare Delphine Bachmann dans un entretien publié samedi dans le Temps. Si le Centre soutient ces accords sur le fond, il demande des améliorations ciblées de politique intérieure en matière d'immigration et de contrôle démocratique.
Le président du parti Philipp Matthias Bregy avait déclaré dans les médias que cet accord ne l'emballait pas, mais qu'il était essentiel de maintenir des relations avec l'UE qui reposent sur des règles claires. Des nuances qui ne plaisent pas à Delphine Bachmann. "Avoir un discours hésitant ne nous aidera pas à faire campagne", a-t-elle souligné.
La conseillère d'Etat estime que les cantons ont aussi leur mot à dire. "En particulier un canton comme Genève dont la prospérité s’est construite sur la relation avec ses partenaires extérieurs", souligne-t-elle. Et de rappeler que "Genève a besoin de main-d’½uvre", en insistant sur la croissance qui fait la prospérité et la réussite de la Suisse.
La cheffe du Département de l'économie, de l'emploi et de l'énergie (DEE) estime que son parti devrait se positionner rapidement par le biais d'une assemblée des délégués, comme l'ont déjà fait d'autres partis, à l'instar du PLR. "L’économie a besoin de réponses maintenant. On doit lui envoyer un message fort et rassurant: en Suisse, le cadre est stable et va le rester", insiste Mme Bachmann.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Deal: les Vert'libéraux vaudois veulent s'inspirer du Portugal
Pour sortir du cercle vicieux du deal de rue, les Vert'libéraux vaudois veulent s'inspirer du modèle portugais, qui a décriminalisé toutes les drogues en 2001. L'idée de la motion déposée cette semaine au Grand Conseil par le député David Vogel est de considérer les consommateurs non plus comme des criminels à envoyer en prison, mais comme des malades qu'il faut prendre en charge.
"Face à une situation qui déborde dans nos rues vaudoises, il est temps d'oser une politique du courage: la motion 'Du bad trip au bon plan' propose de compléter et moderniser la politique des quatre piliers en plaçant l'accompagnement personnalisé au coeur de l'action", ont indiqué les Vert'libéraux dans un communiqué.
"Au Portugal, la création de commissions de dissuasion a permis de coordonner les acteurs sociaux, médicaux et policiers, pour réduire efficacement la consommation à moyen terme, réinsérer les personnes touchées, faire baisser la mortalité chez les toxicomanes et faire des économies substantielles dans la gestion publique", explique le parti vaudois.
"La politique de la drogue doit, si possible, éviter une approche idéologique stérile. Il faut s'inspirer de ce qui fonctionne chez nos voisins et l'appliquer. S'ils y arrivent, pourquoi n'y arriverions-nous pas?", affirme le motionnaire David Vogel.
Portés par "des recherches solides" et le constat "d'une urgence sociale", les Vert'libéraux vaudois proposent via cette motion la mise en place d'un projet pilote inédit en Suisse romande. "Il ne faut pas uniquement nous baser sur la répression sans accompagnement individualisé. En complément de la répression, il nous faut améliorer la prévention et la prise en charge individualisée afin d'essayer de maîtriser concrètement la situation sur le terrain".
Résultats probants
C'est en 2001 que le Portugal a décriminalisé le cannabis et les drogues dures, devenant ainsi le premier pays européen à adopter une approche de santé publique à l'égard de leur consommation. Si ni l'usage ni la possession pour un usage personnel sont illégaux, le trafic et le commerce de stupéfiants restent, eux, interdits.
La loi datant de 25 ans n'abroge pas les sanctions pour possession de stupéfiants, mais les reclasse comme infractions administratives plutôt que pénales. Elle a surtout marqué une rupture avec les politiques punitives traditionnelles. Au lieu d'être condamnés donc, les consommateurs sont dirigés vers un traitement thérapeutique et peuvent bénéficier d'un soutien à long terme.
Concrètement, la peine privative a été remplacée par la participation obligatoire à une formation encadrée par des "Commissions pour la dissuasion de la toxicomanie". Celles-ci sont organisées au niveau régional et composées d'un avocat, d'un travailleur social et d'un professionnel de santé. Leur principe est basé sur la prévention, les soins et la réinsertion sociale.
Selon plusieurs rapports et études, le taux de décès liés à la drogue a chuté depuis 2001 au Portrugal. Il était en 2024 cinq fois plus faible que la moyenne de l'Union Européenne (UE).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
L'Université de Genève ouvre ses portes pour comprendre le diabète
A l'occasion de la Journée du diabète jeudi, les chercheurs et cliniciens de la Faculté de médecine de l'Université de Genève (UNIGE) ouvrent leurs portes. Le public pourra mieux comprendre le métabolisme de cette maladie et les dernières avancées scientifiques à son sujet.
De 09h30 à 18h00, une douzaine de présentations expliqueront au public les rôles des différents organes dans la maladie métabolique ou pourquoi l'horloge biologique influe sur son évolution, indique l'UNIGE dans un communiqué. Les chercheurs présenteront aussi les nouveaux traitements en développement et donneront l'occasion aux curieux d'observer des cellules à insuline au microscope.
Le Centre de compétence suisse 3R tiendra aussi un stand pour expliquer comment il est possible de remplacer les expériences sur les animaux dans la recherche sur le diabète. Ceci grâce à la création de mini-organes à partir de cellules en laboratoire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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